J’appelle Matrox pour les féliciter de l’honneur d’être parmi les 20 produits choisis par Scientific American. Je demande à parler aux relations publiques. La gentille réceptionniste me dit qu’il est impossible de parler aux gens de RP si on n’a pas le nom de l’interlocuteur avec qui on veut dialoguer. Je lui signifie qu’elle a sûrement le nom de quelqu’un à qui je peux demander plus d’info sur le produit, mais elle me répond que la politique de Matrox interdit de dévoiler le nom des employés. Humm, en termes de transparence et d’efficacité médias, j’ai déjà vu plus proactif que ça! C’est dommage, car je voulais faire un topo sur ce produit, mais disons que je viens juste de perdre tout intérêt pour eux…
7 réflexions sur “Matrox, ce n’est pas fort en relations publiques”
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Matrox, c’est pire qu’un établissement de la défense américaine. Un employé ayant oublié sa carte d’accès s’est vu refuser l’entrée et a du retourner chez lui, même si le gardien de sécurité le voyait passer à tous les matins depuis des années.
Ne jamais sous-estimer la puissance de la stupidité humaine.
C’est exactement pourquoi j’utilise Linkedin plutôt que le téléphone pour ce genre de démarche. Chez Matrox, cette personne est à deux degrés de moi.
J’aborde dans le meme train d’esprit que Brem, ma conointe est une ancienne employé qui a été sauvagement licencié cause de restructuration et comme par magie suite a ce licenciement massif (près de 50 employés de prod.) moins d’un an après la compagnie embauchait de nouvelles têtes à rabais sur cette même ligne de production…Ceci en dis gros sur l’estime que l’entreprise a sur ces employés.
Quand c’est rendu que pour parler à quelqu’un des relations publiques il faille remplir un formulaire sur un site Web, connaître quelqu’un de la place ou encore utiliser LinkedIn, il y a un sérieux problème. L’accessibilité et la proaction, ça vaut de l’or. Je n’ai pas l’habitude (et les journalistes non plus, j’en suis certain) de faire des courbettes pour faire un cadeau à quelqu’un. Si je voulais absolument leur faire une fleur (ou écrire un article capital), je trouverais certainement les sources. Mais lorsque tu veux simplement parler à quelqu’un des RP, il me semble que l’accès devrait être plus direct que ça. Peut-être que je me trompe, mais j’ai connu d’autres entreprises pas mal plus ouvertes. Entre autres, par l’utilisation des blogues, de wikis, d’imagination et d’ouverture.
Cette entreprise doit payer une fortune en focus group. Pourtant, s’il y avait une ligne de communication ouverte avec les clients et communicateurs, plusieurs bienfaits tangibles seraient à leur portée gratuitement. Mais ils préfèrent probablement payer le gros prix pour une couverture Web et de la pub. Quand elle est gratuite, elle ne vaut sans doute pas la peine à leurs yeux! Disons que le WOM (word of mouth) n’est peut-être pas un concept qu’ils connaissent. Dans tous les cas, s’ils veulent me parler, ils ont toujours les commentaires de ce billet et les autres moyens de communications qui sont sur ma page me rejoindre. Moi je ne me donne plus la peine de faire d’effort.
Grâce au commentaire du copain Carl Charest de Canoë (que j’ai effacé pour ne pas me faire poursuivre pour diffusion de données corpo sans la permission de Matrox) j’ai tout de même envoyé un avis aux gens de RP pour qu’ils sachent que ce billet existe. Ils n’ont probablement pas encore de monitoring du brand sur le Web anyway.
Quand des relations publiques sont des relations privées je crois qu’il y a un très gros problème. Des fois les grandes compagnies sous-estime la puissance des blogues et autres communautés, tandis qu’ils devraient plutôt ce retourner vers eux.
J’ai tellement expérimenté cet type de situation, la derniére pas plus tard qu’hier au nouveau carrefour Desjardins sur Peel. Invité sur place pour y faire un post le directeur a tout simplement refusé de me rencontrer et m’a interdit de prendre des photos. Pas fort les relations publiques. Je suis tellement d’accord avec toi Frederic, les compagnies sous estiment la puissance des blogs.