Le copain Laurent Gloaguen, Alias Embruns, est un sacré foutteur de merde et polémiste chevronné. Je dois même avouer qu’il m’inspire à ce chapitre. Il est de surcroît, un amoureux du Québec et un commentateur politique redoutable et redouté en France. Il vient de signer un billet qui n’est pas très élogieux à l’égard des nos pratiques politiques durant la campagne actuelle. Il a le don de trouver les conneries les plus exemplaires et de les exposer d’une manière limpide et efficace. Disons que notre campagne électorale, vue de chez lui, ne nous renvoie pas une image de nous-mêmes des plus élogieuses, et il n’a pas tort. Jugez-en par vous-mêmes :
Si vous pensez que la campagne en France est calamiteuse, songez qu’au Québec, ils sont bien décidés à nous battre à plat de couture. Boules puantes, YouTube, AdWords, tout y passe… Avec en plus des candidats aux législatives issus de la société civile (genre livreurs de pizzas ou vendeurs de fringues) qui portent le débat démocratique à des hauteurs insoupçonnables.
Dans notre paysage lissé, nous aurions peu d’hommes politiques pour déclarer :Y’a des filles que tu connais et que tu as le goût de les baiser la première fois que tu les vois. D’autres, ça prend quelques mois avant que tu te dises: en fin de compte, elle est regardable; je lui donnerais bien un coup.”
Les discussions sur le Web donnent aussi lieu à des échanges de commentaires savoureux :
– ADQ = DUPLESSIS ; VOTONS SOLIDAIRES!
– tayeule mr propagande, watch out ce gars la post partout, farme tayeule estie de communiste.Ah, c’est vraiment beau la démocratie. Et, avec le charmant accent québécois, la saveur en est, comment dire…
Bof, ça vole pas très haut en France non plus. Les « Sarko-Facho », c’est bien pire si tu veux mon humble avis. Ceci dit, je ne suis pas certain que si notre ami Laurent faisait carrière en politique, ses adversaires ne trouveraient pas un passage ou deux qque part où il a écrit qque chose de controversé. Présentement c’est le jeu auxqules les partis politiques s’adonnent, mais quand on commence à déterrer les squelettes, ça ne s’arrête plus.