Le copain Carl Charest s’indigne de l’association facile que plusieurs font entre les jeux 3D et la violence du tueur fou et il a raison. À ce que je sache, au Rwanda, il n’y avait pas tellement de jeux 3D? Au Darfour non plus d’ailleurs. Plus près de nous, Fabrikant n’était certes pas un adepte de ces jeux non plus. Il y a donc peut-être d’autres raisons que les jeux, la télévision ou la musique Rock pour expliquer les folies meurtrières? Mais laissons parler Carl :
Pendant deux jours j’ai fait un silence radio sur ce blogue. Oui, j’avoue manquer de temps pour accomplir tout ce qu’il y a sur ma liste de « todo ». Mais il y a aussi que je ne voulais pas entendre parler d’un lien entre les terribles événements de la tuerie en Virginie et les jeux vidéo.
Voilà un discours que je ne suis plus capable d’entendre. Et malgré les études qui prouvent le contraire, ce discours se répète sans cesse dans les différents médias du monde entier. Elle est d’ailleurs réapparue dans certains médias américains cette semaine lors de la couverture du drame de Virginia Tech.
Il y a tout d’abord Jack Thompson, un expert en situation de crise qui blâme les jeux vidéo dans différents médias américains. Le site Internet Kotaku a repris chacun des arguments de monsieur Thompson afin de donner l’heure juste sur ses propos. Vous serez à même de constater que le commentaire du monsieur est un tissu de mensonges ou presque si on tient compte que ce qu’il dit est faux le ¾ du temps.
Une chance que Second Life n’est pas un jeu! 🙂
En effet, d’un autre côté, ce n’est pas les nombreux étudiants des cours virtuels de Harvard, Standford, Insead et.al qui se serait fait tirer. Ou plutôt s’ils s’étaient fait tiré dans SL, ils pourraient toujours fermer le jeu et l’ouvrir de nouveau pour renaître….