Ce matin, nous avons un autre exemple éloquent du talon d’Achille de l’informatique dans les nuages (aussi connu sous le nom de cloud computing). Il s’agit de l’indisponibilité du service pour les utilisateurs. L’un des principes de base de la sécurité des services informatiques est ce qu’on appelle la redondance, c’est-à-dire les mécanismes de duplication et de relève, rendant possible la disponibilité des services lorsque un des éléments a une faille. Ce matin, Twitter et Facebook ont eu des problèmes majeurs et ne sont pas disponibles pour leurs utilisateurs. Même GoogleMail (Gmail) a déjà lui aussi connu des problèmes semblables. Disons que ces failles resteront dans la mémoire des gestionnaires TI comme étant des preuves de la faillibilité possible des logiciels SAAS (Software as a service) et que ça n’aide certes pas ceux-ci à reluquer positivement vers ce qui deviendra inéluctable dans quelques années : l’informatique dans les nuages. Mais peut-être sommes-nous réellement (ou le suis-je) … dans les nuages…
9 réflexions sur “Le talon d’Achille de l’informatique dans les nuages”
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Inéluctable ? Peut-être, et c’est bien dommage parce que ce n’est tellement pas prêt comme concept.
Au Québec, certaines régions n’ont toujours pas internet Haute-Vitesse. Google Docs est long à rentrer en siouplè !
Des fois, c’est la connection qui ne fonctionne pas. On se retrouve alors avec un ordinateur complètement inutile.
Des fois, c’est le site qui n’est pas là. On fait quoi alors ? Le bureau dit « Ok, tout le monde rentre à la maison, vous allez être payé pareil » ?
D’autre fois, on a juste pas envie que nos données se promènent partout en ligne. Sans parler de la possibilité de la perte de donnée par « le nuage ». Des comptes Gmail ont déjà été effacés et des comptes hackés.
Le nuage, c’est une bonne idée… pour les entreprises qui le pousse. Pour les usagers, je ne vois qu’un mur arriver et j’espère qu’ils auront l’intelligence de se dire que ce n’est pas si mal comme c’est là.
Je l’utilise, le nuage, mais tout est AUSSI dans mon ordi.
Ce que j’ai trouvé d’intéressant lors de cette « panne » (ou attaque), c’était la réaction des gens, via d’autres modes de communication directe (Friendfeed, etc.). Certains semblaient carrément désemparés, genre OMG! OMG! OMG! D’autres semblaient heureux de dire haut et fort : « Get back to work! » (Comme si on ne faisait que perdre son temps sur Twitter…). Dans mon organisation, les techniciens informatiques semblaient (je dis bien ‘semblaent’) arborer un petit sourire en coin. Décodage : Dans le nuage, point de salut. Personnellement, c’est vrai que je n’ai pas aimé devoir reporter à un autre moment certains gazouillis où je voulais partager mes trouvailles technopédagogiques du jour (associés à ma profession), mais j’ai quand même pu profiter ailleurs d’un peu plus de temps. On ne doit pas en faire un plat. Maintenant que cela semble revenir à la normale (et que Twitter saura améliorer, je l’espère, sa sécurité contre ce genre d’attaque), on va pouvoir continuer à exploiter le potentiel important (et souvent trippatif) des médias sociaux, tout en pensant que cette mésaventure aura peut-être été un mal « nécessaire » pour son évolution.
Nous sommes loin d’être dans le nuages. L’informatique dans les nuages, aussi drôle que ça puisse sonner en français, semble définitivement être là pour rester.
La bonne nouvelle est que ça soit arriver à Facebook et Twitter et non à Salesforce et Zoho en même temps. La panne a probablement rendu certaines entreprises plus productives.
Je suis tout de même surpris de savoir pourquoi les deux la même journée. C’est curieux, non?
Je ne serais pas surpris que le nuage plante beaucoup moins souvent que le bureau et le réseau local cependant. Faudrait additionner tous les plantages de bureau et du nuage sur une année par exemple.
En effet, l’informatique en nuage a ses risques et on doit les considérer dans l’évaluation du choix d’une telle solution, particulièrement si on songe à utiliser cette approche pour des portions cruciales de nos opérations.
Perdre Twitter pour quelques heures, ce n’est pas la fin du monde, mais notant cependant qu’il semblerait que l’origine de cette panne soit une attaque visant les canaux d’un seul et unique utilisateur, rapporte CNET (ici: http://news.cnet.com/8301-27080_3-10305200-245.html).
La semaine dernière (prémonition? intuition? vision?!!), nous avons diffusé un bulletin qui regroupait une série d’articles sur le sujet de l’informatique dans les nuages, discutant notamment des risques, des tendances, etc. Je vais aller les ajouter à mon blogue, pour ceux que ça peut intéresser.
C’est certain qu’avant de remettre les données corporatives et ses systèmes critiques dans les mains d’un fournisseur comme Google, Amazon ou un autre géant du genre, l’entreprise doit se poser de sérieuses questions. Essayez de négocier une entente de services (SLA) avec un de ces géants, ils vont simplement vous envoyer promener. Essayez aussi de rejoindre une personne vivante au service à la clientèle en temps de panne… Je suis bien d’accord avec Michelle, le Cloud Computing et le SaaS deviendront des incontournables mais la stratégie TI des entreprises doit prévoir une forme de redondance quelconque et une protection des données adéquate. Même chose pour la stratégie de communication et de marketing qui regroupe des outils comme Twitter etc.
Il existe cependant des alternatives aux nuages géants comme celle que nous avons développé. Une forme de Cloud privé avec pleine redondance, niveaux de services supérieurs, complètement hébergé au Québec. Je ne veux pas abuser de l’espace de Michelle pour en faire la promo mais visitez notre site web et vous aurez tous les détails.
Ping : Panne de service et nuage informatique | l’observateur
Bon matin è tous.
Parler de problèmes d’informatiques relève de la même catégorie que de parler de problème de grille-pain. Ils marchent bien dans 90 % des cas mais on aime bien se plaindre du 10 % qui demeure tout èa fait normal pour un équipement physique de plus en plus en demande. En fais, parler des *bogs* informatiques à remplacer la pluie et le beau temps pour les blogueurs ! Si on parlait plus du contenu au lieu du contenant me semblerait plus intéressant….non ? Et surtout ne me dites pas que le contenant influence le contenu….!!!!
Quand une entreprise veut mettre un service disponible à tous et de partout, deux options existent: héberger le service sur ses propres serveurs (dans sa DMZ) ou sur le web dans un « nuage de serveurs ». Dans les deux cas, le risque est semblable. La différence est que seule une très grosse entreprise a les moyens de mitiger le risque en utilisant ses propres serveurs. La facture pour se défendre d’une attaque est très salée car on parle multi-serveurs dans multi-sites avec multiples ISP, réseautique de pointe et les experts pour faire fonctionner le tout.