Enflure et désenflure des médias sociaux

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Tout comme autour des années 2000 avec l’apparition des premiers sites Web, nous vivons présentement une enflure et une désenflure des médias sociaux. Pour en faire dans les organisations, ça prend des spécialistes. Il faut des gens qui connaissent ça. Ouvrir un compte Facebook, Twitter ou un blogue, ce n’est pas de la « rocket science ». Mais pour avoir des retombées d’affaires, c’est un peu plus compliqué. Ça ne prend sans doute pas un doctorat pour être efficace, mais à contrario, je doute aussi que ça prenne un secondaire 5. Au tournant de 2000, le petit cousin pouvait faire un site Web pour $1000 et certains sites se vendaient plusieurs millions de dollars. Entre les deux, hier comme aujourd’hui, il y a certainement une moyenne.

Je lisais le profil de quelqu’un qui se présente comme un « techno-anthropologue du Web » (c’est comme l’autre qui fait son doctorat en théologie des médias depuis maintenant 10 ans…) et j’apprends avec désarroi que la commission scolaire des découvreurs s’apprête à offrir un cours d’animateur de communauté web (niveau secondaire 6). Comprenez que je suis pour que chacun se fasse une place au soleil, que je valorise l’innovation et que pour être efficace sur les médias sociaux, une bonne dose de jus de bras soit nécessaire (ce qui ne s’apprend pas nécessairement sur les bancs d’école). Mais entre s’inventer un titre pompeux et en donner un de facto à quelqu’un qui fait un cours de niveau secondaire 6, il me semble qu’il y a une méchante marge.

Vous, qu’en pensez-vous ?

MAJ

L’anthropologue Web (en l’occurrence Geoffroi Garon) ne la trouve pas drôle (de même que le théologien des médias Simon Jodoin). Ce qui est triste avec ces “fabulations pseudo-scientifique” est que ce sont pourtant deux personnes qui sont déjà bardés d’une maîtrise et qu’en principe, ils n’auraient sans doute pas besoin de s’inventer une nouvelle science pseudologia fantastica pour avoir de la crédibilité. C’est fou ce que l’insécurité chronique peut produire comme comportement…

N.-B.

M. Garon a à son crédit un bacc en anthropologie et une maîtrise en communication organisationnelle et communauté virtuelle. J’ai demandé à l’Association des anthropologues du Québec ce qu’ils pensaient “du titre” de leur confrère “techno-anthropologue” et je suis toujours en attente d’une réponse de leur part. Pour ce qui est de M. Jodoin, il a une M.A en théologie et est en rédaction de thèse de doctorat (soi-disant depuis 10 ans) tel qu’il le présente sur son profil LinkedIn:


Université de Montréal
Ph.D, Science des religions
1999 – 2002

Thématique de la thèse : Mythologie médiatique

Séminaires en sémiologie, anthropologie et communication

En cours de rédaction

Après avoir discuté avec Mme. Roy de la faculté de théologie de l’université de Montréal, Monsieur Jodoin n’est pas inscrit à la faculté de théologie depuis des années, il n’a jamais déposé de thèse et un étudiant a un maximum de 5 ans après ses cours obligatoire pour déposer sa thèse (ce qui dans le cas présent remonterais à 2007). Dans des cas exceptionnels, il peut avoir une extension de 2 ans. Toujours selon monsieur Jodoin (qui il appert, s’est aussi parjuré en cour supérieure) il serait toujours en rédaction de thèse en théologie des médias. Moi j’appelle ça de la christ de grosse BULLSHIT.

MAJ2

Mon commentaire à Geoffroi Garon sur son billet: Je suis déçu de ceux qui attaquent sans considération

Cher Geoffroi,

Comme tu le notes, je n’ai pas mentionné ton nom par respect pour ta personne que j’estime et pour le travail intéressant que tu fais. J’ai d’ailleurs, un certain nombre de fois, fait la promotion de tes contenus, lorsque je les trouvais intéressant. Je souligne aussi, pour la galerie, que les titres de papesse, gourou, diva et autres épithètes qu’on aime bien me donner, ne sont pas de moi mais bien des autres qui m’en affuble. En outre, ce n’est pas parce qu’on a une certaine influence, qu’on doit se taire lorsqu’on a quelque chose à dire, de peur de froisser quelqu’un.

Cependant, il appert que ton titre de “techno-anthropologue du web”, n’existe nulle part et que tu es le seul sur la planète à t’en prévaloir. De là vient l’apparence d’une attaque personnelle. Je note aussi, qu’après avoir fait état de ma stupéfaction à voir ce titre sur twitter, tu m’as interpelé en privée, que je t’ai répondu avec des questions et que tu n’as jamais répondu, sauf dans un billet chez toi. Je souligne aussi le début de cette histoire. Une personne m’a téléphoné pour me demander si je voulais participer avec le “professeur d’université” et techno-anthropologue Geoffroi Garon. J’ai fait répéter pour être bien certaine d’avoir entendu. En plus de te prétendre “techno-anthropologue” (avec un billet (Lhassa de Sela) pour justificatif), tu es maintenant aussi prof d’université? Pas chargé de cours mais bien prof? J’ai aussi entendu parler d’un psychanalyste des marques qui lui avait quelques livres de publier pour au moins se donner une certaine légitimité. Son nom est Clothaire Rapaille. Je te croyais assez perspicace pour continuer la discussion avec moi en privée et tirer la chose au clair, réaliser que tu poussait un peu pas mal fort et maximiser tes forces réelles et tes atouts certains. Mais je vois que tu aime plutôt jouer les vierges offensées, continuer “à te prétendre” quelque chose que tu admet toi même ne pas être :

Je n’ai pas le diplôme officiel pour être reconnu comme anthropologue proprement dit, mais j’estime avoir une vision du monde très anthropologique et ça fait partie de mon positionnement comme consultant.

Je ne suis certainement pas des plus tendre et facile, cependant je ne dupe pas les gens avec de faux-fuyants que je m’adonne à trouver sexy. Bonne continuation

P.-S. ce commentaire sera sur le blogue de Geoffroi Garon une fois que son site fonctionnera et ou qu’il en fera l’approbation.

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Simon Jodoin est-il un fieffé menteur, ou simplement un imbécile? Dans sa plus récente chronique, Michelle Blanc et moi : Pour une théologie des médias. Il clame :

Toujours est-il que depuis hier Madame Blanc a sorti l’artillerie lourde. S’étant mis en tête que je revendiquerais le titre farfelu de « théologien des médias », elle me reproche maintenant d’être l’auteur de « christ de grosse BULLSHIT » (re-sic) allant même –ô diffamation, quand tu nous tiens, jusqu’à déclarer que je suis un « menteur compulsif », un « imposteur » qui souffre « d’insécurité chronique ».

Je ne sais trop où cette chère dame a pu lire que j’étais un « théologien des médias » mais bon, lorsque l’approximation et l’hyperbole sont la norme dans un discours, plus rien ne devrait nous étonner.

La beauté avec les procès est qu’ils viennent avec des notes. Ces notes sont colligés et proviennent d’enregistrement audio du greffier, puis deviennent disponibles pour le public. Or dans le jugement qui m’est défavorable et que je n’ai pas porté en appel étant donné que je paie moi-même mes avocats, (contrairement à monsieur Jodoin) l’honorable juge au paragraphe 31 de son jugement dit (citant Jodoin) (PDF) :

(…)Il a aussi complété ses études de doctorat en science des religions ; et s’est intéressé à la mythologie et à la théologie des médias.

Ou monsieur Jodoin a la mémoire courte et ne se souvient plus de ses propres mensonges, dans quel cas il a fait ce que l’on nomme un parjure, ou c’est un imbécile.

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Commentaires

  1. Sylvain Carle

    Si tu fais référence à la personne qui à les 5 premiers résultats google pour la recherche “techno-anthropologue du Web” je te rassure, il est très bon, il a même une maîtrise, si ça peut réconforter ta crainte du secondaire 6… ça existe ça, le secondaire 6? Je ne savais pas!

    Plus sérieusement, pour construire des édifices commerciaux, ça prends tout autant des conducteurs de grues que des architectes, des briqueleurs que ingénieurs en matériaux. Je ne vois pas le problème d’avoir un cours d’introduction aux média sociaux de niveau secondaire, au contraire.

    Sérieusement, je ne comprends pas le problème. Je soupçonne que tu pètes une coche pour une autre raison que celle évoquée dans ce billet. Ceci étant dit bien amicalment, je ne voudrais pas passer pour un troll de bas étage 😉

  2. Marie Noelle

    J’ai cliqué sur le lien du cours d’animateur de communauté web et je dois avoué, j’ai trouvé que ça semblait intéressant.

    Cependant, je suis d’accord qu’une personne qui veut travailler dans ce domaine devrait avoir plus qu’un secondaire 5, étant donné tout ce que cela implique. J’imagine qu’avec l’arrivée de ce genre de formation, ce sera la responsabilité des entreprises de faire le ménage dans les C.V. qu’ils recevront pour séparer les incompétents des gens qui ont de l’allure…

  3. Mémé Attaque Haïti

    Techno-anthropologue du Web, ça sonne assez joli, tout de même! 🙂

  4. Michelle Blanc

    Je pense que je vais commencer à dire que je fais du “feng-shui” du web 🙂

    Secondaire 6 = diplôme d’étude professionnelle D.E.P.

  5. Michelle Sullivan

    J’avoue que, comme toi, cette nouvelle m’a inquiétée .. et m’inquiète toujours. Je me suis renseignée auprès d’un des instigateurs (pour qui j’ai beaucoup de respect) et, bien que je ne suis pas encore convaincue, vais tenter de garder l’esprit ouvert. Ils tentent de répondre à un besoin – reste à voir si la solution proposée est la bonne. Lorsque mes clients me demandent conseil quant à l’embauche d’un gestionnaire de communauté, je continuerai toujours à privilégier ceux qui ont démontré une réelle passion pour le web, qui se sont investis pendant un bon moment et qui comprennent le potentiel des médias sociaux au delà de ce qui peut être enseigné de façon théorique dans nos institutions scolaires. Je crois fermement qu’on doit se salir les mains .. expérimenter .. toucher à tout .. pour être efficace en tant que gestionnaire de communauté et avant de pouvoir se dire “spécialiste” des médias sociaux. Selon moi, ça prend plus que 132 heures de cours (dont un certain nombre d’heures en entrepreneuriat) pour y arriver. Et certainement avant de pouvoir offrir des conseils stratégiques. Mais en tant qu’introduction aux médias sociaux pour faire la promotion des meilleures pratiques et inspirer les intéressés à passer à l’acte et s’y investir réellement? Peut-être. Et tant mieux si le Ministère veut subventionner les études portant sur les médias sociaux – ça augure bien quant au sérieux du gouvernement face à cette nouvelle réalité, même si je ne suis pas vendue à la formule qu’on nous propose aujourd’hui. Chose certaine, je vais surveiller l’évolution du dossier de près.

  6. Jocelyn Bourbonnais

    Je suis bien d’accord avec vous!

    Personnellement, je suis un autodidacte. Et ce sont mes nombreuses années d’expérience en journalisme et en communication écrite qui me permettent de demeurer à l’affût des nouvelles technologies et de les utiliser de manière optimale pour moi et mes (éventuels) clients, puisque je suis maintenant travailleur autonome qui mise sur le télétravail pour être efficace.

    Je constate depuis quelques mois que de plus en plus de cours et de formations se donnent sur l’utilisation des médias sociaux. Dans mon démarchage de nouveaux contrats, je constate qu’il est encore loin (très loin!) de la coupe aux lèvres de pouvoir gagner sa vie (ne serait-ce que pour payer le loyer!) pour un professionnel des communications qui offre ses services en animation de communautés, que ce soit pour des individus, des groupes, des organismes ou des entreprises (publiques ou parapubliques).

    99 % des offres d’emploi en ce domaine que j’ai vu passer (au Québec) demande de cumuler cette fonction avec « toutes (les) autres tâches connexes » reliées au domaine de responsable ou de chargé de communications (rédaction de communiqués, etc.) alors que l’animation de communautés, à mon humble avis, nécessite une vigilance à temps plein sur ce qui se passe, se dit et s’écrit sur (et pour) notre client afin de réagir en temps réel pour lui sur la grande toile.

    De plus, je constate aussi une grosse (très grosse) tendance, actuellement, à recruter pour cette fonction que des néophytes qui suivent une formation quelconque, des stagiaires ou des bénévoles qui ont (ou démontrent) un intérêt à utiliser ces outils d’information pour leur plaisir plutôt que d’investir dans des professionnels chevronnés qui ont à coeur l’intérêt du client avant tout… dans un soucie de créer une relation privilégiée avec leur clientèle cible. À part les agences, qui a les moyens de payer 50 000 $, 60 000 $ et plus par année un employé qu’on a encore trop tendance à penser qu’il « s’amuse » à « chatter» dans les médias sociaux?

    Avant d’ouvrir des cours ou des formations, il faudrait sérieusement se pencher sur les capacités du marché québécois à offrir des emplois de qualité dans ce domaine.

    Pour ma part, je pense très sérieusement à me recycler dans le secteur « homme à tout faire disponible » pour pouvoir continuer à payer l’épicerie! 😉

  7. Carole Bérubé

    Je trouve dommage de ne pas avoir lu dans le titre de votre blogue la notion très sensible du sujet des formations au niveau du secondaire de tout ce qui concerne le web en général. Cela aurait pu être un sujet d’un blogue en soi.

  8. Jocelyn Bourbonnais

    MAJ à mon commentaire: Moins d’une entreprise canadienne sur cinq utilise efficacement les médias sociaux. Un sondage mené par SAS révèle que le manque de ressources pour assurer la surveillance des médias sociaux est perçu comme un obstacle par plusieurs. => http://jbourbonnais.tumblr.com/post/9591407211/moins-dune-entreprise-canadienne-sur-cinq-utilise

  9. Jean-Philippe Rivard Lauzier

    Il y a des DEP en comptabilité, mais ça ne veut pas dire que les finissants sont comptables. C’est une introduction au domaine, ils vont bien faire certaines tâches, mais pas nécessairement tout connaitre comme tous les autres programmes.

  10. Olivier

    Pour le côté anthropologie du web, c’est une discipline qui tend à être acceptée, en business comme en science humaines traditionnelles. Un bon exemple est celui d’un ponte du marketing et des communautés virtuelles Robert Kozinets à York… http://skip.ssb.yorku.ca/SSB-Extra/Faculty.nsf/faculty/Kozinets+Robert#

    Il a développé une méthodologie que l’on nomme netnography dans les sphères académiques.

    Théologie des médias, par contre, ça sonne serpent à sornettes.

  11. Enflure et désenflure des médias sociaux | Bienvenue! | %blog_URL%

    […] Enflure et désenflure des médias sociaux […]

  12. Daniel Grosleau

    Les médias sociaux sont quelque chose de relativement nouveau. Même si les heures passées sur le banc d’école ne fait pas un expert gestionnaire, il n’en demeure pas moins que ça fait une belle base. Le reste viendra, comme vous le dites, avec les heures passés sur le web et d’y mettre des efforts. C’est également nouveau pour l’institution d’enseignement et j’imagine qu’ils vont s’adapter.

  13. Renart Léveillé

    J’ai toujours pensé que Simon Jodoin avait inscrit sur son profil Twitter « Théologien 2.0 » pour narguer ce qu’il nomme, comme plusieurs, les « gourous du web »…

    Qu’il ait réellement une maîtrise en théologie, ça c’est la meilleure! Et ça explique pour moi beaucoup de choses…

  14. Marie-Josée Ledoux

    Bonjour,

    Lorsque ce fut le temps de revoir le programme de Techniques de Gestion de commerces au cégep du Vieux Montréal au milieu des années 90, nous avons choisi de nous orienter vers le commerce électronique, ayant à l’époque l’intuition que le web allait déboucher vers “kékchose” que ce soit pour les com ou la distribution… Aujourd’hui, nous formons des jeunes gens qui sont capables non seulement de gérer un commerce mais aussi de concevoir et gérer un site internet transactionnel (incl. référencements), d’élaborer une stratégie “médias sociaux”…Il y a trois ans, quand nous avons fait le bilan d’implantation de notre programme l’un des principaux constats était que notre technicien diplômé recevait beaucoup plus d’heures de formation liée au Marketing qu’un Bachelier en Marketing. …Par ailleurs, l’un de nos diplômés travaille aujourd’hui chez Adviso…

    http://www.cvm.qc.ca/formationreg/programmes/gestionCommerce/Pages/index.aspx

  15. Olivier

    Je pense qu’ils sont “artsy” et pensent que ces “titres” reflètent leur travail. Y’a rien de plus con et désuet au Québec que les titres officiels, les ordres, les bagues d’ingénieur, etc.

  16. Stéphane

    Hum. Je ne sais pas.

    Un jour, il y a un animateur de radio de Québec qui a fait des jokes sur la poitrine d’une miss météo. Ils trouvaient ça bien drôle lui et ses 150 000 auditeurs. Miss météo trouvait ça moins drôle d’être la dérision d’autant de gens suite à une blague d’un seul individu.

    Ça reste une blague au départ, un commentaire pour rigoler, sans préméditation. Comme on fait avec ses chums dans son salon. Malheureusement, cet animateur n’était pas dans son salon.

    Tout dépend du bord de la clotûre que l’on se trouve j’imagine.

    Comparable ou pas, ça reste que lorsqu’on est la gourou du Web au Québec, un commentaire anodin peut avoir des proportions démesurées. Non?

    With great power comes great responsibilities comme disait mononc spiderman.

  17. Mémé Attaque Haïti

    @Stéphane “With great power comes great responsibilities comme disait mononc ”

    Ah! Voilà où ça saigne, en effet.

    Si le mot “techno-anthropologue du Web ” ne vous plaît pas, Michelle, ou qu’il vous semble d’un ridicule immonde, qu’importe, est-il nécessaire de démolir le porteur?

    Je ne connais pas le fond de l’histoire, c’est évident; peut-être avez-vous tous les deux des comptes à vous rendre dans le privé? Mais reste qu’en public, avec l’immense portée que vous avez, cette sortie est tout sauf anodine…

  18. Michelle Blanc

    Commentaire à Geoffroi Garon

    Cher Geoffroi,
    Comme tu le notes, je n’ai pas mentionné ton nom par respect pour ta personne que j’estime et pour le travail intéressant que tu fais. J’ai d’ailleurs, un certain nombre de fois, fait la promotion de tes contenus, lorsque je les trouvais intéressant. Je souligne aussi, pour la galerie, que les titres de papesse, gourou, diva et autres épithètes qu’on aime bien me donner, ne sont pas de moi mais bien des autres qui m’en affuble. En outre, ce n’est pas parce qu’on a une certaine influence, qu’on doit se taire lorsqu’on a quelque chose à dire, de peur de froisser quelqu’un.
    Cependant, il appert que ton titre de “techno-anthropologue du web”, n’existe nulle part et que tu es le seul sur la planète à t’en prévaloir. De là vient l’apparence d’une attaque personnelle. Je note aussi, qu’après avoir fait état de ma stupéfaction à voir ce titre sur twitter, tu m’as interpelé en privée, que je t’ai répondu avec des questions et que tu n’as jamais répondu, sauf ici dans ce billet. Je souligne aussi le début de cette histoire. Une personne m’a téléphoné pour me demander si je voulais participer avec le “professeur d’université” et techno-anthropologue Geoffroi Garon. J’ai fait répéter pour être bien certaine d’avoir entendu. En plus de te prétendre “techno-anthropologue” (avec un billet (Lhassa de Sela) pour justificatif), tu es maintenant aussi prof d’université? Pas chargé de cours mais bien prof? J’ai aussi entendu parler d’un psychanalyste des marques qui lui avait quelques livres de publier pour au moins se donner une certaine légitimité. Son nom est Clothaire Rapaille. Je te croyais assez perspicace pour continuer la discussion avec moi en privée et tirer la chose au clair, réaliser que tu poussait un peu pas mal fort et maximiser tes forces réelles et tes atouts certains. Mais je vois que tu aime plutôt jouer les vierges offensées, continuer “à te prétendre” quelque chose que tu admet toi même ne pas être :
    Je n’ai pas le diplôme officiel pour être reconnu comme anthropologue proprement dit, mais j’estime avoir une vision du monde très anthropologique et ça fait partie de mon positionnement comme consultant. :

    Je ne suis certainement pas des plus tendre et facile, cependant je ne dupe pas les gens avec de faux-fuyants que je m’adonne à trouver sexy. Bonne continuation

  19. Eric Gagné

    C’est fou ce que l’insécurité chronique peut produire comme comportement…

  20. Geoffroi Garon

    Bonjour,

    Je viens de te répondre sur mon billet : Rétablir les faits pour une dernière fois (http://geoffroigaron.com/2011/08/chroniques/retablir-les-faits-pour-une-derniere-fois/)

    Bonne route.

  21. Annie-Claude Ste-Marie

    Mosus que j’aime vous lire, Madame Blanc! Toujours vraie, allumée et punchée. Vous faites ma journée. Merci!

  22. Line Lacroix

    Bonjour,

    J’étais à la rencontre d’information sur le cours d’animateur de communauté Web à Québec hier soir.

    Le contenu du cours est très intéressant. J’ai une maitrise en marketing et utilise les réseaux sociaux personnellement et pour mon entreprise et pourrais certainement apprendre énormément en suivant ce cours. Je me permets quand même de soulever quelques problèmes de fonds:
    Les clientèles cibles tel que décrit sur le site Web sur centre de formation sont :
    •La personne dotée d’une expérience ou d’une formation en communication, en stratégies marketing ou en promotion de produits/services et qui désire augmenter ses qualifications pour accéder à d’autres responsabilités.
    •La personne actuellement en poste dans une agence de communication ou occupant les fonctions de développement des stratégies marketing dans une entreprise.

    Le problème c’est que le cours est donné dans le cadre d’une formation en création d’entreprise(pas obligatoire mais 40% des cours y sont reliés) dans une centre de formation professionnel (pas obligatoire mais 40% des cours y sont reliés). D’après moi, très peu de personnes dans la salle hier répondaient à la clientèle cible et certaines n’avaient pas le bagage académique et technique de secondaire 6… loin de là croyez-moi !!!

    Même si je ne n’ai pas la disponibilité pour suivre ce cours, j’y suis allé pour voir si je pouvais éventuellement embaucher quelqu’un de cette première cohorte ou en prendre une comme stagiaire.

    Oubliez-ca ! Les critères d’admission sont nuls (certificat de naissance et 2 pièces d’identité avec photos). Une sélection sur CV pourrait se faire si jamais il y avait plus de 23 personnes qui voulaient s’inscrire.

    Je n’accepterais personnes pour animer ma présence sur les réseaux sociaux sans que cette personne n’ait un minimum de connaissances en marketing et des qualités rédactionnelles interactives en français et en anglais.

    Les intentions du Centre de formation sont bonnes et le programme intéressant. Mais à cause d’un mode financement figé dans la bureaucratie gouvernementale, c’est à travers un mode de formation en création d’entreprise que cette formation a été montée. Est-ce que ça leur donne le droit de droit de donner des formations qui selon moi n’est pas adaptée à leur clientèle cible régulière?

    Ceci risque de créer de l’insatisfaciton de la part de beaucoup de finissants qui vont probablement frapper un mur quand ils vont avoir leurs premiers mandats et de la part des entreprises clientes qui risquent d’être déçus par la prestation.

    Ce genre de formation devrait être financée par le MDEIE afin d’aider les entreprises à mieux communiquer sur les réseaux sociaux et élargir leur part de marché. Ca règlerait le problème de ciblage de la clientèle et donnerait des résultats.

    De bonne intentions, un beau programme de formation…mais des prérequis inexistants et encore des fonds publics mal dépensés!

  23. n

    Je ne veux pas vous contrarier, mais…

    (…)Il a aussi complété ses études de doctorat en science des religions ; et s’est intéressé à la mythologie et à la théologie des médias.

    … 1) il a complété ses études de doctorat ne signifie pas qu’il est diplômé. Pour moi, cela veut dire qu’il a terminé et réussi les cours obligatoires menant à l’obtention de son doctorat.

  24. Sylvain Grand'Maison

    En passant, un chargé de cours est ce qu’on appelle un «Professeur chargé de cours». Il se différencie du «Professeur titulaire» qui a quant à lui un statut permanent relié à un établissement et une faculté en particulier. Donc, oui, un chargé de cours est un prof.

  25. Mémé Attaque Haïti

    « Cependant, il appert que ton titre de “techno-anthropologue du web”, n’existe nulle part et que tu es le seul sur la planète à t’en prévaloir. De là vient l’apparence d’une attaque personnelle. »

    Quelque chose cloche dans ce paragraphe : « L’apparence d’une attaque personnelle »

    L’apparence! Hahaha! Alors que vous affirmez trois mots plus tôt que le titre est unique. Vous avez décidément tout un sens de l’humour, Madame Blanc, c’est absolument fascinant. Parce que… On s’entend que la jalousie n’a rien à voir là-dedans, hein?

    Marie Larocque