Souvent, les gens semblent croire qu’étant rendus à me faire appeler « gourou, papesse, experte et autres sobriquets que les journalistes aiment bien », je ne travaille qu’avec les gros. C’est à demi vrai (ou à demi faux). Il est vrai que dans ma liste de clients il y a plusieurs fleurons de l’industrie québécoise, mais il y a aussi plusieurs illustres inconnus. D’ailleurs, il le sont beaucoup moins après qu’on ai travaillé ensemble.
Étonnamment, les petits (pour petites entreprises, voire micro-entreprises) et les moyennes entreprises réussissent souvent mieux en ligne que les grosses organisations. C’est qu’ils n’ont pas à gérer le « red tape » les guerres de budget, d’égo et de politicaillerie interne qui existent inévitablement chez les grands. L’entrepreneur individuel ou le président d’une boîte de grosseur moyenne, lorsqu’ils décident d’aller dans une direction, généralement ils y vont. Je dis souvent que les médias sociaux ce n’est pas une question de budget ou de technologie, mais que c’est une question de philosophie communicationnelle (c’est d’ailleurs pourquoi même les petits peuvent se payer mes services).
Mais souvent, les gens sont incrédules et ils veulent des exemples. Je suis moi-même une micro-entreprise d’un seul individu, mais mon exemple ne parle pas parce que je suis une « veudette ». Pourtant, les gens oublient que c’est justement mon blogue et les médias sociaux qui ont fait de moi une personne connue. Même mes petits clients ont des réticences à raconter leur succès. C’est qu‘ils ne veulent pas eux non plus réveiller la concurrence qui dort encore au gaz. Ils ne veulent pas dans leur marché qui est quelquefois très compétitif, se retrouver à devoir travailler encore plus fort en positionnement web parce que tout d’un coup, quelqu’un s’aperçoit de la niche qu’ils occupent et du fric qu’ils font avec. Heureusement, quelques-uns osent écrire et dire haut et fort que ça a marché pour eux. Par exemple, mon client Allan Sutton, qui est accordeur de piano, partage certains aspects de son succès sur son blogue :
À la suite de mes rencontres avec Michelle Blanc, consultante en réseaux sociaux, j’ai choisi la formule Blog comme principale présence web de Piano Technique Montréal. Vous pouvez y lire des articles, vous y trouvez des photos, des extraits vidéos, des extraits sonores, et vous pouvez intervenir en commentant les articles ou en posant des questions. Ce que que vous y apprenez fait de vous un client plus avisé, et l’intérêt que vous y portez contribue au fait que le positionnement de l’entreprise soit excellent dans les résultats de recherche.
Je partage volontiers mon enthousiasme pour les réseaux sociaux, vecteur important de la prospérité de mon entreprise et de mes relations sociales. C’est donc grâce à mon blog que plusieurs de mes clients me trouvent. Grâce aux réseaux sociaux, je suis activement en lien avec des amis, des collègues, des fournisseurs, des inspirateurs, comme jamais auparavant, et j’aime ça ! La culture de générosité et de transparence qui y règne me plaît
Mais même lui, ne dis pas tout. Nous nous sommes rencontrés cet été par hasard sur une terrasse et il était extrêmement volubile quant à ses retombées d’affaires. Mais en ligne, il a une certaine réserve (très compréhensive) à partager des chiffres, des faits indubitables et des résultats concrets. Mais je pense que vous comprenez tout de même l’idée que les médias sociaux, c’est aussi pour les petits et que pour qui sait y faire, les retombés sonnantes et trébuchantes seront au rendez-vous,,,
Merci Michelle pour ce billet. En tant qu’illustre inconnue, je peux confirmer qu’après une rencontre avec toi, les craintes sont moindres, on prend conscience des options que nous n’avions pas envisagées. Grâce à ton expérience et ton énergie le courage d’affronter et d’aller de l’avant est au rendez-vous.
J’encourage toujours mes collègues (qui regrettent de n’avoir pas plus de travail) à adopter la formule. Personne ne le fait !
Je sais que plus les accordeurs-techniciens le feront, plus ça me donnera l’occasion de créer des liens dans « le nuage » et que ça sera bénéfique pour moi comme pour eux. Je ne crains pas la concurrence et je suis persuadé qu’il y a beaucoup de travail qui ne se fait tout simplement pas, sur des milliers de pianos dont les propriétaires ne savent pas ce qu’il y a à faire.
En parlant de retombées sonnantes et trébuchantes, excuse-moi, ça sonne…
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bien vu. merci.
http://christiandumont.ca/2011/11/14/lauthenticite-finira-par-triompher/
J’ai lu votre livre ce weekend et j’y remarque votre authenticité et générosité de partage. Bravo. Je l’ai commenté sur mon blogue personnel qui rejoint des milliers de vos fans, j en suis sur.
Bonjour Michelle,
Quant à moi, j’avais été quelque peu intimidé dans le fin fond de ma petite « région » quand vous êtes venue y donner une conférence, et que vous nous aviez dit qu’on était « vraiment poche »! 😉 Ça vous donne une idée de quelle région je parle…
Dans tous les cas, merci pour ce billet! Ça fait du bien de se faire dire que pour les « petits » comme nous, les médias sociaux fonctionnent aussi!
Ping : Le web, les médias sociaux et la grande entreprise, de quelle fonction d’affaires s’agit-il ? • Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure
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J’aime lire les histoires vécues sans m’imaginer le prix payer pour! Mais quand allons-nous voir, Mme Blanc, un rafraîchissement de votre blogue pour y cliquer, en toute simplicité, un ‘pouce en l’air’ ?
Merci pour ce témoignage.
Ping : De la discrétion des très très riches • Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure