Je suis de centre droit, pour la hausse de frais de scolarité et pour la loi 78, malgré certaines clauses que je n’appuie vraiment pas. M’ayant fait rabrouer, crier des noms, des insultes et bien d’autres calamités, je commence à être beaucoup moins volubile sur les médias sociaux que je ne le serais normalement. Hier soir, lors de la nouvelle de la rupture des négociations, à Radio-Canada on parlait d’un déchainement des internautes contre Charest. Étrangement, ma propre lecture politique est plutôt que les étudiants n’ont jamais fait quelques concessions que ce soit. Je me suis donc demandé si ce flot anti-Charest et la virulence des propos contre ceux qui n’appuient pas la position des étudiants avaient déjà été documentés.
Par ailleurs, comme en fait foi ma catégorie Politique et internet, depuis plusieurs années déjà j’observe la présence en ligne des partis politiques lors des élections fédérales ou provinciales. Depuis longtemps j’observe que les partis de gauche sont plus habiles en ligne que les partis de droite. Je m’explique ce phénomène par l’omniprésence des firmes de relations publiques traditionnelles auprès des grands partis, tandis que les tiers partis, n’ayant pas les moyens, se servent de leur imagination, usent de logiciels à code source ouvert et deviennent de facto, plus performants en ligne. Mais comme je l’ai déjà démontré dans mon billet Analyse du conflit étudiants gouvernement sur Twitter, et le gagnant est ?, dans le conflit que nous vivons, ni les étudiants (en tant qu’entité politique) ni le gouvernement ne sont ceux qui mènent réellement les messages sur Twitter. Les messages principalement véhiculés étaient ceux des médias traditionnels ou encore ceux des usagers eux-mêmes. Je me suis donc demandé ce que disait la littérature des usagers des médias sociaux et de leurs inclinaisons politiques.
Profil des usagers de gauche et de droite sur les médias sociaux.
Dans l’article Social media was as important as traditional media in Canada’s recent election. On présente que lors de la dernière élection fédérale canadienne les usagers à inclinaison politique de droite, étaient beaucoup moins actif que ceux à inclinaison politique de gauche.
When we overlaid social-media usage (the volume of tweets, YouTube videos, Facebook fan pages, and blog postings with news-media comments) over an election map, we found some interesting trends. It appeared that more left-wing Canadians were inclined to use social media than right-wing Canadians, and that the electoral districts with the highest use of social-media tools had a higher percentage of Liberal and NDP voters than ridings with low social-media usage. Are Conservatives afraid of social media? We’ll let you draw your own conclusions.
But then, isn’t social media all about the youth vote? Actually, no. Youth certainly made very good use of social media during the recent election, but, as we looked at all the data, we found that the average age of Canadian citizens participating in social media is actually 38. The average age of Twitter users in Canada is 39, and that of Facebook users is 43. Political parties in Canada tend to view social media as the domain of those under 30, and that is an unreliable demographic for guaranteeing votes. The reasoning for this is that once you are over 30, you are far more predictable in your habits. At that point in your life, you are more likely to own a home, have at least one child, and have aging parents. That means you likely have mortgage payments and a car, which, in turn, translate into a predictable set of concerns pertaining to your lifestyle. Therefore, parties tend to focus on the concerns relative to the +30 demographic, because they are relatively stable and easy to pinpoint.
Par ailleurs, chez Science20 dans l’article Social Media Intolerance: Liberals Far More Likely To Unfriend Opposing Views on observe que paradoxalement, aux États-Unis, les usagers qui se décrivent comme des libéraux, sont plus intolérants des points de vue adverses, que ceux qui se décrivent comme des conservateurs.
New Pew research shows that the left is far more likely than the right – 75 percent more – to have unfriended someone for posting opposing political views. More telling, they also unfriended and even blocked people more if the person with opposing views argued with one of their friends and did so even if they were concerned the person with differing views might offend another friend.
Liberals in America regard themselves as part of the intellectual and technological elite and if social media usage is an indicator, they’re right; 23 percent more who identify as liberals use social media than who identify as conservative. The intolerant people are actually a small subset – only 18 percent of people have blocked or unfriended a previous friend at all – so that 75 percent has to be taken in context. The angry left is more likely than the angry right to react harshly to diversity of thought but outside that the poles have a lot in common. Very liberal and very conservative people were dramatically more likely than more moderate people to ‘like’ a post they agreed with, with liberals doing so slightly more, and they were more likely to post a positive comment. The only area where conservatives edged out liberals was in friending someone who posted something that corresponded to their world view. Conservatives are more likely to ‘friend’ someone new who is similar and less likely to unfriend people who disagree.
Finalement, si on transpose ces différentes données au Québec, on peut comprendre pourquoi, en partie, Twitter en particulier, Facebook et les autres médias sociaux sont maintenant devenus un champ de mines pour ceux « oseraient » exprimer une opinion divergente de la gauche casserole…
Vous pouvez consulter Pew Internet Social networking sites and politics
Je vis la même chose que vous, si je dis que je suis tannée de l’intimidation de la part des étudiants, surtout envers un autre étudiant qui veut continuer ses études, je me fais dire que j’ai tort, alors je me tais. J’ai écouté le discours de M. Charest et constaté son courage de défendre ces étudiants par la loi qui n’est aucunement matraque, car il suffit de donner son itinéraire et de manifester dans la légalité.
Que pouvons-nous faire pour dire C’EST ASSEZ?
Ouf ça fais du bien de nommer ce que lon vit!
Bonjour,
Que fais-t’on quand on trouve une femme de centre-droit volubile?
On lui prouve qu’on peut être de gauche et respectueux.
(pour paraphraser Rostand)
Pour ma part, je suis l’évolution des commentaires en réponse aux articles dans les grands médias. Un commentaire penchant à droite sur #manifencours à de bonne chances d’être très mal reçu mais on trouve une très large majorité de commentaires de droite allant de sec a vulgaire dans pas mal tous les sites des grands médias. Le National Post, le Globe And Mail and CBC.ca sont assez intéressants sur ce point. Cyberpresse semble être plus équilibré mais je ne pourrais pas expliquer pourquoi.
Je m’intéresse surtout aux systèmes de modération, qui vont de l’absence totale (Twitter) a la lecture de chaque message avant le post. Le Calgary Herald par exemple, revoit les posts après leur publication ce qui laisse des centaines de posts censurés a postériori.
Le phenomène des trolls, des flames wars datent de plus de 30 ans (voir loi de Godwin). Le premier phénomène que j’ai observé est le système de commentaires de Yahoo News autour de 2005. Un topo sur une tornade était immédiatement suivi par un post attribuant les dommages aux « Bleeding Heart liberals » ou au « fascistic neocons », de façon aléatoire, suivi d’un échange d’insultes assez salées. Ca as dégénéré au point au Yahoo a mis fin à ce service.
Ca m’ennuie de vous dire ça mais si vous espèrez que l’on acquiesce a vos idées sur #manifencours, ca n’arrivera pas.
Je suis #manifencours surtout pour les informations de base. Combien sont-ils, ou vont-ils? Il se dit pas mal de bétises sur Twitter. Que penser de la personne qui demande à la police d’arrêter Charest sans réaliser que c’est comme ca que commence une dictature? Mais il y a peu près 0.0371% de posts droles ou constructifs sur Twitter.
J’observe aussi le biais systématique des éditorialistes, des chroniqueurs des médias (La Presse ou Stéphane Gendron par exemple) et comment cet appareil idéologique est utilisé en ce moment pour supporter le gouvernement. Alors quand vous écrivez en gros que les gens de droite ont un comportement moins intolérant leur assurant une position moralement supérieure, je retiens un petit sourire.
Quand à la responsabilité des étudiants dans l’échec des négociations, je crois pour ma part que le gouvernement n’as jamais rien offert qui changeait l’impact financier pour les étudiants. M. Bachand as répété a mainte fois pendant les négociations qu’il n’offrirait rien d’autre. Je soupconne que sous leur apparente intransigeance, les leaders étudiants aurait accepté une hausse nette plus faible, pour des raisons tactiques.
Je crois que la majorité de la population suporte la hausse. Mais ca ne veut pas dire que le groupe social touché par ces mesures doit se soumettre en silence. La démocratie n’est pas la dictature de la majorité. Et la loi et la justice sont deux choses différentes. L’apartheid, l’esclavage étaient encadrés par des lois.
Si j’étais premier ministre, je triplerais les admissions aux écoles de médecine et je laisserais la loi de la concurrence faire baisser les coûts du système de santé. Les médecins n’ont rien a dire.
Merci,
Le Cowboy communiste
Vous avez raison. La gauche est plus présente sur les réseaux sociaux. Je pense qu’il ne faut pas négliger le facteur générationnel. Soyons francs, la jeunesse est souvent séduite par les idées de gauche. Elle est aussi plus habile à manier les outils informatiques que les tenants de la droite, souvent plus âgés. On remarque aussi, et tous les sondages le confirment, que l’appui à la gauche (PQ, QS, etc.) est associé aux électeurs qui ont fait de longues études, qui savent donc rédiger, débattre et qui disposent d’un vocabulaire plus étendu. Nous en avons eu la preuve dans les débats qui opposaient Arielle Grenier aux dirigeants des associations étudiantes. Elle ne disposait pas des mêmes ressources langagières que ses adversaires.
Article intéressant de l’IRIS http://www.iris-recherche.qc.ca/blogue/negocier-de-bonne-foi/#more-1181
Ping : Crise étudiante, la gauche est plus active et intolérante sur les médias sociaux | Bienvenue! | %blog_URL%
Bon, une étude américaine pour définir les Québécoises et les Québécois comme intolérants? Et aucune mention de comment la campagne Obama (bien mieux financée et beaucoup plus libérale et inclusive que la repubicaine)?
Alors parlons-en des Américains, de la sous-éducation de l’auditoire de Fox News, de la sous-éducation des « Red States », du rejet massif des droits des gais-lesbiennes-trans, de l’appui à la présence militaire à l’étranger, de l’appui à la peine capitale, de la négation au droit des femmes de disposer de leur corps, de leur croyance au ‘design intelligent’, et tutti quanti…
Non, mais tant qu’à vouloir « éclairer » le débat, la plus élémentaire hônneteté intellectuelle demande qu’on enlève d’abord ses propres oeillères, non?
Encore une fois, dommage pour votre crédibilité…
à Cmoabob la première étude citée est Canadienne, lors des dernières élections fédérales. C’est votre plutôt crédibilité qui en prend un coup…
Je n’avais pas remarqué ( sarcasme)!
Mme Blanc,
Si vous dites être et je cite ‘pour la hausse de frais de scolarité et pour la loi 78, malgré certaines clauses que je n’appuie vraiment pas’ et bien comme plusieurs d’entre nous vous être contre la loi 78 et non pour la loi 78.
De plus merci Cowboy pour le commentaire qui occasionne beaucoup plus la réflexion que la critique de Mme Blanc qui semble tannée de se faire critiquer et tente d’expliquer ici pourquoi elle se fait critiquer…’dans le champ de mines’ Facebook et Twitter.
»Je crois que la majorité de la population suporte la hausse. Mais ca ne veut pas dire que le groupe social touché par ces mesures doit se soumettre en silence. La démocratie n’est pas la dictature de la majorité. Et la loi et la justice sont deux choses différentes. L’apartheid, l’esclavage étaient encadrés par des lois. »
Ma constatation est que la gauche développe contenu et utilise outils libre, gratuit et sans censure à son image alors que la droite rempli des sondages en ligne pour de l’$ et se fait au préalable instruire par de grands cartel média à leur propre frais. Ceux de gauche son frustrer de voir leur environnement et droits et chance (chance égal, équité) détruits alors que ceux de droite son frustrer de ne pas pouvoir ammasser autant d’$ quil le voudraient.
Le capitalisme à pour but premier de donner une chance égale
Pauvre Michelle, comme bien des gens tu n’a pas compris que l’on ne peux pas négocier la gratuité scolaire. Négocier une gratuité? Comment? Si on négocie ca ne sera tout simplement pas gratuit… Les étudiants veulent proposer d’autres avenues mais ils ne sont pas entendus.. C’est tout. Charest ne veux pas considérer un remaniement budgetaire. De toute façon, le fait d’augmenter les frais, arbitrairement, parce que les autres provinces l’ont fait, ce n’est déjà pas une raison suffisante. Centre droit? Ok, c’est une position interessante c’est vrai. Mais sans toucher à la santé et l’éducation.
Vous dites que la gauche est plus intolérante basé sur le fait qu’elle « unfriend » des gens d’après les commentaires qu’ils font. Je suis tout à fait d’accord. Mais malheureusement, et c’est très coquin de votre part, vous ne mentionnez pas (ou avez choisi d’écarter de l’étude) la nature des propos émis par les gens de droite sur les réseaux sociaux. Je vous cite un statut au hasard d’un ancien « ami » facebook que j’ai flushé dernièrement.
«les ostis de pas de vie dans la rue, je leur passerais ben dessus avec mon 4 roues.»
Ma question: est-ce vraiment de l’intolérance ou n’est-ce pas plutôt une façon facile d’éviter une éventuelle confrontation douloureuse?
Les droitistes trouvent que la démocratie c’est ben platte quand ça ne marche pas pour eux. Pôvres petits.
En passant; médias sociaux, gauche .. sociaux, gauche .. social, gauche, social, gauche, .. Y a-t-il quelqu’un qui est surpris ?
La droite possède les grands médias mais elle ne possède pas le peuple, pas encore. C’est donc platte pour la droite qui ne contrôle pas tout tout tout, pôv petits.
On comprend que la gauche est plus active sur les réseaux sociaux que la droite de par la nature sociale du réseau. Pauvre droite.
Pour l’intolérance de la droite, il faut plutôt jeter son regard sur les médias traditionnels pour mesurer l’ampleur de l’intolérance venant de la droite.
Cher madame, 99% des gens qui suivent manifencours sont pour la manif, pour des raisons qui leurs sont propre. Si vous recherché des gens de droite, taper écoeurédesmanifs, lamanifmefaitchier, la policearaison, charestestmonhéros, manifdebs, niaisagemanif, ou ce que vous voulez. Ils sont surement la quelque part et si vous les trouvé vous pourrez partager vos sentiments sans vous faire rabrouer. Sans rancune.
Yves Ringuette
Ping : Crise étudiante : choisir ses conversations sur les médias sociaux at SÉRENDIPITÉ
Remarquez que plusieurs étudiants en grève encore aujourd’hui sont à l’université en philosophie, en science politique, en sociologie, en journalisme, en communications, en histoire, en littérature, en cinema, etc.
Je crois que les difficultés relèvent surtout d’un manque de communication ou de «tact» de la part des parties. Quoiqu’il en soit, la politique devrait toujours s’aborder avec un sens critique, et c’est une bonne chose que le débat aie lieu. Chacun a à apprendre de l’autre.
Des profs Carrés Rouges m’ont enlevés de leur liste d’amis. Essentiellement des profs d’arts, de philosophie et sciences humaines. J’ai aussi reçu des messages de bêtises et des contre-attaques sur des liens que j’avais publié, des crises de nerfs et de l’intimidation. Ils se mettent en gang pour intimider comme les enfants au primaire (ce sont des profs je vous rappelle). Ayant moi-même étudié dans ce genre de domaine, ils ne peuvent pas supporter qu’une « des leurs » puisse critiquer le mouvement Rouge. Il faut dire que j’ai toujours eu un esprit critique hyper développé, et que je déteste les mouvements « suiveux », ce qui ne m’attire pas que des amis dans le milieux des arts, qui est très conformiste. J’imagine que j’aurais du faire comme la dite « majorité silencieuse » (J’ignore si elle existe vraiment, ou si elle est un mythe): Me la fermer et les laisser nous écoeurer pendant des mois avec leur propagande, sans jamais leur répondre ou tout simplement les masquer de ma page pour éviter la chicane. Car cest bien connu qu’au Québec on n’aime pas la chicane, donc les Rouges se font très rarement confronter. Et quiconque oserait le faire, doit être fait solide, car ils ont tendance à être plus agressifs que la plupart des gens, puisqu’ils sont convaincus d’être les porte-parole du Bien, de la Justice Sociale et du Savoir. En fait, j’ai surtout été très naïve de croire que je pouvais m’exprimer, sans subir d’attaques violentes. En fait, je ne m’y attendais pas du tout. Je ne m’attendais pas du tout non plus à un comportement tribal, venant de gens hautement scolarités qui prétendent être des intellectuels. Je croyais que le propres des intellectuels étaient de se remettre en question, de réfléchir et de discuter. J’aime les émissions de débats. Je croyais que nous pouvions débattre d’égal à égal et rester amis quand même. Mais je constate que je me suis trompée.
Il me semble que quelques personnes se questionnent comme Mme Blanc pourquoi ils subissent ‘des attaques’ des Rouges. Il ne suffit que de relire vos commentaires objectivement pour trouver la raison. Et je cite: ‘Remarquez que plusieurs étudiants en grève encore aujourd’hui sont à l’université en philosophie, en science politique, en sociologie, en journalisme, en communications, en histoire, en littérature, en cinema, etc’ en voici un autre: ‘Des profs Carrés Rouges m’ont enlevés de leur liste d’amis. Essentiellement des profs d’arts, de philosophie et sciences humaines’. Ces commentaires semblent être remplis de mépris pour un catégorie d’universitaires. Il serait peut-être plausible de penser que les gens réagissaient au mépris ou à la facon d’ émettre votre opinion et non a votre position!
Depuis le début de cette crise, je participe à des discussions. Au début, j’étais virulent dans mes propos parce que choqué par autant d’atteintes à la démocratie qu’étaient ces votes à main levée, ces injonctions non-respectées, ces étudiants masqués et professeurs qui barraient la route à ceux qui voulaient étudier. Je me suis fait ramasser, insulter, menacer. Plutôt que de m’effrayer, ça me fait rire car les arguments sont faibles. Si on n’est pas d’accord avec les rouges ou les brasseux de T-FAL, on n’a rien compris, on est con, voire même fou, et, insulte ultime, pro-Charest. Mes opinions n’ont pas changé, et je dis la même chose, je suis aussi sarcastique, mais ma fougue s’est estompée. Je crois que c’est l’ennui. Quatre mois de contestation et de marches, ça devient vieux. Si ces personnes se donnaient la peine d’effectuer la même recherche que moi, ils apprendraient qu’à la fin des années soixante, les étudiants devaient verser des droits de scolarité proportionellement plus élevés que ceux que les étudiants verseraient en 2016 selon l’offre initiale du gouvernement. Évidemment, il faut tenir compte de l’inflation. Les $ de 1967 ne sont pas les $ de 2012. Madame Blanc, si vous le désirez, je vous présenterai ces chiffres qui proviennent d’une association étudiante de l’université Laval, suivi d’un calcul effectué avec l’aide du «calculateur d’inflation» de la Banque du Canada.
Bonjour Me Blanc
j’ai vécu la même arrogance de certains défenseurs aveugles de la cause étudiante. Pourtant, je n’émettais que peu de critiques, je ne faisais que publier des textes faisant une analyse de la situation. J’ai donc cessé d’écrire sur le sujet tant le dialogue est impossible. Je suis inquiet de constater que certains de ces leaders gouverneront le Québec dans quelques années. Comment à leur tour gèrerons-ils une telle crise?
Ahh que c’est dont triste se faire dire des bêtises. Tant que ça ne reste que des insultes, bien que je n’approuve pas, je crois qu’il n’y a pas de quoi s’alarmer. Par contre, comme certains l’ont déjà mentionné plus haut, vous faites fi des commentaires intolérants des gens de droite qui y vont parfois beaucoup plus durement. Par exemple, tous les gens qui disent qu’ils rêvent d’envie de passer sur les maudits étudiants avec leur char ou encore que les policiers devraient tous les battre et le crisser en prison etc. Je trouve ce genre de commentaire beaucoup plus violent qu’un simple insulte, bien que les insultes ne font pas plus avancer le débat.
C’est la première fois que je vous lis mais je dois avouer ne pas être impressionné par votre parti pris et votre manque d’analyse concernant les propos véhiculés par des gens de votre camp…
Madame Blanc,
Je suis plutôt de droite, ou de centre droit plutôt comme vous. Je pensais comme vous pour les droits de scolarité et ce sur quoi je ne peux décrocher, c’est qu’il n’y a pas de liens entre le fait de les monter, de les doubler même ET l’accès. Je crois par contre qu’un gouvernement aussi irresponsables, couvert de scandales, présumés d’être responsables ou complice de tant de fraudes NE PEUT PAS légitimement demander à quelques groupes que ce soit dans la population de payer davantage. Ça ne relève ni de la gauche, de l’extrème-gauche ou de la droite, je crois que le débat est nul. Les gens s’opposent parce qu’ils sont excédés par le complot de la minorité qui s’en met plein les poches au détriment de la majorité qui paye. Comme je dis souvent, soit on paye en masse et on a des services qui ont de l’allure, ou soit on paye peu et s’arrange seul. On ne peut pas payer en masse puis en recevoir peu, point à la ligne, peu importe de quel côté du spectrum politique où l’on se situe.
Merci!
Peut importe ce que les gauchistes qui ont commenté sur cet article diront, remarquez bien toute l’agressivité qu’ils mettent dans leurs arguments. Remarquez aussi le nombre de personnes inclinant vers la gauche qui commente comparativement au nombre de personne sinclinant vers la droite qui commente. On peut remarquer seulement sur cet article qu’il y a plus de personnes de gauche qui parlent et débatent du sujet. Donc, on peut en conclure que le fait qu’à soulevé l’auteure de cet article avait raison. Les gauchistes sont plus présents ur les médias sociaux ou pour être plus général, sur le Web. Moi aussi, je suis pour une hausse des frais de scolarité. Je n,approuve pas toutes les décisions du gouvernement mais, par contre je ne crois pas que l’on devrait baisser le prix de l’éducation. Une université, ça se paye. Le gouvernement ne se doit pas de payer la totalité des dépenses qu’engendre les universités. Ce sont aux utilisateurs de financer celles-ci. Selon moi, les étudiants devraient payer plus cher. Mais attention, je ne dis pas que le montant des frais de scolarité devrait augmenter tout d’un coup. Je crois plutôt qu’une augmentation par pourcentage à chaque année pendant une période à long terme devrait être mise en place. Vous allez dire que ce sont seulement les gens entre telles âges et telles âges qui devront payer pour les bêtises de baby-boomers et leur État Providence. Je ne mets pas tout sur leurs fautes. Je dis juste que c’est en partie de leur faute. Un investissement qui se fait maintenant profitera à la génération suivante ce qui profitera à toute la société peut importe l’âge. Donc, c,est pourquoi, je crois qu’une hausse des frais de scolarité serait profitable pour tout le monde.
En effet, monsieur Étienne Vcourt, ce sont les carrés rouges qui postent le plus sur les médias sociaux. Ils nous assomment jours après jours de multiples articles, liens et commentaires depuis des mois. Et dans leur messages on sent le mépris envers ceux qui ne pensent pas comme eux, ceux qui ont votés Libéral sont tous des imbéciles, et ils font une nette distinction entre les intellectuels auxquels ils s’imaginent faire partie et la « populace ». Je les ais masqués car je n’en pouvais plus. Les Carrés Rouges sont plus exaltés et plus actifs que les autres. C’est une évidence.
La plupart des gens n’osent pas leur répondre. La majorité des gens sur les médias sociaux n’en parlent pas. Je crois qu’ils ont peur. Je n’avais pas peur au début car je suis une grande gueule et j’aime dire ce que je pense, mais j’ai fini par avoir peur moi aussi.
Je ne crois pas que la majorité des québécois soient pour l’augmentation des frais de scolarité. Les gens en ont surtout assez des méthodes utilisées par les manifestants et le bombardement de liens, vidéos, « Meme » sur les réseaux sociaux, de la part de certains de leurs proches. Ça fini vraiment pas taper sur les nerfs. Ça donne envie de devenir méchants (Mais on se retient).
Certains vont trouver que mes critiques sont aussi méprisantes que les leurs, mais comprenez-moi, qu’à force de se faire mépriser, on devient méprisant à son tour. Je ne méprise pas les arts et les sciences humaines. Il faut de tout pour faire un monde. Mais je constate un fait. Ce sont des gens de ces branches qui sont majoritairement dans les manfestations, c’est un secret pour personne. Eux ne se gènent pas non plus de dénigrer les étudiants de l’HEC, de Droit et les techniques du Collégial, etc. Je ne devrais pas m’abaisser à embarquer dans leur jeu. Là-dessus vous avez probablement raison.
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