Clips promo Les médias sociaux 201 et recette et entrevue avec MC Gilles

C’est avec plaisir que je vous présente les clips promotionnels qui ont été tournés chez moi pour présenter mon livre Les médias sociaux 201. Tout d’abord il y a une petite intro qui présente le livre.

Puis, j’ai fait quelques recettes avec le pote MC Gilles. J’ai d’abord fait ma recette de marinade à steak BBQ web 2.0, puis ma salade aux patates de la mort et enfin, ma salade de tomates au p’tits jus qui fait tomber su’l cul. (vous remarquerez d’ailleurs qu’à la fin je me suis royalement trompé en parlant de basilique au lieu de balsamique).

Finalement, MC Gilles m’a déjà interviewé pour le magazine Urbania. C’était donc à mon tour de le griller le temps d’une discussion à propos des médias sociaux.

Ma salade aux patates de la mort et ma salade aux tomates au p’tit jus qui fait tomber su’l cul

La semaine dernière le pote MC Gilles est venu faire un tour à la maison et je lui ai fait ma fameuse marinade à steak B.B.Q. web 2.0 (avec le steak qui vient avec). Mais pour accompagner ce steak des dieux, j’ai aussi fait ma salade aux patates de la mort et ma salade aux tomates au p’tit jus qui fait tomber su’l cul. Je vous en partage donc les recettes

Ma salade aux patates de la mort

Chaque fois que je fais un buffet ou simplement parce que ça me tente, ma salade aux patates est devenue l’un de mes plats signature. Elle est si bonne qu’il est possible d’avoir une défaillance cardiaque de joie en la goûtant. C’est donc une salade à prendre avec précaution. Mais moi je m’y suis habituée et j’aime ça vivre dangereusement.

Ingrédient
8 pommes de terre rouges moyennes cuites la veille
6 œufs cuits durs cuits la veille
6 cornichons Polski Ogorki
rondelles de piments forts dans le vinaigre (au goût, mais moi j’en mets beaucoup)
mayonaise
sel et paprika fumé La Chinata

Coupé en cubes les pommes de terres, les œufs et en très petits cubes les cornichons et les piments. Dans un grand plat mélanger le tout et mettre le la mayonnaise pour lier le tout et le sel et le paprika selon vos préférences. Moi je mets l’équivalent de 2 cuillères à thé de sel et 3 cuillères à thé de paprika.

Salade aux tomates au p’tit jus qui fait tomber su’l cul

C’est en allant au restaurant Il piatto del la nonna que Bibitte Électrique et moi avons goûté pour la première fois une variance de cette recette. Elle était servie avec du pain et laissez-moi vous dire que le pain était vraiment très pratique pour récolter le jus de cette salade. Mais il faut être vraiment rapide et tenter de déjouer les autres convives qui invariablement voudont se battre pour la dernière goutte du jus.

En fait ça prend de belles tomates juteuses coupées en tranche, de l’oignon rouge coupé en rondelles et défait en petits cerceaux, des olives noires, du fromage feta, de l’origan séché, du basilic frais, sel poivre, huile d’olive vierge et vinaigre balsamique BLANC. C’est en fait le vinaigre balsamique blanc mêlé aux autres ingrédients qui nous fait tomber su’l cul. Vous pouvez aussi ajouter selon votre bon vouloir des quartiers de cœurs d’artichaut, des tranches de prosciutto ou tout autre ingrédient que vous avez le goût de mélanger à ce plat divin.

P.-S. Le pote MC Gilles et moi avons fait la jasette et mélangé les ingrédients de cette recette. Il en résulte quelques clips qui serviront à la promotion de Les médias sociaux 201 et qui seront insérés dans le flashcode à la fin du livre 🙂

Mon entrevue avec MC Gilles dans Urbania, LA BREBIS NOIRE

Crédit photo: Marie-Claude Hamel | Leitmotiv Studio

C’est avec grand plaisir qu’avec la permission d’Urbania, je peux  reproduire ici l’entrevue que le très gentil MC Gilles a faite avec moi, pour la dernière édition du magazine.
Source La Brebis Noire, Urbania
Par MC Gilles

Michelle Blanc est une des «gourouses» du marketing internet au Québec, en plus d’être la twittereuse la plus populaire de la province. Autrefois connue sous le nom de Michel Leblanc, elle a partagé en temps réel son opération de changement de sexe sur les réseaux sociaux, en parlant entre autres de ses problèmes de constipation et de moule vaginal. Rencontre entre MC Gilles et la sommité la plus colorée du web.

Est-ce que je me trompe ou tu es un peu comme la Paris Hilton du web au Québec?
Quel beau compliment!

Près de dix mille personnes te suivent sur Twitter. C’est quand même incroyable quand on sait que la majorité de tes commentaires portent sur ta vie privée. Est-ce que tu es la même personne en ligne que dans la vraie vie?
Oui et non… Je suis toujours authentique. Les gens me disent: «Michelle, t’es tellement transparente, tu dis tout». C’est faux! Sur Twitter, j’ai une transparence relative, c’est moi qui décide de ce que je mets en ligne.

Mais qu’est-ce que tu ne mets pas en ligne? On connaît même la marque de ton auto et le nom de ta blonde?!
On connaît juste son SURNOM, Bibitte. Même si les gens ont de la misère à me croire, je me censure beaucoup. Quand j’ai twitté live ma transition et ma chirurgie pour devenir une femme, par exemple, j’ai pas mis de photos ou de vidéos, et y a pas beaucoup de choses que j’ai pas dites. Quand j’ai eu mon diagnostic, j’ai engagé des gens de relations publiques pour leur demander comment gérer ça. Parce que, mon brand, c’est moi, pis là, j’avais un méchant problème… Quand tu changes de sexe, tu peux pas dire au monde: «Mes seins ont poussé parce que j’ai mangé trop de crème glacée!»

C’est là que Mirador est entré en jeu?
Eux autres, ils m’ont dit: «Michelle, t’en parles pas. Tu feras une entrevue dans un média sérieux, quand t’auras ta chirurgie faciale». Mais j’ai un autre de mes chums qui m’a dit: «Au contraire, tu as le don de la communication, tu as le devoir d’ouvrir ta gueule. C’est un sujet qui a besoin d’être vulgarisé, s’il y a quelqu’un qui peut le faire au Québec, c’est bien toi!» Il FAUT que tu en parles. Donc, j’ai choisi des plateformes où j’avais le temps d’en discuter intelligemment: sur le web, sur mon blogue, sur mon profil Facebook et mon compte Twitter.

Au fait, d’après toi, quelle est la différence entre Twitter et Facebook?
Facebook c’est qui tu connais, Twitter c’est ce que tu connais! Facebook, c’est monsieur et madame tout le monde, Twitter, c’est les initiés «hot», comme nous autres. C’est vrai, à peu près toute la population du Québec est sur Facebook, mais seulement 2% est sur Twitter. Mais ce 2% là, c’est le deuxième groupe le plus influent du web, après les médias traditionnels: les supers geeks, les supers blogueurs, les journalistes et les faiseurs de tendances.

Mais toi, sur Twitter, tu suis près de 8000 personnes. Comment tu fais pour «follower» tout ce monde-là?
Mettons que je suis dans un show où il y a 2000 personnes. Bref, pendant le show, la probabilité de discussion est phénoménale, mais j’vais pas arrêter de vivre parce que j’ai pas capté les 2000 conversations qui ont eu lieu durant le spectacle au complet! Twitter, c’est la même chose?: c’est une rivière d’informations et faut pas que t’essaies de la boire, parce que tu vas te noyer.

Malgré tout, en ce moment, on est en train de manquer un paquet de bons twits, non?
Mais c’est vrai pour tout: pour la télévision, pour le web… Essaies-tu de lire le web en entier?! Twitter, c’est pareil.

Tu encourages le débat dans des twitfights notoires. Est-ce que les médias sociaux encouragent une nouvelle forme de prise de becs?
J’aime la polémique documentée. Tu peux me traiter de conasse, mais explique-moi pourquoi je suis une conasse. Les insultes gratuites ne sont pas acceptées.

Au fait, est-ce que tu frises naturel?
Oui! Tu sais, je vis une deuxième puberté. Je suis en train de tout redécouvrir. Mon style, le maquillage, mes cheveux… J’expérimente même de nouvelles couleurs!

Vas-tu twitter ça?
Je twitte toutes sortes d’affaires. Twitter, c’est un peu comme un fumoir dans une entreprise. Si tu passes ta journée là, tu ne travailleras pas, pis en plus, tu vas puer le criss. Mais quand t’es là, que tu es vraiment là, il existe une réelle transmission d’informations. Les médias sociaux, ce sont des médias «conversationnels», comme un fumoir. Quand t’écris tes statuts dans Facebook ou dans Twitter, si tu parles toujours au «Je» et au «Nous», ça devient un monologue. C’est pourquoi, dans le fumoir, c’est important de toujours faire du «Je», «Tu», «Il», «Nous», «Vous» et du «Ils».

Mais 8000 personnes, ç’t’un méchant fumoir!
Ça fait ben d’la boucane mais c’est ça qui est passionnant! L’histoire que le web isole les gens, c’est complètement faux. Le web permet aux gens de se rencontrer et de partager des passions qui peuvent être excessivement nichées.