Fouiller dans les poubelles d’AOL
AOL n’est pas au meilleur de son image ces temps-ci. Il y a eu l’histoire de Vince Ferrari, les excuses d’AOL qui dit que ce n’est pas dans leur politique d’écœurer les clients, la publication de la politique d’AOL qui montre qu’au contraire, cette pratique est enseignée systématiquement aux employés, d’un dernier reportage qui montre que même après avoir été décédé depuis neuf mois, les ayants droits de la succession de ce client ne peuvent mettre un terme à l’abonnement d’Aol et finalement, cette gourde monumentale, AOL diffuse une base de données des recherches des utilisateurs, avec leur numéro d’identifiant et ce qu’ils ont cherché durant une période de trois mois. AOL en s’excusant de nouveau, estime que personne ne pourrait être identifié grâce à cette BD.
L’affirmation est démentie par New York Times qui identifie Thelma Arnold et ses recherches sur les maladies de ses amis et sur la gent canine qu’elle affectionne particulièrement. Il y a cependant plus inquiétant
aussi tel cette série de recherche sur comment tuer son épouseet sur l’atteinte fondamentale à la vie privée que révèle ces bases de données. Ainsi donc, pourquoi les engins de recherches ne feraient-ils pas, comme le suggère Calcanis, l’arrêt complet de l’archivage des requêtes de recherches. Cela règlerais certainement le problème des fuites et de par le fait même, celui de l’érosion de la confiance des internautes qui ne manqueras certes pas de s’ensuivre suite à toute cette affaire? D’ailleurs, la proposition est déjà récupérée par le métamoteur Ixquick qui se présente comme le premier métamoteur à éliminer le Big Brother des archives de recherches de ses usagers.
Si vous avez le goût pour la merde et aimer chercher dans les poubelles, vous pouvez le faire en cliquant ici.
Article publié le jeudi, 10 août 2006 sous les rubriques Edito sans question, Moteurs de recherche et référencement de sites Web et Relations publiques Internet.
