communication de crise : faut il se taire ?

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Le collègue blogueur français Michel Roussin, par commentaire interposé suite à mon précédent billet sur la peur de bloguer, me pose la question :

Un post très court comme je les affectionne
cas théorique : si une entreprise doit affronter une crise ? la politique de l’autruche est elle une bonne stratégie?
je m’adresse à vous, lecteurs, spécialistes ou non de la com de crise
vos réponses vites !
michel Roussin

Voici ma réponse:

Sony, AOL, Kryptonite et plusieurs autres ont expérimenté l’approche de l’autruche avec des revers et des coûts inhérents catastrophiques. Je suis d’avis qu’il faut plutôt se servir des blogues dans un premier temps, comme outil de monitoring pour prévenir les crises avant qu’elles ne viennent aux oreilles de la presse. Par la suite, une présence blogue d’entreprise est certes un outil de communication permettant de recevoir les récriminations, d’apprendre de celle-ci et de réagir dans un environnement contrôlé. J’ai déjà écrit à ce propos dans un billet sur les deux côtés de la médaille des blogues dans un contexte d’affaires. Mais malheureusement, plusieurs entreprises sont encore froides à l’idée de la communication bidirectionnelle et tentent toujours de contrôler le message. C’est malheureux. Une entreprise qui malgré les crises qui l’afflige, a réussi à voir, la lumière est Dell qui blogue maintenant.

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Commentaires

  1. mroussin

    merci Michel de relayer ma question

    elle est loin d’être anodine surtout si on considère que le blogue de dell est loin d’être au point

    Michel Roussin

  2. delagel

    Les absents ont toujours tort. Faire l’autruche, c’est laisser aux autres – à moins que cela fasse partie de la stratégie – le soin de s’exprimer pour nous. Est-ce que tu aimerais que quelqu’un parle à ta place?

    Louis

  3. Administrator

    Le blogue de Dell n’est certes pas au point, mais au moins ils sont dans la bonne direction…

    Delagel … Louis de ton petit nom, comme tu le sais bien, je n’aime pas qu’on s’exprime à ma place, j’ai même de la misère à laisser la place des autres. D’ailleurs, je crois même répondre à une question qui ne m’était pas adressée ?