117 milliards de dépenses inutiles en TI

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Sur le blogue de Steph Guérin on peut lire :

C’est le montant prédit par Gartner que les entreprises dans le monde dépenseront pour des produits et services en TI qui ne correspondent pas à leurs besoins.
C’est cher payé pour des trucs inutiles, non?
Premier constat : Les consultants, par qui sont vendus bon nombres de ces produits et services, s’en mettront plein les poches.
Deuxième constat : Il faudra apprendre à se questionner sur pourquoi on investit en TI.

Ma réponse :

Malheureusement, beaucoup de gestionnaires s’achètent de la sécurité. S’ils ont un mandat de TI à donner et qu’ils contractent une grosse boîte et que le projet foire, ils peuvent justifier avoir fait le bon choix, car qui aurait pu prévoir que X se planterait? Par contre, s’ils donnent le même mandat à une PME qui n’est pas ISO machin et que le projet finit mal, le gestionnaire perd sa job. Cette réalité toute humaine, explique beaucoup de mauvais choix, de dépenses inutiles et l’apparence qu’il n’y a que les grosses boîtes qui peuvent faire des mandats importants. De plus, les gestionnaires et les entreprises, dans leurs appels d’offres, ont des provisions pour protéger leurs arrières (caution) et rédigent des contrats qui ouvrent la possibilité de poursuite si les projets fonctionnent mal. Mais dans la réalité, peu de poursuites effectives en découlent. C’est la vie et c’est pourquoi les projets TI (spécialement les projets gouvernementaux) nous coutent la peau des fesses…

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Commentaires

  1. Christian Aubry

    Tu pourrais aussi parler d’une certaine propagande, soigneusement entretenue par l’industrie des TI, ses relationnistes, ses mercenaires marketing et leurs petits amis des médias, sur la nécessité de recommencer un nouveau projet TI dès que le précédent est terminé, parce que vous comprenez, le monde change à vitesse grand V, il faut sans cesse aller de l’avant, se remettre en question, repartir sans cesse à zéro, etc. C’est la fuite en avant perpétuelle et l’angoisse permanente. J’ai un exemple en tête mais j’en parlerais prochainement dans un billet près de chez vous.