Mon virage IA et retour sur le Social Media Marketing World

Depuis des mois j’observe et j’analyse ce qu’on dit de l’IA. Je savais que les bouleversements arrivaient à grands pas. La semaine dernière je suis donc allé à San Diego au Social media Marketing World spécifiquement pour parfaire mes connaissances sur le sujet et j’ai été plus que servie. Oui l’IA va bouleverser le marketing de même que tous les emplois des travailleurs du savoir.

Alors voici donc un petit résumé de certains de mes apprentissages.

Les LLM (Large Language Models) prédisent des mots. En fait ils prédisent le prochain mot dans une suite qui le précède. Cette technologie existait déjà chez Google depuis un certain temps, de même qu’avec certains auto correcteur qui finissaient le mot ou la phrase que nous avions commencé à écrire. Mais disons qu’avec l’apparition de Chat GPT, ça a monté d’un cran. D’ailleurs, au moment d’écrire ces lignes, vous pouvez déjà activer la retranscription de vos discussions sur Zoom, et même éventuellement demander un résumé de vos conversations.

Ça nous amène à la création de « messages-guide » que nous nommons « prompt » en anglais. D’avoir la capacité d’être efficace avec la rédaction de ces messages-guide, deviendra un atout certain pour plusieurs emplois. D’ailleurs l’expert Paul Roetzer, CEO de Marketing AI Institute, disait lors de la conférence de fermeture, que les professeurs universitaires devront bientôt noter les Étudiants sur leurs capacités à rédiger ces fameux « messages-guide » plutôt que sur les réponses éventuelles de l’IA.

Il disait aussi que pour faire de bons messages-guide, il faut parler à la machine comme on le fera à un employé junior, avec le plus de détails possible. Il faut aussi le corriger dès qu’il se trompe (ce qui peut quand même être fréquent) et le recadrer afin qu’il devienne l’outil idéal pour nous. Il suggère d’ailleurs de faire les étapes qui sont présentées ci-bas.

On peut aussi :
• Écrire des instructions claires
• Fournir des références
• Diviser une tâche complexe en plusieurs sous-tâches
• Donner au robot « le temps de penser », donc être un peu patient
• Utiliser des outils externes (comme d’autres robots, applications ou contenus)
• Et vérifier systématiquement les changements qui seront faits.

Il dévoilait aussi les différents politiques d’utilisations et limites qu’une organisation doit mettre en place afin de réguler convenablement l’IA, mais ce sera le sujet d’un prochain billet. Pour terminer cette démonstration plus qu’intéressante, il proposait ces deux prochaines diapositives qui présentent un portion de l’écosystème IA pertinente pour le marketing, de même que l’évolution spectaculaire de Midjourney en seulement 15 mois.

Un autre conférencier qui était plus que pertinent était Andy Crestodina. Il présentait certaines statistiques relatives à l’adoption de l’IA par les marketeurs, de même que les cas où il utilise l’Ia dans son travail de tous les jours. Notez ici qu’il ne l’utilise pas pour la création d’image. Comme je l’expliquais dans mon billet Revue de presse marketing/techno du 13 février au 28 février et mon entrevue à CHOI RadioX, il est évident que Gemini est loin d’être au point avec le récent scandale d’idéologie woke imbriqué dans le code, mais aussi parce que Dall-E de même que Leonardo.ia, semblent incapable de positionner un humain dans une voiture.

Enfin, la présidente de Trustinsight Katie Robbert, présente certaines diapos sur l’utilisation de l’IA à des fins marketing.

Tout ça pour vous dire qu’à partir de maintenant, je me plonge dans l’univers IA pour le marketing et qu’une nouvelle catégorie de ce blogue y sera consacrée.