Des institutions donnent la claque à Têtes à claques

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Une regardant le journal du midi sur RDI, un reportage fait état d’une école d’Ottawa et de certains employeurs qui bannissent l’URL du site les têtes à claques de leurs institutions. Je dois avouer que Têtes à claques, ce n’est vraiment pas ma tasse de thé. Cela étant dit, je comprends parfaitement une institution d’enseignement qui justifie que sa bande passante ne soit pas utilisée pour un site qui contreviendrait à la mission éducative qu’elle se donne. Je comprends aussi que des employeurs puissent s’insurger contre le fait que leurs employés utilisent des ressources informatiques pour faire autre chose que ce qu’ils sont payés pour faire. Pour les invétérés des Têtes à claques, …

…vous avez toujours la maison ou les cafés Internet pour assouvir votre désir de vous faire claquer la tête. De plus, à mon point de vue de personne qui n’aime pas le concept (qui est pourtant l’un des succès Web québécois incontestés de 2006), ce site illustre une fois de plus le paradoxe qui existe lorsque l’on parle de sagesse populaire. Ce paradoxe donne des succès comme wikipedia, mais aussi des aberrations comme la popularité soudaine de Têtes à claques ou le fait que durant plusieurs mois, le clip numéro 1 de GoogleVidéo était « a girl caught cheating on the web.

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Commentaires

  1. La procrastination en hausse - goudaille

    […] Dans le même ordre d’idées, le désormais célèbre site des Têtes à claques vient d’être banni par le conseil scolaire d’Ottawa. On invoque dans ce cas-ci l’impertinence des vidéos, mais on peut penser que le temps perdu à visionner ces clips à l’école ou au boulot pèse dans la balance. Il en va de même du temps consacré à YouTube et ses émules, qui sont loin d’être garants d’un contenu de qualité, comme l’explique Michel Leblanc. […]

  2. Vincent Gibara » Blog Archive » Aujourd’hui, on blogue…

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