Philippe d’Accesoweb nous informe de l’existence d’un agrégateur de nouvelles marketing francophone (ce que l’on appelle aussi un digglike, puisqu’il copie le principe de Digg). Il s’agit de Marketingrama.info.
Je ne suis pas particulièrement fada des digglike mais ils ont tout de même l’utilité de classer l’info pour ceux qui ne savent pas se servir d’un lecteur RSS ou encore qui se fient à l’opinion générale pour déterminer ce qu’il devrait trouver intéressant. Un autre avantage de ces digglike et qu’ils peuvent mettre sur notre chemin, des sources que nous ignorions encore. De plus, pour un producteur de contenu comme moi, ça fait toujours plaisir d’être repris par l’un de ces agrégateur et de voir que la sagesse populaire nous estime. Finalement, jusqu’à présent je n’ai dit que des choses positives?
Le côté négatif alors? Il arrive que ces digglike servent strictement de faire-valoir à une petite clique qui les mets au monde, qu’ils soient victime de spams, alors là les votes soi-disant populaires non plus d’importance ou que le système de gestion pousse des contenus moches alors que les contenus intéressants restent dans l’ombre. Finalement, la sagesse populaire très peu pour moi. Selon cette sagesse, ce sont les sites de cul, de jeux en ligne, de sport ou d’autres inutilités qui ont la faveur des internautes sur le Web et dans les médias en général. Des postes comme PBS, Radio-Québec ou ARTE n’ont pas la cote du public et les cotes d’écoute. Transposez cette sagesse à la faveur de sélection de contenus sur le Web et je ne suis pas certain d’apprécier ce qui peut en sortir. Il y a quelques semaines, la sagesse populaire sur Google vidéo choisissait une pauvre fille qui s’est fait prendre à tricher et à mentir à son amant via sa Webcam en direct sur le Web (Girl caught cheating on the web). Cette vidéo saisissant ce moment était la vidéo la plus regardée de Google vidéo, elle est maintenant en 19e position des 100 vidéos les plus populaires, bien que de nombreux reportages de Charlie Rose fassent parti du corpus d’où est tiré le classement. Ce n’est certes pas très édifiant. Laissons tout de même la chance au coureur et espérons que ces contenus spécialisés attirent des passionnés de marketing et que collectivement, ils aident à discerner réellement la valeur des contenus à proposer.
Ping : De la perte de pouvoir des intellectuels et de la doxocratie | Michelleblanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultant, conférencier et auteur