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Hugo Dumas et son dédain des blogues

C’est à la mode ces jours-ci pour plusieurs journalistes de dévaloriser les blogues. C’est de bonne guerre et étant moi-même baveuse (dans de très, très rares occasions), je prends ça avec un grain de sel. J’ai déjà dit que la FPJQ était une organisation arriérée et je m’amuse souvent à taquiner les copains journalistes. Mais j’ai le plus grand respect pour la chose journalistique comme telle. Le journalisme, le vrai, celui qui pose des questions et trouve des réponses est un besoin démocratique fondamental. Je suis d’ailleurs convaincue que ce journalisme-là a une longue vie devant lui. Il va subir des transformations majeures, mais il va perdurer quoiqu’il advienne. Par contre, je pouffe de rire lorsque je lis le twitt de la copine Genevieve Lefebvre :

René Homier Roy à propos de Twitter (sur un ton exaspéré) « Quel intérêt »?!

Ou que je lis l’article d’Hugo Dumas Le plus beau métier du monde. Bien des blogueurs lui ont répondu sur un ton calme et pondéré dont Michelle Sullivan, Patrick Dion,  Pierre Fraser ou Steve Proulx. Mais la réponse à cet article, la plus cinglante et percutante, que j’ai lue me vient de mon mur Facebook  et a été rédigé par le copain Michael Boyle :

It’s a pity that none of the qualities of good journalism that Dumas celebrates are evident in his article. No sources for any assertion, no quotes from anyone, no obvious research done. If he was a subject-matter expert in the field – blogs, social media, comparative journalism – that might be excusable, but even in that case, we readers should be informed of what degrees or published research make him an expert.

I know (we all know) a dozen people in Montreal who ARE subject-matter experts and have the experience and/or education to prove it. That none of them were consulted for such an article is to me the key reason why newspapers are in crisis – the web isn’t doing it to them, they’re doing it to themselves.

Comme on disait dans ma jeunesse AYOYE…

MAJ
Re-AYOYE : Chez Pat Lagacé de Cyberpresse : Journalistes c. blogueurs, round 78
Ha le vilain Pat Lagacé. Il m’y traite de « fleuron » ! Y va bin falloir que je lui fasse un gros bec?

16 réflexions sur “Hugo Dumas et son dédain des blogues”

  1. Ping : Lettre à Hugo Dumas - Angle mort

  2. C’est clair que les journalistes se font avoir par eux-mêmes. Pourquoi n’acceptent-il pas le format internet, le blogue, le partage ? RueFrontenac par exemple ca c’est une belle initiative.
    « Bien des blogueurs lui ont répondu sur un ton calme et pondéré » ils ont répondu où ? sur leur propre blogue en faisant un lien vers Cyberpresse.
    Et quand le contraire a lieu ? jamais ou presque
    il est bien là le problème!!
    Elle est où la section commentaires sur la presse ? C’est écrit « partager sur Facebook, Reddit, etc… » un partage bien évidemment à sens unique LOL
    René Homier Roy et Twitter.. franchement je préfère pas commenter ca.. 😉

  3. Pour ma part, je crois que le journalisme est en train de vivre son «Napster». Ce n’est pas autre chose que le dilemme : Evolve or Die. Le journalisme devra nécessairement se transformer, se re-façonner et trouver une voie qui ne peut pas être

    L »avenir n’est pas rose pour le journaliste; il doit ressembler à ce que les ambassadeurs ont vécu il y a de cela quelques années déjà. Auparavant, les ambassadeurs étaient ceux qui portaient les messages des chefs d’États. Ils étaient des transmetteur de messages respectés et important à la gestion des affaires de l’État et des relations internationales.

    Or, à mesure que les technologies se sont développées, ces courroies de transmission sont devenues de moins en moins utiles. Maintenant, les chefs d’États peuvent se parler directement et évitent donc les intermédiaires. Conséquemment, les ambassadeurs servent aujourd’hui à faire de la gestion à l’étranger, de la représentation, assurer un porte aux agents de renseignement et organiser des fêtes. Nous sommes loin du prestige d’antan.

    C’est un peu ce que les journalistes vivent en ce moment. Ils étaient la courroie de transmission des événement vers le grand public. Or, les technologies ont rendues cette transmission caduque dans bon nombre des cas; les événements sont rapportées directement par les gens qui les vivent.

    Je crois que le journalisme n’aura d’autres choix que d’abandonner les «petites nouvelles» et se consacrer aux grandes enquêtes, aux grands reportages de fond; des activités qui sont généralement trop difficiles pour être menées par un individu sur le long terme, car cela demande trop de ressources et de temps – si cela n’est pas votre boulot à temps plein, il est difficile de penser partir en croisade pour faire un reportage de six mois.

    Par contre, il est paradoxal qu’en ce moment, ce sont ces reportages qui sont considérés comme «non rentables». Est-ce que les médias font fausse route en multipliant les journaux du type «24 heure», «Métro» et autres?

    Évidemment, je joue ici au futurologue…

  4. Alex Lauzon

    Héhéhé. Tu n’as pas déjà dit la même chose que René voici un bout de temps? Tu conviendras sans doute que tout le monde a le droit de changer d’idée suite à sa première impression… 🙂

  5. @Alex, « le bout de temps » fait déjà plus de deux ans. Disons qu’il est un peu enretard le monsieur Homier-Roy (ou que je suis très, très en avance)

  6. Le vaste problème de «journalistes» comme Dumas est qu’il n’est pas à proprement parler, un journaliste de métier. Il a fait un peu de général et de régional mais, il a été bombardé chroniqueur presque dès son arrivée dans la salle de rédaction de La Presse, dans les pages du défunt cahier LP2. Il est un de ces nouveaux enfants chéris de la génération Teflon qui règnent en rois et maîtres sur les «columns» d’opinion de nos médias corporatiste. Il n’est pas seul, ils sont des légions qui sont arrivés autant dans l’imprimé que dans les médias électroniques. Ont leur donne des tribunes qui dépassent de beaucoup leurs compétences et ils aiment bien faire du pamphlet vitriolique juste pour augmenter leur réputation.

    Malheureusement, ils n’ont pas acquis la passion et l’expérience du journalisme, ils n’ont surtout pas eu à passer des années à s’obliger à être objectifs, à vérifier leurs sources à comparer les visions de plusieurs intervenants et à accepter de faire amende honorable quand ils se trompent. Ils ont un orgueil débordant, naissant de ce grand rôle du porte-parole qu’on leur a donné bien trop tôt. Ils me font penser à ce qu’était Voir les premières années avec des Richard Martineau, Laurent Saulnier, Jean Barbe ou Félix Légaré qui pontifiaient leur hargne et leur mépris sur tout ce qui n’avait pas leur désespérance générationnelle. J’ai d’ailleurs enseigné à plusieurs et je comprends d’où ils venaient. Je les appelais «La génération sans compassion» et ils ont fait bien des ravages. Mais Voir (qui a bien évolué depuis) était gratuit, il avait bien le droit de jouer le pamphlet et de ne pas respecter aux critères journalistiques. De toute manière, de toute la bande, il n’y a que Martineau qui se prenne encore pour un journaliste… Félix est un grand concepteur publicitaire, Jean a appris à écrire et à éditer et Laurent dirige de main de maître la programmation de 3 festivals majeurs.

    J’ai l’impression que c’est à ce moment-là qu’on a jeté par dessus bord les principes du journalisme et de l’objectivité. On a enfanté toute une série de publications plus «urbaines» les unes que les autres et on a élevé la chronique en système… et le journalisme est un peu mort là… bien plus que sur le Web…

    Curieusement, aujourd’hui, ce sont beaucoup de ces petits empereurs du billet d’opinion qui s’engagent résolument contre l’incidence du Web dans le journalisme. Probablement, et je vais être cruel, parce qu’ils voient aisément que dans la facture d’un blogue, il y a beaucoup de ce qu’ils font eux-mêmes, de la chronique personnelle, pertinente ou moins, sans obligation d’objectivité, faisant souvent flèche de tout bois. Malheureusement pour eux, tout le monde peut publier un blogue s’il ou elle le veut. Par contre, ce n’est pas tout le monde qui peut y exceller, évidemment, mais, au moins, ils amènent pas mal plus de joueurs dans leurs plate-bandes… pas mal plus de joueurs qui sont meilleurs qu’eux, plus percutants, plus intenses… et qui le font gratuitement. Mon hypothèse, car ce n’est que le départ de ma réflexion subjective, est qu’ils craignent plus que n’importe qui que le Web désamorce leur petit règne. Le pire, c’est qu’ils se prétendent les défenseurs du journalisme, un artisanat qu’ils n’ont jamais vraiment pratiqué.

    Surtout que, pendant ce temps, les journalistes de métier rêvent du Web et travaillent très fort à trouver des solutions que leurs patrons leurs refusent souvent et que les «columnists» méprisent. J’ai fait un petit sondage pas du tout scientifique chez mes amis qui ont beaucoup fait de la salle de rédaction, pas mal de «vieux» comme moi et des jeunes qui en mangent depuis des années, depuis leur travail non-rémunéré dans les journaux étudiants. Et bien, ces journalistes-là, ils travaillent à trouver des solutions pour faire passer les journaux à l’ère numérique… avec acharnement.

    Hier, j’ai reçu un mot magnifique d’un des plus pertinents et célébrés (bien que très discret) de nos communicateurs, quelqu’un qui a pratiqué autant le journalisme qu’Internet depuis plus longtemps que la plupart d’entre nous. Je ne le nommerai pas parce que son message était privé et personnel et qu’il n’a pas choisi d’entrer dans l’arène pour l’instant (s’il me lit et veut que je l’identifie, je le ferai avec plaisir). C’était un message d’espoir de la part de quelqu’un qui se qualifie à tort de vieux croûton et qui, dans son essence comprend le chemin à prendre. Quand il parle des journalistes il me raconte combien ils ont envie du Web il ajoute aussi, avec humour, au sujet des autres: «Il y aura toujours quelques réfractaires au changement. Ceux-là, tu ne t’en occupe pas, tu continues à foncer vers l’avant et très souvent, par émulation, ils finissent par changer. Et les autres prennent leur retraite.»
    C’est loin de ce que prétend Dumas et ses amis exégètes de l’amour du papier comme unique porteur de vérité.

    Il me citait une réponse que Jeff Mignon, l’un des plus émérites consultants en la matière et que tu cites souvent, lui donnait quand il lui a demandé si quelqu’un avait une solution:«Celui-ci m’a répondu que seuls les fumistes aujourd’hui peuvent prétendre avoir la solution. Des conseils? Tout le monde, son frère et sa sœur se sont donnés le mot pour offrir des conseils aux médias, mais combien offrent des solutions, des solutions sur lesquelles ils sont prêts à s’engager et mettre leur tête sur le billot?» Il me ramenait ensuite à ce commentaire très clair de Mignon dans Le Monde que tu as peut-être déjà cité: http://tinyurl.com/cug2lo et il rajoutait: «Il faut revoir complètement le modèle, et là mon vieux, c’est là où ça chie monumentalement. Du côté des directions qui ne veulent pas entendre cette analyse de Mignon. Et pourtant, il faudra bien y venir.»

    Alors, moi j’ai plutôt confiance en la capacité qu’aura le journalisme à retrouver son chemin sur le Web, tôt ou tard et avec toute l’importance qu’il a toujours eu… C’est un caméléon le journalisme… il a survécu à l’arrivée de Gutenberg, à celle de la radio et puis de la télévision… Il est opportuniste et il se tissera finalement avec bonheur dans le monde numérique de la toile.

    Par contre, les chroniqueurs et les paradeurs de point de vue comme Hugo Dumas, dont l’inquiétude est sans doute légitime mais un peu trop colorée par la peur de perdre l’antenne, ils risquent déjà d’être bien moins pertinents quand ils seront noyés parmi des centaines d’autres bien plus pertinents, plus jeunes et plus au fait de ce qui se passe.

  7. Alex Lauzon

    Dis-moi, Marc, ça fait quelques fois que je lis te commentaires ici et je trouve bien intéressant à suivre. À quand le blogue?

    J’ai une question pour toi. Dans la crise actuelle, qu’est-ce que tu penses d’un modèle de paiement qui serait semblable à ce qui est utilisé en cablôdistribution? Je pourrais payer un montant x par mois à mon fournisseur d’accès internet. Un peu comme le principe de la télévision. Je paye Vidéotron et une partie de mes sous est remis à la SRC, TVA et cie.

    Il y a évidemment des contraintes et plusieurs modèles seront développés avant que l’on trouve le bon mais je me demandais ce que tu en penses.

    Désolé de squatter ton blogue, Michelle, il faudrait peut-être que je ravive le mien finalement… En passant, il n’est pas si en retard que ça le René. Twitter commence à peine à être connu. Je ne trouve pas sa réaction si bizarre que ça. Enfin. Laissons lui le temps d’apprivoiser la chose.

  8. Moi ce qui m’a particulièrement agacé c’est le mépris évident et surtout inutile que rajoute Dumas.

    C’est un point important à préciser que les blogueurs n’ont pas la rigueur des vrais journalistes formés des grands quotidiens.

    Il est important de souligner qu’on a besoin d’eux dans notre société. Cependant, il sabote son point en étant fendant pour rien et en faisant un article qui a vraiment l’air d’un post de blogueur frustré.

  9. Bon billet… encore. Et excellent commentaire de Marc Desjardins. Peu de choses à ajouter, peut-être le fait que les journalistes sont en train de vivre ce que toute la production du journal a vécu avant eux : l’arrivée de la technologie. Alors que les typographes ont laissé leurs places à des machines, les graphistes eux ont laissé les journalistes monter leurs pages presque directement dans leur grille, la production d’un journal passant d’une centaine de personnes à une vingtaine… Je suis graphiste de formation, l’arrivée massive des logiciels de création m’a permis de réaliser mon travail plus facilement, mais a aussi permis une démocratisation de ma profession : avec un peu de talent et beaucoup de techniques, on pouvait dorénavant faire du graphisme sans formation. Oui, le niveau moyen était peu relevé, mais certains créateurs ont réussi à sortir du lot et donner le ton. Les excellents graphistes sont juste devenus meilleurs, les moins bons avaient l’air fous. Les journalistes viennent de passer à cette étape. Les outils de communications sur le web ont démocratisé l’information. Les bons journalistes n’ont rien à craindre, mais les ceux qui n’ont que leur carte de presse comme outil de persuasion devraient avoir un peu peur…

  10. Hé hé… Patrick Lagacé a le réflexe corporatif. Si vous voulez lui faire péter une coche il suffit de faire allusion à son statut de journaliste et le remettre (un peu) en question…

    Par exemple le 18 septembre 2008 j’ècrivais en commentaires sur son blog:

     » Puisque vous êtes journaliste, m’a-t-on dit, auriez vous l’extrême obligeance d’un peu moins “pogner les nerfs” et de bien vouloir informer la minorité de vos lecteurs intéressés par les faits de quelles coupures ils s’agit exactement, qui vont toucher qui … etc. »

    Réponse outrée de Mr. Lagacé:

    « Je suis journaliste, on vous a bien informé. Mais le privilège du columnist, c’est de gagner sa vie avec son devoir d’indignation. Alors je m’indigne  »

    MDR

    L’anecdote ici:
    http://climenole.wordpress.com/2008/09/19/patrick-lindigne-et-la-cyberparesse/

    Ils revendiquent le statut de professionnels mais n’appliquent les règles du journalisme professionnel que lorsque ça leur chante de le faire…

    Je me fais d’ailleurs un malin plaisir à le puncher de temps à autre sur des sujets de politique internationale à propos desquels l’honorable membre de la FPJQ (ET de l’Union des Artistes: ouais…) est aussi « pro » que n’importe quel ti-jos d’une taverne de Limoilou.

    P.L.? je l’ai adopté comme mascotte et souffre-douleur. Il parle en ti-jo de l »Afghanistan? Bang: je lui punch un commentaire. (Dont certains ne passent pas mais sont publiés quand même sur Google Notebook, FriendFeed et Twitter…)

    Laissons-les s’indigner contre les blogueurs et soyons plus professionnels qu’eux. Respect des faits et respect du principe de non-contradiction. Et aller les puncher de temps à autre. Des journalistes professionnels on peut dire la même chose que ce que Chirac disait de Sarkozy en 1971 (paraphrase):

    Les journalistes? Il faut leur piler dessus. D’abord ils aiment ça et ensuite ça porte chance.

    Bien cordialement.

  11. Au risque de me répéter: bon billet. Et aussi (peut-être même surtout, excellents commentaires. ET, encore une fois, de Marc Desjardins en particulier. En effet, comme Marc l’écrit, il y a pas mal de monde dans le milieu à qui « on a donné des tribunes qui dépassent de beaucoup leurs compétences ». Et on pourrait aussi dire, inversement, qu’il y a pas mal de monde ici qui n’ont pas, pour l’instant, de tribune à la hauteur de leur compétence. Et dont les propos gagneraient à être mieux connus…

  12. Mon cher Marc Desjardins

    Votre commentaire est absolument superbe. Non seulement vous résumez parfaitement les motivations profondes des « journaleux » qui chiâlent contre le web et les blogues mais également vous décrivez très bien ce phénomène des « columns » d’opinions.

    Pierre Falardeau s’était plaint il y a quelques temps à « Tout le monde en parle » de ces soi-disants journalistes qui ne sont pas spécialisé en rien mais qui ont une opinion sur tout, comme s’ils savaient tout. À ce moment, d’instinct, j’avais pensé à Richard Martineau mais je crois que vous avez mis directement le « doigt sur le bobo » quand vous parlez de « ces nouveaux enfants chéris de la génération Teflon qui règnent en rois et maîtres sur les «columns» d’opinion de nos médias corporatistes ». Vous en arrivez à la même constatation que Falardeau quand vous dites: « On leur donne des tribunes qui dépassent de beaucoup leurs compétences et ils aiment bien faire du pamphlet vitriolique juste pour augmenter leur réputation ».

    Tout cela me fait penser au vieux conte d’Anderson sur « le nouvel habit de l’empereur ». Tout particulièrement quand Martineau affirme dans un documentaire co-réalisé par Jacques Godbout qu’il ne lit jamais les commentaires de son blogue « parce qu’il reçoit trop d’insultes ». Voilà l’une des raison d’être du web et ses blogues: il sert au commun des mortels de constater, comme l’enfant du conte d’Anderson, que « l’empereur est nu » (dans ce cas-ci: « Encore une fois, Martineau ne sait pas de quoi il parle ! »). Le « collaborateur spécial » du JdeM aura beau se plaindre qu’on l’insulte, ce n’est que l’excuse qu’il s’est fabriqué pour se justifier la saine réaction des internautes à ses propos trop souvent démagogiques.

    Votre hypothèse, que vous qualifiez de « réflexion subjective » , selon laquelle « ils craignent plus que n’importe qui que le Web désamorce leur petit règne » me semble être la bonne.

    Charles Tremblay, un jeune dinosaure qui lit quelques fois des journaux-papier mais qui aussi fréquente assiduement le blogue de Michelle Blanc.

  13. certes, je confesse avoir récemment trouvé et commenté une étude française expliquant la meilleure opinion qu’ont apparemment les français des journalistes versus les blogueurs : http://idead.typepad.com/idead/2009/04/quelques-chiffres-qui-rassurent.html

    Mais merci Michelle d’avoir lancé grâce à ce billet cette série de commentaires fort intéressants, auxquels je n’ai rien à ajouter . Michael a bien raison: plus de faits, moins d’opinion, et le journalisme devrait éventuellement retrouver ses lettres de noblesse…

  14. Ping : Martin Petit : Le blogue » Archive du blog » Le 11 septembre des journaux de papier

  15. Ping : Lettre à Hugo Dumas – Angle mort

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