Pourquoi Twitter est supérieur à Facebook dans une optique de marketing et relations publiques? Pour différentes raisons que j’ai déjà exprimées dans une myriade de billets que je vous remets en fin de mon argumentaire. Mais je vais plutôt ici vous faire un petit récapitulatif (partiel) de certaines différences que j’observe.
Facebook:
C’est pour la masse, mais cette masse n’a que peu de chance de voir vos contenus de page Facebook à moins qu’il ne soit vos amis (et seulement eux auront accès à vos contenus). Le processus permettant de faire croitre les « amis » est long et dispendieux. Vous pouvez décider de faire un concours pour attirer des amis, mais il faut débourser plusieurs milliers de dollars et les conditions sont contraignantes. La très grande majorité des contenus de Facebook sont hermétiques au reste du Web. Vos contenus peuvent disparaître n’importe quand. Il est difficile de fouiller dans vos archives et la pérennité de celle-ci est loin d’être certaine.
Twitter :
C’est pour les « early adopter », le 2e groupe le plus influent du Web après les médias traditionnels c’est-à-dire les recherchistes, les journalistes, les super blogueurs, les faiseurs de tendances. Dans un processus de marketing ou de relations publiques, il semble très pertinent d’entretenir un dialogue avec ceux qui peuvent réellement multiplier l’impact d’un contenu dans les médias trad., dans leurs blogues et sur les moteurs de recherches. Twitter est complètement ouvert au reste du Web. Il n’est pas nécessaire d’être « ami » avec quelqu’un pour voir son contenu. Les contenus mis en ligne sur Twitter apparaissent dans les moteurs de recherche dans la nouvelle fenêtre de ceux-ci pour les contenus du « web en temps réel ». Twitter a une myriade d’outils d’extraction de données et de contenus. Le trafic vers un site Web généré par twitter est supérieur à celui généré par Facebook. Les recherches par sujet sur Twitter sont de beaucoup supérieures que celle de Facebook. À ce propos, j’ai un nouveau client qui est guide de chasse à l’ours noir. Une requête « bear hunt » dans Twitter (ou l’un des très nombreux outils de recherches externes à twitter) fait apparaître rapidement des centaines de clients potentiels et d’interlocuteurs (et de détracteurs) vivement intéressés par le sujet. Faire la même chose dans Facebook est d’une lourdeur désarmante.
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Je vous invite aussi à lire ou relire mes billets Pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires et Des précision sur Pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires.
Bien d’accord!
J’observe cependant une recrudescence de ce qu’on appelle ici « la masse » sur Twitter. L’arrivée de vedettes, etc. et le hype autour de cet outil attire de plus en plus les foules.
L’avantage avec Twitter demeure cependant le fait que l’on peut choisir de suivre qui l’on veut, sans restrictions.
Si je veux suivre une bande de célibataires en manque d’action et avide de commentaires vides et désespérés, libre à moi.
Mais si je veux suivre des professionnels qui partagent des infos sur des sujets directement liés ou complémentaires à mon champ d’expertise, alors c’est le Klondike!
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Le pari de Facebook, c’est de supplanter les moteurs de recherche (le web ?), qu’un jour on dise « Google est hermétique à Facebook » et non le contraire comme aujourd’hui.
Merci Michelle de remettre les choses à leur place. Je suis nouveau dans les réseaux sociaux et c’est peut-être une des premières fois que j’entends (ou plutôt lis) une voie discordante sur l’utilisation de Facebook pour une entreprise.
J’en profite d’ailleurs, si vous le permettez, pour poser une question :
Tout le monde ne jure que par les réseaux sociaux, the place to be, mais qui fait vraiment des affaires avec ces nouveaux outils,qui les utilise à merveille. A part coupon, je ne vois pas ? merci pour vos articles que je vais suivre sur Twitter.
Bonne soirée. Roger de Metz en France
Bonjour,
Un de vos arguments principaux contre Facebook est que « C’est pour la masse, mais cette masse n’a que peu de chance de voir vos contenus de page Facebook à moins qu’il ne soit vos amis (et seulement eux auront accès à vos contenus) ».
Cet argument plus ou moins pertinent. Les « fan pages » ou pages d’entreprises/personnalit/s se doivent et sont dans la quasi totalit/ des cas publiques. Tout le monde peut donc y acc/der. Les profils personnels peuvent aussi [etre rendus publics avec quelques clics de souris.
De plus, si quelqu’un d/cide d’aimer une compagnie, personnalit/ ou bien d’accepter une invitation ceci apparait sur les murs de tous ses amis. Voici du bouche a oreille efficace!!
« Il n’est pas nécessaire d’être « ami » avec quelqu’un pour voir son contenu »
Lorsque la personne a protégée ses tweets, c’est alors impossible de les lire. On est biensûr obligé de la suivre.
This person has protected their tweets.
La question est: les influents sur Twitter ont-ils une portée? La masse n’est pas sur Twitter, et si elle y est, ne tweet pas 2 fois sur 3.
Une page Facebook, une fois qu’elle a ses fans, à une portée presque garantie auprès d’eux, pourvu que les fans aime le contenu.
Et les pages Facebook sont effectivement ouvertes aux moteurs de recherches. Bien que je comprenne l’argument que le flux d’information entourant cette page et la marque soit privé puisque logé dans les profils individuels, sa portée n’est pas moins grande même si les discussions sont moins visibles (et je dis bien « moins » car il y a des manières d’accéder aux flux privé des utilisateurs. Et ce de manière très éthique).
Je termine sur l’usage de ces deux outils.
Facebook est devenu une véritable plate-forme interactive.
Twitter reste une conversation à ciel ouvert.
Je pense qu’elles non aujourd’hui plus du tout le même intérêt et le débat facebook/twitter n’a pas lieu d’être.
PS: En ce qui concerne la recherche de besoins pour proposer ses services, Quorra, Aardvark et consort sont bien parti pour remplacer cette méthode.
L’éternelle guéguerre Twitter/Facebook est littéralement un sujet inépuisable. Ce sont 2 outils complémentaires dans un coffre à outil marketing moderne, that’s it. Ce genre de généralisation ne rend pas service à ceux qui sont déjà tout mêlés là dedans.
J’aimerais voir des données, des stats qui démontrent que pour une entreprise les efforts mis dans Twitter seront plus payants que dans Facebook. J’ai l’impression que cette conclusion provient de ta pratique personnelle au sujet du produit « Michelle Blanc » et oui, peut-être que dans ton cas précis, Twitter est un meilleur investissement que Facebook mais tu es dans le B2B et ca s’adonne que tes cibles d’affaires sont justement ces super-influenceurs, early adopters, journalistes etc. Si on prend, un PME manufacturière, une petite entreprise de service, un Gym, une OSBL, une cause, etc ou n’importe quelle organisation qui doit faire du B2C, Facebook est un outil beaucoup plus naturel et convivial pour rejoindre notre cible.
Dans l’ordre de priorisation de l’utilisation des médias sociaux, si j’avais à généraliser, je recommanderais sans gêne de mettre son temps dans Facebook et lieu de Twitter.
@Étienne Chabot: Je « like » 😉
On en revient toujours à la base… la pertinence d’un outil dépend de 2 choses: premièrement de l’objectif commercial que l’on veut ateindre et deuxièment, de la cible à qui l’on s’adresse. Je tend à être en accord avec Étienne, notamment pour les types d’organisation qui auraient un intérêt à être présents et actifs sur FB. Cependant je mets un bémol à l’ordre de priorisation puisque selon moi, la généralisation est dangeruese quand on parle de Web (parce que très ciblé par défaut) !
My 2cents !
Mon expérience personnelle est que sur Twitter je ne lit qu’une très infime partie de tout ce qui se dit, simplement car je doit recevoir plus de 10 000 tweets par jours. Cependant je porte une attention particulière à ce que disent mes amis sur Facebook, donc lorsqu’une entreprise que « j’aime » écrit sur Facebook il y a beaucoup plus de chance que je lise et retienne le message. Mais je suis d’accord que Twitter contient la crème des internautes étant surtout des innovateurs et adoptants précoces.
La connectivité de Twitter permet de republier du contenu automatiquement sur Facebook et sur d’autres plateformes. J’ai accompagné un consultant dans le domaine animalier qui demandé en amis automatiquement car nous avons choisi un angle qui donne tout de suite à ces prospects l’idée de la valeur perçue à se mettre en relation avec lui.
Sur Twitter, il n’aurait pas accès au même genre contacts. Le choix du public cible et où il se trouve est déterminant.
Merci pour ce partage
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