FUGUES QUESTIONNAIRE CONFINEMENT. Réponses de Michelle Blanc

 

La rédaction du magazine Fugues, m’a demandé de répondre à un questionnaire à propos du confinement. mes réponses seront publiés dans une édition prochaine du magazine. Voici mes réponses…

FUGUES QUESTIONNAIRE CONFINEMENT

1. Comment la crise de la COVID-19 t’a-t-elle affecté personnellement ?

La crise ne m’a pas affecté financièrement ou psychologiquement. Étant une spécialiste du commerce en ligne, du marketing web et des médias sociaux, mon expertise est en demande. J’ai aussi la chance d’habiter en forêt, sur un demi-hectare, face à un lac. Je peux donc me dégourdir les jambes sur ma propre propriété et jouir des beautés de la nature et y puiser une énergie salvatrice. Par contre, par un triste coup du hasard, il y a un mois je suis tombée, je me suis fracturé une côte, j’ai attrapé une pneumonie, probablement à l’hôpital en me faisant soigné et j’ai aussi appris souffrir d’insuffisance cardiaque. En ces temps de Covid-19, de devoir faire des allers-retours à l’hôpital a son lot d’angoisses disons. L’un des autres problèmes que je rencontre est que devant maintenant limiter au maximum mon apport en sodium, il est rendu difficile de faire mon épicerie sans pouvoir lire les étiquettes « d’apport alimentaire » qui sont la plupart du temps derrière les produits qu’on présente sur les étalages, sans devoir les toucher pour vérifier la teneur en sodium. Il y a comme une problématique majeure, disons…

2. Présentement dans l’espace où tu vis, est-tu seul(e), avec ton (ta) conjoint(e), de la famille (enfants, parents, autres), un ou des colocs, des animaux?

J’ai la chance de vivre avec la femme de ma vie depuis maintenant 26 ans et avec notre adorable chien charlotte. Le confinement a la particularité de faire sortir le meilleur et le pire des gens. Certains couples découvrent qu’ils ne sont vraiment pas faits pour vivre 24 heures par jour avec leur conjoint. Dans mon cas, ce rapprochement obligatoire nous fait nous aimer encore plus. Nous découvrons à quel point nous sommes faites l’une pour l’autre. Par contre, l’absence de notre fils, de son amour et de notre petit-fils se fait de plus en plus sentir péniblement. Les taquineries avec mes potes, avec les marchands de ma localité et avec mes voisins me manquent aussi terriblement. Étant une personne très sociable, la chaleur humaine des contacts face-à-face, est l’un des grands absents de mon existence. Nous faisons certainement des zooms et autres vidéoconférences, mais ce n’est vraiment pas pareil. En outre, rien ne vaut de pouvoir serrer dans mes bras notre petit-fils chéri et à son âge, son attention sur les communications numériques, est à des années lumières de celle qu’il peut nous accorder en personne.

3. À quoi ressemblent tes journées ces temps-ci ?

Mes journées, ou plutôt mes nuits vont de mieux en mieux. C’est qu’étant donné ma côte fracturée, j’ai passé 6 semaines à devoir dormir assise. La position couchée étant trop douloureuse. Je devais être en convalescence, mais étant donné mon statut de « travailleuse autonome » je ne pouvais refuser les mandats qu’on me donnait et j’ai donc travaillé au-delà de mes capacités. Ça ne m’a pas aidé à guérir rapidement, disons. Par contre, le temps ayant fait son travail, je vais maintenant beaucoup mieux et la frénésie de mes mandats s’est un peu amoindrie. Le printemps aidant, je peux maintenant profiter un peu plus de la chaleur et de l’environnement qui m’entoure. Je fais aussi des recherches de recettes qui peuvent satisfaire ma nouvelle diète imposée par les aléas de la vie.

4. Durant cette période, nous avons beaucoup de temps pour soi… Comment fais-tu pour que le confinement se passe mieux ?

Nous avons la chance d’avoir un bon réseau internet et nous sommes aussi branchées sur Netflix, Crave, Prime et iTunes et mon amour étant une grande mélomane, la musique, les films et les séries égayent notre quotidien. Nous faisons aussi toutes les deux du télétravail durant la journée. Nos journées sont donc passablement occupées.

5. À la maison, que portes-tu habituellement?

D’habiter « dans le bois » a l’avantage de réduire le besoin d’être toujours à la mode et « checké à quatre épingles ». De plus, travaillant en conseil Web, très tôt dans ma pratique j’ai observé que d’être habillé « trop business », ne projetait pas l’image de « geekette » que je suis. Je me suis alors adaptée. Je porte donc principalement des salopettes de jeans et des chemises à carreaux.

6. As-tu des recommandations ou des suggestions pour rendre cette «pause» plus facile à passer?

J’ai un immense pin que j’appelle Georges. Je lui parle souvent et il m’arrive de le serrer dans mes bras. Cela me fait le plus grand bien. D’écouter le torrent de la rivière au printemps est aussi une grande source de réconfort.

7. Qu’est-ce qui te manque le plus, ces temps-ci ?

Ce que je mange le plus ces temps-ci est de l’humus aux pois chiches.

 

MAJ: Vous comprendrez ici que j’avais mal lu la question. Ce qui me manque le plus est de voir mon petit-fils, d’échanger longuement avec lui et de le serrer dans mes bras. De déambuler sans la paranoïa d’attraper ce satané virus, de magasiner librement au marché Jean-Talon et chez mes fournisseurs alimentaires de choix, de faire des Saint-Cassettes avec les potes et de manger au restaurant sont des activités qui étaient courantes et qui font maintenant partie de mes souvenirs lointains…

8. Que fais-tu pour maintenir un contact avec l’extérieur ou maintenir une solidarité?

Je suis membre du CA de plusieurs chambres de commerce, j’ai de nombreux clients et je fais aussi des ateliers Zoom avec plusieurs entrepreneurs. C’est très demandant intellectuellement, mais ça me permet de garder un semblant de normalité sociale.

Pour maintenir une solidarité, j’ai songé à une initiative et je l’ai mise en pratique. Je me suis dit qu’il serait pertinent de discuter avec des gens de différents milieux, de ce que pourrait être l’après-covid-19, afin de donner de l’espoir et de commencer à songer positivement à la suite des choses. J’ai appelé cette rencontre Zomm Tout le monde en rêve et j’ai contacté Jean-Luc Mongrain, Jacques Nantel, Randa Napky, Ianik Marcil, Christine St-Pierre, Gyslaine Desrosiers, Daniel Breton et Maka kotto pour y participer.

Lors de ce remue-méninge, mes invités et moi-même avons discuté de l’après #covid19 et de ce que pourrait être l’impact et les changements sur le journalisme, l’éducation à distance, le marketing, les commerces, l’économie, le tourisme, la culture, la politique, la santé, l’environnement, les industries énergétiques, le numérique et bien d’autres choses encore… Un exercice de partage et de réflexion collective…

Vous pouvez prendre connaissance de nos points de vue à https://www.michelleblanc.com/2020/04/les-changements-post-covid19-tout-le-monde-en-reve-tlmer/

9. Considères-tu que les gouvernements — ici ou ailleurs — gèrent adéquatement la situation?

Les gouvernements sont devant une situation inédite, dont les tenants et aboutissants sont flous et pour laquelle, il doivent choisir entre le pire et le moins pire. Je suis heureuse de ne pas être à leurs places et je trouve qu’ils s’en sortent admirablement bien. Après coup, on pourra toujours dire qu’ils auraient pu faire mieux. N’empêche que ce mieux restera toujours très hypothétique.

10. Que penses-tu retirer de l’expérience que l’on vit présentement?

Je pense que déjà, bien des choses qu’on croyait prioritaires viennent de perdre beaucoup d’importance. Je sais aussi que les interactions sociales prendront une dimension beaucoup plus humaine. Mais je sais qu’il est encore très tôt pour prendre la mesure des bouleversements qu’engendrera cette crise.

11. Crois-tu que ta vie (ou celle des autres) sera transformée par la suite au niveau de nos interactions sociales? Si oui, de quelle(s) manière(s)?

Notre vie et les sociétés seront transformées significativements. Mais encore une fois, en fonction du temps que ça prendra et de la gravité ou pas, des deuxièmes et troisièmes vagues, il est encore très tôt pour imaginer à quels points nous serons individuellement et collectivement transformés.

12. Des inquiétudes pour l’avenir?

Je suis inquiète de la possible pénurie alimentaire, des conflits géopolitiques potentiels, des vies qui seront perdues, des gens qui se relèveront difficilement des péripéties que nous vivons. Cette « guerre avec un ennemi invisible » laissera inévitablement des traces, comme chaque bouleversement mondial en a laissé.

13. Un message d’espoir que tu veux lancer?

Malgré tout ce que nous vivons et que nous vivrons encore, la solidarité sociale risque d’être l’une des grandes gagnantes de ce merdier dans lequel nous nous trouvons. Nous risquons aussi d’apprécier à sa juste valeur les rencontres familiales et sociales qui quelquefois nous laissaient plus froids. L’homme a toujours réussi à surmonter positivement les défis immenses auxquels il devait faire face et les tragédies ont toujours été une source d’innovation importante. Les rêves de mondialisation risquent d’en prendre un coup, mais ce sera au bénéfice du « small is beautiful » et de la réémergence des villages, des petites localités, de l’achat local et de l’entraide de proximité. Je rêve d’un étalement régional et de la renaissance du « Québec il est beau » et du « maître chez nous » plus seulement à Montréal ou à Québec. Les régions pourront sans doute enfin prendre la place qu’il leur revient. Le Québec il est beau et il est grand. Il sera temps de le découvrir et de le développer à sa pleine mesure…

Remue-méninge Les changements post-covid19, Tout Le Monde En Rêve #TLMER

En chinois, le signe crise signifie danger et opportunité. Vous êtes invités à assister à un remue-méninge avec des invités d’expérience et de vision qui vont se pencher sur les opportunités et réfléchir à comment notre société changera ou devrait changer après le Covid19…

Tous ne sont pas à la même place dans l’adaptation à la crise. Les 6 étapes d’adaptation sont:

  • Dénie = Ce n’est qu’une grippe
  • Colère = Je t’ai dit que ce n’était qu’une grippe va tu comprendre?
  • Négociation = Je vais prendre de la vitamine C et tout va être correct
  • Peur et l’anxiété = Tout va s’effondrer, je m’achète du papier de toilette
  • Dépression = Nous allons tous l’attraper
  • L’acceptation = C’est ça qui est ça, nous devons nous adapter.

Ce premier #TLEMR est donc une première discussion sur ce que pourrait ou devrait être l’après covid19. Vous pouvez aussi y participer en utilisant:

• le hashtag #TLMER pour partager vos idées sur les médias sociaux
• en faisant vous aussi d’autres remue-méninges par la suite

Mon groupe d’invités n’est pas représentatif de l’ensemble des enjeux que nous devrons analyser. Il n’a pas de jeunes, de fermiers, de manufacturiers, de pêcheurs ou d’une foule d’autres catégories qui nous sera indispensables à la réflexion. Vous m’excuserez aussi de tutoyer mes invités puisque ce sont des gens que je connais déjà depuis 20 ans pour certains, qu’ils sont particulièrement éclairés sur certains des enjeux que nous discuterons aujourd’hui, qu’ils ont une renommée qui permettra peut-être à de nombreuses autres personnes de s’intéresser à cette initiative et à lui donner une vie et une viralité qui sera nécessaire.

Je sais le et les sujets que chacun abordera, mais je n’ai aucune idée de ce qu’ils diront. Après le partage de leurs réflexions, nous aurons un court moment pour réagir collectivement à ce qui aura été dit. Puis à la fin, nous discuterons ensemble des constats qui auront été faits.

Nous ne sommes pas et vous n’êtes pas obligé d’être d’accord avec ce qui aura été dit. C’est ça l’idée d’un remue-méninge. Il est aussi possible qu’il y ait des fuck up techniques étant donné la médiocrité de nos réseaux internet en région. Je vous demande donc d’être clément dans vos jugements.

J’espère cependant que cette initiative inspirera au moins quelques personnes à entrevoir l’après covid19 avec espoir et lucidité et qui sait, qu’il aidera nos entrepreneurs, administration locale, régionale provinciale et même nationale à sortir des sentiers battus pour que collectivement on prenne le taureau par les cornes pour le meilleur de tous.

Mes invités sont, dans l’ordre de leur prise de parole

Jean-Luc Mongrain
Jacques Nantel
Randa Napky
Ianik Marcil
Christine St-Pierre
Gyslaine Desrosiers
Daniel Breton
Et
Maka kotto

Lors de ce remue-méninge, mes invités et moi-même vont discuter de l’après #covid19 et de ce que pourrait être l’impact et les changements sur le journalisme, l’éducation à distance, le marketing, les commerces, l’économie, le tourisme, la culture, la politique, la santé, l’environnement, les industries énergétiques, le numérique et bien d’autres choses encore… Un exercice de partage et de réflexion collective…

L’une des nombreuses critiques de cet entretien

Critique #TLMER

Se préparer à l’après-coronavirus avec l’atelier Relations Publiques en lignes

C’est mercredi soir le 8 avril, qu’aura lieu le troisième atelier de quatre, Médias sociaux et relations publiques, offert la la Chambre de Commerce de Rawdon.

Vous n’avez pas besoin d’être membre de la Chambre de commerce de Rawdon pour participer à ces ateliers, mais vous avez besoin de vous y inscrire afin de recevoir le code et le mot de passe pour rejoindre la salle de classe virtuelle. Voici donc les informations pour les ateliers restants et les détails pour pouvoir s’inscrire :

Médias sociaux et relations publiques

Vous pouvez vous inscrire en écrivant à info@ccrawdon.ca

Dans l’atelier de ce soir, nous discuterons de :
Les risques communicationnels de divers médias sociaux
Le communiqué de presse pour le web
La gestion de crise médias sociaux
Études de cas

Voici d’ailleurs le PowerPoint de mon 3e atelier

Le prochain et dernier atelier:
Atelier #4 ->Les médias sociaux: la recette parfaite!
Mercredi 22 avril 2020 de 18h30 à 20h45

Se préparer à l’après-coronavirus en participant à des ateliers virtuels

C’est ce soir que la Chambre de commerce de Rawdon offrira le 2e atelier de 4, La rédaction Web, storyline et les diverses politiques éditoriales. Le 1er atelier se donnait au Collège Champagneur à Rawdon. Mais étant donné la situation de crise du Coronavirus, les trois prochains ateliers se donneront de manière virtuelle en webinaire avec l’application Zoom.us.

Cette crise touche durement les entreprises et les petits entrepreneurs. Et le prochain trois semaines de confinement, est justement un bon moment pour se préparer à l’après-crise, afin de reprendre une portion du chiffre d’affaires qui sera perdu durant ces trois semaines. Le marketing de contenu et les médias sociaux sont des efforts de mise en marché qui fonctionnent dans le moyen et le court terme. Plutôt vous commencez, plutôt vous risquez d’en tirer des bénéfices. Et pour être efficace en ligne, ce n’est pas tellement une question de budget que c’est une question de compréhension des outils (souvent gratuits), de la philosophie communicationnelle et des efforts qu’on veut bien y mettre.

Vous n’avez pas besoin d’être membre de la Chambre de commerce de Rawdon pour participer à ces ateliers, mais vous avez besoin de vous y inscrire afin de recevoir le code et le mot de passe pour rejoindre la salle de classe virtuelle. Voici donc les informations pour les ateliers restants et les détails pour pouvoir s’inscrire :

La rédaction Web, storyline et les diverses politiques éditoriales

Dans l’atelier de ce soir, nous discuterons de :

 Comment écrire pour le Web
 L’importance des titres, des éléments du corps du texte et des balises meta
 L’infolettre
 Les diverses politiques : d’utilisation du web pour les employés, éditoriales, des commentaires
 Calendrier éditorial
 Études de cas

Voici d’ailleurs le PowerPoint de mon 2e atelier


Les prochains ateliers:

Atelier #3 -> Médias sociaux et relations publiques
Mercredi 8 avril 2020 de 18h30 à 20h45

Atelier #4 ->Les médias sociaux: la recette parfaite!
Mercredi 22 avril 2020 de 18h30 à 20h45