L’open source d’entreprise

Les aficionados de l’open source (code source ouvert) connaissent déjà bien la bible de ce secteur. Il s’agit évidemment de SourceForge qui est (selon wikipedia)

un système de gestion de développement de logiciel collectif et de gestion de version. Il fournit une interface unifiée à une série de logiciels serveur et intègre plusieurs applications à source ouverte et/ou libre (tels mailman et CVS).

Voilà que son pendant d’affaires voit le jour. Novaforge.org.

L'idée de ce site est issue d'un constat : La plupart des DSI (… lire ici Directeur services informatiques…) sont convaincues qu’elles peuvent et vont utiliser l'Open Source. Mais du principe au terrain, beaucoup s’interrogent encore : Quels logiciels utiliser ? Lesquels sont vraiment fiable ? Quels sont les retours d’expérience ? Quels services sont disponibles ?
Face à ces questions, l’information publique est encore très dispersée. Après avoir contribué au développement du Libre et à la prise de conscience des entreprises sur l’open source en France (livre blanc, séminaires, presse…), des experts Open Source de Bull et de ses partenaires (OW2, Red Hat / JBoss, SpikeSource…) ont souhaité être parmi les pionniers de cette nouvelle étape dans la réflexion des DSI.

Via outilsfroids.net

Yslow, Vérifier la rapidité de vos sites et les correctifs à apporter

C’est via go-référencement que j’ai pris connaissance de cet outil pratique qui vérifie la vitesse de vos sites et qui propose les correctifs à apporter. Pour les sites transactionnels qui se doivent d’être très performants, c’est une corde de plus à l’arc de l’amélioration continue.

Il s’agit de l’extension Yslow (un cadeau de Yahoo) qui elle-même est une extension de Firebug du navigateur Firefox. Vous devez donc d’abord avoir Firefox, puis Firebug, puis Yslow pour découvrir l’évaluation qui sera faite de votre site par l’outil qui n’était utilisé auparavant que par les ingénieurs de Yahoo.

YSlow analyzes web pages and tells you why they’re slow based on Yahoo’s rules for high performance web sites.
YSlow gives you:
* Performance report card
* HTTP/HTML summary
* List of components in the page
* Tools including JSLint

MAJ
Pour les sites transactionnels, le seuil psychologique du cyberconsomateur est de 4 secondes. Ce chiffre est fournit dans une recherche d’Akamaï.

Four seconds is the maximum length of time an average online shopper will wait for a Web page to load before potentially abandoning a retail site. This is one of several key findings revealed in a report made available today by Akamai Technologies, Inc. (NASDAQ: AKAM), commissioned through JupiterResearch, that examines consumer reaction to a poor online shopping experience.
(…)
Additional findings in the report show that more than one-third of shoppers with a poor experience abandoned the site entirely, while 75 percent were likely not to shop on that site again. These results demonstrate that a poorly performing website can be damaging to a company’s reputation; according to the survey, nearly 30 percent of dissatisfied customers will either develop a negative perception of the company or tell their friends and family about the experience.

MAJ2
Comment optimiser vos sites pour qu’ils soient plus performants? Les réponses se trouvent dans la page Thirteen Simple Rules for Speeding Up Your Web Site de Steve Souders, Chief Performance Yahoo!

Pas encore de Web 2.0 pour nos PME

Le Web 2.0 n’a pas encore de pénétration significative chez nos PME. C’est le constat que j’offre au journaliste André Ouellet de Direction informatique dans son article Faible intérêt des PME québécoises pour le Web 2.0 (et ici).

Bien entendu, les grandes entreprises ont été les premières à exploiter les promesses du Web 2.0. Le conseiller en marketing Internet, Michel Leblanc, cite les exemples du secteur bancaire canadien, ainsi que de Canoë, Radio-Canada et Yahoo Québec. Les PME en ont aussi les moyens, toutefois. Pour Martin Lessard, consultant stratégique Web, ces nouvelles technologies « sont tout à fait accessibles à la petite et moyenne entreprise ». Elles peuvent lui permettre de développer des canaux de commercialisation à peu de frais et de rejoindre facilement son public cible.

Pourtant, les exemples de PME québécoises embrassant le Web 2.0 se font rares. Il y a bien des utilisateurs de blogues – des travailleurs autonomes particulièrement, précise Martin Lessard – mais de façon générale, le Web 2.0 est boudé par nos petites entreprises. Pour Michel Leblanc, elles en sont encore à établir une présence efficace sur le « Web 1.0 ».

Pour en savoir un peu plus sur le Web 2.0, vous pouvez visiter ma catégorie spécifique Web 2.0, celle portant sur le marketing 2.0 ou encore visiter la compilation de Direction Informatique Repères : le Web 2.0.

Une thèse de Maîtrise sur les médias traditionnels et l’impact du Web 2.0

Une thèse de Maîtrise, Médias traditionnels et acteurs du Web 2.0 : vers la cohabitation ou la convergence des acteurs de l’information et du divertissement ? (PDF), d’Alexandre Cabanis, de HEC Paris, est disponible gratuitement. C’est certainement à lire pour ceux qui s’intéressent au Web 2.0, à la transformation des médias en cette ère de croissance de l’importance du Web ou pour ceux que la convergence intéresse. Je n’ai pas encore eu le temps de tout lire le document, mais en conclusion, il y a quelques paragraphes qui m’interpellent.

Le Web 2.0 n’est pas encore entré dans sa phase de maturité, mais il possède les capacités de remodeler le monde de l’information et du divertissement, en accord avec les nouvelles attentes du public. La blogosphère et les réseaux sociaux aspirent même à être reconnus en tant que sources qualifiées d’information et de divertissement. Les médias traditionnels ont les moyens de s’adapter à ces mutations, s’ils opèrent une réforme en profondeur. Les autres disparaîtront. La majorité des sites 2.0 non leaders sur leur segment disparaîtront également. La méfiance pour les médias est quand même de mise, lorsque les acteurs originellement présents sur le Web investissent les autres canaux. Aucun média de référence n’est à l’abri d’acteurs gratuits, reposant sur la force d’une communauté. La création ou le rachat de services communautaires n’est pas une obligation pour eux, même si de nombreux sites 2.0 continuent de se faire racheter par des médias réactifs, dont Google ou Yahoo! font désormais partie. Des accords bien sentis sont parfois suffisants. Ils permettent à chacun des deux types d’acteurs de trouver une légitimité nouvelle, qu’ils peinent à trouver seuls.

Médias traditionnels et acteurs issus du Web participatif sont en train de concevoir une nouvelle manière d’informer et de divertir. Les règles issues du journalisme sont compatibles avec la libre expression d’une audience informée et souhaitant partager opinions et contenus exclusifs. L’information brute n’a plus de valeur, seul l’enrichissement de celle-ci en a une. (…)

Le 2.0 se détache du seul Web et de ses fonctions principales, l’information et le divertissement. Le Web a permis aux citoyens de s’approprier des moyens d’interagir. Tous les canaux de communication sont bientôt à sa portée. De nombreuses sphères, comme l’économie et la politique, sont également concernées par ce besoin d’expression communautaire. Le Web a finalement permis la concrétisation d’un modèle en théorie appliqué depuis longtemps, mais dépourvu des moyens de s’appliquer concrètement : la démocratie.

Drôlement juste comme commentaire…

Via biotope et MyDataNews

Qu’est-ce que le Web 2.0, la conférence

Il y a deux semaines, lors la conférence Droit 2.0 : nouveaux développements juridiques face à l’avènement du Web 2.0 de la la Chaire en droit de la sécurité et des affaires électroniques, j’étais conférencier sur le sujet Qu’est-ce que le Web 2.0? Cette conférence est maintenant disponible en ligne (wmv). C’est avec émotion que j’ai écouté de nouveau la touchante introduction de Vincent Gautrais, mon ancien directeur de la M.Sc. commerce électronique, mais avec un peu de regret que je constate que je vieillis et que mes cheveux gris sont de plus en plus visible. M’enfin, jugez-en par vous-même. Attention, le clip est de 25 minutes et si vous le désirez, vous pouvez aussi entendre les autres excellents conférenciers de cette rencontre à vocation principalement légale. Toutes les conférences vidéo sont ici et merci encore Vincent pour l’opportunité de parler lors de ton événement, mais surtout, pour le vote de confiance dont tu me gracies.

Les tendances, innovations et menaces qui affecteront le commerce électronique et le marketing Internet en 2007 Partie 2

Comme suite aux tendances, innovations et menaces qui affecteront le commerce électronique et le marketing Internet en 2007, voici la partie 2 qui s’intéresse aux Tendances.

Les tendances


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Second Life n’est pas un jeu

Dans CNN Money, un article intéressant sur le phénomène Second Life. Il semble donc que je ne suis pas le seul à voir en Second Life et dans son utilisation du 3D, le futur du Web. Ils disent même que c’est une mine d’or!

But what’s beginning to catch the attention of IBM and other huge corporations is something potentially far more profound than a new online pastime. It’s the ability to use Second Life as a platform for a whole new Net – this one in 3-D and even more social than the original – with huge opportunities to sell products and services.
(…)

The company’s backers include some of the world’s smartest, richest, and most successful tech entrepreneurs.

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Utiliser le langage script de Linden Lab

Linden Lab, a récemment rendu disponible le code source de Second Life. Pour les geeks d’entre vous, qui aimeriez jouer avec ce code et qui sait, peut-être développer le widget qui vous rendra riche et célèbre, voici un tutoriel sur le Linden Script Language (LSL), développé par le Kansas Board of Regents.

Second Life ouvre son code source

Déjà en octobre dernier, je vous prédisais que Second Life serait open source. Dans les premières heures de la journée, mon univers d’immersion virtuelle favori, a ouvert son code source au monde entier. Bravo! Vous pouvez le télécharger ou encore prendre connaissance du billet officiel sur le blogue de Linden Lab, ou encore vous référer à leur communiqué de presse.

Via David Castera

Le 3D est le futur du Web

Après le débat web2.0 qui n’en finit plus de finir, certains spécialistes discutent du Web 3.0. L’un des arguments de ceux qui ne sont pas d’accord avec le Web 2.0, est de noter qu’il n’y a pas eu de cassure entre le Web 1.0 et le Web 2.0. À cet égard, il est vrai que la cassure n’est pas apparente. Permettez-moi donc d’illustrer une cassure possible de ce que je perçois comme le futur du Web. Afin de ne pas de nouveau susciter de controverse je ne nommerais ce nouveau phénomène que simplement de l’épithète Web3-D plutôt que de celui de Web 3.0 que j’ai pourtant déjà utilisé. Nous pourrions aussi adapter l’appellation « metaverse » pour les méta-univers. Pourquoi la 3D révolutionnera-t-elle le Web? C’est que je vous démontrerai ici.

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