#Charte Analyse des sentiments exprimés sur les médias sociaux à propos de la Charte des valeurs

Mise en contexte :

Comme vous le savez déjà, je me suis exprimée pour La charte des valeurs québécoises et je faisais partie des 20 Janette qui ont signé la lettre de Madame Janette Bertrand, qui elle-même a généré un mouvement massif d’appui populaire.

Mais cela étant dit, ça ne m’empêche pas d’être « neutre » et « objective » lorsque vient le temps d’analyser ce qui s’est dit sur les médias sociaux. Par ailleurs, l’analyse que je vous partage plus bas a été réalisée par deux collaborateurs d’importance, qui n’ont aucun enjeu personnel ou corporatif avec les discussions autour de la Charte. Il s’agit de SAS Canada (client de longue date et SAS est le pionnier de l’analyse de données et de l’analyse prédictive) et de Inbox, entreprise française spécialiste de la connaissance clients et usagers et du big data également implantée au Canada et ayant développé un complexe algorithme sémantique francophone permettant de faire de l’analyse de sentiment en français (ce qui est très rare parce que la majorité des outils disponibles sont anglophones et n’ont pas la capacité d’analyse de sentiments et du prédictif).

SAS Canada et Inbox ont l’habitude de travailler entre-autres avec des grosses boîtes financières, d’assurances ou de commerce de détail, de médias internationaux et du secteur public. Ce sont eux entre autres qui font de la détection de fraude par l’analyse de très grands volumes de contenus (Big Data) pour les cartes de crédit ou les assurances. Grâce à sa technologie, Inbox a été la première source à identifier la fin de la récession en France, deux semaines avant tout le monde. Tout ça pour vous dire que lors d’une discussion avec SAS et Inbox sur la difficulté d’expliquer l’importance du « big data » à des clients potentiels (parce que ce n’est pas sexy) je leur propose d’utiliser leur technologie pour un sujet chaud de l’heure (comme la charte des valeurs québécoises). Ainsi, les gestionnaires pourront facilement comprendre en extrapolant, comment eux-mêmes pourraient bénéficier de la compréhension de ce qui se dit sur les médias sociaux, pour leur propre organisation. Voici donc le rapport d’analyse de SAS Canada/Inbox sur les discussions sur les médias sociaux à propos de la charte des valeurs.

Pour comprendre les graphiques

Voici une analyse de sentiment “Big Data” de différents thèmes discuté sur les médias sociaux (Facebook, Twitter, blogue) à propos de la Charte des valeurs québécoises. Remarquez en abscisse “LE VOLUME DES MESSAGES” et en ordonnée “L’INDICE DE POSITIVITÉ DU MESSAGE” qui est aussi appelé “analyse de sentiment. Ceci est une version préliminaire de l’analyse, qui est toujours en cour. Étant donné que le projet de loi du PQ risque d’être déposé dans les prochains jours, un grand volume de commentaires continuera d’alimenter les discussions médias sociales. Pour comprendre comment se fait l’analyse de sentiment, je vous dirai qu’avec l’algorithme d’Inbox un terme comme « crise » contiendra 1000 paramètres différents afin de déterminer le contexte de ce mot spécifique et de savoir si on parle par exemple « d’une crise économique » ou si plutôt « il a pété une crise ». Leur analyse de sentiment est donc fiable à 85% et la marge d’erreur est la même pour tous. Aussi, si par exemple un twitt parle de Dalila Awada et qu’il contient un hyperlien vidéo, comme l’hyperlien et le vidéo ne seront pas analysés, ce ne sera que le contenu de la mise en contexte précédant l’hyperlien qui sera pris en compte.

Le corpus

Les sources suivantes ont été analysées:
• Twitter
• Facebook
• Forum Yahoo
• JM : Journal du Montréal avec 3 sous-forums:
http://blogues.journaldemontreal.com/politique/,
http://blogues.journaldemontreal.com/droitdecite/,
http://www.journaldemontreal.com/auteur/richard-martineau )
• LP : LaPresse avec 3 sous-forums :
http://blogues.lapresse.ca/boisvert,
http://blogues.lapresse.ca/edito,
http://blogues.lapresse.ca/avenirmtl )

Mon analyse

J’attire votre attention sur les diapositives 3, 4 et 5. Vous remarquez qu’elles sont des portraits des discussions médias sociaux des 14, 21 et 31 novembre octobre. Vous remarquerez sans doute aussi qu’au 14 octobre, la majorité des mots clés, personnalités et organisations associés au débat de la charte sont perçus très négativement. Par contre, après le 21 octobre, ces mêmes termes (en plus de celui de # Janette qui commence à apparaitre), font passer plusieurs mots du côté positif. Vous remarquerez aussi qu’étrangement, Charles Taylor est vu plus négativement qu’Adil Charkaoui, mais que son collègue Gérard Bouchard jouit d’une négativité beaucoup moins grande. Vous observerez sans doute aussi que le Conseil du Statut de la femme est l’entité la plus méprisée et que la CQCI est l’organisation qui récolte la plus positive des mentions sur les médias sociaux, mais vous observerez que le volume des messages qui y est associé est somme toute insignifiant comparativement aux Janette par exemple. Observez aussi que Les Anti-Charte et les pro-charte sont tous deux du côté négatif des discussions, que le volume des discussions est somme toute équivalent, mais que les pro-charte sont beaucoup moins détestées que les anti-charte. Finalement, les inclusives ont 10 fois moins de mentions que les Janette, et elles sont à peine perçues plus positivement que les Janette et elles sont toutes deux du côté positif des discussions. Je pourrais continuer de vous faire mes observations, mais vous comprenez sans doute maintenant le principe et je ferai cette discussion de vive voix la semaine prochaine lors d’une conférence au Salon BI. Donc bonne lecture et bonne analyse ☺

 

MAJ

Ce billet a été repris intégralement par le HuffingtonPost

Bloguer fort ou dépenser beaucoup d’argent, quelle est votre stratégie?

Ça fait déjà des années que je dis que le blogue est le roi des médias sociaux. Or, ce matin, plusieurs articles viennent encore ajouter de l’eau à ce moulin. Tout d’abord, Gary Vaynerchuk dans un article sur LinkedIn The Number One Way to Develop Context dit en substance que vous devez travailler très fort et être passionné.

All of this is why business is so much fun. More so than anything else, you don’t have to be “discovered.” If you’re talented, and you’re smart, and you work your ass off, you have the very real option of breaking through.

Il y a aussi un article de SocialMediaToday 21 Benefits of Business Blogging and 22 Tips [INFOGRAPHIC] qui en rajoute une couche. Une très grosse couche d’ailleurs. Les bénéfices du blogue d’affaires sont nombreux et contrairement à la pub, ils sont un actif à long terme. Une fois votre blogue établi (disons un gros six mois de travail à une heure par jour), vous pourriez cesser de bloguer et votre positionnement aura une certaine pérennité. Le moment que vous arrêtez de payer la pub, vous disparaissez. Par ailleurs, vous n’avez pas de contact direct avec le client via la pub, contrairement au blogue. Songez aussi que la pub se paye avec de l’argent, que cet argent se traduit aussi en « temps » qu’il faut pour la gagner. Songez aussi que de jouer au golf une journée avec 3 autres personnes (à des fins marketing) est aussi de l’argent. D’aller passer des soirées à une chambre de commerce est aussi de l’argent. Alors lorsqu’on me dit « je n’ai pas le temps, je préfère dépenser de l’argent » je suis un peu perplexe.

Mais c’est vrai que de bloguer semble difficile. Les gens croient souvent à tord, n’avoir rien à dire. Pourtant, lorsqu’on gratte juste un peu, on se rend compte que la majorité des entreprises, petites ou grandes, produisent déjà une somme impressionnante de contenus. Ils ne savent souvent malheureusement pas que ce contenu a une grande valeur « dans un contexte de blogue » et ils gardent ce contenu à dormir dans leur serveur, sans s’en servir adéquatement pour l’externe de l’entreprise. Par exemple, bien des entreprises payent une fortune à créer des infolettres ou des journaux d’entreprise et une fois ces contenus diffusés, ils disparaissent de la carte. Pourtant, simplement de les mettre en ligne serait déjà une abondante source d’archives pertinente.

Par ailleurs, les changements successifs de l’algorithme de Google rendent maintenant extrêmement difficiles les pratiques de référencement. Ainsi, les articles SEO Reporting: It’s Time We Get Away From Minutia & Focus On What Matters et SEO in the Age of Penguin 2.0 and Hummingbird: You’re Doing It Wrong illustrent comment c’est maintenant le contenu et les hyperliens de qualité qui feront une différence. Nous n’avons pratiquement plus accès à la fréquence de recherche des mots-clés, la géopersonalisation est de plus en plus importante et l’outil webmaster tool de Google est de mois en moins pertinent. D’ailleurs, les fameux « métatags » sont aussi de moins en moins importants. Donc la conclusion de SEO in the Age of Penguin 2.0 and Hummingbird ?

The Bottom Line

So what does all this add up to?

If you don’t want to spend your time following Matt Cutts around like a lost puppy, then here’s what it boils down to: DO create great content for real people and DON’T try to trick them. OK?

Et celle de SocialMediaToday?

Business blogs are a major challenge.
Blogs are the hardest channel for business to keep updated—and to really nail.

Passle, makers of a blogging shortcut service of sorts, recently studied 525 businesses and reviewed their performance across blogs, company news pages, Twitter and Facebook. Their study, “The State of Business Blogging 2013,” reported:

75% of companies don’t update their websites in any way.
Only 20% have a blog and over one-third of them are inactive.
1 in 8 companies have an active blog.
Ouch. Please understand…

Business blogs should/can/will grow your business.
57% of companies with a blog have acquired a customer from their blog.
61% of U.S. online consumers have made a purchase based on recommendations from a blog.
Blogs attract repeat visitors who continue to come back to the website for fresh content.
­Blogging allows you to team up with people who already have an audience, which is an instantaneous way to attract readers.
The figures above are conservative. Blogging gets more important everyday. Start now.

Il y a quelques semaines, une cliente potentielle, pour la deuxième fois, prit rendez-vous et annula la rencontre (les noms ont été effacés pour respecter la confidentialité).

Chère Michelle,

Premièrement, je tiens à te remercier pour le temps que tu as consacrer à m’expliquer les différents investissements requis en argent et en temps en vue de faire une promotion adéquate de mon institut sur le web. Tes explications m’on fait réaliser qu’en tant que propriétaire de “PPE”, il me serait difficile voir impossible d’entretenir adéquatement un tel investissement sur le web et que, par le fait même, je ne pourrais en récolter le rendement espérer ou plutôt requis.

Comme tu me l’as mentionné, le fait que ma clientèle soit dans un marché géographique restreint allié à la très grande concurrence de mon secteur d’activité, rends ce projet difficile pour une PPE comme la mienne. Mon investissement en temps de ma part pourrait même avoir un impact négatif sur mes activités actuelles.

Actuellement, en tant que propriétaire de “PPE”, je dois accomplir toutes les tâches administratives tels les achats et la comptabilité en plus de devoir “accomplir” mon travail d’esthéticienne en cabine de 8 à 10 heures par jour! Donc, je ne vois pas de temps disponible de ma part pour m’occuper adéquatement d’un fan page sur Facebook, d’un blog et quoi d’autre encore qui me demanderait du temps…que je n’ai absolument pas.

Donc, tout compte fait, je préfère m’en tenir, encore, aux médias traditionnels de quartier et au bouche à oreille pour le moment. Michelle, encore merci pour les quelques conseils que tu m’as transmise.

Et pourtant, elle avait lu mon billet À propos des médias sociaux et des petits. Alors la question se pose encore : Bloguer fort ou dépenser beaucoup d’argent, quelle est votre stratégie?

Infographie l'économie du blogue

MAJ

Un autre article à propos d’Hummingbird vient renchérir la donne. Il s’agit de Google Hummingbird Search Algorithm: Challenge Accepted.

How should I adapt my content marketing strategy?

The short answer is, you probably don’t need to do much of anything. That is, if you were doing the things you should have been in the first place. There have been no changes to Google’s official quality guidelines since the release of the search algorithm, so it behooves content marketing professionals to continue focusing on originality, quality, depth, and providing value. However, if you’ve been engaged in keyword stuffing, cloaking, or purchasing links, there’s a good chance you’ll be stung by Google Hummingbird. There’s no question it’s incredibly smart.

(…)

Stop the Silos, and Start Thinking Inbound

If there’s a single overarching lesson to draw from the introduction of Google Hummingbird, it’s the importance of a comprehensive inbound marketing strategy. There’s no longer much benefit in thinking about your web presence in freestanding silos of SEO, content, mobile, and social media marketing. The search algorithm draws from all of these factors to provide answers to questions – social signals affect perceived authority of content, and it’s become pretty hard to do effective SEO without Facebook or a blog. Perhaps most importantly, Google Hummingbird’s clear focus on mobile search should send a resounding message to marketers that you can’t wait to cater to smartphone and tablet users. The time is now to mobile-optimize your website and email outreach efforts. Mobile is no longer a type of user experience – in many cases, it is the user experience.

Pour mes lecteurs non anglos :

Il n’y a plus d’avantages à considérer utiliser un site web statique avec du référencement traditionnel, du contenu, de la mobilité et du marketing média social. Le nouvel algorithme utilisera toutes ces dimensions afin de fournir des réponses aux questions des usagers. Les partages médias sociaux permettront d’identifier l’autorité d’un contenu et il sera maintenant pratiquement impossible d’être dans les résultats de recherches sans avoir aussi une présence Facebook Twitter ou un blogue.

Google et la gestion de crise sur le Web

Il sera désormais de plus en plus difficile pour une organisation, de gérer son image en temps de crise, sur le moteur de recherche Google. C’est que le moteur de recherche du géant, donne maintenant préséance aux résultats de recherche du web en temps réels, à ceux des résultats dits naturels. Ainsi, si un terme de recherche particulier a une croissance fulgurante à un moment donné et que la section Actualité avec ce même terme de recherche s’adonne aussi à avoir une croissance anormale, c’est très probablement que ce terme de recherches est « d’actualité » et que la boîte d’actualité devrait apparaître dans les résultats naturels de l’engin de recherche.

À titre d’exemple, une recherche faite ce matin avec le terme « Barilla » (sujet dont je parlais dans mon billet Barilla et son président antigai), fait apparaître une boîte actualité, avant les résultats naturels.

Comparez maintenant cette page avec celle d’une requête avec le terme « Catelli », qui n’est impliqué (au moment d’écrire ces lignes) dans aucun scandale.

Vous comprendrez qu’il sera désormais encore plus difficile de faire une saine gestion de crise sur le Web et qu’en plus de devoir vous positionner convenablement sur les résultats naturels du moteur Google, les relations de presse « à l’ancienne » avec les médias traditionnels prendront désormais une nouvelle importance…

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De l’inégalité des chances sur le web

Toutes les entreprises n’ont pas la même chance sur le web. Certaines sont des secteurs extrêmement congestionnés et la bataille pour un positionnement naturel sera de longue haleine, tandis que d’autres ont la voie complètement libre et pourront se positionner sur des mots-clés de choix avec une facilité déconcertante. C’est que chaque entreprise a son contexte qui inclut de nombreux paramètres et que dans ces paramètres, l’encombrement et l’acuité « web » des compétiteurs peut-être très forte ou pratiquement inexistante.

J’ai certains clients pour qui d’avoir fait un blogue avec des textes optimisés pour le web, disons une vingtaine de billets, les fait sortir comme une balle pour toute les requêtes associées à leur secteur d’activité. Je ne nommerai pas ces clients puisqu’ils ont l’énorme chance d’avoir des compétiteurs complètement réfractaires au Web et que je ne veux certainement pas les réveiller au détriment de mes clients. Ils peuvent aussi oeuvrer dans une zone géographique déterminée, avec le champ complètement libre.

Pour d’autres clients, la zone géographique à couvrir ou les spécificités du produit ou du service, font qu’un positionnement web sera un travail de moine et demandera une dédicacions et un travail colossal.

À titre d’exemple, j’avais une cliente qui voulait s’ouvrir une boutique de vente de brassière sur le web. Lors de notre première rencontre, je lui demande « quelle sorte de brassière voulez-vous vendre? Haut de gamme, bas de gamme, sportive, gros sein petit sein, massectomisé? Quelle est votre niche? Elle me répondit je les vends toutes. C’est alors que je ui dit, je ne peux malheureusement pas faire grand-chose pour vous. Cherchez le mot « bra » sur le web, vous aurez 309 000 000 résultats dont les plus gros manufacturier et détaillant de brassières de la planète. Quel est votre budget marketing web déjà? Par contre avec une niche, comme « big breasted underwire bra » vous venez de tomber à 148 000 résultats. Il y aura sans doute quelque chose à faire avec ça en termes de positionnement naturel dans les engins de recherche. Pour le positionnement par achat de mots clés (Adwords), ce sera la même chose. Certains mots-clés se vendront plusieurs dizaines de dollars par mots clés, tandis que d’autres ne seront que quelques sous puisque les mots-clés se vendent pas principe d’enchère et que la congestion web ou que la demande de certains secteurs, feront exploser les prix.

Tout ça pour vous dire qu’il n’existe pas de recettes magiques qui s’applique à tous et que les promoteurs web qui vendent du « faite votre site pas cher avec notre technologie web » sans analyse préalable de l’environnement dans lequel ce site évoluera, ne sont souvent que des arnaques mises sur pied par des crosseurs qui veulent faire une piastre rapide avec des entrepreneurs qui n’ont aucune idée dans quoi ils s’embarquent.

Il n’y a pas de magie et de recette miracle, mais il est vrai que pour certains entrepreneurs en particulier, la pâte lèvera plus facilement que d’autres…

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Comment référencer un site à l’international?

C’est une question avec laquelle je jongle de plus en plus souvent avec divers clients et qui s’adonne à être l’un des récents billets de SearchEngineWatch. Leur conclusion est intéressante et valide, mais leur logique de comment référencer un site à l’international fait défaut. À preuve, la dernière ligne qui demande à ceux qui sont passés par là, de partager leur découverte.

While expanding one’s market is generally a good thing, what people often forget is that you still have to maintain what you have, so make sure you have the resources. Many wars have been lost simply by trying to fight them on too many fronts.

If you have just enough resources to dedicate to a successful SEO strategy in your own country, it doesn’t make sense to expand in that you’ll be drawing resources away from the strategy that’s keeping the lights on. You need to make sure it’s the right decision for your business and if it is, make sure that you’re picking the right strategies to maximize your odds of success in the shortest period of time.

For those of you in this process presently, good luck. And to those of you who’ve been there and done that – feel free to share your tales below.

Les problématiques

Comme vous le savez certainement, il n’existe pas qu’un seul Google. Seulement au Canada il y en a deux. Google.ca en français et en anglais. Google a donc des spécificités linguistiques et géolocalisées. Il existe très certainement des sites qui peuvent être multilingues. La problématique avec les sites multilingues est que souvent l’architecture des URLs privilégiera une langue au détriment des autres. Ainsi, si on est dans une langue, il est très possible que l’URL soit dans une autre. Aussi, souvent on prendra le premier répertoire (qui est déterminant en termes de référencement web) strictement pour identifier dans quelle version linguistique se trouve le contenu. Ce premier répertoire est donc perdu et inutilisé pour favoriser des URLs signifiantes et performantes. Il est très possible par contre d’identifier la langue en sous-domaine plutôt qu’en répertoire. Mais d’autres problématiques surgiront.

Quelques exemples de problématiques de sites multilingues.

Dans deux dossiers particuliers, l’un étant celui de DessinsDrummond qui opère à la grandeur de l’Amérique en trois langues, soit le français, l’anglais et l’espagnol. On pouvait observer que pour une requête dans un Google Linquistique particlulier avec une langue spécifique, disons l’espagnol, les résultats présentés étaient ceux d’une autre langue. La raison de cette confusion de langue au niveau de Google est que c’est l’ensemble d’un site qui est analysé et que si une langue en particulier a plus de contenus, qu’elle semble être la langue de référence principale et qu’elle est celle qui dans un pays donné a le plus d’hyperliens externes, c’est cette page qui sera présentée à l’internaute, indépendamment de la langue du navigateur de l’usager ou de l’interface Google qui est utilisée. DessinsDrummond avait ce problème récurent avec des requêtes en espagnol venant de la Californie et lorsque l’entreprise a développé un site strictement en espagnol avec un nom de domaine espagnol hébergé au Mexique, le problème fut réglé une fois pour toutes. Mon autre client dont je ne peux pas parler était en trois langues. L’interface francophone de ce site est celle qui a le plus de contenus, qui a le plus d’hyperliens et qui est la portion du site la plus visité. Ainsi, lors d’une requête en espagnol, fait de Google.mx, c’était l’interface francophone qui était présentée. Pas très pratique pour un unilingue espagnol. Je fis une étude exhaustive pour ce client et fit ma recommandation, mais l’agence de pub, qui était l’intermédiaire préférait faire de l’argent avec le demi-million de placement publicitaire que l’entreprise voulait dépenser pour faire connaitre le site au Mexique, plutôt que de régler le problème une fois pour toutes et permettre une référencement naturel du site de son client. Ayant signé une NDA pour ce mandat, je ne puis malheureusement aviser le client qu’il tirait son argent par la fenêtre…

Mes conseils pour les sites internationaux

Lorsque je rencontre des entreprises qui travaillent à l’international, j’essaie d’abord d’identifier le marché cible. Serait-ce le Canada ou les É.-U.? Si ce sont les É.-U., je privilégierai un hébergement en terre américaine. Ainsi, l’adresse IP du site sera en terre américaine et les requêtes Google faites en son sol auront préséance sur les sites hébergés au Canada. Je privilégie aussi les TLD locaux. Google préfère donner préséance aux contenus locaux plutôt qu’au contenu étranger. Finalement, pour la rédaction des contenus, il est aussi préférable d’utiliser une ressource du pays dans lequel on veut percer. Par exemple ça me fait toujours rire de lire le texte d’une entreprise qui se dit être au Québec et dont le contenu dira : Nous sommes fiers d’être sur Montréal. Tout de suite un québécois saura que le contenu a été rédigé par un Français et il risquera de perdre de l’intérêt pour la suite du contenu. L’inverse est aussi vrai pour un québécois qui rédigerait pour la France.

Finalement il est certainement possible d’assigner des métatags régionaux et linguistiques au sous-répertoires d’un site multilingue. Malheureusement il semble que Google ait encore bien de la difficulté à discriminer ces métatags et à positionner convenablement la portion d’un site dans la bonne langue et région linguistique pour une requête précise. Aussi, si vous voulez réellement pénétrer un marché hors de vos frontières, il est certainement judicieux d’y mettre les ressources financières, humaines et techniques qui maximiseront vos retombées d’affaires.

L’exception américaine à propos du Patriot Act

Justement ce matin je discutais avec un client qui a une présence continentale américaine. J’explique la logique des adresses IP et de l’hébergement US. Mais le VP TI me mentionne qu’il est très nerveux avec le Patriot Act et la possibilité que le gouvernement américain vienne pomper des renseignements confidentiels de l’entreprise. J’acquiesce et j’abonde tout à fait à ses craintes et je fais remarquer que pour la portion externe de leur présence Web, comme il n’y aura pas de données sensibles sur le site, ce n’est pas un enjeu. Par contre, pour la portion intranet qui elle peut contenir des infos sensibles et qui n’a pas besoin d’un référencement naturel puisqu’il sera caché derrière un pare-feu, de toute évidence il sera hébergé en sol canadien afin de minimiser les potentialités d’espionnage gouvernemental de leurs activités d’affaires. Ainsi, même s’il peut être très avantageux en terme de référencement de s’héberger aux É.-U., pour des infos sensibles et des secrets d’affaires, ce n’est probablement pas la décision la plus judicieuse et d’autres considérations pèseront plus dans la décision du lieu d’hébergement.

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WordPress, est-ce réellement solide pour de gros sites web?

J’ai un client qui est en train de mettre sur pied un site web international dans le domaine de la beauté. Les prévisions sont qu’à terme, plusieurs dizaines, voire centaines de milliers de visiteurs, navigueront sur celui-ci chaque jour. Or dans le processus d’analyse des besoins avec ce client, je lui parle de WordPress comme d’une plate-forme possible pour son site web. Or, un fournisseur technologique lui fait valoir que WordPress ce n’est que pour de petits blogues et qu’il ne pourra pas accueillir un flot de visiteurs très élevé. Mon client me raconte donc les dires de ce fournisseur. De toute évidence je sursaute et suis surprise d’une telle perception.

 

Il est évident que WordPress a d’abord été connu et reconnu comme la plate-forme de blogue la plus utilisé dans le monde. Mais encore peu de gens savent que c’est aussi un très, mais là vraiment très robuste CMS (content management system). C’est d’ailleurs une plate-forme utilisée par des entreprises telles que (Via la Fabrique de blogues)

 

Médias
– CNN
– New York Times
– Le Monde
– La Presse
– CBS
– Time
– Owni
– L’actualité
– ONF
– TED
– The bangor Daily News
– The New York Observer
– Radio Okapi
– Radio Canada
– Wall Street Journal
– Wired
– TechCrunch
– GigaOm
– BoingBoing
– Forbes

Entreprises
– Ebay
– Flickr
– Yahoo!
– Ford
– Sony
– GE
– Samsung
– UPS
– VW
– GM
– Moment Factory

Éducation
– HEC Montréal
– CSDM
– Mc Gill
– MIT
– Harvard
– Cornell
– Berkeley

 

Disons que si cette plate-forme n’est pas capable de prendre un gros flot de visiteurs, certaines des plus grosses propriétés web de la planète sont dans le gros trouble. Dans son billet, la Fabrique de blogs parle aussi de Some of the world’s biggest brands and industries rely on WordPress.com. Disons que ça devrait mettre un bouchon définitif sur la trappe des incrédules. Par ailleurs, on se souviendra que le site web de l’Assemblée nationale avait couté 3,5 millions. Louis Durocher d’Orenoque, spécialiste en référencement avait analysé le site (PDF) lui donnant une note de 68%. Hormis le fait que « 3.5 millions c’est de la grosse argent en mautadit », il me semble que si le gouvernement avait choisi WordPress comme plate-forme, plutôt que la technologie propriétaire de la firme NStein, en plus de faire potentiellement des économies substantielles, le score de référencement aurait sans doute été encore plus performant, WordPress étant reconnue comme l’une des plates-formes les plus perméables aux engins de recherches. Vous pouvez d’ailleurs visiter la page dédiée aux sites gouvernementaux qui sont sous WordPress.

 

Finalement, vous serez sans doute surpris d’apprendre que selon W3techs.com, WordPress a maintenant 54.7% des parts de marchés mondiales.

 

MAJ

Comme on me le mentionne en commentaire, WordPress a aussi un service VIP pour ses clients qui demandent un service encore plus robuste. Voici encore une autre liste de ses prestigieux usagers dont CNN http://vip.wordpress.com/clients/

De l’importance capitale d’inclure une stratégie d’hyperliens dans ses processus d’affaires

Lorsque je rencontre mes clients, je leur mentionne toujours qu’il y a trois facteurs fondamentaux à une présence web efficace. Une architecture perméable aux engins de recherches, des contenus textuels mis à jour fréquemment et des hyperliens externes qui agissent comme des votes de confiance envers une propriété Web. Mais je devrais insister sans doute beaucoup plus sur le troisième élément. Après mes explications et justificatifs, mes clients comprennent très bien les deux premiers points. Malheureusement, je passe très rapidement sur le troisième élément et peu d’entre eux s’en soucis réellement. Ils comprennent le principe, mais ne le mettent pas en pratique.

C’est en grande partie de ma faute. J’ai beaucoup écrit sur l’importance des contenus textuels. Je le faisais encore d’ailleurs récemment dans mon billet Pourquoi, plus que jamais, le contenu est roi. Je valorisais aussi dernièrement dans mon billet De l’importance du SEO et d’une structure d’URL efficace pour des sites de commerce en ligne, l’importance d’une architecture efficace. Mais je parle rarement des hyperliens.

Ce client qui a plusieurs centaines de bénéficiaires

Cette lacune à discuter de l’importance d’une stratégie d’hyperliens externes m’a frappée hier lors d’une rencontre avec un client. Ce client qui est en fait une constellation de plusieurs entreprises à vocation mixte « communautaire à but non lucratif et entreprise à but lucratif » a entre autres la particularité de donner à plusieurs centaines d’entreprises, des bourses de quelques dizaines à plusieurs dizaines de milliers de dollars (pour une enveloppe de $2 millions/an). Or, il ferait certainement plaisir à chacune de ces entreprises de faire un hyperlien vers mon client qui leur envoie une bourse de plusieurs milliers de dollars. Mais pour cela, il faut juste que ce client développe le réflexe de le demander. Il y a quelques mois, je rencontrais aussi cet autre client qui lui au contraire avait des hyperliens systématiques de certaines des plus importantes entreprises de divertissement de la planète (avec des page rank de Google de 6 et plus) mais malheureusement, son site est pratiquement imperméable aux engins de recherches. Dans les deux cas, ces clients ne réalisaient pas la mine d’or (numérique) sur laquelle ils sont assis. Tout ça pour vous dire qu’il est primordial, voire capital d’identifier les sources potentielles d’hyperliens externes pouvant mener vers votre site web et de systématiquement, implanter des processus d’affaires permettant d’aviser, de demander et de faire valoir la possibilité de recevoir des hyperliens externes de ses partenaires, fournisseurs, clients satisfaits ou bénéficiaires.

Vous aimerez sans doute lire ou relire mon billet Pourquoi les blogues sont-ils avantageux pour une stratégie de positionnement Web ?

De l’importance du SEO et d’une structure d’URL efficace pour des sites de commerce en ligne

Depuis à peine quelques semaines, mes gentils clients Ethné et Philippe De Vienne, ont mis en ligne pour le marché américain, le site Spicetrekkers.com (d’ailleurs je vous parlais récemment de cet imbécile qui voulait leur faire du tort parce que le site est anglophone). Hier nous avions une réunion pour que je continue de prodiguer mes conseils de gestion Web et c’est là que Philippe m’a révélé l’efficacité du référencement de son site, qui n’en est qu’à ses premiers balbutiements.

Il me dit être particulièrement content d’avoir reçu une commande de l’un des plus prestigieux restaurants américains pour 5 kilos du piment chilhuacle negro. Une commande de cette importance ne passa pas inaperçue et Philippe s’empressa de demander au client comment il était arrivé à son site. C’est là qu’il apprit que Tom Guilliland, l’un des proprios de la ” Funda San Miguel ” à Austin Texas, est un passionné de cuisine mexicaine et que depuis des mois, sporadiquement il cherche sur Google, du piment chihuacle sans jamais être capable d’en trouver. Mais comme par magie (et c’est justement ça la magie du SEO et d’une structure d’URL efficace), ce jour là il trouva la page de SpiceTrekkers et s’empressa d’en commander 5 kilos (sans doute de peur que l’approvisionnement disparaisse) et de découvrir les autres spécialités de piments de mon client que sont les piments pasilla de oaxaca, les piments chilhuacle negro, chilhuacle rojo ou chilhuacle amarillo (je vous avoue ici que je n’ai vraiment aucune idée de ce que font de particulier ces piments forts).

Philippe était vraiment enthousiaste de découvrir ces ventes pour un produit très haut de gamme alors qu’il avait plutôt la certitude que ce serait les produits bas de gamme qui attireraient les faveurs des consommateurs en premier. Mais ça fait déjà longtemps que je sais et que je dis que le Web est un médium extraordinaire pour les produits et services de niche et que justement, les produits de consommation courante sont ceux qui auront le plus de difficulté à se tailler une place dans l’encombrement des résultats de recherches.

Tout ça pour vous dire que ce site ne fait que commencer sa vie et que déjà, les résultats sont plus que probants. C’est d’ailleurs avec une certaine tristesse que je réalise ne pas être payée aux résultats avec ce client = grrr. Mais d’un autre côté, c’est ça mon modèle d’affaires et je sais que des clients satisfaits et prospères sont les meilleurs arguments de croissance de mon chiffre d’affaires ☺

MAJ
D’ailleurs au moment d’écrire ces lignes, un usager du célèbre forum foodies Chow vient de leur faire justement une belle promo pour leur épice Ras el Hanout. Et dire que le site ne vient d’être en ligne que depuis une quinzaine de jours ☺

Pourquoi, plus que jamais, le contenu est roi

C’est dans une présentation de Edelman Digital Six Social-Digital Trends for 2013, qu’on peut noter que sa première tendance numérique sociale pour 2013 est le contenu qui est roi.

The Content Economy Content may become your company’s most valuable asset in 2013. For years Google has been refining it’s algorithm cracking down on unsavory tactics that compromise the quality of search results. The algorithms are good enough now that the most compelling content dominates search results. Organizations must create compelling content to exploit this. Some already have, including companies like Coke and Intel, who launched groups focused purely on content. Separately, Facebook is making it’s own changes, forcing companies to rely on both creativity and spending (promoted posts) to ensure their content is seen and shared. Brands like Oreo may have unwittingly set the bar for content creation for other organizations by pioneering a form of “content marketing” putting out one piece of timely, relevant and highly creative content every day as part of a campaign. In 2013, content will not only be king, but queen, prince and jester, too.

Pour ma part, ça fait déjà des années que je considère que le contenu est roi et que je valorise entre autres le blogue, comme outil de positionnement, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, chaque jour, 16% des requêtes faites dans le moteur de recherche Google sont des requêtes inédites qui n’avaient jamais été faites auparavant. La seule façon de potentiellement se positionner pour ces nouvelles requêtes est de produire sur une base régulière, beaucoup de contenus. Il est bon aussi de suivre l’actualité et les grandes tendances de votre domaine et d’en parler dans vos contenus. Comme ça vous deviendrez peut-être vous même d’actualité, mais vous pourrez aussi avoir du contenu qui colle aux recherches d’aujourd’hui.

Prenez aussi conscience qu’en français, mais c’est vrai pour toutes les langues, il existe une très grande « variété lexicale » pour exprimer un besoin, un concept, une chose. À titre d’exemple, si vous cherchez une voiture, vous pourriez certainement en fonction de votre profil sociodémographique chercher une automobile, bagnole, char, auto, véhicule, berline, cabriolet, 4X4, VUS, tacot et autre. Il devient donc difficile d’optimiser un site web « statique » pour toutes ces requêtes imaginables. Qui plus est, ça ne fait pas sérieux de mettre en page d’accueil « char neuf et char usagé ». Il faut donc pour être visible avec ce genre de requêtes, user d’intelligence et d’astuces par exemple, de blaguer dans un contenu sur les différentes dénominations que peuvent prendre une voiture ou encore permettre des expressions particulières et même des fautes d’orthographe, de vos visiteurs dans les commentaires d’un blogue par exemple. Ainsi, si les gens font des fautes en vous écrivant, ils en feront peut-être aussi en vous cherchant.

Mais l’argument ULTIME de « pourquoi le contenu est roi », est qu’il vous met dans la tête de vos clients potentiels. Que vous parliez de votre entreprise, de votre sujet ou même que vous blaguiez avec votre communauté, l’important est qu’ils trouvent dans vos présences web une source intéressante de contenus qui leur donnera le goût de revenir, d’en parler et éventuellement de passer à l’acte. Il n’est pas important de parler au monde entier avec vos contenus, mais de parler à ceux qui ont un intérêt pour vos produits ou services.

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Patrick Pichette CFO de Google m’excite et me met en tabar___

J’arrive à l’instant de la journée Espage Google organisée par Google Québec. L’un des conférenciers-surprises était Patrick Pichette, CFO de Google. Faisant partie de l’équipe de direction de Google, il est sans aucun doute le Québécois le plus important du monde numérique mondial.

Patrick Pichette m’excite

Déjà la candeur, l’humilité, la fougue et la passion très palpable qu’il avait pour son employeur Google et qu’il démontrait lors de sa courte présentation, me soufflait. Les meilleures allocutions sont souvent celles qui ne semblent pas préparées et qui viennent du cœur. L’auditoire était plus que servi. Il nous parla de sa fonction qui n’est vraiment plus celle de CFO, mais les titres, on s’en fout un peu chez Google à ce qu’il paraît. Il nous présenta « la douce folie des grandeurs » qui anime le conseil de direction. Lorqu’une idée est présentée, la question est de savoir si ce produit ou service peut intéresser un milliard d’usagers. Si c’est le cas, c’est un feu vert, sinon un feu rouge. La folie des grandeurs est un leitmotiv qui pousse à l’innovation et à l’excellence. Il nous parla du nouveau bureau de Toronto dans lequel les tapis sont confectionnés de recyclage de filets de pêche et dont l’ensemble de la planification, de la construction et de la mise en place, suit une idéologie des plus écolo. Il nous parla aussi de cette ville qu’il est en train de planifier sur le campus Google dans laquelle les automobiles n’auront plus leur place. Pourquoi utiliser des machines de 2 tonnes pour déplacer 125 livres? C’est alors qu’il nous donna l’exemple du Parc Lafontaine et du stress qui tombe soudainement lorsqu’on y met les pieds, puisqu’aucune automobile ne vient y ajouter le stress du danger (parlez-moi de ça de quelqu’un qui parle spécifiquement de l’endroit dans lequel il se trouve). Il nous raconta le processus d’embauche de son chef ingénieur du projet Google Fiber et de comment l’attitude de dépassement (la saine folie des grandeurs) lui avait permis de décrocher le poste. Mais lorsqu’il commença à nous parler des idéaux qui font de Silicon Valley, Silicon Valley. C’est à ce moment que je commençais à me mettre en tabarn_ak.

Patrick Pichette me met en TABARN_K

Il nous explique que dans la Silicon Valley, tout le monde semble obsédé par la technologie. Que ce soit les travailleurs technologiques ou même les préposés au Starbuck du coin. Il y règne des conversations constantes à propos de l’innovation et de comment on pourrait se partir une business. Tous ses voisins, les gens qu’il rencontre et avec lesquels il interagit, ont un enfant, un conjoint ou une personne qui leur est proche qui est dans une start-up ou qui songe à en partir une. Il y existe un vent d’optimisme qui n’existe pas ailleurs. D’ailleurs, les capitaux risqueurs se battent pour attirer chez eux ceux qui ont de bonnes idées à développer. Ils savent que ça prendra 19 échecs qu’ils financeront pour un succès qui lui atteindra le milliard d’usagers qui leur fera faire fortune. Cet optimisme est réellement contagieux. Il y a à cet endroit une masse critique de tripeux d’innovation qui viennent des quatre coins du globe ce qui fait que la diversité, qu’elle soit raciale, linguistique, d’orientation ou autre, est célébrée plutôt que d’être stigmatisée. Je commençais à être verte de jalousie.
Puis il revient sur le nouveau joujou de Google, le projet Google Fiber qui est un réseau internet super rapide qui est pour l’instant disponible seulement à Kansas City. Pour seulement $70/mois, vous aurez une vitesse maximale de 1GBPS. Pour vous donner un comparatif, notre haute vitesse ici est de 1,5MBPS c’est-à-dire 666.66 fois moins rapide. Puis il nous parla brièvement du retard du Canada et nous donna son exemple personnel. Il veut acheter plusieurs couronnes de sapin de Noël pour offrir en cadeau à plusieurs de ses amis. Alors il décide de magasiner en ligne et lors de sa recherche en français et en anglais, aucune entreprise canadienne n’apparaît en ligne ni dans les résultats payants ou naturels de Google. L’entreprise qui arrive première et qui vendra des couronnes de sapins de Noël aux Canadiens, d’où viennent les sapins, est une entreprise … du Texas. Là j’étais vraiment en TABARNAK. Puis vint alors la période de questions.

Ma question

Monsieur Pichette, je travaille présentement avec certains sages numériques du Québec à tenter de pousser dans le cul de nos gouvernements pour qu’à l’instar de New York, de la France et des États-Unis, nous ayons nous aussi un Plan numérique pour le Québec et votre allocution m’excite par toutes les innovations dont vous nous parlez et me met en tabarnak par notre retard, dont celui que notre vitesse internet n’est encore que de 1,5MBPS, pour eux qui ont la chance de l’avoir. Vous diriez quoi au gouvernement pour qu’il se grouille le cul?

Sa réponse (que je reprends ici de mémoire)

C’est une très bonne question (notez ici que c’est généralement ce qu’on dit lorsqu’on n’a pas de réponses). À mon point de vue la priorité principale est l’éducation. Il faut insuffler à nos jeunes le goût des mathématiques, des sciences et de l’anglais. Nous avons un excellent système d’éducation et c’est un atout. Malheureusement nos jeunes ne sont pas assez friands de mathématiques et de sciences, qui sont à la base du monde numérique. De plus, la langue internationale est maintenant l’anglais. Il faudrait que chaque québécois soit bilingue, tout en continuant de valoriser notre héritage commun qui est le français et continuer d’être fier d’être francophone. Il faut aussi encourager et stimuler l’esprit entrepreneurial. C’est cet esprit entrepreneurial qui sera à la base de la croissance et il faut l’inculquer à nos jeunes. Malheureusement je ne crois pas que ce soit une question de mois ou d’années. Ça risque même d’être une question de génération.

Ma conclusion

Après avoir écouté monsieur Pichette, je suis encore plus convaincue de notre retard et de l’importance d’agir. Je suis cependant plus optimiste que lui et j’ai bien l’intention de faire tout en mon possible pour continuer à convaincre la population en général et les dirigeants politiques en particulier, par tout les moyens possibles (dont par le blogue que vous lisez présentement), que nous devons prendre le virage numérique pour notre société et nos enfants, au plus criss. Je n’ai malheureusement pas le loisir d’attendre quelques générations…