Le premier courriel de mes vacances – un message gratifiant

Aujourd’hui et pour les 21 prochains jours, je serai en vacance. Voici d’ailleurs le soleil de mon premier levé.

ciel de Chertsey

Mais comme le beat “de ne rien foutre” ne s’est pas encore installé, je me suis levé aux aurores et j’ai ouvert mes courriels. Voici le premier que j’ai ouvert ce matin, avec permission de son auteur, de le publier 🙂 Disons que ça fait drôlement plaisir…

Bonjour Michelle,

Ça fait plusieurs mois que je veux écrire ce courriel. Je le fais ce soir :).

On s’est rencontré il y a 2 ans et demi, octobre 2011. Ma compagnie s’appelait INBOX International à l’époque. On avait retenu tes services, moi et mon collège Jonathan, pour une consultation de 2h chez toi. On t’a expliqué ce qu’on faisait, et surtout notre nouveau projet: un forfait à 250$ / mois pour un site web pour entrepreneur ou petites compagnies. Ce qu’on faisait à part ça, c’est un intranet pour la performance et la reconnaissance de plusieurs milliers d’agents pour Bell Canada. Tu nous avais dit quelque chose comme:

“Donc si je comprends bien, vous avez une grande expertise dans les intranets pour grandes entreprises et vous voulez vendre de la cochonnerie à 250$ par mois ?”.

On était sortie de chez toi avec un “reality check”, solide :). Ça a pris du temps avant qu’on comprenne.

1 an plus tard, ton message avait fait beaucoup de chemin dans mon esprit. Et c’est en lisant Good to Great de Jim Collins que ton message a complété le puzzle. J’ai eu une révélation en lisant sur son Hedgehog Concept. Ce qui nous passionne, ce qu’on peut être les meilleurs au monde et ce qui génère le cash, c’est clairement notre expertise dans les portails de reconnaissance.

J’ai alors pris la décision de changer l’orientation de la compagnie et de focuser uniquement sur l’engagement des employés: créer des stratégies et des outils pour augmenter l’engagement la performance et la reconnaissance des employés dans les grandes entreprises. On a accompagné tous nos clients vers d’autres fournisseurs, on n’a gardé que Bell Canada. On est ensuite allé chercher d’autres clients comme Hydro-Québec, Imperial Tobacco et d’autres centres d’appels.

Dans les 12 mois qui ont suivi cette réorientation, nous sommes passés de 7 à 15 employés et nous avons triplé notre chiffre d’affaires en gardant la même marge de profit.

En février dernier, nous avons rebrandé la compagnie et changé son nom pour Karelab. On commence à parler de nous dans les médias, on est en voie de devenir la référence au Québec en engagement et reconnaissance des employés. On est 23 employés. On a des opportunités incroyables qui se présentent nous tous les jours.

Et je n’ai jamais été aussi heureux.

Je tenais à écrire ce courriel et te raconter cette petite histoire, car tu en as été l’élément déclencheur. Et je t’en remercie.

Michelle, merci, merci, merci 🙂

Au plaisir de jaser avec toi un de ces 4 !

Bon week-end !

Karelab
Marc-André Lanciault
Fondateur, PDG

L’ingrédient essentiel de la stratégie, la créativité (discussion avec Jacques Nantel)

Hier je passais une partie de l’après-midi avec un de mes mentors le très réputé Jacques Nantel. C’est que nous tournions le pilote d’une websérie informationnelle (à être diffusé cet automne) à propos du commerce électronique et des médias sociaux. Puis avec un café, nous avons par la suite discuté longuement à l’ombre de grands arbres sur le campus de HEC Montréal.

La stratégie c’est beaucoup plus que des tactiques, des analyses ou une direction.

Nous discutions bien sûr de la vie, de marketing et de nos projets respectifs. Puis nous avons partagé certains des enjeux et des idées que nous avons pour nos mandats et clients respectifs. Il me parla d’une rencontre qu’il avait eue avec un de ses partenaires pour un client majeur. Autour de la table, il y avait plusieurs analystes de très haut niveau. Ça discutait de segmentation de marché, d’analyse de données primaire (lire ici sondages divers) et des besoins de compréhension stratégique du client. Par contre, personne ne parlait d’analyse de données secondaires (la revue des analyses qui ont déjà fait par l’organisation ou par d’autres organisations et qui sont disponibles dans diverses bases de données, dont le web) et personne n’usait de cet ingrédient capital qu’est la créativité.

Je présentais à mon tour la problématique d’un nouveau client que je rencontrerai prochainement. Je lui fis le rapide exposé de ce que je me proposais de présenter à la haute direction (puisque j’ai déjà rencontré certains des gestionnaires). Il s’agit d’une organisation importante qui veut s’implanter sur les médias sociaux. Hors des médias sociaux, ils ont déjà planifié de dépenser plusieurs centaines de milliers de dollars en campagne publicitaire d’image. Pourtant, déjà certains de leurs commettants ont fait les nouvelles nationale et internationale pour une histoire tout à fait charmante et de son époque. L’administration précédente fit tout en son possible pour étouffer l’affaire et mettre des bâtons dans les roues du membre de cette organisation. Je présenterai donc l’idée qu’au contraire, il devrait être utilisé comme un champion de l’organisation qui devrait s’en servir comme d’un élément multiplicateur afin que des dizaines d’autres commettants fassent exactement comme lui. Ainsi, l’effet social médiatique initial, serait décuplé et cette organisation serait perçue comme très innovante et en faveur du développement durable, l’essence même de ce pourquoi ils sont déjà prêts à dépenser plusieurs centaines de milliers de dollars.

Par ailleurs, cette organisation a aussi certains autres champions extrêmement connus et aimés des médias. Pourtant, ils ne font strictement rien avec ceux-ci. Comme pour le client de Jacques, ils paient pour des analyses primaires très étoffées. Ils obtiennent des données extrêmement pertinentes, mais le pas suivant, « que devrions-nous faire de cette connaissance » n’est jamais franchi. Le problème est que souvent, ces données deviennent un cadre duquel personne n’ose sortir. D’où l’expression bien connue, penser hors du cadre. Mais pour ce faire, il faut avoir du front, oser affronter et confronter les idées préconçues et les grands patrons et surtout, user de créativité pour joindre ensemble des éléments qui de prime abord ne semblent avoir rien en commun, mais qui ont déjà fait leur preuve dans d’autres organisations ou d’autres contextes. Des fois il faut aussi carrément innover et oser la différence. Tout le monde se gargarise de ce mot « innover » mais peu osent réellement le mettre en pratique ou même « risquer » de le présenter à une haute direction.

L’avantage que peux avoir Jacques ou moi-même pour « risquer » cette créativité dans des organisations solides et établies est certainement l’âge, l’expérience et la maturité, mais aussi un certain détachement par rapport aux enjeux de nos clients. Si nous perdons un client parce que nous avons « osé » proposer l’innovation, notre vie ne sera pas immédiatement sans dessus dessous (comme pour un employé qui pourra perdre sa job ou parce que c’est notre seul client et que jamais nous ne prendrions le risque de le contrarier). Être créatif est possible pour tous. Oser l’exprimer ne l’est par contre peut-être pas…

En marketing et en analyse de marché, l’analyse primaire est primordiale. Pourtant, ce qui l’est encore plus est l’analyse des données secondaires. C’est-à-dire la revue des autres analyses qui a déjà été payée par différentes organisations et qui s’adresse spécifiquement à la même question. Trop peu de gens prennent la peine de fouiller ça et d’apprendre des succès et des erreurs des autres. Qui plus est, une fois que les données secondaires et les données primaires ont été recueillies, il reste encore l’élément ESSENTIEL de la créativité pour faire un sens de toutes ces connaissances et pour suggérer une direction qui soit concordante avec les objectifs initiaux des clients…

Les effets positifs de la narration personnelle dans un contexte d’affaires

Depuis mes études de maîtrise, et la lecture de Out of The Box: Strategies for Achieving Profits Today and Growth Tomorrow Through Web Services, j’ai appris à apprécier John Hagel III qui est devenu l’un de mes mentors intellectuel virtuel. Par ailleurs, ça fait un bon moment que j’écris ici à propos de développer un « storyline » de la puissance du blogue comme outil de catharsis, et que j’expérimente différentes formes de contenus sur mes présences médias sociaux. Aussi, dans cette expérimentation, il m’arrive de me sentir coupable de « trop partager » ou devrais-je plutôt dire, de partager des contenus qui me semble trop personnels. C’était un peu mon impression à la suite de ma très forte pulsion d’écrire mon dernier billet Victime de cyberharcèlement, les impacts psychologiques (une autocatharsis). Or, ce matin, je lis deux billets de mon mentor virtuel qui au contraire, me confirme l’importance fondamentale de cette humanité dans une stratégie de contenu. Dans ses billets Personal Narratives: Insight and Impact et Personal Narratives (The Sequel) – Unpacking and Tapping Into Potential, il parle entre autres de sa mère acariâtre, de son père absent et de comment le fait de se faire crier continuellement après, lui a permis de développer ses capacités intellectuelles et son besoin constant de vouloir aider les autres. Il y définit ce qu’est la narration personnelle.

There are social narratives and institutional narratives, but we each have a personal narrative as well. At the end of the day, that’s the narrative that really counts. It defines how we connect with the world and where and how we can have impact.

The elements of a personal narrative

So, what’s a personal narrative? Like all narratives, it ultimately answers three questions:

Why am I here?
What can I accomplish?
What can you do to help me accomplish that?
The key is that final question – it defines how you will connect with people and represents a call to action for them.

Et il conclut

Personal narratives and personal brands

I can’t resist. Let me also take a minute to differentiate personal narrative from one of the business buzzwords of the day – personal brand (which I’ve written about here). Personal brand is all about communicating your accomplishments and strengths, packaging them in a powerful way so that we can influence others. Personal narrative, in sharp contrast, shifts the focus from what you have done to what you want to do, but have not yet done. It also highlights your need for help from others. In many respects, it’s the opposite of the notion of a personal brand, but ultimately far more powerful and satisfying.

Bottom line

Personal narratives shape our lives in powerful, yet often unseen, ways. We rarely take the effort to make these narratives explicit, much less reflect on them. We owe it to ourselves (and to others) to do this. Try answering the four questions that I offered at the end of my last post. You might be surprised by what you discover.

Ainsi, la narration personnelle, expose vos faiblesses, mais devient un catalyseur de ce que pourrait être vos forces, participe de ce qu’est « la passion en ligne » et surtout, elle permet de développer et surtout de solidifier la confiance entre le lecteur et l’auteur, élément capital d’une saine relation d’affaires…

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Conférencière Résidences pour ainés et marketing web et médias sociaux

Cette semaine je donnerai la première de deux conférences sur le sujet des résidences pour ainés et du marketing web et médias sociaux. Il s’agit d’une conférence privée offerte à plusieurs propriétaires et gestionnaires de résidences privées pour personnes du troisième âge. J’y discuterai de ce qu’est le marketing web, du processus décisionnel des consommateurs, du profil de ceux-ci (et de leurs enfants qui sont souvent les décisionnels dans la transaction initiale) quant à l’utilisation du web et des médias sociaux et des stratégies efficaces d’une présence web et médias sociaux. Comme c’est mon habitude, ma présentation PowerPoint est maintenant disponible sur SlideShare.

Soyez humain, l’automatisation des médias sociaux c’est comme les messageries vocales

Dans mon récent billet Comparatif de l’engagement des agences numériques sur les médias sociaux, plusieurs ont été rapides à me dire que je comparais des pommes et des oranges. Je comparais en effet mon brand personnel à celui d’agences numériques de Montréal et de comparer les deux (selon certains gestionnaires de communauté) ne se fait pas. Les agences « n’auraient pas le temps et les ressources pour être efficaces et pour interagir sur les médias sociaux » selon eux.

La problématique de cette approche est que les clients de ces agences, s’ils n’interagissent pas non plus avec leurs publics cibles, risquent fortement d’avoir le même type de niveaux d’interactions qui dans certains cas, peut être jugé faible. Mais attendez, il y a une solution. On va automatiser vos médias sociaux! (lire l’ironie ici)

Ça me fait songer à la célèbre chroniqueuse culturelle, madame Francine Grimaldi qui me téléphona un jour. Toute surprise de m’avoir au bout du fil, elle me dit – madame Blanc, c’est vous qui répondez au téléphone? Je lui rétorque – madame Grimaldi c’est vous qui me téléphonez?

Ça me fait aussi songer à une conférence à laquelle je participais pour quelques centaines de gestionnaires chez Radio-Canada il y a quelques années.  Je leur faisais observer que le sympathique Bruno Guglielminetti (alors qu’il travaillait encore à Radio-Canada) avait 20 fois plus d’abonnés et d’interactions Twitter que toute la chaîne qui est d’un océan à l’autre. D’ailleurs je leur signifiais aussi que la faiblesse de leur interaction avec la communauté ne les aidait pas à stimuler l’action de leurs auditeurs pour défendre Radio-Canada face aux coupures du gouvernement Harper alors qu’à la même époque, Radio X à Québec faisait sortir des dizaines de milliers de gens dans la rue pour supporter le renouvellement de leur licence devant le CRTC. Depuis ce temps, la vénérable institution s’est passablement améliorée sur les médias sociaux.

D’ailleurs il est assez éclairant que des individus soient si performants face à des grosses boîtes. Ça signifie aussi sans doute que les organisations se devraient d’être plus « humaines »? C’est même assez éloquent dans le tableau suivant, qui a été mis en ligne sur son mur Facebook par Jean-Nicolas Vanderveken actionnaire de la boîte TP1.

 

 

 

 

 

 

Mais il demeure qu’encore trop d’entreprises croient que de faire de la réclame sur les médias sociaux, c’est la chose « efficace » à faire. C’est comme de faire un message publicitaire sur la ligne téléphonique lors de l’attente et lorsque la ligne se libère, on tombe dans une boîte vocale. L’automatisation des médias sociaux vous permettra sans doute d’identifier qui est tombé dans la boîte vocale. C’est déjà ça. Mais vous devrez tenter de réengager une conversation avec l’interlocuteur alors que lorsque lui était disponible pour discuter avec vous, vous-même ne l’étiez pas.

Il y a aussi l’argument du «mais toi tu jase de politique ou de météo sur les médias sociaux !»

Personnellement, j’obtiens mon meilleure #eValue dans les médias sociaux quand je parle de climat ou de politique. En quoi ça aide ma business? En rien. Mais quel score de #eValue par contre!

Ce à quoi je réponds

De jaser d’autres choses comme de politique ou de climat, c’est justement une excellente stratégie de contenus d’affaires sur les médias sociaux. Les médias sociaux sont des « conversations » et même lors d’un lunch d’affaires, avant de parler de business, il y a de fortes chances que lors des premières minutes avec le client tu jases de toute autre chose que de business. Sur les médias sociaux, c’est exactement la même chose. À ce propos je partageais ce matin un excellent contenu de Harvard Business Review The Irresistible Power of Storytelling as a Strategic Business Tool qui explique justement comment Budweiser a fait un tabac avec une pub qui représente l’amitié entre un chiot et un cheval, sans parler de bière.

Et

L’idée de Storyline présenté dans Harvard Business Review est pour de la pub, et ça semble très bénéfique pour Budweiser qui n’est pas de mes clients. De surcroit c’est dans un contexte de pub trad et moi je n’en ai jamais fait. Ça l’est aussi pour Lululemon qui ne sont pas non plus mes clients et pour plusieurs autres entreprises dont Costco dans l’imprimé avec CostcoContact et ils vendent une page de pub $224 400(US). Il y a en moyenne 20 pages de pub dans chaque édition et on parle de l’imprimé. ils font donc des profits avec de la pub qu’ils envoient à leurs clients. Le storyline peut donc être un générateur de revenus en lui-même et on ne parle même pas encore des retombées de ventes en magasin.

MAJ

Justement dans Forbes ce matin, l’article Semantic Technologies And The Enterprise (4 Ways To Win) présente à son point point 3

3. Be Human
If all you ever do is sell, your relationship between you and your customers is going to be one that’s dominated by how much money they have to spend with you.

But customers today don’t make purchases just because a business is good at marketing. They make purchases because there’s alignment between their values and yours.

Whether you’re marketing, advertising, or just sharing information: Communicate at a level that allows the humanity of your business to show through.

Bloguer fort ou dépenser beaucoup d’argent, quelle est votre stratégie?

Ça fait déjà des années que je dis que le blogue est le roi des médias sociaux. Or, ce matin, plusieurs articles viennent encore ajouter de l’eau à ce moulin. Tout d’abord, Gary Vaynerchuk dans un article sur LinkedIn The Number One Way to Develop Context dit en substance que vous devez travailler très fort et être passionné.

All of this is why business is so much fun. More so than anything else, you don’t have to be “discovered.” If you’re talented, and you’re smart, and you work your ass off, you have the very real option of breaking through.

Il y a aussi un article de SocialMediaToday 21 Benefits of Business Blogging and 22 Tips [INFOGRAPHIC] qui en rajoute une couche. Une très grosse couche d’ailleurs. Les bénéfices du blogue d’affaires sont nombreux et contrairement à la pub, ils sont un actif à long terme. Une fois votre blogue établi (disons un gros six mois de travail à une heure par jour), vous pourriez cesser de bloguer et votre positionnement aura une certaine pérennité. Le moment que vous arrêtez de payer la pub, vous disparaissez. Par ailleurs, vous n’avez pas de contact direct avec le client via la pub, contrairement au blogue. Songez aussi que la pub se paye avec de l’argent, que cet argent se traduit aussi en « temps » qu’il faut pour la gagner. Songez aussi que de jouer au golf une journée avec 3 autres personnes (à des fins marketing) est aussi de l’argent. D’aller passer des soirées à une chambre de commerce est aussi de l’argent. Alors lorsqu’on me dit « je n’ai pas le temps, je préfère dépenser de l’argent » je suis un peu perplexe.

Mais c’est vrai que de bloguer semble difficile. Les gens croient souvent à tord, n’avoir rien à dire. Pourtant, lorsqu’on gratte juste un peu, on se rend compte que la majorité des entreprises, petites ou grandes, produisent déjà une somme impressionnante de contenus. Ils ne savent souvent malheureusement pas que ce contenu a une grande valeur « dans un contexte de blogue » et ils gardent ce contenu à dormir dans leur serveur, sans s’en servir adéquatement pour l’externe de l’entreprise. Par exemple, bien des entreprises payent une fortune à créer des infolettres ou des journaux d’entreprise et une fois ces contenus diffusés, ils disparaissent de la carte. Pourtant, simplement de les mettre en ligne serait déjà une abondante source d’archives pertinente.

Par ailleurs, les changements successifs de l’algorithme de Google rendent maintenant extrêmement difficiles les pratiques de référencement. Ainsi, les articles SEO Reporting: It’s Time We Get Away From Minutia & Focus On What Matters et SEO in the Age of Penguin 2.0 and Hummingbird: You’re Doing It Wrong illustrent comment c’est maintenant le contenu et les hyperliens de qualité qui feront une différence. Nous n’avons pratiquement plus accès à la fréquence de recherche des mots-clés, la géopersonalisation est de plus en plus importante et l’outil webmaster tool de Google est de mois en moins pertinent. D’ailleurs, les fameux « métatags » sont aussi de moins en moins importants. Donc la conclusion de SEO in the Age of Penguin 2.0 and Hummingbird ?

The Bottom Line

So what does all this add up to?

If you don’t want to spend your time following Matt Cutts around like a lost puppy, then here’s what it boils down to: DO create great content for real people and DON’T try to trick them. OK?

Et celle de SocialMediaToday?

Business blogs are a major challenge.
Blogs are the hardest channel for business to keep updated—and to really nail.

Passle, makers of a blogging shortcut service of sorts, recently studied 525 businesses and reviewed their performance across blogs, company news pages, Twitter and Facebook. Their study, “The State of Business Blogging 2013,” reported:

75% of companies don’t update their websites in any way.
Only 20% have a blog and over one-third of them are inactive.
1 in 8 companies have an active blog.
Ouch. Please understand…

Business blogs should/can/will grow your business.
57% of companies with a blog have acquired a customer from their blog.
61% of U.S. online consumers have made a purchase based on recommendations from a blog.
Blogs attract repeat visitors who continue to come back to the website for fresh content.
­Blogging allows you to team up with people who already have an audience, which is an instantaneous way to attract readers.
The figures above are conservative. Blogging gets more important everyday. Start now.

Il y a quelques semaines, une cliente potentielle, pour la deuxième fois, prit rendez-vous et annula la rencontre (les noms ont été effacés pour respecter la confidentialité).

Chère Michelle,

Premièrement, je tiens à te remercier pour le temps que tu as consacrer à m’expliquer les différents investissements requis en argent et en temps en vue de faire une promotion adéquate de mon institut sur le web. Tes explications m’on fait réaliser qu’en tant que propriétaire de “PPE”, il me serait difficile voir impossible d’entretenir adéquatement un tel investissement sur le web et que, par le fait même, je ne pourrais en récolter le rendement espérer ou plutôt requis.

Comme tu me l’as mentionné, le fait que ma clientèle soit dans un marché géographique restreint allié à la très grande concurrence de mon secteur d’activité, rends ce projet difficile pour une PPE comme la mienne. Mon investissement en temps de ma part pourrait même avoir un impact négatif sur mes activités actuelles.

Actuellement, en tant que propriétaire de “PPE”, je dois accomplir toutes les tâches administratives tels les achats et la comptabilité en plus de devoir “accomplir” mon travail d’esthéticienne en cabine de 8 à 10 heures par jour! Donc, je ne vois pas de temps disponible de ma part pour m’occuper adéquatement d’un fan page sur Facebook, d’un blog et quoi d’autre encore qui me demanderait du temps…que je n’ai absolument pas.

Donc, tout compte fait, je préfère m’en tenir, encore, aux médias traditionnels de quartier et au bouche à oreille pour le moment. Michelle, encore merci pour les quelques conseils que tu m’as transmise.

Et pourtant, elle avait lu mon billet À propos des médias sociaux et des petits. Alors la question se pose encore : Bloguer fort ou dépenser beaucoup d’argent, quelle est votre stratégie?

Infographie l'économie du blogue

MAJ

Un autre article à propos d’Hummingbird vient renchérir la donne. Il s’agit de Google Hummingbird Search Algorithm: Challenge Accepted.

How should I adapt my content marketing strategy?

The short answer is, you probably don’t need to do much of anything. That is, if you were doing the things you should have been in the first place. There have been no changes to Google’s official quality guidelines since the release of the search algorithm, so it behooves content marketing professionals to continue focusing on originality, quality, depth, and providing value. However, if you’ve been engaged in keyword stuffing, cloaking, or purchasing links, there’s a good chance you’ll be stung by Google Hummingbird. There’s no question it’s incredibly smart.

(…)

Stop the Silos, and Start Thinking Inbound

If there’s a single overarching lesson to draw from the introduction of Google Hummingbird, it’s the importance of a comprehensive inbound marketing strategy. There’s no longer much benefit in thinking about your web presence in freestanding silos of SEO, content, mobile, and social media marketing. The search algorithm draws from all of these factors to provide answers to questions – social signals affect perceived authority of content, and it’s become pretty hard to do effective SEO without Facebook or a blog. Perhaps most importantly, Google Hummingbird’s clear focus on mobile search should send a resounding message to marketers that you can’t wait to cater to smartphone and tablet users. The time is now to mobile-optimize your website and email outreach efforts. Mobile is no longer a type of user experience – in many cases, it is the user experience.

Pour mes lecteurs non anglos :

Il n’y a plus d’avantages à considérer utiliser un site web statique avec du référencement traditionnel, du contenu, de la mobilité et du marketing média social. Le nouvel algorithme utilisera toutes ces dimensions afin de fournir des réponses aux questions des usagers. Les partages médias sociaux permettront d’identifier l’autorité d’un contenu et il sera maintenant pratiquement impossible d’être dans les résultats de recherches sans avoir aussi une présence Facebook Twitter ou un blogue.

Google et la gestion de crise sur le Web

Il sera désormais de plus en plus difficile pour une organisation, de gérer son image en temps de crise, sur le moteur de recherche Google. C’est que le moteur de recherche du géant, donne maintenant préséance aux résultats de recherche du web en temps réels, à ceux des résultats dits naturels. Ainsi, si un terme de recherche particulier a une croissance fulgurante à un moment donné et que la section Actualité avec ce même terme de recherche s’adonne aussi à avoir une croissance anormale, c’est très probablement que ce terme de recherches est « d’actualité » et que la boîte d’actualité devrait apparaître dans les résultats naturels de l’engin de recherche.

À titre d’exemple, une recherche faite ce matin avec le terme « Barilla » (sujet dont je parlais dans mon billet Barilla et son président antigai), fait apparaître une boîte actualité, avant les résultats naturels.

Comparez maintenant cette page avec celle d’une requête avec le terme « Catelli », qui n’est impliqué (au moment d’écrire ces lignes) dans aucun scandale.

Vous comprendrez qu’il sera désormais encore plus difficile de faire une saine gestion de crise sur le Web et qu’en plus de devoir vous positionner convenablement sur les résultats naturels du moteur Google, les relations de presse « à l’ancienne » avec les médias traditionnels prendront désormais une nouvelle importance…

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Toutes les entreprises n’ont pas la même chance sur le web. Certaines sont des secteurs extrêmement congestionnés et la bataille pour un positionnement naturel sera de longue haleine, tandis que d’autres ont la voie complètement libre et pourront se positionner sur des mots-clés de choix avec une facilité déconcertante. C’est que chaque entreprise a son contexte qui inclut de nombreux paramètres et que dans ces paramètres, l’encombrement et l’acuité « web » des compétiteurs peut-être très forte ou pratiquement inexistante.

J’ai certains clients pour qui d’avoir fait un blogue avec des textes optimisés pour le web, disons une vingtaine de billets, les fait sortir comme une balle pour toute les requêtes associées à leur secteur d’activité. Je ne nommerai pas ces clients puisqu’ils ont l’énorme chance d’avoir des compétiteurs complètement réfractaires au Web et que je ne veux certainement pas les réveiller au détriment de mes clients. Ils peuvent aussi oeuvrer dans une zone géographique déterminée, avec le champ complètement libre.

Pour d’autres clients, la zone géographique à couvrir ou les spécificités du produit ou du service, font qu’un positionnement web sera un travail de moine et demandera une dédicacions et un travail colossal.

À titre d’exemple, j’avais une cliente qui voulait s’ouvrir une boutique de vente de brassière sur le web. Lors de notre première rencontre, je lui demande « quelle sorte de brassière voulez-vous vendre? Haut de gamme, bas de gamme, sportive, gros sein petit sein, massectomisé? Quelle est votre niche? Elle me répondit je les vends toutes. C’est alors que je ui dit, je ne peux malheureusement pas faire grand-chose pour vous. Cherchez le mot « bra » sur le web, vous aurez 309 000 000 résultats dont les plus gros manufacturier et détaillant de brassières de la planète. Quel est votre budget marketing web déjà? Par contre avec une niche, comme « big breasted underwire bra » vous venez de tomber à 148 000 résultats. Il y aura sans doute quelque chose à faire avec ça en termes de positionnement naturel dans les engins de recherche. Pour le positionnement par achat de mots clés (Adwords), ce sera la même chose. Certains mots-clés se vendront plusieurs dizaines de dollars par mots clés, tandis que d’autres ne seront que quelques sous puisque les mots-clés se vendent pas principe d’enchère et que la congestion web ou que la demande de certains secteurs, feront exploser les prix.

Tout ça pour vous dire qu’il n’existe pas de recettes magiques qui s’applique à tous et que les promoteurs web qui vendent du « faite votre site pas cher avec notre technologie web » sans analyse préalable de l’environnement dans lequel ce site évoluera, ne sont souvent que des arnaques mises sur pied par des crosseurs qui veulent faire une piastre rapide avec des entrepreneurs qui n’ont aucune idée dans quoi ils s’embarquent.

Il n’y a pas de magie et de recette miracle, mais il est vrai que pour certains entrepreneurs en particulier, la pâte lèvera plus facilement que d’autres…

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Pourquoi je ne suis pas payée aux résultats (même si j’aimerais vraiment ça)

Ce matin dans le Harvard Business Review, un article intéressant m’interpelle. Let’s Hold Consultants Accountable for Results, ayez un consultant responsable des résultats. En théorie c’est certainement idéal, et pour l’entreprise ou l’organisation et pour le consultant. Dans la pratique c’est pratiquement impossible à implanter. D’ailleurs les commentaires à la suite ce cet article sont assez éloquent à cet égard.

 

J’aimerais vraiment ça être payé à résultat. Lorsque je songe à certains de mes clients et aux résultats qu’ils ont obtenus en implantant mes conseils, d’avoir un pourcentage de leur chiffre d’affaires serait certainement intéressant. Je songe par exemple à ce petit client qui pensait vendre son produit au gramme aux États unis et qui vend plutôt au kilo. Ou encore à cette très grande entreprise pour qui j’ai participé à une gestion de crise médias sociaux  importante et pour qui tous les indicateurs « post-crise » telle que les ventes, la valeur de l’action ou encore le taux de rétention des employés sont tous montés de façon importante. Si j’étais à pourcentage, mes soucis de préparer ma retraite seraient beaucoup moins importants.

 

Très tôt, dans ma pratique, j’ai eu plusieurs occasions d’investiguer la chose. Les avantages pour le consultant seraient

-de permettre des revenus récurrents

-d’avoir des « business case » chiffrés permettant d’accroitre encore plus la notoriété et les revenus du consultant

-de se sentir réellement partie prenante de l’organisation pour laquelle on travaille

 

Les avantages pour l’organisation seraient

-de partager les risques avec le consultant

-d’avoir une garantie de résultat

-d’avoir une ressource externe réellement impliquée dans l’organisation

 

Quelles sont les nombreuses problématiques d’être payé à résultats.

 

Le client veut que le consultant partage les risques, mais ne veut plus l’avoir dans ses platebandes une fois que l’argent sonnant commence à couler à flot. J’ai eu de nombreuses discussions avec des start-ups qui voulaient m’avoir comme consultante à pourcentage, mais les discussions sur ce pourcentage n’en finissaient jamais de finir. Même qu’on m’a déjà proposé un pourcentage régressif. On  me disait mets toute ton énergie à nous faire prospérer, mais si jamais ça devient payant, on aimerait mieux que tu ne sois plus là. Avec l’énergie investi dans ces discussions qui n’aboutissaient jamais, j’aurai eu le temps de faire le mandat, d’être payée à mon taux horaire et de passer à autre chose. C’est pourquoi je me suis dit qu’il était préférable d’être payé à l’heure et que si mon client avait des résultats, il se ferait un grand plaisir de le dire à ses connaissances et que ma business prospérerait ainsi et c’est ce qui arrive dans la vraie vie.

 

Si je suis payée à résultat, il faut que j’aille un accès à la caisse enregistreuse pour pouvoir valider les ventes. Par ailleurs, serais-je payée sur le brut ou sur le net? Si je suis payée sur le net, comment mon avis sur les nombreuses dépenses de l’entreprise aura-t-il de l’impact? L’organisation veut elle vraiment avoir un autre gestionnaire « qui a son mot à dire » sur les différentes orientations stratégiques « incluant les dépenses » sur son board?

 

Si je suis payée à résultat il faut que mes recommandations soient intégralement implantées. Si je fais des recommandations qui ne sont pas implantées, comment puis-je être tenue responsable des résultats? Comment sera-t-il possible d’arbitrer l’implantation ou non des recommandations de mes consultations? Vous devinez sans doute la lourdeur d’une telle structure.

 

Comment prendre en compte les facteurs externes à l’organisation? Je faisais de la consultation stratégique pour la présidente d’une très grosse boîte. Quelques semaines après la remise de mes recommandations, la présidente changea de poste pour aller travailler pour un concurrent. Mes recommandations ne seront jamais implantées dans cette organisation puisque la présidente est partie avant même que son comité de direction ne soit mis au courant de mes efforts, observations et recommandations. Ainsi va la vie organisationnelle.

 

Donc le consultant a un énorme pouvoir de recommandation, mais n’a aucune prise sur l’implantation, la mesure et le suivi de celles-ci. Il est donc très difficile, voire impossible de songer réellement à payer le consultant externe à résultat et de lui donner les moyens de valider et de contrôler adéquatement cesdits résultats. C’est pourquoi il est beaucoup plus faisable pour l’entreprise de vouloir des résultats et de les mesurer et d’en profiter elle-même et pour le consultant d’offrir des résultats tangibles à l’organisation. Ainsi, l’entreprise se fera un plaisir de recommander le consultant et sa business croitra, tandis que l’entreprise elle, sera ravie de pouvoir profiter des retombées trébuchantes et sonnantes, de la consultation.

 

C’est d’ailleurs l’une des raisons pourquoi, ils sont si nombreux à me vanter positivement dans mes sections Ce qu’ils disent et ce qu’ils disent sur LinkedIn 🙂

L’éternel débat : un CMS à code source ouvert ou codé en dur?

Hier j’ai partagé le statut suivant sur les médias sociaux :

Passer la journée à interviewer des fournisseurs web suite à un appel d’offres avec un client = On a de la belle expertise au Québec

Or, dans ma messagerie Facebook, une connaissance qui s’adonne à être développeur, me fit parvenir ce message et une discussion s’en suivit :

Interlocuteur

Il me semble que tu as discuté de l’avantage des CMS par rapport à des sites codés entièrement à la main…
Je ne sais pas si j’ai contribué à ce sujet, ni tes conclusions. Mais j’ai quelques remarques à ce sujet, rafraichies par une expérience que j’ai vécu ajourd’hui, est-ce que ça t’intéresse ?

Moi

Oui pourquoi pas

Interlocuteur

Désolé pour la longueur, c’est pour ça que j’ai demandé avant
Aujourd’hui, j’ai un autre exemple sous la main: les sites avec CMS se font hacker comme c’est pas permis.
Je dois bien avoir programmé et/ou supervise pas loin d’une centaine de sites web, dont une vingtaine qui sont sur des CMS, particulièrement Joomla, mais aussi Drupal, WordPress et SPIP.
Jusqu’à présent, à ma connaissance, aucun des sites programmés entièrement à la main n’a été hacké. Versus _tous_ les sites sur CMS, dont certains plusieurs fois.
Je crois que c’est dû à différents facteurs :
– c’est plus facile de trouver des failles dans le code des CMS, que dans le code d’un site fait “à la main”, car le code des CMS est accesible publiquement et gratuitement, pas celui développé juste pour un site.
– comme pour les virus pour Mac vs Windows, plus une plateforme est répandue, plus c’est plus “payant” soit en “bragging rights”, soit en dollars, selon les intentions du hacker de trouver des failles exploitables. Si un hacker trouve une faille dans un de mes sites “fait main”, ce sera dommage pour moi, mais aussi pour lui, car il n’aura trouvé la “clé sous le paillasson” pour un seul site. Alors que s’il trouve une faille dans un CMS, c’est “bonjour la visite!”.
– les CMS utilisent des plugins et des “Templates” qui sont parfois de provenance douteuse. Il est très difficile de tout vérifier ce code pour des “backdoors” et autres failles exploitables même si en théorie la “communauté” veille au grain, il en passe toujours entre les mailles du filet. Pas simple non plus de le garder à jour ces plugins, surtout qu’il y a une forte rotation, chez les auteurs de ces plugins, extensions, modules, templates, alouette! Récemment, je travaillais avec un programmeur de plugin Vietnamien, qui m’a demandé les paramètres d’accès FTP, pour le compte sur lesquel est un de mes sites!
– finalement, il n’est pas toujours simple de faire migrer un site vers une version à date du CMS. Ce qui fait que plusieurs webmestres et clients retardent les mises à jour. Et comme ces mises à jour concernent souvent des améliorations au niveau de la sécurité, avec chaque jour qui passe qu’un système n’est pas mis à jour, ses chances qu’un hacker lui trouve une faille augmentent…

Moi

c’est un intéressant point de vue. Mais un site codé en dur peut difficilement rivaliser en fonctionnalité/coût et en intelligence avec celui développé par une foule de passionnés. Par ailleurs, même la CIA et le NSA sont en open sources.
et on s’entend que pour un site à vocation informationnelle ce n’est pas si critique

Interlocuteur

C’est comme pour le reste dans la vie, c’est toujours utile d’avoir des bons backups
Pis pour la CIA et la NSA, ils ont tout avantage à attirer les méchants qui viennent se jeter gratis dans leur bouche et ils ne manquent pas de ressources pour “patcher” et avoir du code “custom” non plus.

Moi

et attaché un client à qu’un seul fournisseur est aussi le peinturer dans l’coin

Interlocuteur

Oh, absolument. Ça dépends vraiment du but du site, les très cheaps ne valent pas le trouble et les assez gros peuvent se payer du code in-house. Les CMS sont idéaux tout le reste qui est entre ces deux extrèmes.

Y’a quand même l’exception des sites web qui sont vraiment bien codés, avec plein de commentaires dans le code etc… quand c’est bien fait, ce n’est pas si difficile à reprendre pour un autre codeur qui a les qualifications. Les clients ne sont alors pas si mal pris que ça. Et pour ce qui est des CMS, ça arrive aussi que c’est tellement mal foutu qu’il faille tout rebâtir de zéro. En fait, les CMS ne sont pas nécessairement une garantie que ce soit facile ou même juste possible de reprendre un projet par une autre équipe.