Un plan numérique pour le Québec pour éviter de se faire fourrer par les TELCOs

Je lis une très bonne nouvelle ce matin dans la presse dans l’article Un recours se dessine contre Bell, Telus et Rogers. On peut y lire

Selon le document déposé à la Cour supérieure du Québec, les tarifs d’itinérance internationale pratiqués par Bell et Rogers étaient de 30,24$ le Mb en 2010. C’est presque le triple du tarif moyen de 10,56$ pratiqué dans les 34 pays de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).

(…)Au Québec, Fido offre un gigaoctet (l’équivalent de 1024 Mb) pour 12,50$ et, en France, le groupe Orange facture 12,82$ pour la même somme de données. En ajoutant un «généreux» pourcentage de 20% pour la facturation, on arrive à un prix de 30,38$ le gigaoctet, indique la requête.

Or, en appliquant les prix facturés par Fido pour l’itinérance en France, un utilisateur devrait payer… 31 948$ pour un gigaoctet! Mille fois trop cher, en d’autres mots. «L’écart est tellement monumental que cela démontre que le défendeur a agi de mauvaise foi et profité des consommateurs», peut-on lire.

C’est sensiblement le même type d’arnaque que nous vivions au Québec avec l’électricité il y a de ça plusieurs décennies telles que je l’expliquais dans mon billet La corrélation entre l’électricité et le numérique pour le développement économique du Québec de demain.

La domination des grands monopoles régionaux, « le trust de l’électricité », sera cependant contestée dans l’opinion publique. Cette contestation donnera lieu à une enquête publique, l’implantation d’organismes de surveillance et mènera en 1944 à la nationalisation de la MLH&P et à la création d’une société publique, Hydro-Québec, avec l’adoption de la loi 17, créant la Commission hydroélectrique de Québec.

Un plan numérique pour le Québec devrait entre autres se pencher sur les infrastructures cellulaires et numériques afin qu’elle permette un sain développement de l’économie numérique et donne accès aux citoyens à ces infrastructures à un prix juste, honnête et compétitif.

Service de formation et conférencière

Madame Michelle Blanc est une conférencière recherchée pour sa connaissance du Web, des médias sociaux, de la sécurité informatique, du marketing web, de l’économie numérique et des stratégies Internet. Elle est particulièrement appréciée pour sa capacité de vulgarisation et son humour qui ne laisse personne indifférent. Elle a donné des conférences au Québec, en Ontario, en France et en Pologne.

Chaque conférence ou formation est développée spécifiquement pour les besoins particuliers de votre public. Vous trouverez sur son profil Slideshare, l’ensemble de ses présentations et sous la catégorie À titre de conférencière, plusieurs des conférences y sont partagées sous format texte, PowerPoint ou même vidéo.

RÉSERVEZ les services de Michelle Blanc ou téléphonez au 514-708-6285

Elle a été conférencière pour plusieurs PME, la plupart des universités francophones du Québec ou des entreprises aussi prestigieuses que le Cirque du soleil, Expedia, Royal Canin, SAS Canada, le Conference Board of Canada, Loto-Québec, Deloitte, Desjardins,  la Journée Informatique du Québec, LesAffaires, Radio-Canada, Protégez-vous et plusieurs autres.

Voici d’ailleurs quelques commentaires de clients plus que satisfaits.

Décembre 2021

Doris et Sandy
SADC de Portneuf

C’est lors d’une rencontre ouverte avec un groupe de femmes d’affaires que nous avons eu le plaisir d’accueillir Mme Michelle Blanc. Nous pourrions croire qu’avec toutes ces distinctions, Mme Blanc pourrait rendre ces ateliers beaucoup moins énergiques, loin de là ! Mme Blanc a été une grande source d’inspiration et son dynamisme ainsi que sa générosité ont été appréciés de toutes.

Les participantes ont su clairement et sans ambiguïté ce qu’il en était. Pas de cachette, pas de flafla, juste des explications éclairées pour savoir quoi faire pour devenir plus performante. Qu’il s’agisse de l’outil à choisir, de marketing, d’économie, de stratégie, vous avez une question, elle aura la réponse. Attendez-vous à ce que ça bouge!

L’interaction était proactive et pertinente, les entrepreneures n’ont eu d’autres choix que de s’impliquer, ce qui leur a permis de mieux saisir toutes les subtilités du Web. Une formule appréciée pour la proximité et le fait de pouvoir parler de cas personnel.

Plus de 87 % des participantes ont mentionné que la conférencière, la rencontre, les conseils et la formule étaient géniaux et que l’atelier aura à coup sûr un impact perceptible dans la gestion de leur entreprise. Connaître des astuces pour plaire à Google, comme mettre plus de mots dans les publications et la mise à jour de leur site web, sont des éléments qui ont été retenus par les participantes afin d’augmenter l’achalandage sur leurs réseaux sociaux et plus. En fin de rencontre, elles avaient toutes des idées pour améliorer les outils qui les propulseraient plus loin.

À qui la chance de la rencontrer, nous espérons que ce sera à vous!

Merci encore Mme Blanc pour cette soirée si formatrice,

Recommandation-IQDHO

Conférencier médias sociaux

Daniel Nadeau
President directeur général
Cabinet de relations publiques Nadeau Bellavance

Michelle est une conférencière émérite. Elle sait comment capter l’attention d’un auditoire. N’hésitant jamais à user de provocation pour mieux faire comprendre, Michelle est une femme de convictions et sait plaire à tout auditoire le moindrement curieux.

Mars 2019

Giovanni Tavani
Director, Global Customer Care and Social Media
Royal Canin

I attend many conferences worldwide and I am myself a speaker but I just thank the day I got introduced to Michelle and we managed to get her inspiring speech and presence at one of our leadership meetings. The perfect balance of charismatic presence, knowledge, content, provocation and sympathy! If you want to have someone deliver the best message with a real impact on change in a digital world, Michelle is THE person to reach out to! Merci Michelle! a great professional and, above all, a fantastic human being!

mars 2019

Helen Mills
Vice President, Corporate affairs
Royal Canin

Michelle delivered an inspiring presentation at one of our recent Corporate Affairs leadership meetings regarding social media. Her presentation style was very engaging and her content and stories very thought provoking. Thank you Michelle for joining us and sharing your experience and insights.

Mars 2019

Guillaume Tessier
Conseiller en communication chez COMAQ (Corporation des officiers municipaux agréés du Québec)

J’ai eu la chance d’engager Michelle à deux reprises pour des conférences présentées lors de la Journée des TI organisée par la COMAQ et le RIMQ. À chaque fois, Michelle a su captiver (et le mot est faible) l’attention des nombreux participants. Ses grandes connaissances des enjeux du numérique au Québec et ailleurs dans le monde lui permettent de livrer un discours empreint d’intelligence et de lucidité. Je vous la recommande sans hésitation. Elle contribuera grandement à la réussite de votre événement. Merci encore Michelle!

Avril 2018

David Morin
☀️B.A.A., M.Sc, OMA, CISA, CD

Michelle a présenté une conférence dans le cadre de la 10e Journée des TI, du milieu municipal, de la COMAQ et du RIMQ. Nous avons été très heureux de la présentation et de la pertinence des propos. Elle évoque le drame des infrastructures numériques au Québec avec beaucoup d’aplomb et de précisions quant aux possibilités d’avenir. Conférencière de grande qualité, elle a su captiver les gestionnaires TI du milieu municipal.

5 avril 2018

Lisette Falker
Coordonnatrice chez Action Famille Lavaltrie

Le Réseau des Femmes Élues de Lanaudière a eu le grand plaisir de recevoir Madame Blanc en formule questions/réponses en juin 2017. L’objectif de la rencontre était d’aider les femmes candidates aux élections municipales à bien cibler leurs interventions en lien avec les réseaux sociaux. Drôle, précise et généreuse, elle a été le coup de coeur de toute la salle! Nous la recommandons chaudement!

12 janvier 2018

André Lemire CPA,CMA
Directeur Général Cryos Technologies inc.

J’ai eu le plaisir de rencontrer Michelle dans le cadre d’une séance de Q&A à laquelle nous avions convié une douzaine de nos clients le 28 octobre dernier; le but étant de leur offrir des conseils sur l’optimisation de leurs campagnes de marketing web.

Michelle a su captiver notre attention tout au long de la séance grâce à son style direct, son sens de l’humour mordant, sa compréhension profonde des sujets discutés et par ses opinions et exemples toujours supportés par un argumentaire des plus intelligents.

Merci Michelle de nous avoir partagé ta connaissance et ta passion, c’est inspirant !

A bientôt !

2 novembre 2016

Simon Chrétien
Directeur général Vallée de la Plasturgie

Michelle Blanc est une conférencière à la fois sérieuse et décontractée. Ses présentations sont humoristiques, mais très professionnelles. Son dynamisme et l’énergie qu’elle dégage enflamment dès le départ les participants qui sont envoûtés par ses propos jusqu’à la fin. Nous avons retenu les services de Madame Blanc pour une conférence sur les affaires électroniques et les médias sociaux dans le cadre d’un contexte manufacturier B2B. La clientèle présente était principalement constituée de chefs d’entreprises. Le contenu de sa présentation était de très haut calibre et a été vulgarisé d’une main de maître pour assurer une compréhension claire, par les participants, des enjeux présentés. Elle maîtrise le sujet à la perfection et nous solliciterons assurément son intervention dans le cadre d’autres projets de notre organisation.

3 juin 2015,

Sylvie Taché
SAS Canada
Directrice Marketing Est du Canada
Top qualities: Great Results, Expert, Creative

“Je suis très heureuse que Michelle a accepté mes offres de mandats en tant que conférencière lors d’un événement sur l’intelligence-client et comme consultante dans des mandats stratégiques. Le sujet principal fut les médias sociaux mais ce sujet s’est entremêlé d’intelligence client et d’intelligence d’affaires. Le seul mot qui me vient en tête est: WOW!! Son authenticité, sa façon d’être, ses connaissances approfondies, et ses expériences ont fait que notre événement et nos sessions ont été une réussite.Ses interventions ont fait passer les stratégies et projets de nos clients à un autre niveau. Ce fut un plaisir de travailler avec elle. Elle a une écoute active que rarement une personne a. Mon texte est au passé mais je sais que j’aurai l’occasion de travailler à nouveau avec Michelle….J’ai hâte, j’ai hâte!!

Novembre 2011

Lucie Lamoureux
Corporate Director of Sponsorship and Social Commitment
Loto-Québec
Top Qualities: Expert, High Integrity, Creative

Michelle, d’abord un grand merci d’avoir accepté notre invitation à la rencontre des partenaires de mars dernier, les commentaires de nos partenaires sur le contenu de ta présentation sont excellents, tu as été la vedette de la journée. Je te fais d’ailleurs suivre dans un mail les commentaires de ces derniers, au plaisir de retravailler avec toi, tu es spéciale et très professionnelle, je suis bien heureuse de te connaître. April 19, 2011

J’ai posté une recommandation et voici la liste des commentaires que nous avons eu à ton sujet, il y a du super, du Wow et du excellent, on ne peut demander mieux. merci pour ton talent, ton expertise et ta générosité.

Super conférence de Michelle Blanc! Intéressant et utile.
La conférence de Michelle Blanc était intéressante, formative et pleine de contenu!
Merci beaucoup! La conférence était très intéressante.
Des conférences plus approfondies et davantage orientées sur la formation des organisations d’événements. Plus de conférences du genre de Michelle Blanc.
Conférence de Michelle très intéressante.
Conférence de Michelle Blanc : super!
sujet très intéressant. Michelle Blanc = extra. Merci!

Michelle Blanc : excellent!
Michelle Blanc : Bravo! La journée était vraiment bien organisée.
Michelle Blanc : WOW!

Denis Johnson
Desjardins Sécurité financière

Bonjour Michelle,

Desjardins Sécurité financière est fière d’avoir retenu vos services pour la conférence qu’elle commanditait au Colloque Solareh 2012, qui a eu lieu à Mont-Tremblant du 14 au 16 mai. Nous tenons à vous remercier pour votre excellente présentation qui a plu à la très grande majorité des participants. Ceux-ci ont bien répondu à vos anecdotes drôles et à votre style coloré qui ne laisse personne indifférent. Les éclats de rire multiples pendant votre allocution et les applaudissements nourris pendant plusieurs minutes à la toute fin montrent à quel point votre conférence a été appréciée.

Vous êtes sans contredit la personne la mieux informée au Québec concernant les médias sociaux et les participants au colloque en sont également convaincus. À la question «Connaissait bien son sujet» posée sur le formulaire d’évaluation rempli à la fin, les participants vous ont attribué une note presque parfaite.

(…)

Merci encore Michelle et à une prochaine fois!

Et l’évaluation :

Comment saisir les opportunités offertes par les médias sociaux

Objectifs et contenu

1. En général, j’ai apprécié cet atelier : 4,74 / 5
2. La qualité et le contenu étaient appropriés : 4,76 / 5
3. Ce que j’ai appris me sera utile : 4,34 / 5
4. La durée de l’atelier était satisfaisante : 4,58 / 5
5. Les sujets traités concernent mon travail de tous les jours : 3,97 / 5

Conférencier(ère)

1. Connaissait bien son sujet : 4,89 / 5
2. A suscité mon intérêt : 4,74 / 5
3. A permis aux participants de poser des questions : 4,82 / 5

Commentaires

• Vraiment super. M’a donné le goût de me mettre à jour concernant les médias sociaux.
• Particulier, à la limite de l’arrogance, mais on a compris. Félicitations à Michelle.
• Bravo et merci pour cette conférence. De bonnes idées pour les propriétaires d’entreprises qui souhaitent être visibles sur le web. Je suivrai Michelle Blanc sur son bloque, c’est certain!
• Très intéressant!
• À revoir pour une suite!
• Excellente présentation. Très pertinent! Mme Blanc est une excellente oratrice. Merci!
• Elle parle très mal, pas drôle!
• EXCELLENTISSIDE!
• Vraiment pertinent. Excellent atelier.
• Très intéressant. Je me sens moins «poche». ☺
• Animatrice intéressante, colorée, qui fait la différence!
• Très intéressant d’avoir mis cet atelier malgré que ça ne me servira pas à tous les jours. J’ai moins apprécié la vulgarité. On n’est pas au Gala des Oliviers.
• Une Michelle Blanc égale à elle-même. Contenu très pertinent. J’ai adoré.

 

 

Jean Boileau, ARP, FSCRP

Directeur des communications et du recrutement
Université du Québec en Outaouais

Après les médias sociaux 101, Michelle Blanc présentait le 5 octobre 2011 les grandes lignes de son nouveau livre en avant-première à l’Université du Québec en Outaouais. Plus de 200 personnes issues de toutes les sphères de la société ont participé à cet événement. Avec Michelle Blanc, on doit parler ici d’événement, car à titre de conférencière elle ne laisse personne indifférente par ses talents de vulgarisatrice, de conteuse, sa générosité et sa maîtrise des nouvelles tendances dans le monde des médias sociaux. Michelle Blanc sait attirer l’attention des médias et même du grand public par sa pertinence. Pour notre établissement , les présences de Madame Blanc furent des activités de formation et des visibilités uniques. Un événement à répéter!

Jean Boileau, ARP, FSCRP
Directeur des communications et du recrutement
Université du Québec en Outaouais
Bonjour Michelle,
Je tiens à te remercier pour ta récente conférence sur les médias sociaux offerte à l’Université du Québec en Outaouais le 20 octobre 2010. Plus de 300 personnes ont apprécié ta vision et ton analyse du phénomène du Web 2.0.
Sans aucun doute, tes qualités d’oratrice, de vulgarisatrice ont contribué aux participants de se familiariser, d’approfondir ou de faire partie maintenant de ce grand réseau de communication et de promotion. D’ailleurs, de nombreux membres d’agences de communication et des médias assistaient aussi à ta prestation. Voici les textes en ligne sur le Web de l’UQO :
Il fut aussi des plus agréables de collaborer avec toi pour la tournée de presse avant cette conférence et le jour même. À chaque entrevue, j’ai appris un peu plus sur les phénomènes Facebook et Twitter et sur toi. Ton ouverture d’esprit nous a permis aussi de permettre à nos abonnés d’assister à l’introduction de la conférence via Livestream.
Encore une fois, ce fut un privilège de te côtoyer et de travailler avec toi. En espérant que cette expérience saura se renouveler.
Sincèrement.
Jean
Alain Côté, FCA, IAS.A
Associé directeur  du bureau de Montréal
Deloitte Canada
Chère Madame Blanc,
Je tiens à vous remercier personnellement pour votre précieuse collaboration et votre important apport à notre assemblée annuelle du 10 septembre dernier.
Nous avons eu la chance de partager l’étendue de vos connaissances sur les médias sociaux. Vos précieux conseils quant à l’optimisation de leur utilisation nous guideront assurément dans nos prochaines initiatives de développement des affaires.
Merci d’avoir contribué à créer une assemblée inspirante et empreinte de fraîcheur qui visait à perpétuer notre tradition d’excellence et de diversité.
Merci!
Randa Napky
Directrice générale
Michelle Blanc : authentique, assumée, sensible et qualifiée au cube!
«Papesse du Web» et plus encore. Même les plus résistants aux changements n’ont pu te résister!
Bien hâte au prochain rendez-vous en Abitibi-Témiscamingue!
Michel Gravel
Directeur général
Vous avez fait un passage remarqué au Cégep de Jonquière. Les informations que vous avez transmises aux étudiantes et étudiants ainsi qu’au personnel, notamment en journalisme écrit, radio et télévision ont eu l’effet d’un coup de fouet sur vos interlocuteurs. En effet, vos propos colorés mais empreints de rigueur et de professionnalisme ont permis aux acteurs du Cégep de Jonquière de bien saisir l’importance de l’utilisation judicieuse des médias sociaux et de leur puissance.
Merci pour votre générosité.

André Nollet
Directeur Général
Tourisme Mauricie

Ma chère Michelle, je te livre mon feedback :

SUPER, tu n’as pas d’idées. Y en a un paquet qui veulent qu’on accroisse nos relations d’affaires avec eux. Cristi, les gens présents ont apprécié et la preuve c’est qu’ils veulent qu’on augmente la vitesse du virage vers le web
Et plusieurs organisations en Mauricie voudraient être rendu là où nous sommes.

Mais ma réponse est : Des $$$, du jus de bras, une conseillère indépendant et de l’abnégation.

Si vous croyez que vous êtes bon, OUBLIEZ cela. Soyez humbles et très travaillant.
Et avant tout, sachez écouter.

Certaine nous ont confié :
Ils voudraient qu’on offre du support en leur offrant du services de blogue en impartition, de faire croître leurs présences web
De tenir à jour leurs sites, mais je me doute qu’il y en a plusieurs qui sont seront pris avec un problème technique assez grave…

Aussi, je crois bien que nous pourrons offrir moyennant une tarification abordable, des possibilités de mettre du vidéo de leur entreprise sur notre site et sur Youtube, tout est en train de se mettre en place, et trop souvent ce qu’ils ne peuvent pas faire sur leur site.

C’est enivrant, capotant, mais j’adore que ca bouge.

Et de mon côté, je vais m’appliquer à faire des commentaires sur les sites pertinents. Tu avais tellement raison.

Mais j’y vais comme pour manger un éléphant, tranche par tranche

Bien hâte de réviser la stratégie avec toi et améliorer le service Web de notre petite organisation.

Mes salutations Mme Volvo…. je suis jaloux!!!.

Ghislain Carré
Président-intérim SOCOM
directeur groupe conseil et planificateur stratégique chez Cossette Communication-Marketing

La conférence de Michelle dans le cadre des petits déjeuners « Grands conférenciers » de la Société des communicateurs (Québec) a été fortement appréciée des participants. Madame Blanc est une conférencière hors pair que les communicateurs en agence ou en entreprise auraient tous fortement intérêt à entendre. Le monde du Web 2.0 est une révolution de la communication; un grand dérangement qui remet en question les façons de faire traditionnelles des entreprises et des acteurs de la communication.

Manon Lacourse
Directrice des communications
Les Éditions Protégez-Vous

Suite à votre passage chez nous jeudi dernier, j’ai reçu de nombreux commentaires forts positifs dont les principaux qualitatifs sont les suivants : colorée, dynamique, pertinente, experte, etc. Une chose est sûre, vous n’avez laissé personne indifférent et votre propos a été très bien reçu par les membres de notre équipe.

Voici quelques-uns des commentaires reçus :
Excellente conférence!
J’ai beaucoup apprécié la conférence de Mme Blanc. Très intéressant le brassage d’idées qu’elle a suscité!
Rencontre colorée
Merci de nous avoir permis cette échange avec Michelle Blanc.
Son expertise et ses commentaires sur les médias sociaux nous laisse une bonne piste pour la réflexion.
Brassage
C’est toujours intéressant de se faire brasser un peu. Elle sait de quoi elle parle et elle est tout, sauf endormante.

Nathalie Johnson
Responsable de contenu,
Conférences Les Affaires

Voici quelques commentaires émis par les participants à la suite de votre présentation lors de l’événement « Méthodes innovatrices de recrutement : mode d’emploi » de Les Grandes conférences LesAffaires :

« Passionnée, dynamique, intéressante, excellente et pertinente », « Présentation qui représente le mieux les méthodes innovatrices », « Faiblesse au niveau du langage », « Michelle Blanc nous a amené vers une nouvelle vision de la pratique du recrutement ».

Sophie Malavoy

Directrice

Cœur des sciences, UQAM

Beaucoup de gens commentent le phénomène Facebook, mais peu le connaissent vraiment. Votre maîtrise approfondie de la nature et du fonctionnement de ce réseau social, comme des autres réseaux qui s’y apparentent, a donc grandement contribué au débat. Je crois qu’il était important de mettre en garde les adeptes de Facebook des dangers de divulguer trop d’informations les concernant, sans pour autant rejeter le tout.

Nathalie Grenier, Directeur de projets

Interlogiq

Top qualities: Great Results, Expert, Creative

“Conférencier passionné, Michel a su faire passer son message et a été, sans conteste, le meilleur conférencier du Big Bang 2007. Les participants faisaient la file pour lui parler après sa présentation!” December 8, 2007

La gangrène des TI au gouvernement du Québec et son impact sur notre développement économique

Ce matin mon #jeudiconfession sur les médias sociaux était celui-ci

#JeudiConfession très hâte que l’UPAC et la commission Charbonneau se penchent sur les magouilles TI au Québec pour qu’on songe à un #PlanQc

En fait, les TI (pour technologies de l’information) coûtent si cher et sont si inefficaces dans certains cas au gouvernement du Québec, qu’ils gangrènent l’idée même d’un plan numérique pour le Québec. Les TI sont devenues une « patate chaude » autant pour les fonctionnaires, que pour les élus. Rien ne bouge et il semble que rien ne bougera non plus puisque seule la mention des mots « Technologie de l’information » donne des boutons et actionne un frein majeur. C’est que les TI sont une « dépense », une « spirale de coûts sans fin » et la meilleure façon de se brûler les ailes. Le statu quo est donc la norme et la meilleure manière de « ne pas se planter ».

Aussi, les technologies de l’information ne sont que des outils. Le numérique c’est beaucoup plus que ça. Le numérique c’est l’économie du XXIe siècle, ce sont des revenus, une augmentation de l’efficacité, une réduction des dépenses, une manière d’adapter notre économie et nos secteurs économiques aux bouleversements majeurs qui modifient pratiquement tous les aspects de la société. Mais ici, c’est une grosse patate chaude avec laquelle on est certainement mieux de se tenir loin.

La bonne nouvelle est que dans son bilan de fin d’année, le commissaire de l’Unité permanente anticorruption (l’UPAC), Robert Lafrenière a déclaré

« La corruption ne concerne pas que le milieu de la construction, et notre champ d’intervention est vaste. Nos enquêtes nous mènent vers des milieux tout aussi variés que l’informatique, le milieu de la santé, le Plan Nord et les infrastructures. » — Robert Lafrenière

Déjà de faire le ménage, aiderait grandement à assainir l’air vicié qui affecte tout ce secteur primordial pour notre économie. Dans mon billet Les scandales TI aux gouvernements du Québec et du Canada, tentative d’explication, je développais comment la sclérose affectait ce secteur :

Les fuck-up TI sont peut-être associés sans doute à du graissage de patte éhonté, mais aussi à une approche d’intégration qui rend les projets impossible à livrer et créent une spirale inflationniste ingérable.
(…)
En réponse à ces défis, les Web Services offrent les solutions suivantes :
• La simplicité : Les Web Services réduisent la complexité des branchements tout en rendant la tâche plus facile aux nouveaux participants. Cela se fait en ne créant la fonctionnalité qu’une seule fois plutôt qu’en obligeants tous les participants à reproduire la fonctionnalité à chacun des bouts (comme avec l’architecture client/serveur);
• Composante logicielle légèrement couplée : L’architecture modulaire des Web Services, combinée au faible couplage des interfaces associées, permet l’utilisation et la réutilisation de services qui peuvent facilement être recombinées à différents autres modules;
• Hétérogénéité : Les Web Services permettent d’ignorer l’hétérogénéité entre les différentes applications et modules. En effet, ils décrivent comment transmettre un message (standardisé) entre deux applications, sans imposant comment construire ce message;
• Ouverture : Les Web Services permettent de réduire les inquiétudes liées aux différents «lock-in» que les entreprises subissent des fournisseurs informatiques. Ils permettent aussi de tirer une valeur économique supplémentaire des infrastructures informatiques existantes et des plates formes ouvertes tel que l’Internet

Mais si j’étais un haut fonctionnaire et que par malheur je devais donner un contrat informatique, est-ce que je prendrais une chance avec une petite firme informatique utilisant le développement AGILE, les web services ou de code source ouvert ou j’irais plutôt avec l’une des firmes à trois lettres? Si le projet est un fiasco avec une petite firme, je perdrais peut-être ma job ou je serais rétrogradée, mais avec une firme d’importance à 3 lettres, « qui aurait pu prédire que le projet ne fonctionnerait pas? » Le choix devient donc évident. Qui plus est, si je suis un haut fonctionnaire qui octroie un projet de plusieurs dizaines, voire centaines de millions et que tout d’un coup je me retrouve par magie V-P chez l’une des firmes à qui le contrat a été octroyé, c’est ce que l’on nomme la mobilité corporative et c’est « business as usual ».

Le problème avec les TI c’est que c’est compliqué, que souvent les décisionnels n’ont pas les compétences pour comprendre ou faire des choix éclairés et que ceux qui conseillent, sont aussi ceux qui font. Le dernier rapport du vérificateur général du Québec était d’ailleurs assez troublant à cet effet. De même qu’un article de LaPresse de 2010 qui explique comment une firme, R3D, est passée d’un montant 2 million en contrats gouvernementaux en 2003-2005 à 84 millions en 2005-2010. C’est ce qu’on appelle de la croissance phénoménale. Et dire que ce n’est que la pointe de l’iceberg.

Entretemps, Bill Clinton qui n’est probablement pas l’ex-politicien le plus numérique de la planète, s’insurge de la lenteur de la largeur de bande de son pays comparativement à celle de la Corée.

Surrounded by next generation flexible displays and the next big tech toys at the 2013 International Consumer Electronics Show, former President Bill Clinton made this observation: South Korea is now number one in the world for computer download speeds, and the U.S. has fallen to number 15. “Our speeds are one-fourth of theirs, and we have fallen off the map,” Clinton said.

For the uninitiated, the former president is referring to the fact that there are few to no American communities that are hubs of the kind of world-leading bandwidth sufficient to drive next-generation innovation in our economy. He’s referring to the fact that, though international studies differ, the United States does not enjoy bandwidth that is nearly as fast as our peer countries. He’s referring to the fact that, for the first time since American ingenuity birthed the commercial Internet, we do not have a single national wireline provider with plans to deploy a better, faster and bigger network. For most Americans, five years from now, the best network available to them will be the same network they have today. As a result, the best networks — along with the innovations and economic power they enable — will live in other countries as well.

Un plan « big data » pour le développement économique du Québec

Encore ce matin, le journal Le Monde parle du « Big Data » et de pourquoi la France se fait damer le pion à ce chapitre par les Américains. Dans l’article Les données, puissance du futur, les auteurs Stéphane Grumbach et Stéphane Frénot ont quelques éléments qui ajoutent de l’eau au moulin d’un plan numérique pour le Québec que bien d’autres personnes et moi-même alimentons depuis un certain temps. Par exemple, on peut y lire

Il nous est aussi difficile d’imaginer les évolutions de la société de l’information qu’il l’était de prévoir au milieu du XIXe siècle les possibilités permises par l’électricité.

Les données constituent les briques de base de la société de l’information. Leur quantité est en croissance exponentielle. Alors que la loi de Moore, prédisant le doublement de la capacité de calcul des ordinateurs tous les dix-huit mois, touche à sa fin, les données semblent avoir usurpé à leur profit cette prédiction.

Désormais qualifiées de Big Data dans le monde anglo-saxon, elles représentent déjà des masses considérables pour lesquelles on recourt à de nouvelles mesures.

L’infrastructure physique de la société de l’information, les systèmes de télécommunications, les centres de stockage et de traitement des données, les nouveaux services en ligne, constituent des secteurs industriels qui connaissent une croissance inégalée.

Les centres de données consommeront bientôt autant d’électricité qu’un pays comme la France.

Les données en elles-mêmes offrent un potentiel extraordinaire que l’on commence à exploiter. Elles permettent de générer des connaissances, qui étaient soit hors d’atteinte, soit inexistantes, parce que hors du domaine du pensable.

(…)Dans un autre registre, le cabinet de consultants McKinsey estime le potentiel économique annuel du Big Data pour le système de santé américain à 300 milliards de dollars, soit 1 000 dollars par habitant et par an !

(…)GOOGLE SAIT PLUS DE CHOSES QUE L’INSEE SUR LA FRANCE

En ne construisant pas d’industrie du Web 2.0, elle s’est privée de l’accès à la ressource, y compris à celle provenant de son territoire. Pour des raisons historiques et politiques, l’Europe a peur des données. Elle voit dans la société de l’information une menace qu’il convient de circonscrire, et qui semble inhibertoute vraie ambition.

La faiblesse en données et en capacité de traitement de la donnée résulte d’une asymétrie d’information. L’économiste Joseph Stiglitz a montré les conséquences sur les marchés de cette asymétrie. Grâce à l’analyse des requêtes sur son moteur, Google sait, ou est en capacité de savoir, plus de choses que l’Insee sur la France.

Et l’argument dont le bas blesse

Nos pays sont condamnés à un rôle subalterne, à la protection illusoire d’industries, dont les modèles sont en pleine évolution, et que nous sommes incapables de réinventer.

Si nous revenons au Québec

Ces données qui ont besoin de centre de stockage et d’autant d’électricité qu’un pays comme la France auraient tout avantage à être exploité au Québec. Ces centres de données ont besoin de beaucoup d’électricité entre autres, pour refroidir les installations. Or ici il fait déjà froid et nous produirons bientôt plus d’électricité que nous en avons besoin. En outre, Google a déjà voulu s’installer ici, mais dans sa grande sagesse, le gouvernement libéral jugeait que ça ne créait pas assez d’emplois. Pourtant, il y a moins d’un mois, le Google Fiber a été installé à Kansas City et il permettra une bande passante de 1000 MBPS (alors qu’ici on est à 1,5MBPS) pour $70/mois. Disons qu’avec juste un peu plus de vision, ce serait peut-être Montréal plutôt que Kansas City, qui jouirait de cette avancée. D’ailleurs la comparaison des auteurs entre l’électricité et le numérique, est un comparaison que j’avais fait dans mon billet La corrélation entre l’électricité et le numérique pour le développement économique du Québec de demain. Mais le « hic » de ce billet et de la corrélation est de malheureusement entretenir le mythe de l’électricité (ou du numérique) comme « outil », plutôt que comme levier incontournable de l’économie (industrielle pour le XXe siècle et numérique pour le XXIe siècle). Mais si nous restons strictement dans ce mythe du numérique comme outil, il est sans doute utile de rappeler qu’en décembre dernier, BaselineMag présentait dans l’article Worldwide Demand for Data Centers Surges que:

  • Total annual investment in data centers has reached $105 billion, up 22% from 2011.
  • By 2013, data center investments will reach $120 billion.
  • Spending on facilities management and mechanical/electrical needs has grown by 22.5%.
  • Spending on IT equipment—including servers, storage, switches and routers—has grown 16.7%.
  • By 2013, the amount of real estate devoted to data centers will reach almost 38 million square yards.

Et dire que comme le mentionne Le Monde

Les données personnelles, tant celles produites par les usagers (textes, photos,vidéos, etc.) que celles générées par les systèmes que nous utilisons souvent à notre insu, sont au coeur de l’économie de la société de l’information, et donc de l’économie.
Les données sont devenues une ressource, peu différente des matières premières, comme le charbon ou le minerai de fer, et dont l’importance économique dépassera celle du pétrole. La comparaison avec le pétrole illustre une caractéristique essentielle de l’économie des données personnelles : la concentration.

(gros soupir ici) Peut-être aurons-nous la chance en 2013 de commencer à penser à un plan numérique pour le Québec. C’est du moins ce que je nous souhaite collectivement pour nous tous, mais surtout pour nos enfants et petits-enfants, afin qu’ils ne deviennent pas le tiers-monde de cette économie en pleine explosion

LeWeb : Tandis qu’ici on patauge dans les scandales d’égouts et de trottoir, le gouvernement Français courtise ouvertement les acteurs du Web

C’est cette semaine que se tiendra à Paris la conférence LeWeb , organisée par Géraldine et Loïc Le Meur. Elle regroupera 3000 congressistes des quatre coins de la planète et recevra le who’s who du web mondial. Comme je m’en étais déjà indignée l’an dernier, à ce que je sache (le pote Claude Malaison qui est sur place saura nous le confirmer), aucun représentant de nos gouvernements provincial ou fédéral n’y sera. On se pose encore la question à savoir si le numérique est un bon outil pour le développement de la culture et entretemps, on continu d’engloutir des sommes astronomiques dans des infrastructures TI d’un autre âge et nos coûts de services-conseils dépassent l’entendement tel que le mentionne le dernier rapport du vérificateur général du Québec.

Pendant ce temps à Paris, tel que nous le révèle LePoint, le premier ministre Jean-Marc Ayrault accompagné la ministre déléguée à l’Économie numérique Fleur Pellerin (ha, les Français ont une ministre de l’économie numérique dont le mandat est de développer un plan numérique pour la France? Quelle idée!), recevront à Matignon, la crème des entrepreneurs web mondiaux. On appelle ça sans doute (selon nos parlementaires québécois et canadiens) perdre son temps à jaser d’outils…

Voici aussi une réflexion que me fit monsieur Alain Cardinal sur mon profil LinkedIn à la suite du partage de la nouvelle LeDevoir: Rapport du vérificateur général – Contrats informatiques de l’État: pas de libre concurrence

L’informatique au gouvernement c’est une parodie… Au gouvernement du Québec, les developpements sont encore fait en majorité sur les “mainframe”, les serveurs de la série Z de IBM. Les méthodologies de developpement les plus lourdes sont utilisés. Ces serveurs étaient performant il y a 20 ans, mais aujourd’hui ils sont dépassé: performance faible pour le coût, entré/sortie lente(la dernière série les carte Z de 1Gb/s par des carte PCIe de 32Gb/s de PC), la connection aux SAN très lente(FICON limite la vitesse), temps de programmation jusqu’a 10 fois plus long sur Z, base de données sous Z plein capacité est 16 fois plus lent qu’un exadata à 10 fois moins chère, Quel dépense!!!

Je note aussi le communiqué de presse du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) qui demande au gouvernement du Québec de mettre en application sans tarder les recommandations du Vérificateur général du Québec contenu dans son dernier rapport sur l’utilisation de la sous-traitance en informatique au gouvernement.

Un plan numérique pour le Québec, entre autres pour éviter de se faire fourrer collectivement

L’un des arguments les plus percutants militant en faveur de l’établissement d’un plan numérique pour le Québec, hormis tous les autres arguments qui sont tout aussi percutant, mais qui ne frappent peut-être pas autant l’imaginaire tel que la réduction des dépenses gouvernementales par le logiciel libre, la vision d’un développement économique par le numérique, le développement d’infrastructures numériques publiques permettant de compétitionner avec le reste de la planète, une vision de la place du numérique pour l’éducation, la santé, la culture, l’économie, le législatif, la gouvernance, la participation citoyenne et encore bien d’autres sujets, est un plan numérique pour éviter de se faire fourrer dans l’attribution nébuleuse des contrats aux fournisseurs gouvernementaux en conseil TI.

C’est le vérificateur général du Québec qui a déposé hier son rapport 2012-2013 dont un chapitre porte sur les Contrats de services professionnels liés au traitement de l’information. Imaginez-vous que le vérificateur n’a observé qu’un mince échantillon de ce qui se donne comme contrat informatique au Québec et que ses analyses et conclusions donnent froid dans le dos. Si le vérificateur avait fait ce travail de vérification pour l’ensemble des ministères et sociétés d’État et qu’en plus des services-conseils, il y avait inclus l’analyse des dépenses logicielles, matérielles et d’infrastructures informatiques et de communications, je pense que nous aurions une belle révolution.

Déjà, comme le rapportent La Presse et Le Devoir, ce petit échantillon d’analyses nous révèle d’inquiétants faits. Dans le milieu, on sait depuis des années l’omniprésence de ce que nous appelons les trois lettres. Nommément LGS, CGI et DMR. Ainsi, dans LaPresse on peut lire:

Trois firmes ont décroché 46% du milliard de contrats informatiques accordés par tous les ministères et organismes en 2009-2010 et en 2010-2011, a-t-il constaté. Il s’agit du Groupe LGS, de CGI et de DMR (division de Fujitsu).
(…)
Selon le rapport, il y avait des problèmes de neutralité dans les comités de sélection des fournisseurs pour 36 contrats. Contrairement aux règles, soit il y avait dans un comité un membre appartenant à l’unité responsable de la réalisation des travaux, soit il y avait un lien hiérarchique entre les membres du comité.
Le CSPQ a également accordé neuf contrats à une somme supérieure à la soumission retenue. Par exemple, un contrat a été signé à 7 millions alors que la soumission était de 4,8 millions, un écart de 46%. Cette situation est «inacceptable» et n’est «pas équitable» pour les autres soumissionnaires, juge M. Samson.

Et selon Le Devoir

C’est ce que révèle le vérificateur général du Québec, Michel Samson, dans son dernier rapport pour l’année 2012-2013 qu’il a rendu public jeudi. Le VG a analysé 38 contrats de plus de 25 000 $, totalisant 271 millions, qui représentent 25 % des contrats informatiques signés en 2009-2010 et 2010-2011. Pour son échantillon, le VG s’est penché sur les contrats qui ont été accordés par le Centre de services partagés du Québec, Revenu Québec, la Régie des rentes du Québec et le Secrétariat du Conseil du trésor.
(…)
Le VG a précisé qu’il n’avait pas le mandat d’enquêter sur la collusion ou la fraude, mais que, faute de concurrence, « il n’en demeure pas moins qu’il y a des risques importants ».
(…)
Le VG a constaté diverses anomalies. Pour 35 contrats, les besoins n’étaient pas documentés ou l’étaient mal. Dans trois cas, la firme qui a obtenu le contrat a participé à la définition des besoins. Dans neuf autres cas, le montant du contrat était supérieur au prix inscrit dans l’offre qui a été retenue, une injustice pour le soumissionnaire qui avait été écarté.

C’est dans l’article Les penseurs du numérique mettent de la pression sur le gouvernement de Valérie Lesage dans Les Affaires qu’on pouvait lire le délicieux passage

Jean-François Gauthier, fondateur de Démocratie ouverte, écrira la partie du document portant sur le gouvernement ouvert ; la meilleure façon selon lui de s’assurer de la gestion honnête et efficace des projets informatiques ou autres. «J’ai trouvé aberrant qu’on parle de collusion dans la campagne électorale sans qu’on parle de publication de données pour régler le problème, s’étonne M. Gauthier. Le jour où tu publieras sur le Web les informations sur les contrats, il n’y en aura plus beaucoup de collusion. Quand tu allumes les lumières, les coquerelles s’en vont.»

La publication des données, rendue facile par les outils Web créés ces dernières années (infonuagique, services Web, logiciel libre), permettrait aussi à chacun de connaître les meilleures pratiques et de s’en inspirer.

«Une émulation se crée, parce que les gens se parlent pour voir comment se produisent les réussites des autres», soutient M. Gauthier.

Un Québec numérique, qu’attendons-nous? (Après les lucides et les indignés voici les étonnés)

Par Mario Asselin, René Barsalo, Michelle Blanc, Cyrille Béraud,
Sylvain Carle, Michel Cartier, Monique Chartrand, Michel Chioini,
Jean-François Gauthier, Vincent Gautrais, Hervé Fisher, Claude Malaison et
Monique Savoie

Les auteurs signent cette lettre à titre individuel et forment un groupe de 13 étonnés

Le Québec glisse vers le bas dans l’échelle de la compétitivité parce que nos voisins, provinces et pays, se sont donnés une vision d’avenir pour tirer collectivement tous les bénéfices des nouveaux modes de communication et de l’économie immatérielle sous la forme d’un Plan numérique.

Tous les rapports concernant l’autoroute de l’information, du rapport Berlinguet de 1995 au dernier rapport Gautrin, ont été tablettés ou risquent de l’être.

Depuis 30 ans nous n’entreprenons que des actions individuelles et souvent désordonnées, ce qui vaut aussi pour les 23 ministères, et plus de 200 organismes publics qui sont autant de silos. Nous investissons dans le béton, dans l’avoir et trop peu dans le savoir.

Le Québec vit actuellement une série de crises, la perte de confiance des citoyens envers leurs institutions et leurs dirigeants, les crises économiques qui grugent notre bien-être ou nos crises d’identité, etc.

Nous sommes aujourd’hui une société tellement divisée que nous ne pouvons plus établir de consensus concernant nos projets d’avenir. Ces crises surviennent notamment parce que nous passons d’une ère industrielle vers une autre qui devient postindustrielle. Parce que nous perdons tous nos points de repères, nous devenons inquiets, comme d’ailleurs la plupart des autres sociétés de notre planète.

Nous basculons vers une société de la connaissance où l’information devient notre matière première et l’Internet la place publique où se prennent nos décisions. Nous vivons des passages difficiles parce que nous allons :

D’une démocratie élective      vers une démocratie participative
D’une majorité silencieuse      aux lucides, indignés et carrés rouges
D‘un individualisme forcené      vers une responsabilisation collective
D’une civilisation du livre      vers une civilisation d’images-écran
De la loi de l’offre      à celle de la demande, etc.

Nos six demandes :

• Créer une Agence du numérique qui relèverait de l’Assemblée nationale (comme la Société Hydro-Québec qui a pour mission de gérer toutes les questions énergétiques). Cette agence relèverait du Parlement et devrait transcender les partis politiques et le pouvoir exécutif.

• Co-construire un Plan numérique avec l’ensemble des acteurs et la population de toutes les régions du Québec, capable de développer à la fois l’économie, la culture et les savoirs, dans notre société qui doit s’adapter, comme toutes les autres, au XXIe siècle.

• Créer un Conseil national du numérique qui serait formé des représentants reconnus de l’ensemble des secteurs d’activités et de la société civile. Il serait obligatoirement consulté par le Parlement et les ministères pour toutes questions concernant le développement du numérique sur le territoire québécois. Nous pensons au modèle du Conseil supérieur de l’éducation à l’intérieur de la Loi sur l’instruction publique

• Créer un forum de participation citoyenne indépendant du gouvernement, soutenu par celui-ci et une fondation par exemple, avec une gouvernance assurant sa neutralité. Un modèle inspirant : NESTA en Angleterre ou http://www.worldwatch.org/

• Investir prioritairement dans le savoir, et non dans l’avoir, c’est-à-dire principalement dans les transferts et la mutualisation des connaissances.

• Investir aussi dans le déploiement de réseaux à très haute vitesse (100 Mb symétrique et plus) et gérer selon les règles “OpenAccess” afin de rendre nos infrastructures interopérables, ouvertes et performantes pour communiquer entre nous et avec l’ensemble des pays avec qui nous entretenons des relations politiques, sociales et économiques.

Aujourd’hui, nous investissons dans le passé en empruntant sur l’héritage que nous allons laisser à nos petits-enfants : leur futur. Allons-nous demeurer encore longtemps étonnés devant notre peu d’envergure et de prévoyance ? Qu’attendons-nous?

Cette lettre a déjà été publié dans

Les Affaires

La Presse

Le Devoir

Une rencontre de presse est prévue ce jeudi à 10h00 à la SAT et tout le document incluant l’avis des 13 étonnés, la rationnelle et les conclusions de notre réflexion collective y seront déposées.

L’argumentaire économique du numérique

Déjà en 94 Nuela Beck avait sonné les cloches des économistes et gestionnaires de portefeuilles avec son livre La nouvelle économie. Elle y identifiait trois stades importants de l’histoire de l’évolution de l’économie mondiale. “Celui des matières premières a dominé la révolution industrielle, celui de la production de masse a alimenté l’ère de la consommation et de l’automobile et la technologie domine le cycle actuel” et de l’avoir mondial qui transite désormais des banques traditionnelles aux Fonds de retraites et capitaux risqueurs qui eux ont osés investir dans « l’intangible » des actifs intellectuels.

Puis en, en 2007, le Dr. Robert D. Atkinson de The information technology and innovation foundation démontra dans son Digital prosperity, Understanding the Economic Benefits of the Information Technology Revolution, comment les TI sont devenu le fer de lance de la croissance économique et conclu « In short, while the emerging digital economy has produced enormous benefits, the best is yet to come. » D’ailleurs l’une de ses recommandations est de placer le numérique au centre même, des politiques économiques gouvernementales.« Give the Digital Economy Its Due: Economic policymakers need to view IT issues not just as narrow IT policy, but as the centerpiece of economic policy. This means putting issues of digital transformation at the front and center of economic policy. »

À cet effet, Ed Felten, le premier CTO de la Federal Trade Commission américaine mentionnait dans un article recent It would obviously be foolish for senior government officials to make economic policy without seeking input from trained economists. Perhaps someday, it will be seen as equally foolish to make technology policy without a computer scientist in the room.

La Banque mondiale quant à elle, rappelle qu’afin de déployer un gouvernement numérique, il est fortement conseillé de commencer par les infrastructures numériques. Governments should promote strategies that focus on ICT infrastructure development as a prerequisite to e-government ± an « I before E’’ strategy.

Depuis des années déjà, l’OCDE analyse et finance la recherche de mesures économiques qui permettraient d’isoler l’apport du numérique à l’économie en général. ¨Pourtant, cette organisation conservatrice et neutre a déjà avancé dans son rapport THE IMPACT OF THE INTERNET IN OECD COUNTRIES que “Existing empirical studies, including ongoing OECD work, suggest a positive link between increasing Internet adoption and use and economic growth. Even though the aggregated effects are still preliminary, the relationship between Internet development and economic growth, as well as microeconomic evidence, suggest that governments should continue to pursue policies that help promote Internet connectivity and encourage the take-up of services”.

PWC en 2011 observait aussi la relation intrinsèque entre la croissance économique et la technologie numérique. Economic growth and technology are inextricably linked. Current economic conditions are fostering investment in technology as emerging markets ramp up their demand for technology to fuel growth, and advanced markets seek new ways to cut costs and drive innovation. This becomes a virtuous circle as digital technologies drive consumer income and demand, education and training, and efficient use of capital and resources—leading to increased economic growth, particularly in emerging markets.

Cette croissance qui lie le numérique à l’économie a même été chiffrée cette année par Boston Consulting Group. BCG avance que d’ici 2016, strictement pour les pays du G20, l’économie numérique représenterait une croissance potentielle de $4,2 billions (je rappelle ici qu’un billion c’est mille milliards).

Je suis certes très enthousiaste à l’idée de croissance économique que pourrait apporter le projet du Plan Nord qui a déjà été présenté par le gouvernement libéral du Québec. Mais il me semble qu’il est grand temps et que nous sommes même très en retard, de planifier, préparer et profiter d’une parcelle de pointe de la tarte de $4,2 Billions de croissance de l’économie numérique dans laquelle, que nous en prenions collectivement conscience ou non, nous sommes déjà partie prenante. Sauf que si nous n’en prenons pas collectivement conscience et que nous ne faisons pas les efforts individuels et collectifs nécessaires pour y prendre part, cette croissance bénéficiera inévitablement à d’autres citoyens.

Oui je suis pour un Plan Nerd…

MAJ

Le terme “plan nerd” est une idée originale de Sylvain Carle

Réponse à François Legault : le numérique peut-il être un projet de société? L’exemple estonien

C’est un twitt de François Legault qui a allumé une lumière (numérique sans doute) dans ma tête. Il y disait :

Le défi au Québec est de trouver un nouveau projet rassembleur, autre que la souveraineté: pourquoi pas l’Éducation!

Je lui réponds

@francoislegault ça pourrait aussi être le numérique qui touche l’éducation, la santé, le gvt, l’économie et j’en passe…

Il rétorque

@MichelleBlanc C’est d’abord une question de valeurs. Valoriser l’éducation, la réussite,…Le numérique est un moyen.

Voici donc un billet (oui, oui, oui monsieur Legault c’est pratique un blogue pour étayer sa pensée en plus de 140 caractères) dans lequel je prends l’exemple estonien pour démontrer que le numérique, en plus d’être un moyen, peut aussi être un projet rassembleur, qui devient une valeur.

L’Estonie et sa vision numérique

Comme cela est relaté dans le Unnamedherald (traduction libre), l’Estonie est un petit pays de 1,4 million d’habitants de la mer Baltique. En 1991, après l’acquisition de son indépendance du joug soviétique, la moitié des habitants n’avaient même pas le téléphone filaire. De ces humbles débuts, l’Estonie a réalisé le premier gouvernement numérique de l’Europe. Le WI-FI est omniprésent et gratuit. En 2011, 94% des déclarations d’impôts sont faite en ligne, en moins de cinq minutes. Les délibérations parlementaires se font sans papiers. Les ordonnances médicales sont complètement informatisées. Dans les grandes villes, vous payez vos tickets de bus et vos stationnements par SMS (de même que commander une bière dans plusieurs établissements). Vous pouvez signer des documents légaux de votre téléphone intelligent, voter de votre laptop, et même le président a voté (pour lui-même) d’un pays voisin, la Macédoine.

C’est de ce petit pays que nous viens Skype (qui vient d’être acheté par Microsoft pour $8,5 milliards) et plusieurs autres innovations technologiques comme Kazaa, Playtech ou Fits.me. D’ailleurs, selon Gov2u, l’Estonie a traversé la récente crise économique mieux que la majorité des pays européens à cause de son sens de l’innovation numérique.

The reason for Estonia’s uninhibited economic growth? After the state achieved its independence 20 years ago, the citizens made sure to get rid of the cumbersome bureaucratic practices of the past. In their place they created one of the more “wired” governments in Europe. Through the wide use of Internet applications, services are streamlined and costs are kept down. The right to Internet access at public libraries has been written into the constitution.

Point in case, the average time to set up a new company in Europe is seven days, with countries like Spain having an average of 17.5 days, when the EU has set a prescribed limit of 3 days. The average cost of the process is about €400, with Netherlands, Greece, Italy and Luxembourg exceeding €1000. In Estonia the process takes place almost exclusively via the net. As a result, the average time is two days and the cost is about €190.

L’une des retombés économique intéressante de ce moyen est d’exporter l’expertise Estonienne à l’international, comme le rapporte Inquirer.

The Baltic state of 1.3 million people has already helped fellow ex-communist democracies Armenia, Georgia and Moldova, plus a total of 40 states, to implement Internet-based government and services common in Estonia for years, but still not widely available elsewhere.

“It’s common to use all kind of Internet-based solutions here in Estonia, everywhere on the level of central government, the level of municipalities and of course business,” Estonia’s Prime Minister Andrus Ansip said recently, as he showed off the oval cabinet table equipped with a shiny new laptop for each minister to a group of foreign journalists.

“The decision-making process thanks to this e-government system is much more transparent. Just a minute or two after the decision-making here, all the people around Estonia or around the world know what happened,” Ansip said.

Using special ID cards, Estonians can access virtually all public services via the Internet at the special site www.eesti.ee, including e-voting in national and local elections, as well as checking their medical and police records with a mouse-click.

La vision du numérique ça commence par les infrastructures, puis ça se poursuit avec les enfants.

Vous serez sans doute surpris d’apprendre que l’Estonie va désormais offrir dès l’âge de six ans et tout au long des études, des cours de programmation. Mais avant d’en arriver là, l’Estonie a rapidement réalisé que le rêve d’une société numérique et d’une économie du savoir devait d’abord débuter par les infrastructures. C’est l’analyse qu’en fait Robert Schware, analyste principal de l’informatique de la Banque Mondiale, dans son document Deploying e-government programs: the strategic importance of “I’’ before “E’’ (PDF).

A competitive telecommunications market and legal enabling environment will permit e-government to become an affordable channel for citizens and businesses to interact with government. Legal frameworks provide the legitimacy and guarantees needed to secure and protect electronic transactions and data exchanges. Where telecommunications infrastructure is available (more phones per capita is associated with more government online) and affordable as a result of competition, e-government applications are quickly embraced and projects are more likely to succeed. Governments have seen the rapid uptake of e-government when there is an integrated approach to planning and implementation of public sector reform, ICT, and telecommunications reform. Governments should promote strategies that focus on ICT infrastructure development as a prerequisite to e-government ± an “I before E’’ strategy.

Les résultats concrets d’une stratégie et d’une vision numérique nationale

Pour vous convaincre de l’utilité (ou non) d’une saine vision innovante du numérique dans une société et des retombés sociales de l’économie du savoir, vous pouvez visiter le site même du gouvernement estonien.

Government

Transparency and efficiency at all levels of government have been boosted by advanced e-services.

Business

Business has been made easy by fast interaction, lower bureaucracy and access to critical information.

Citizens

Integrated e-solutions have created an effective, convenient interface between citizens and government agencies.

Healthcare

Doctors, patients, hospitals and the government are all benefiting from the convenience, access and savings that e-services have brought.

Education

e-school has revolutionized the way students, teachers and parents interact, creating a generation that is both better-educated and tech-savvy.

Public Safety

Estonia is safer thanks to systems that give law enforcement officers the tools they need to do their jobs more efficiently and effectively.

Cyber Security

A unique partnership between public and private IT sectors keeps Estonia one step ahead of cyber security threats.

Utilities

Innovations in the utilities and intelligent homes industries save energy and result in a cleaner environment.

Épilogue

Entre-temps, on peut certainement discuter et se demander si la souveraineté, l’éducation, le plan nord, la santé, l’efficacité gouvernementale, l’eau, l’écologie, la dette publique ou autres sujets à la mode sont des « projets rassembleurs ». On pourrait aussi suivre l’exemple de l’Estonie (et même du Brésil pour l’open source) et agir immédiatement sur le numérique qui affectera toutes ces sphères de l’activité humaine. C’était mon grain de sel…

MAJ

Pour une description plus élaborée de différents e-services de l’Estonie à ces citoyens, visitez la page Availability and sophistication of eServices for Citizens du site epractice.eu (extrait du rapport ‘Digitising Public Services in Europe: Putting ambition into action – 9th Benchmark Measurement‘ report, prepared for the European Commission, Directorate General for Information Society and Media, December 2010). On peut y lire à propos entre autres sur un sujet cher à monsieur Legault, l’éducation :

d. Student grants

Responsibility:

Central Government, Ministry of Education and Research, Higher Education institutions

Website:

http://www.hm.ee/?1

Description:

With the Study Allowances and Study Loans Act (2003), Estonia has established a system of study allowances and created the possibilities to obtain study loans. The main objective of the system of study allowances, only accessible at a certain level of income and for students who successfully progress in their studies, is to motivate students to study full time and successfully complete the study programme within the nominal period. Study loans secured by the State intend to give full-time students who are not entitled to receive study allowances the possibility to finance their studies. Applications, attributions and payments of study grants are managed directly by Higher Education institutions.

10. Enrolment in higher education/university
Responsibility:

Central Government, Higher Education institutions

Website:

https://www.sais.ee/index_en.html

Description:

Enrolment in higher education is managed by Higher Education institutions. An enrolment information system called SAIS (SissAstumise InfoSüsteem) has been developed to enable the entire enrolment, processing, decision-making and information in a single environment on the Internet for participating universities. The system uses the eID card as an authentication tool. It can however be entered through one of the Estonian Internet Banks. Since the results of high school examinations are already in the online database, students can see immediately if they have been accepted to a participating university.

Pourquoi est-il important de se questionner sur l’économie numérique?

Je suis interpellée par Marie-Claude Ducas dans son billet La campagne 2012 et le mirage de « l’élection 2.0 ». Elle y dit :

consultante et blogueuse bien connue Michelle Blanc (d’abord avec le chef libéral Jean Charest, ensuite celui de la CAQ François Legault, puis avec Jean-Martin Aussant d’Option Nationale ) je veux bien. Et c’est sûr que, comme plusieurs le soulignent, comme l’a fait, dans ce billet, le spécialiste René Barsalo , il faut s’intéresser à autre chose qu’aux routes et aux ressources naturelles quand on parle de développement économique. Mais… pourquoi serait-ce tellement plus pertinent que si les patrons d’agence de pub allaient demander aux candidats « ce qu’ils comptent faire à propos de l’économie de la publicité »? Ou les comptables, s’enquérir de leur opinion « à propos de l’industrie des firmes de comptabilité et de consultation »? Pourtant, ce sont des enjeux économiques au moins aussi valables : il y a eu bien des fusions et des rachats, récemment, dans ces deux domaines; idem parmi les bureaux d’avocats, d’ailleurs.

Ma réponse

Se questionner sur l’économie numérique est plus pertinent que se questionner sur l’économie de la publicité ou de celle de la consultation strictement parce que le numérique touche toutes les sphères de l’activité humaine, que ça représente 25 milliards de revenus pour le Québec (à l’heure actuelle et avec 40 000 emplois), que ça participe de l’économie du savoir et que comme pour l’électricité qui a permis un gain de productivité énorme pour toutes les industries, le numérique engendre les emplois et la “valeur économique” du XXIe siècle. Déjà en 1994 Nuela Beck parlait de la nouvelle économie et de comment la “valeur” avait transité des biens matériels aux biens immatériels. On a qu’à penser à la valeur de Facebook, d’Apple, d’Amazon et autres pour s’en convaincre. Malheureusement ce ne sont pas les banques qui capitalisent sur ces “valeurs intangibles” mais plutôt les fonds collectifs de placement. Ils sont ceux qui désormais (et depuis le tournant des années 2000) ont l’avoir collectif du capital…

La nouvelle économie de Nuela Beck (1994), Résumé

L’économie nord-américaine subit depuis nombre d’années une transformation radicale. Nuala Beck indique le sens de ces bouleversements et montre les chemins de l’avenir. Affirmant que les statistiques sous-estiment les forces motrices qui animent les industries nouvelles, l’auteure distingue trois cycles: celui des matières premières a dominé la révolution industrielle, celui de la production de masse a alimenté l’ère de la consommation et de l’automobile et la technologie domine le cycle actuel.

Dans La nouvelle économie, Nuala Beck présente le prochain cycle qui nous entraînera dans l’ère de l’intelligence artificielle, du génie génétique, de l’espace et des matières premières nouvelle génération.

M. Barsalo qui est aussi cité par madame Ducas dit avec raison dans un billet du Journal de Montréal, Notre avenir… numérique? :

La triste réalité est, qu’au tournant historique de notre civilisation vers le numérique, aucun des partis présents ne prends cette opportunité au sérieux. Les routes, les ressources naturelles et l’administration des services publics sont pour eux les seuls « vrai » enjeux. Pourtant, les deux sont inter-reliés. En termes d’infrastructures, l’accès au code via un réseau qui relie adéquatement l’ensemble du territoire, ses institutions, ses entreprises et ses citoyens est aussi important que l’eau courante et l’électricité dans la société qu’y émerge. En termes de réduction des coûts, l’utilisation du numérique en matière de planification, de suivi ou de réalisation permet d’assurer une meilleure gestion des ressources et des budgets tout en augmentant la qualité des biens et services.

En abordant de front la question de l’informatisation et de l’ingénierie en réseau des services publics, en partenariat avec le citoyen et l’entreprise privée, nous pourrions initier un chantier numérique dont le Québec entier sera le premier bénéficiaire. Mais avant de dépenser, il faut réviser le processus d’appels d’offres de projets informatiques. Tout comme celui de la construction, on y remarque depuis quelques années des dépassements de coûts vertigineux.

Le meilleur moyen d’assurer ce changement est de mettre de l’avant l’ouverture et la transparence, si chère à la génération des natifs du numérique qui n’attends que ce signal pour s’impliquer. Patenteux comme nous le sommes, avec la mise en place d’un tel chantier, nous pourrons non seulement améliorer notre société et réduire les coûts de l’État, augmenter le niveau de transparence et l’implication citoyenne, mais aussi créer au passage une avalanche de nouvelles entreprises technologiques, équipées pour affronter l’avenir plutôt que de creuser des trous. Dans toutes les régions, unis par le réseau, celles-ci profiteront du succès collectif et exporteront leur savoir faire au reste de la planète, tout en participant à notre croissance économique.

MAJ

En commentaire, Martin me dit ceci :

Vos statistiques reliées à l’économie numérique parlent d’eux mêmes… mais pouvez vous mentionner vos sources car des chiffres sans références peuvent perdre de leur crédibilité… malgré le fait qu’ils proviennent d’une plumes aussi respectée que la votre.
Merci et continuer de vous faire entendre!

Il a raison, mais ça fait TELLEMENT de fois que je montre ces statistiques que je tiens pour acquis qu’elles sont connues et il semble que ce ne soit pas le cas. Donc ces statistiques sont colligées dans mon billet Le Tourisme vs Les TIC au Québec, met-on nos œufs dans le bon panier?

je citais Paul Journet dans l’article Le tourisme québécois sévèrement critiqué qui disait aussi ceci :

L’industrie touristique représente 2,5% du PIB du Québec. L’année dernière, elle a rapporté des revenus de 10,4 milliards et fourni 134 600 emplois directs.

Or, je me suis amusé à comparer l’industrie du tourisme à celle des Technologies de l’information avec les chiffres que donnent Affaires étrangères et Commerce international Canada

Le secteur des TIC est un moteur de l’économie du Québec, puisqu’il génère des ventes de plus de 25 milliards de dollars. Ce secteur, qui compte quelque 5 000 entreprises dans la province, emploie approximativement 140 000 personnes. La production des TIC est en grande partie exportée (surtout vers les États-Unis) et représente 35 % de la production totale du Canada dans ce secteur.

Si je récapitule ces chiffres, l’industrie du tourisme génère 10,4 milliards et fournit 134 600 emplois et celle des TIC 25 milliards et 140 000 emplois