Conférencière Médias sociaux et festivals

Demain je serai conférencière Médias sociaux et festivals, lors d’un événement privé de la direction des commandites de Loto-Québec. C’est que Loto-Québec remercie ses partenaires événementiels en leur offrant une journée de formation. Le titre de ma conférence : Les Médias Sociaux 101 Pour ces organisations qui croient être des festivals

et ma première diapo :
VOUS N’ÊTES PAS

UN FESTIVAL

VOUS ÊTES

UN SUJET

Je vais certainement les « shaker un peu ». L’idée derrière cette boutade est de faire prendre conscience aux Festivals (comme à n’importe quelle organisation d’ailleurs) qu’ils sont avant tout un SUJET, s’ils veulent être efficaces en ligne et trouver une ligne éditoriale. Comme je l’explique dans mes autres billets Comment trouver sa politique éditoriale médias sociaux et Politique éditoriale et tabous:

En fait, comment pourriez-vous parler de vos produits et services sans parler de vos produits et services? Là est la question!

Comme c’est mon habitude lorsque je suis conférencière, ma présentation est disponible en ligne au préalable.

Le CONTENU est roi

Ça fait longtemps que je répète que le Web est un média de contenu textuel. Que le contenu est roi et qu’il engendre le ROI. Ça fait longtemps que je dis que « les concepts » c’est bien bon pour faire gagner des prix aux agences qui s’autocongratulent entre elles, mais que ça n’engendre pas particulièrement de ROI. Les gens cherchent du contenu sur Google. Ils trouvent du contenu et ils consomment du contenu. Ça fait donc du bien de voire les lignes qui suivent, dans la présentation What’s next in marketing + advertising de Paul Isakson (via Neil Perkin et le blogue de Jean-Ju, Ipub.ca.cx).

Add value through content
Content is the new currency
Or as Tracy Morgan would say
Content is the new president, bitch.
People will pay for great content.
Brands will pay for great content.


Le ROI des médias sociaux

Je ne sais plus qui disait ça dernièrement, mais le modèle traditionnel des firmes de communications changera à cause des médias sociaux. Présentement les budgets sont divisés en 20% pour la création et le jus de bras et 80% en placement média. Avec les médias sociaux, ces chiffres risquent fortement de s’inverser. Il est maintenant gratuit de diffuser ses contenus et de les faires se démultiplier via le Web, mais disons que ça va coûter cher de temps/homme (ou femme) pour opérationnaliser la chose. Je me souviens d’ailleurs d’une demande d’offre de service que m’avait faite une grande banque canadienne il y a deux ans. Ils voulaient faire du « monitorage de brand ». Devant le coût associé à leur demande, ils baissèrent les bras. Cependant, ils paient déjà depuis plusieurs années, et à fort coût, des agences de clipping qui monitorent pour eux ce qui se dit dans les médias traditionnels. Mais le Web c’est encore trop peu important et trop dispendieux. Vraiment?

Le blogue Socialmediatoday (déniché grâce à un twitt de l’ami Philippe Martin) dans le billet The ROI Of Social Media, démontre qu’au contraire, il y a des bénéfices bien réels à investir dans ces médias.

• Listening: Social media offers infinite market research, branding, and listening opportunities. I dare you to search for “[Your brand] sucks” and see what you find. Listening – a simple yet often over-looked aspect of human life – may be the Web 2.0 killer app and smart companies are catching on. (…)

• Responding: Social media gives marketers the chance to give quick feedback and break down unnecessary walls. Businesses are using twitter to quickly solve customer’s problems or connect straight to the CEO (try @Zappos or @ComcastCares). I have also had success reaching VIPs through LinkedIn questions – it is amazing the number of higher-ups who gladly answer queries on the site.

So how does this change business?

First, it means that business success will increasingly be more merit-based rather than on spin or sheer advertising dollars. But marketers will also need to be ready to change their strategy to adapt to this new medium. This involves less top-down thinking and a different consideration of what makes a site profitable.(…)
Second, expect customer behavior to change as social media changes from a destination to a platform.(…)

Instead of measuring how well we are pushing our message onto potential customers, we should instead gauge our success on the number of conversations listened to, problems resolved, and useful suggestions received from the community of customers we already have.

MAJ

Je vous suggère aussi de mettre ces idées en perspective avec l‘excellent ROI des blogues d’affaires de Charlene Li.