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Le SFPQ en beau fusil contre la collusion en TI, demande formellement une enquête publique

La semaine dernière, étant trop grippée pour travailler (d’ailleurs on me reproche d’avoir une vie et de la partager), je ne vous ai pas parlé de la récente sortie du SFPQ (Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec) qui a fait une conférence de presse afin de demander officiellement au ministre Stéphane Bédard, Président du Conseil du trésor, une enquête publique sur la sous-traitance dans le domaine informatique. Disons que le dossier est particulièrement bien étayé.

DÉPASSEMENT DES COÛTS EN INFORMATIQUE AU GOUVERNEMENT – LE SFPQ RÉCLAME UNE ENQUÊTE PUBLIQUE DANS LES PLUS BREFS DÉLAIS!

« CONSIDÉRANT LES TRÈS NOMBREUX PROJETS INFORMATIQUES TOMBÉS À L’EAU APRÈS DES DÉPENSES FARAMINEUSES ET DES ÉCHÉANCIERS NON RESPECTÉS AINSI QUE LE MANQUE DE CONCURRENCE FRÉQUENT DANS LES APPELS D’OFFRES EN INFORMATIQUE, IL EST PLUS QUE TEMPS D’ENQUÊTER SUR L’OCTROI DE CES CONTRATS ET DE METTRE UN TERME AUX GASPILLAGES DES DENIERS PUBLICS », SOUTIENT LA PRÉSIDENTE GÉNÉRALE DU SFPQ, LUCIE MARTINEAU.

AUTRES DOCUMENTS D’INTÉRÊTS

AUTRES GROUPES/PERSONNALITÉS QUI DEMANDENT UNE ENQUÊTE (DOCX)
INDICATEURS D’IRRÉGULARITÉS / POSSIBLEMENT COLLUSION(DOCX)
LISTE DES FIASCOS INFORMATIQUES MAJEURS AU GOUVERNEMENT DU QUÉBEC (DOCX)

 

 

Mon interlocuteur syndical :

Sachez que les fonctionnaires qui nous ont contacté suite à ses sorties pour nous mentionner des situations précises au gouvernement du Qc ont été référés à l’UPAC.

La morale

L’une des avenues inévitables pour mettre de l’ordre dans notre efficacité TI au Québec est certes de faire une enquête publique sur le sujet. Mais de toute évidence, de se doter d’un Plan numérique pour le Québec comme le mentionnait notre Rapport d’étonnement, serait sans doute aussi une manière proactive d’éviter que ça ne se reproduise, de mettre des jalons permettant de mesurer l’avancement et l’atteinte de sains objectifs informationnels pour notre fonction publique, mais surtout, de prévoir l’avenir et de s’y préparer adéquatement. Malheureusement nous avons un gouvernement minoritaire au provincial et il semble plus enclin à conserver ses acquis et à ne pas faire de vagues en attendant une prochaine échéance électorale, qu’à réellement prendre le taureau par les cornes et faire de la « chose numérique » une vision qui nous permettrait de jouir de cette économie et de ces enjeux numériques qui transforment la planète

MAJ

Pour une fois que je suis d’accord avec un syndicat 🙂 …

3 réflexions sur “Le SFPQ en beau fusil contre la collusion en TI, demande formellement une enquête publique”

  1. Bonjour,

    Votre billet est très intéressant. Je suis en informatique depuis plus de 12 ans et j’ai eu à travailler pour deux des trois firmes qui ont plus de la moitié des contrats gouvernementaux. Je travaille actuellement pour une plus petite firme. Je vous informe que le gouvernement provincial n’a pas l’expertise nécessaire pour être maître d’oeuvre de ses propre projets, ce qui l’amène à donner des contrats les yeux fermés à des joueurs expérimentés en informatique. Considérant leur manque d’expertise, ils cherchent des intégrateurs solides qui ont une profondeur en terme de ressources, ce qui exclut la plupart du temps les petites firmes et qui favorise les 3 entreprises que l’on connaît. Ces trois entreprise établissent le plan d’avenir des TI pour le gouvernement provincial et s’assure que les règles les favorise. De plus, ces trois firmes salive d’avoir une enquête publique car les recommandations qui sortiraient de ce genre d’enquête feraient en sorte que les plus petites firmes ne pourraient plus répondre aux appels d’offres gouvernemental. C’est déjà presque le cas actuellement, c’est pour ça par exemple que l’on assiste à une consolidation du marché à Québec par l’achat de moyennes firmes par des plus grosses firmes de Montréal … Donc, c’est ce qu’on nomme en informatique un dead-lock.

  2. Ping : Comment se faire fourrer en Ti (ou pas) avec l’aval des députés et des hauts fonctionnaires • Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure

  3. Ping : 1.4G$ de dépense du gouvernement du Québec en licences Microsoft Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure

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