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Les partis politiques et les chefs de partis sur le Web durant la campagne provinciale 2014

Comme c’est mon habitude, j’aime bien vérifier les métriques des sites et de la présence des partis et de leur chef sur le Web et les médias sociaux, durant les campagnes électorales. Comme les outils changent fréquemment et question de ne pas « accessoirement » favoriser les stratèges web de ceux-ci (quoi que comme pour les lignes ouvertes on s’entend qu’il y a bien des bénévoles et des militants qui en font beaucoup, voire trop), je change de moyens d’analyses.

Voici donc pour débuter les tendances de recherches pour les 30 derniers jours sur Google pour le nom des partis. On remarque que le Parti Libéral du Québec et Coalition Avenir Québec n’y sont absolument pas. C’est sans doute que les internautes cherchent plutôt par les initiales du parti.

Avec les requêtes par initiales du parti, la CAQ apparait, de même que le Parti Libéral du Québec et on observe que pour le mardi 18 mars, c’est la CAQ qui a momentanément le haut du pavé. Dans ce graphique on observe aussi que QS et PLQ jouissent de recherches très minimes.

Finalement pour la recherche avec les noms des chefs, c’est Françoise David qui disparait complètement du tableau. Par contre on observe aussi que Philippe Couillard est juste un peu plus recherché que François Legault, mais qu’ils sont tous les deux près de la moitié de madame Marois.

 

Pour ce qui est des sites Web, j’ai tenté l’exercice d’analyse avec Alexa, mais ils ont si peu de trafic qu’aucune données n’est disponible. Cependant, avec OpenSiteExplorer de Moz nous apprend que le site avec le plus d’autorité est le PQ, suivi de Québec Solidaire. On a aussi une idée du trafic comparatif grâce à SEMRush qui nous indique que le PQ a plus de deux fois le trafic de ses concurrents.

Finalement, sur Twitter, c’est peut-être le PQ qui a la portée, mais c’est définitivement Québec Solidaire qui a l’engagement des internautes. Tous les tableaux de Engagmenetlabs sont plus bas et je vous invite à faire vos propres conclusions des différentes métriques qui vous sont présentées ici.

Réflexion prédictive

Les sondages donnent présentement le PLQ gagnant, mais si l’histoire se répète, le Web donne plutôt le PQ gagnant (ne disions-nous pas que Google est le catalogue des intentions). C’est d’ailleurs ce qui s’était passé avec le NPD lors de récentes élections fédérales…

9 réflexions sur “Les partis politiques et les chefs de partis sur le Web durant la campagne provinciale 2014”

  1. Ping : Les partis politiques et les chefs de partis sur le Web durant la campagne provinciale 2014 | Bienvenue! | %blog_URL%

  2. Alain Marier

    Croyez-vous que ces données deviendront éventuellement plus utilisées par les chroniqueurs politiques étant donné qu’elles furent fiables aux dernières élections fédérales canadiennes?

  3. Michelle Blanc

    Les médias ont la facheuse habitude de vomir sur ce qui vient du web. Très malheureusement…

  4. Ping : #QC2014 Le poids des partis et des mots-clés sur les médias sociaux, le PQ en avance Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure

  5. Olivier Larocque

    Il es toujours intéressant d’avoir l’avis d’experts hautement compétents, en particulier dans un univers aussi étourdissant (et au contenu souvent discutable) que le web. La politique est d’ailleurs fondamentalement sociale, alors quoi de plus logique que de l’analyser à travers les médias sociaux. J’aimerais en voir plus dans les médias traditionnels.

    Merci de partager votre science avec nous profanes 🙂

  6. Nicole Morin

    Ah! merci pour cette recherche. J’ai enfin l’impression qu’il y a un peu de logique dans ce monde!!

    Les médias traditionnels! quel horreur!

    La vie m’a enseignée qu’il était inutile et nuisible de s’appesantir sur des  »mais » et des  »si » pour mener sa vie.

    Que font les poncifs de toutes les émissions de  »supposé » information de t.v. et radio. Ils invitent des  »supposés » spécialistes. Et là tout et chacun suppute. Si lui dit ça cela veut dire que il va faire ceci et cela va arriver. Mais vu que tel autre a dit ceci alors là toute la donne change…. Et si tel autre dit ceci…
    J’en ai ma claque de R-Can. TVA. CBC. CTV.
    Si les partis politiques ont des remises en questions sérieuses à faire sur la manière de  »faire » de la politique, les journalistes eux devront en faire aussi. Car à mon avis ils exercent,eux tous ensemble une force considérable qu’ils utilisent de mauvaises façons en mettant sous pressions les politiciens dans des  »scrums », en leur posant des questions sur des sujets compliqués et leur allouant trop peu de temps pour répondre. Aussi en ayant décrété que la population n’est pas intéressé (sous-entendu trop conne) pour écouter des émissions de discussions sur les enjeux politiques.
    J’accuse les réseaux ci-haut mentionnés ainsi que les journaux de désinformation.

  7. Ping : Science politique | Pearltrees

  8. Ping : Mon post-mortem médias sociaux et élection Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure

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