La stratégie de communication sur les médias sociaux et l’ingrédient magique inimitable

Épices de cru

DimeMtl

Il y a certainement une multitude de stratégies de communication sur les médias sociaux. J’ai des clients qui sont très forts sur plusieurs d’entre eux tandis que d’autres ne le sont que sur un seul. Certains partageront de l’information pertinente, d’autres des blagues et d’autres encore des histoires de clients, d’employés ou des images et vidéos de leurs produits et services. Mais ceux qui ont du succès ont en commun de « partager quelque chose qui incite à l’interaction ». L’un des exemples québécois qui m’a particulièrement interpellé est celui de DimeMTL.

DimeMTL est d’abord une bande de passionnés de skate. Ils ont ouvert une entreprise de vente de chandails, hoodies, pantalons et accessoires de skate. Ils ont des designs exclusifs et limités dans le temps. Leur marketing ne se fait pratiquement que sur Instagram. Ils y partagent des vidéos d’acrobaties de skateurs de même que des photos de la collection du moment (qu’ils nomment « drop ») qui ne sera vendu que, jusqu’à épuisement des stocks. Ils vendent ces marchandises sur plusieurs continents.

Un autre exemple éloquent est celui d’Épicesdecru. Le fer de lance de leur présence sociale est d’abord les blogues. Celui des recettes et celui de l’actualité qui documente les voyages d’Ethné et de Philippe pour s’approvisionner en épicent, la vie de l’organisation, des idées de menus et la façon de cuisiner de différentes cultures. Ils sont bien présents sur Facebook, Instagram, YouTube, Twitter et ont une infolettre. Mais c’est réellement les blogues qui font office de phares, de leurs présences sociales. Et ce, dans les deux langues que sont le Français et l’Anglais.

L’ingrédient inimitable du succès médias sociaux

Ce que ces deux entreprises ont en commun, est la « passion ». La passion pour le skate et la passion pour les gens, les voyages, la cuisine et les épices. Cette passion est palpable dans leurs contenus et dans leurs produits. Bien des entreprises vendent des produits similaires à Dime et à Épicesdecru. Par contre, bien peu d’entreprises ont des contenus si passionnants. Les deux ont une fascination pour l’esthétique et pour leur sujet. Tous deux parlent plus de leurs sujets que de leurs produits (à leur façon bien différente). Les deux ont une signature visuelle qui nous fait les reconnaître (le graphisme Dime et les petits pots en métal à étiquette blanche et lettrage rouge d’épices de cru). Les deux ont aussi des dirigeants brillants à forts caractères et ont une vision et une connaissance peu commune de leurs sujets. Ils ont rapidement compris qu’ils devaient en priorité parler de leurs passions, plutôt que de leurs produits. Les deux sont aussi des exemples éloquents que j’aime partagés durant mes conférences. Et dévoilement, les deux ont aussi déjà été clients…

Pourquoi le H2H devient ma mission d’entreprise numérique?

Il y a quelques semaines, j’ai rassemblé de bons clients, des experts numériques et des amis pour discuter de mon entreprise, Analyweb. Avec eux, de façon informelle, nous avons disséqué mon entreprise, ses manières de faire, sa mise en marché et plusieurs autres aspects de celle-ci. On dit souvent l’expression « cordonnier mal chaussé ». Avec les années et les changements numériques, j’ai un peu délaissé mon site web au profit de mes présences sociales. Ainsi, plusieurs des conseils que je donne à mes clients, je n’avais pas le temps de les mettre en application pour moi-même. C’est l’un de mes potes qui me fit réaliser que mon premier client VIP, devait d’abord être mes propres entreprises, Analyweb et nicheScribes, pour lesquelles je n’ai même jamais fait de présence web. Je vais donc changer ça.

 

Mais dans le processus d’analyse stratégique, la pierre fondamentale demeure la mission.

 

Inspirer les organisations à mettre l’humain, la passion et le partage de connaissance, au service des conversations numériques, un individu et une entreprise à la fois.

 

C’est aussi ce qu’on appelle dans le jargon marketing le H2H. On sait que le B2B est la relation Business à Business et le B2C la relation Business à Consommateurs. Or, depuis des années, je valorise le marketing de contenus (le pull vs le push), les médias sociaux, la socialisation numérique et les relations d’humains à humains, d’où qu’ils viennent. D’ailleurs qu’on parle à un consommateur, à un entrepreneur ou un acheteur (B2B), à un fonctionnaire (B2G) ou à tout autre interlocuteur qui peut interagir avec l’organisation, à la base il sera toujours un humain et les catégorisations auxquels nous l’associons, aura peu d’intérêt pour lui. Incidemment, après près de 20 années de consultation, c’est toujours avec des individus que j’ai eu des relations, des contrats, des échanges et du plaisir. Jamais ce n’a été avec des compagnies. Oui j’ai travaillé pour de petits entrepreneurs ou des multinationales. Mais c’était exclusivement des individus avec  qui je transigeais. Ça avait beau avoir été l’expérience la plus profitable qui soit pour la petite entreprise ou pour la multinationale, si cette personne changeait d’emploi, je perdais tout. L’historique de mes succès avec l’organisation n’avait plus aucune importance. Les organisations ont une mémoire très parcellaires. Les individus eux par contre, se souviennent et se souviendront longtemps.

 

C’est pourquoi cette relation H2H est si importante. Qu’elle se développe dans la vraie vie ou qu’elle le soit dans le virtuel…

 

Niche Scribes, ou comment pérenniser vos dépenses publicitaires

Depuis deux ans, avec une soixantaine de rédacteurs indépendants, NicheScribes rédige des billets de blogues pour les entreprises, avec des contrats annuels. Voici l’offre de service de marketing de contenu de NicheScribes. Un service clé en main permettant de pérenniser vos investissements publicitaires.


Pitch NicheScribes
1. Par Michelle Blanc M.Sc. David Martin OFFRE DE SERVICE MARKETING DE CONTENU
2. SOMMAIRE Les statistiques Contextes d’utilisation ROI Risques SEO vs SEM Problématique des ressources Notre méthode Notre offre
3. Source : http://www.emarketer.com/Article.aspx?R=1008816&ecid=a6506033675d47f881651943c21c5ed4
4. DURÉE DE VIE D’UN CONTENU Source : https://socialmediaonlineclasses.com/21-ways-to-extend-the-life-of-your-content-infographic
5. CONTEXTE D’UTILISATION EN ENTREPRISE (EXTERNE) Les blogues externes sont principalement utilisés pour RP/marketing (61%) Et pour partager la vision des dirigeants (61%). Plus de 40% ont rapporté avoir un blogue du CEO et 35% utilisent les blogues pour les communications régulières avec les clients et partenaires Source : Blogging for enterprise, a GuideWire Group market cycle survey, oct. 2005
6. BÉNÉFICES DES BLOGUES EXTERNES Améliore la reconnaissance de la marque (78%) et Les communications externes (78%), Un véhicule pour recueillir les commentaires clients (66%). Quelques répondants s’attendent à générer des revenus (20%), Mais plusieurs s’attendent à améliorer leur référencement (58%). Source : Blogging for enterprise, a GuideWire Group market cycle survey, oct. 2005
7. ROI DU BLOGUE Source : https://www.michelleblanc.com/2007/01/25/calcul-roi-blogues-affaires/ et http://www.forrester.com/Research/Document/Excerpt/0,7211,41064,00.html
8. Source : hhttps://contentmarketinginstitute.com/2016/11/content-marketing-rising-stock/
9. Source: https://www.michelleblanc.com/2012/04/24/gerer-commentaires-negatifs-facebook/
10. AVANTAGES SEO Pérennité de l’investissement SEM Résultats à court terme
11. DÉSAVANTAGES SEO Résultats perceptibles à moyen terme Rédiger du contenu de qualité prend du temps Difficile de rédiger du contenu intéressant et en même temps performant pour le web Difficile d’éviter l’appropriation de ressources à l’interne SEM Enchères, contrôle des coûts difficile sur de plus en plus de mots Plus un secteur ou mot-clé est compétitif, plus il est dispendieux pour avoir un impact de conversion décroissant Comme dans la publicité traditionnelle, dès qu’on cesse d’investir, on disparait
12. PÉRENNITÉ DE L’INVESTISSEMENT Le marketing de contenu est très avantageux parce qu’il offre contrairement au SEM une pérennité de l’investissement. En effet, comme le contenu reste éternellement disponible sur le web, tout nouveau contenu ajouté s’additionne au contenu précédent, ce qui contribue à multiplier sa valeur et les résultats en autant que vous vous soyez doté d’une stratégie solide et que vous soyez réaliste sur les résultats et le temps nécessaire pour atteindre des résultats probants. Le marketing de contenu valorise l’attraction client, plutôt que la réclame.
13. PROBLÉMATIQUE DE L’APPROPRIATION DES RESSOURCES À L’INTERNE Le problème pour les entreprises qui réalisent l’avantage du marketing de contenu est le manque de temps. En effet, produire du contenu prend du temps. Et souvent engager un employé pour rédiger du contenu semble la solution idéale. Notre expérience nous démontre que dans la majorité des cas au bout de quelques mois à cause de l’accaparement des ressources, votre nouvel employé est bien plus sollicité par l’entreprise pour d’autres tâches connexes que pour la rédaction. L’investissement dans une ressource qui devait à elle seule générer deux à quatre billets de blogue de qualité par semaine n’a de temps que pour en rédiger 3-4 par mois et de moindre qualité. De plus, les employés qui ont les connaissances et qui pourraient rédiger des articles pertinents, ont rarement le temps, l’intérêt ou l’expérience de rédaction pour faire ce travail
14. NOTRE MÉTHODE
15. VOUS RESTEZ EN CONTRÔLE Vous avez décidé d’externaliser la production de votre marketing de contenu. Mais soyez assuré que vous resterez aux commandes à toutes les étapes du processus et ce pour toute la durée du contrat. Le processus que nous utilisons vous permet de rester impliqué, de la planification jusqu’au contrôle final en y consacrant un minimum de temps. Vous aurez un éditeur qui sera dédié à votre entreprise et qui coordonnera avec vous et vos employés toutes les étapes, communications, planification des rencontres ou autres sujets d’intérêt. Ce point de contact unique est important pour nous. Il évite à nos client de perdre du temps ou des attentes inutiles. Voici donc en détail les étapes du processus de production de la planification jusqu’à la mise en ligne des billets :
16. DÉTERMINATION DES OBJECTIFS DU CLIENT POUR LE BLOGUE (MARKETING ET/OU RELATIONS PUBLIQUES) Nous prenons avec vous le temps de bien cerner vos objectifs de communication avec vos clients actuels, les clients potentiels, le public en général et dans certains cas les médias. Nous pouvons aussi vous conseiller pour mieux identifier vos objectifs primaires et secondaires.
17. ANALYSE DES MOTS CLÉS ET DES SUJETS À PUBLIER POUR LA DURÉE DU CONTRAT C’est l’analyse des mots clés qui nous aidera à élaborer une stratégie éditoriale et qui permettra de valoriser certains des sujets à aborder tout au long de l’année.
18. DÉVELOPPEMENT DE LA LIGNE ÉDITORIALE À ÊTRE APPROUVÉE PAR LE CLIENT La ligne éditoriale permettra de déterminer les types de contenu, le ton et les valeurs que nous utiliserons au travers les différents contenus que nous rédigerons.
19. PRÉPARATION POUR ADOPTION PAR LE CLIENT D’UN CALENDRIER DE PRODUCTION DES ARTICLES DE BLOGUE La préparation du calendrier de production est une étape importante. En effet, c’est là que nous nous assurons que les contenus répondent aux moments importants de votre organisation et la publication des articles suit une logique que respecte vos objectifs communicationnels, la hiérarchie de l’importance des mots clés qui a déjà été déterminée et permet d’atteindre les objectifs.
20. RECHERCHE DE CONTENU DANS L’INTRANET DU CLIENT Votre intranet et le contenu de vos serveurs sont remplis d’informations pertinentes pour vos clients, vos partenaires, vos clients potentiels et le public en général. Malheureusement, ce n’est accessible qu’à l’interne. Nos recherchistes vont parcourir votre intranet et les différentes informations corporatives, à la recherche de contenu à être utilisé comme base de travail pour nos rédacteurs. Lorsque c’est possible, nous publierons le billet en reconnaissant la paternité du contenu à l’employé qui a produit ce contenu dans l’intranet. Favoriser l’engagement de vos employés dans ce processus est important pour nous.
21. PRODUCTION DE X BILLETS DE BLOGUES DE 500 MOTS EN MOYENNE (LA LONGUEUR DES BILLETS POURRA VARIER DE 250 À 2000 MOTS POUR UNE MOYENNE SUR LA TOTALITÉ DU PRÉSENT CONTRAT DE 500 MOTS PAR BILLET) Nos rédacteurs web vont rédiger des articles pertinents qui intéresserons vos lecteurs cibles qui auront été identifiés lors de l’étape de détermination des objectifs. Nous nous assurerons que vos objectifs, les mots clés identifiés, la ligne éditoriale et le calendrier de production seront respectés par nos rédacteurs web. De plus, nous préférons utiliser plusieurs rédacteurs différents pour chacun de nos clients pour s’assurer d’une diversité de ton et de style d’écriture. Cette diversité est importante pour maintenir l’intérêt des lecteurs d’un article à l’autre. Elle favorise la fidélisation de ceux-ci.
22. INTERVIEW POUR CERTAINS CONTENUS D’EMPLOYÉS, FOURNISSEURS, PARTENAIRES ET/OU CLIENTS PAR NOS RECHERCHISTES POUR LA RÉDACTION D’ARTICLES DE BLOGUES. LA SIGNATURE DU BLOGUE SERA CELLE DE LA PERSONNE INTERVIEWÉE. Comme votre intranet, vos employés, vos fournisseurs et souvent vos clients sont une excellente source d’informations pertinentes à être publiée. Nos rédacteurs-recherchistes interview ceux-ci par un simple appel téléphonique déjà planifié. Ensuite, ils utilisent cette interview, les mots clés et la ligne éditoriale pour rédiger un article. Cet article est ensuite envoyé à la personne interviewée pour approbation. Cette approbation est importante puisque l’article sera signé par la personne interviewée. Cette stratégie favorise le repartage des articles sur les réseaux sociaux par la personne interviewée et son propre réseau de contacts. L’objectif est ici d’élargir votre auditoire et de personnaliser et d’humaniser votre organisation.
23. VALIDATION DU CONTENU PAR LE CLIENT C’est la dernière étape avant la mise en ligne. L’éditeur vous contactera dès les premières semaines pour parcourir avec vous les articles ainsi proposés et identifier avec vous les sujets utilisés, mots clés, ligne éditoriale, pertinence du propos, choix des photos et/ou tout autres sujets. Il s’assurera de faire effectuer des modifications si nécessaire et de répondre à toutes vos questions et prendra note de vos commentaires pour la production des futurs billets.
24. MISE EN LIGNE DU CONTENU Lorsque la version finale a été approuvée par le client. Le billet est mis en ligne par celui-ci ou par nous, selon l’entente
25. RENCONTRES DE SUIVI AVEC LE CLIENT Une rencontre de suivi téléphonique ou réunion selon le cas sera planifiée après le premier mois du contrat puis aux trois mois pour s’assurer de la satisfaction du client, discuter avec lui de la progression du projet et s’il y a lieu, adapter la stratégie pour maximiser le retour sur investissement. C’est aussi lors de ces rencontres que nous pourrons adapter la stratégie à de nouveaux services ou produits offerts par l’entreprise pendant la durée du contrat.
26. UN CHOIX GAGNANT Contrôle tout au long du processus Des objectifs clairs et une ligne éditoriale respectés à la lettre Le respect du budget et des délais de production Toute une équipe de professionnels avec un point de contact unique qui communique avec vous régulièrement et est disponible pour répondre à vos questions Investissez dans votre propre média et laissez-nous raconter les histoires qui vont captiver votre auditoire et augmenter votre notoriété. Un investissement durable et rentable.
27. NOTRE OFFRE
28. DES OFFRES TARIFAIRES ADAPTÉES À VOTRE ENTREPRISEGrille tarifaire PLAN 1 PLAN 2 PLAN 3 PLAN 4 SERVICES : √ √ √ √ Détermination des objectifs Avec client Avec client Avec client Avec client Analyse des mots clés et des sujets à publier Inclus Inclus Inclus Inclus Développement de la ligne éditoriale à être approuvée par le client Inclus Inclus Inclus Inclus Préparation pour adoption par le client d’un calendrier de production des articles de blogue Inclus Inclus Inclus Inclus Recherche de contenu dans l’intranet du client √ √ √ √ Interview pour certains contenus 5 12 20 35 Production d’articles de blogues de 500 mots en moyenne 50 120 194 300 Nombre de mots 25 000 60 000 97 000 150 000 Nombre de photos inclus 15 40 75 150 Validation du contenu par le client Inclus Inclus Inclus Inclus Mise en page des billets Inclus Inclus Inclus Inclus Mise en ligne du contenu Exclus Exclus Exclus Exclus Prix 30 000$ 60 000$ 90 000$ 120 000$

La recette magique pour une saine présence web

J’ai l’habitude de cuisiner « au pif » comme le faisait ma mère. Et sauf pour les desserts, les recettes peuvent et doivent être adaptées au goût de la cuisinière et des convives. D’ailleurs, quelqu’un me demandait dernièrement sur Facebook combien de temps je faisais cuire mes poulets. Ma réponse fut « ça dépend ». En effet, la grosseur des poulets y est pour quelque chose de même que le mode de cuisson et la chaleur du four. Il n’y a donc pas de réponse toute faite si ce n’est qu’un poulet cuit doit atteindre 180F.

Je vous parle de ça parce que c’est un peu la même chose avec le Web. Quelle est la recette magique pour une saine présence web? Ça dépend. Ça dépend d’une foule de facteurs et comme pour les desserts, certaines proportions sont fondamentales pour arriver à un résultat sain. Vous pourrez toujours user de créativité pour décorer votre gâteau, mais la base de celui-ci devra contenir des éléments avec des proportions qui seront pratiquement toujours identiques. Par ailleurs, pour la cuisine, nous avons de grandes écoles hôtelières, des confréries, des compétions, des associations professionnelles et ultimement des clients « goûteurs » qui trouveront les mets appétissants ou pas. Pas besoin d’avoir eu des cours très poussés pour aimer ou pas. Nos sens prennent la relève et le verdict est instantané. Pour le web c’est plus délicat. Bien certainement on trouvera un site web beau (ou pas) et on aura une facilité à naviguer et à trouver les infos que l’on cherche (ou pas). Mais c’est là que le bât blesse. Bien des propriétaires d’entreprises ou de gestionnaires ont cette capacité à évaluer superficiellement un site web et une présence sociale. Ils n’ont pas les outils pour en évaluer la performance, l’efficacité et le retour sur l’investissement. Mais comme ça a l’aire facile de prime abord, ils donnent des contrats et attendent les résultats. Ils vont souvent s’attarder « au beau » et « aux concepts publicitaires et graphiques »qu’on leur présentera. Pour le reste, ils feront confiance au fournisseur qu’ils auront choisi.

Je vous parle de ça à cause de deux récents mandats que j’ai eus. Le premier en est un de témoin expert pour une cause civile de plusieurs centaines de milliers de dollars. Je n’entrerai pas dans les détails techniques pour préserver la confidentialité de mon dossier, mais disons qu’un acheteur n’étant pas content de la vitesse de téléchargement du site transactionnel qu’il a commandé, a décidé de ne pas payer le fournisseur, d’où la poursuite de celui-ci. Je dois donc analyser les aspects techniques du site et témoigner en cour de mes observations pour éclairer la cour au niveau technique. Cependant, si on m’avait contacté au début du mandat, j’aurais sans doute rédigé l’appel d’offres et participé à la sélection du fournisseur afin d’éviter ce triste événement.

Le deuxième mandat est celui de l’un de mes anciens clients à qui j’avais transféré mes connaissances quant à ses présences web. Une dizaine d’années plus tard il me téléphone pour que je lui fasse une analyse de mots-clés. Je regarde rapidement son site web et immédiatement je m’aperçois de plusieurs lacunes majeures dans celui-ci. Je lui dis donc que je peux certainement faire l’analyse de mots-clés qu’il me demande, sauf que si c’est pour mettre dans son site web actuel, ce serait de l’argent tiré par la fenêtre. Je lui dis aussi que j’étais surprise de la technologie qu’il avait choisie plutôt que celle que je lui avais recommandée à l’époque. Il me demande donc plutôt de lui faire une analyse technique de son site. La semaine dernière je lui ai présenté le résultat de mon audit. Il est catastrophique. Son site est d’une très grande beauté. Son fournisseur travaille principalement dans l’événementiel et dans ce secteur le tape à l’œil vaut son pesant d’or. Dans le secteur de l’ingénierie civile, c’est sans doute aussi important. Cependant, à moins de continuellement dépenser en publicité en ligne, son site est pratiquement invisible aux moteurs de recherche. Au bout d’un moment, ça fait dispendieux « de la présence web ». Il me dit avoir pourtant dépensé dans les 6 chiffres pour cette présence médiocre « d’une grande beauté ». C’est un superbe gâteau de mariage, mais sans gâteau à l’intérieur.

Lorsque des clients viennent me voir en demandant un beau site web, je leur réponds : Avez-vous déjà visité Amazon? Trouvez-vous ça beau? Avez-vous visité Harvard Business Review? Est-ce sexy? Voulez-vous faire du cash ou trouver que votre site est beau?

Pas besoin d’avoir fait les grandes écoles pour être un bon cuisinier et le client saura d’office si le plat est bon ou pas et s’il est bien présenté ou pas. Avec le web, c’est pas mal plus difficile. Zuckerberg n’a jamais fini son bac et il est pourtant maintenant l’un des hommes les plus riches de la planète. Pareil pour Bill Gates. N’empêche que ce sont des cas d’exception. Ça prend 5 minutes pour faire une page Facebook ou pour ouvrir un compte LinkedIn, Instagram ou Twitter. Pour avoir des résultats, c’est un peu plus compliqué et pas mal plus long. Ce n’est pas parce qu’un étudiant a fait un cours de programmation HTLM au CEGEP et qu’il se présente comme expert du web qu’il en est un. Ce n’est pas parce que quelqu’un a été gestionnaire de communauté pour une émission de télé qui s’adonne à avoir levé comme jamais auparavant que cette personne connaît les médias sociaux et qu’elle en est une experte.

C’est un peu ça le problème du web et des médias sociaux. Tout le monde pense connaître ça ou dit être expert. Ce sera vrai jusqu’à ce que les résultats arrivent ou pas. Lorsqu’ils n’arriveront pas, je serai là pour fournir les réponses. C’est seulement triste qu’on me téléphone après plutôt qu’avant. Je suis certainement plus dispendieuse que bien de mes « compétiteurs » sauf qu’à la longue, ça risque d’être pas mal moins cher…

L’avis (indépendant) stratégique et technique web et médias sociaux, ça coûte moins cher avant, qu’après…

Le marketing de contenus est-ce pour le B2C ou le B2B?

Dernièrement, une personne sur Twitter mentionnait que le marketing de contenus était très important en B2C mais l’était beaucoup moins en B2B. Je l’ai corrigé aussitôt. N’empêche que très probablement, d’autres gestionnaires entretiennent aussi ce mythe. En fait le marketing de contenus est fondamental autant pour le B2C que pour le B2B. Cependant, la pratique différera beaucoup entre ces deux pôles.

Processus décisionnel

Dans un contexte B2C, le processus décisionnel est assez direct. Il implique un ou deux acheteurs (le couple). En fonction de la valeur du produit ou du service à acquérir, l’acheteur fera la transaction émotivement ou la transaction sera plus appuyée sur la recherche si des considérations monétaires importantes ou autres sont de la partie. Dans un contexte B2B, les éléments émotifs et rationnels seront aussi présents. Par contre, la décision peut se prendre avec l’apport de nombreuses personnes. L’acheteur devra justifier la décision d’achat à ses supérieurs et il est aussi possible qu’un processus complexe d’appel d’offres soit aussi en cause. Ainsi donc, le marketing de contenus viendra offrir de nombreuses réponses aux questions éventuelles que l’acheteur et ses collègues ou supérieurs, pourraient se poser.

Voici d’ailleurs un excellent tableau de directiveconsulting, consulté chez Wordstream qui fait le tour des différences entre le marketing B2B et le B2C.

D’ailleurs pour enfoncer le clou, on peut lire chez Techjury que les marketeurs B2B utilisent principalement le blogue pour présenter les contenus tandis qu’en B2C, on focalise surtout sur les contenus visuels.

For B2B marketers, blogging serves as the most crucial way of dishing out content, whereas for B2C organizations, visual content is much more important.
(Source: Omnicore Agency)

According to data extracted from B2B content marketing stats, blogging (43%) had the highest vote for B2B marketers. Visual content (45%) had the highest vote for B2C marketers as the most critical form of content creation and distribution.

Pourquoi le blogue est-il toujours d’à-propos?

Toujours chez Techjury, on présente que
-le marketing de contenus est 3 fois plus efficace pour la génération de leads (pour un même budget) que la publicité sur les moteurs de recherches

According to content marketing spending statistics, when compared to paid search advertising, content marketing is 3X more cost-effective for lead generation.
(Source: Omnicore Agency)

It costs more to run traditional marketing than it does to run a content marketing campaign online. With content marketing, you don’t pay for billboards, advertorial space, etc. With the right research, the right audience, and the right means to reach out to your audience, you can run a successful marketing campaign under a small budget.

-une campagne de marketing de contenus est 62% moins dispendieuse qu,une campagne de marketing traditionnelle

According to content marketing revenue statistics, it costs about 62% less to run a content marketing campaign compared to running traditional marketing campaigns.
(Source: Neil Patel)

Traditional marketing, as we know, can get you leads. However, the leads obtained from conventional marketing are sometimes restricted to a particular demographic. Content marketing, on the other hand, has a broader reach through the internet. It can not only bring in new leads but also nurture these new leads all in one budget. Still, you can always make the process more efficient by using the best lead generation software.

-Et Les entreprises qui ont un blogue attirent 67% plus de leads que celles qui n’en ont pas.

According to content marketing statistics for 2020, companies that own blogs attract 67% more leads per month than those without a blog.
(Source: Demand Metric)
For traditional marketers, having a blog is a no-no.
However, that is not the case for content marketers. With over 70% of internet users consuming blog content daily, it has not only become paramount but also a necessity for businesses to have a blog. That’s why it’s no surprise that there are approximately 5.8 million new blog posts created every day.

Finalement, il est intéressant d’observer chez SEMRush que les billets de blogue demeurent encore le type de marketing de contenus le plus privilégié par les entreprises.

https://techjury.net/blog/content-marketing-statistics/#gref

Je crois donc avoir humblement détruit le mythe selon lequel le marketing de contenus et le blogue, n’auraient d’intérêts que pour le B2C.

Le narcissisme organisationnel est le plus gros problème des entreprises en ligne

J’ai déjà parlé de Narcissisme corporatif et publicité ou marketing de contenu. Je me répète sans cesse. Mais le premier problème des organisations qui veulent être efficaces sur les médias sociaux et le web est de comprendre l’aspect « social » de « médias sociaux ». Ça a l’air simple à dire et pourtant, tout est là. Les entreprises sont souvent, très souvent même, antisociales en ligne. Pas qu’elles soient méchantes. Mais elles ne sont pas « sociables ». Elles ne parlent que d’elles-mêmes et souvent, elles n’ont même pas la décence de répondre aux internautes qui les interpellent. Elles ne parlent que « d’elles-mêmes » constamment et tout le temps.

Dans la vraie vie, comment réagissez-vous avec quelqu’un qui n’interagit avec personne, qui ne fait que se vanter et de parler de son petit moi? Comment appréciez-vous quelqu’un qui n’ouvre la bouche que pour raconter ses exploits et vanter la qualité de ses produits et services? Votre réaction sera sans doute épidermique. Il en sera de même pour une présence en ligne. Que ce soit pour un individu ou pour une organisation, tout le monde s’en foutra. Vous me direz « mais il faut quand même présenter ses produits et ses services? ». Tout à fait. Mais si ce n’est que ce que vous avez à dire, à moins d’être extrêmement bien référencé dans les moteurs de recherches, d’avoir un budget publicitaire indécent et d’avoir des clients qui recherche très spécifiquement ce que vous avez à vendre, vous n’attirerez que très peu de gens. Pour être sociable, il n’y a pas de magie. Il faut travailler très fort. Au lieu de parler de soi, IL FAUT PARLER DE SON SUJET, il faut interagir avec les internautes, il faut valoriser l’autre, le citer et lui faire un hyperlien.

Ce matin, ça m’a frappé. Une organisation qui a une réputation internationale s’intéresse à mes services. Avant de discuter avec son gestionnaire, j’ai fait un tour sur leurs présences sociales. Leurs vidéos YouTube qui présentent des sommités internationales de leurs domaines respectifs ont moins de 10 vues. Y a-t-il un problème? Il y a un méchant problème. Et ce problème tourne autour de ce satané narcissisme corporatif.

Comment vérifier si vous êtes narcissique en ligne?

Voici quelques questions qui pourront vous permettre de facilement remarquer si vos présences web et sociales sont altruistes ou narcissiques.

-Combien de statuts (Facebook, LinkedIn, Twitter) parlent de votre entreprise et ses produits et services vs combien parlent d’autres choses?

-Lorsque les gens font des commentaires à propos de vos statuts ou partagent vos statuts, les aimez-vous?

-Répondez-vous aux questions qu’on vous pose sur les médias sociaux?

-Republiez-vous et partagez-vous les statuts d’autres entreprises ou internautes?

-De quoi parlez-vous très principalement sur vos blogues?

-Lorsque les gens visitent vos présences web sont-ils divertis, surpris, apprennent-ils quelque chose (qui n‘est pas à propos de vos produits et services)?

-Valorisez-vous les autres? Faites-vous des hyperliens externes vers d’autres contenus ailleurs que chez vous?

D’autres billets qui pourraient vous intéresser:

La différence entre le marketing des médias sociaux et le marketing de contenus

Le « social selling » attractif, c’est de la socialisation numérique et c’est d’être humain

Le marketing et la communication en temps de crise (sanitaire ou autre)

Les effets positifs de la narration personnelle dans un contexte d’affaires

Le marketing de contenus, comment ça marche?

Le marketing de contenus, comment ça marche?

Il y a plusieurs catégories de marketing de contenus. Il y a le marketing de contenus traditionnel. Ça peut être un magazine, une Brochure ou même une émission de télévision ou de radio. L’exemple le plus éloquent de ce type de marketing de contenus est certainement celui de Costco et de son magazine ContactCostco qui vend une pleine page de publicité pour $206 250 (tarif de 2018 et le magazine compte une trentaine de pages de pubs). Comme je le disais dans mon billet Costco : Devenir son propre média.

La plus récente édition parle de business, de culture, de sécurité en vélo, d’entretien ménager, de photographie, de technologie, d’épargne, de jardinage, d’écologie, de nutrition et de santé. Étonnant pour une entreprise de vente au détail ?

Il y a aussi le marketing de contenus numérique. Plusieurs types d’activités en font partie. Il y a

-les blogues
-les infographies
-les livres blancs
-les vidéos
-les présences sociales
-les études de cas
-les livres électroniques
-les « comment faire »
-les témoignages
-les salons virtuels
-les applications
-les groupes

L’une des entreprises passées maîtres en marketing de contenus numérique est Lego. Ils sont de toute évidence aussi très forts en marketing de contenus traditionnels avec les émissions de dessins animés pour enfant et les films. D’ailleurs, je vous mentionne que le 1er film The Lego movie, a rapporté $468,1 millions pour un coût de production de $65 millions en plus d’avoir été honoré par les BAFTA, GoldenGlobe et même les Oscars. Dans mon billet Lego, un exemple éloquent et extrêmement rentable du marketing de contenus j’expliquais un peu plus leur marketing de contenus numérique.

Chez ContentmarketingAcademy on résume bien les différentes stratégies communicationnelles de Lego

Des microsites Lego
Lego miniseries
My lego network
Lego magazine
Lego ID
Legoland
Lego club meetings

Ce à quoi j’ajoute vente en ligne sur Lego.com, magasin physique spécialisé et Lego continu tout de même d’être aussi vendu chez plusieurs détaillants en ligne et hors ligne.

Dans Les demi-mesures en commerce électronique apporteront peut-être des demi-résultats, je parlais de cette entreprise montréalaise:

…je connais une entreprise qui vend pour plusieurs millions de dollars en étant strictement sur Instagram

De toute évidence, l’idéal du marketing de contenus est d’être le plus présent possible avec une variété de catégories et de types de contenus et ce qui fonctionne pour une entreprise, pourrait ne pas l’être pour une autre. Mais dans tous les cas, il faut mesurer le rendement des efforts qui sont mis en place afin de valider ce qui est rentable. Personnellement, j’ai toujours valorisé le blogue pour la durée et la persistance des contenus de même que pour la pérennité de l’investissement. Contrairement à la publicité qui disparaît une fois le budget dépensé, les contenus numériques eux, resteront en ligne. Le tableau ici-bas est assez éloquent quant à la persistance des contenus de blogue.

Durée de vue du contenu
(source: https://socialmediaonlineclasses.com/21-ways-to-extend-the-life-of-your-content-infographic)

Comment mettre en place une présence Blogue?

Tout d’abord déterminer les objectifs d’affaires à atteindre et le(s) publics cible(s) à atteindre. Par la suite, il est fortement recommandé de faire une analyse de mots-clés afin de valider les expressions utilisées par les publics cibles. L’étape suivante est de développer une ligne éditoriale incluant les sujets qui devront être couverts en valorisant le plus possible, les mots-clés déjà analysés. Il est aussi important de tenir compte de ce que l’on pourrait nommer « la variété lexicale ». C’est-à-dire que pour certains mots-clés, il peut y avoir plusieurs synonymes pour parler de la même chose (ex. Voiture, automobile, véhicule, char, bagnole, auto, camion, pick-up et autres…). La variété lexicale est d’ailleurs l’un des arguments valorisant une diversité de rédacteurs pour votre blogue puisqu’ils auront indéniablement et naturellement divers styles d’écriture, d’expressions et de point de vue pour un même sujet. Une fois la ligne éditoriale définie, on mettra en place un calendrier éditorial et laissant tout de même de la place à la spontanéité des rédacteurs pouvant devoir parler de l’actualité changeante et saisir le moment opportun pour parler d’une actualité chaude du moment. Avant de commencer la rédaction, il est aussi opportun de visiter les archives numériques et physiques de l’organisation. En effet, il est souvent surprenant de réaliser le très grand volume de contenus que produisent déjà les organisations à des fins internes, sans qu’elles ne réalisent à quel point cette information non confidentielle et non stratégique, pourrait être pertinente à l’externe. Ce corpus « en dormance » pourrait déjà, à coût pratiquement nul, devenir un actif numérique rentable.

Il pourrait certainement être aussi utile dans les contenus, de faire des entrevues, des vidéos, des graphiques, infographies et de garnir les contenus de photographies. Une fois que les contenus seront en ligne, il faudrait aussi les partager sur les présences sociales de l’entreprise et finalement, mesurer l’impact des contenus et valider les différentes mesures de rendement qui auront été mises en place.

Je souligne aussi que le calendrier éditorial sera déterminant pour les contenus de blogue, mais pourrait très bien servir aussi pour les contenus médias sociaux. En fait, il existe de nombreux autres sujets connexes dont je pourrais encore parler ou que j,ai déjà couverts dans ce blogue. Je vous invite donc à fouiller celui-ci avec le moteur de recherche en haut à droite ou encore à prendre connaissance de certains autres billets choisis que je présente ici :

Le ROI du marketing de contenu

Comment trouver sa politique éditoriale médias sociaux

La différence entre le marketing des médias sociaux et le marketing de contenus

Tous ne sont pas égaux lorsqu’il est temps de faire du marketing de contenus et du positionnement naturel.

Comment communiquer dans un contexte réglementaire contraignant?

Y a-t-il encore des lecteurs pour le blogue?

Le blogue, il est plus que temps qu’il revienne à la mode pour les entreprises

Slow Content ou comment revenir au Web d’antan qui était plus positif pour tous

La bullshit du remarketing et du retargeting

Le blogue et le marketing de contenu, plus pertinent que jamais

Ces entrepreneurs qui croient faire une bonne affaire en payant pour la promotion de leurs contenus sur Facebook

Le push et le pull marketing expliqué par le karaté et le judo

Le branding culturel sur les médias sociaux, la forme la plus efficace de marketing de contenu

Tous ne sont pas égaux lorsqu’il est temps de faire du marketing de contenus et du positionnement naturel.

Le week-end dernier, j’ai magasiné un matelas en ligne. Ça m’a frappé à quel point c’est un secteur compétitif en ligne. Déjà que chez un même producteur/détaillant, il y a de nombreuses « soi-disantes technologies » et options pour un simple matelas (sans même parler des grandeurs), ajoutez la structure de prix et la compétition et ça devient rapidement un joyeux bordel. C’est qu’en outre, de nombreux joueurs payés par les manufacturiers rivalisent d’astuces pour comparer les manufacturiers avec des listes de « meilleurs matelas » pour positionner les manufacturiers à fort prix. En outre, les détaillants généralistes sont aussi de la partie. C’est donc un secteur particulièrement achalandé.

C’est tout le contraire de ce que vit un de mes clients avec qui je discutais hier. Il est dans un secteur où il est à peu près le seul qui se démarque en ligne. J’avais commencé à travailler avec lui il y a 10 ans et il réussissait sans trop d’effort à se positionner en première place pour la majorité des mots-clés de son domaine. Il est dans les services de réparation d’un type d’objet très précis et de grande valeur. Mais comme ses compétiteurs sont tous des indépendants dans le même domaine et qu’ils n’ont pas encore réalisé la force du web puisqu’ils ne vivent que du bouche-à-oreille, le champ est libre pour se positionner sans trop d’efforts. Cela est tellement vrai qu’hier, lors de notre consultation, il a réalisé que même les fournisseurs de pièces de rechange, d’équipement et d’outils associés à ce secteur, ont une présence négligeable et encore non transactionnel de l’impressionnant et dispendieux inventaire de ces différents produits. Il y a donc une impressionnante occasion d’affaire à numériser ce secteur particulier encore pratiquement vierge.

Entre ces deux extrêmes, j’ai un autre client qui est dans les services de location de main-d’œuvre et d’équipement en génie civil. La compétition existe, mais elle encore embryonnaire sur les moteurs de recherche. Au niveau régional, plusieurs compétiteurs sont efficacement en ligne, mais la compétition est loin d’être insurmontable. Avec du travail, une architecture numérique perméable aux engins de recherches, une analyse minutieuse des mots-clés et des contenus spécifiques, ciblés et récurent et un travail de blogues et de médias sociaux distinctif et constant, d’ici 6 mois à un an il devrait se positionner très efficacement dans ce secteur.

Tout ça pour dire que l’un des nombreux facteurs qui auront un impact majeur sur les résultats d’une stratégie de marketing contenus sera indéniablement l’environnement numérique dans lequel on évolue. Certains l’auront facile tandis que d’autres devront rivaliser de travail et d’ingéniosité afin de pouvoir percer. Mais dans tous les cas, rien n’est jamais acquis et le rêve d’un positionnement web sans efforts demeure ce que c’est, un rêve. En outre, contrairement à une croyance populaire, la dépense n’est pas de faire un site web, soit-il transactionnel. La dépense sera de l’alimenter en contenus et de le faire vivre à longueur d’année ou de payer de la pub et des adwords jusqu’à la fin des temps…

La différence entre le marketing des médias sociaux et le marketing de contenus

Le marketing de contenus peut et idéalement doit être fait sur les médias sociaux. Mais il sera aussi utile sur votre site Web, sur l’imprimée et sur l’ensemble des supports médiatiques.

Wikipédia le définit ainsi:

Le marketing de contenu (content marketing), est une discipline marketing qui implique la création et la diffusion, par une marque, de contenus médias (en) dans le but de développer son activité. Ces contenus informatifs, utiles ou ludiques, peuvent être présentés sous forme de news, vidéos, livres blancs, livres numériques, infographies, études de cas, guides pratiques, systèmes de questions-réponses, photos, forums, blogs d’entreprises, etc.

Le marketing de contenu associe une logique de communication de marque à une offre média traditionnelle.

Le content marketing, plutôt utilisé dans le domaine du BtoB, s’adresse plutôt aux prospects avec une optique commerciale tandis que le brand content (contenu de marque) considère le contenu comme une émanation de la marque et s’adresse à différents publics.

Le marketing de contenu est particulièrement développé sur le web où il se distingue de la publicité traditionnelle qui consiste à afficher des messages publicitaires sous forme de bannières sur des sites internet. Les entreprises écrivent notamment de véritables scénarios de storytelling sur leurs sites diffusant sur les réseaux sociaux où elles peuvent engager une véritable conversation avec leur communauté de fans ou leurs clients.

Certains des exemples positifs de marketing de contenus dont j’aime parler sont :

Costco et son magazine ContactCostco dont la grille tarifaire publicitaire ferait rougir tous les éditeurs
Costco : Devenir son propre média

Tourisme Mauricie qui grâce à son blogue a augmenté son trafic de 60% par année

Tourisme Terre-Neuve-et-Labrador qui ont compris qu’il est plus judicieux de faire rêver que de parler des hôtels, restaurants et autres attractions touristiques

Ou Lululemon qui au lieu de parler de ses produits et points de vente, parle plutôt du contexte d’utilisation dans lesquels ils pourraient servir.

Le marketing des médias sociaux quant à lui, doit faire une grande place au marketing de contenus. Par contre, il peut aussi contenir de la publicité et du positionnement payant. C’est d’ailleurs pour discriminer « le positionnement naturel » qui est issu des efforts rédactionnels au positionnement payant « qui est issue de l’enveloppe budgétaire publicitaire » qu’on a inventé les concepts de (paid, owned, et earned media Poem) qu,on pourrait traduire par médias payés, propriétaires et mérités. Donc les médias payés sont la pub que vous ferez ou le positionnement payant. Les médias propriétaires sont vos présences Web sur vos sites et médias sociaux (dans lesquels vous userez de marketing de contenus idéalement) et les médias mérités seront les bénéfices de vos efforts en termes de mentions, hyperliens externes, articles de journaux et autres. Vous pourrez donc faire un mélange de ces différents types d’utilisation des médias sociaux, mais dans ma pratique, j’ai toujours valorisé les médias propriétaires et les médias mérités et en termes de pérennité des investissements, ce sont les deux axes les plus performants. Cependant comme je l’ai souvent mentionné. Ils requièrent des investissements à moyen et long termes pour des retombées à moyen et long termes. Notez aussi que vous pouvez avec des présences propriétaires et mérités, mais que les impacts les plus importants viendront de l’utilisation du marketing de contenus qui fait une place à la discussion et qui racontera une histoire (storyline) en parlant de son sujet plutôt qu’e parlant strictement de ses produits et services. Le narcissisme corporatif, comme celui qu’on retrouve chez certaines personnes, n’est pas ce qui pourrait être considéré comme très attractif. J’en parlais d’ailleurs dans mon billet Narcissisme corporatif et publicité ou marketing de contenu.

Billets complémentaires:

La bullshit du remarketing et du retargeting

Le blogue et le marketing de contenu, plus pertinent que jamais

Ces entrepreneurs qui croient faire une bonne affaire en payant pour la promotion de leurs contenus sur Facebook

Le ROI du marketing de contenu

Narcissisme corporatif et publicité ou marketing de contenu

Le push et le pull marketing expliqué par le karaté et le judo

Comment trouver sa politique éditoriale médias sociaux

Lego, un exemple éloquent et extrêmement rentable du marketing de contenus

Le branding culturel sur les médias sociaux, la forme la plus efficace de marketing de contenu

Les enjeux et bénéfices d’un changement de pratique Web chez les municipalités

Les municipalités, tout comme plusieurs organisations gouvernementales, sont de grosses machines avec des fonctionnaires, souvent syndiqués, et des châteaux forts, qui veillent à leurs pouvoirs, leurs budgets et leurs façons de faire traditionnelles. Ajoutez à ça des élus, qui peuvent ou pas, avoir une vision claire des besoins et des objectifs communicationnels qui pourraient grandement être améliorés grâce au Web. Additionnez à ça un historique de fournisseurs logiciels locaux et/ou propriétaires et des égos politiques et/ou administratifs à satisfaire. Finalement, si jamais « la machine » décidait d’opérer des changements de pratiques Web, elle serait aussi confrontée au choix de consultants pour l’aider. Tout le monde connaît Facebook et comme c’est facile de créer une page, tout le monde et sa belle-sœur est aussi un expert média sociaux et la boîte du petit-neveu ou le « faiseu » de sites web locaux peu certainement aussi faire des sites web.

C’est donc un méchant fourre-tout à démêler et à dynamiser.

Par ailleurs, l’UMQ nommait récemment les problèmes majeurs qui sont associés aux lynchages publics et les menaces que vivent plusieurs élus sur les plates-formes sociales. Certains disent donc qu’il est mieux ne pas y être afin de ne pas devenir une cible de ces citoyens mécontents. Ils ne réalisent malheureusement pas que même s’ils n’y sont pas de leur propre chef, ils y seront tout de même sans être capable de corriger le tir et de justifier positivement les décisions qu’ils prennent et gérer les crises inévitables qui entraîneront possiblement leurs pertes. Mais comme ils n’y sont pas (et même s’ils y sont dans certains cas), ils ne font pas non plus de « vigie » (monitorage) pour savoir ce qui se dit, quels sont les enjeux importants pour les citoyens, quelles sont les bonnes idées qui feraient avancer la municipalité et qui sont les « influenceurs locaux » auquel il faut se joindre et amadouer pour avoir une force de frappe communicationnelle véritable.

Plusieurs élus et fonctionnaires ne réalisent pas non plus qu’une saine communication Web permet aussi d’améliorer sensiblement
• le taux de satisfaction des citoyens;
• la croissance d’acquisition d’entreprises qui voudront s’installer dans la municipalité (et payer des taxes), donc l’amélioration du développement commercial;
• l’augmentation de l’achalandage commercial des citoyens des municipalités limitrophes;
• l’augmentation de l’achalandage des citoyens aux activités municipales (culture, sport et loisir, bibliothèque, activités sociales et autres) parce qu’enfin les citoyens savent ce qui s’y passe;
• Croissance du tourisme (parce que les gens hors municipalités pourraient vouloir visiter cette municipalité qui auparavant semblait invisible);
• Recrutement et maintien de la force de travail (parce que les employés sont fiers d’être mis en valeur et reconnus positivement);
• Augmentation de la synergie avec les partenaires locaux (MRC, SADC, Chambre de commerce, Associations diverses et autres) parce que la communication avec ceux-ci devient bi directionnelle et visible de tous;
• Augmentation de la valeur du parc immobilier (parce que les ventes d’habitation sont souvent liées à la qualité de vie « perçue » d’un acheteur potentiel);
• Diminution des coûts des services publics (parce que les citoyens étant mieux informés peuvent changer certains comportements qui coûtent cher à la ville)
• Et plusieurs autres bénéfices tangibles et intangibles directs qui sont associés à une saine communication municipale.

La question n’est donc pas « Est-ce qu’une municipalité a besoin d’une communication Web et médias sociaux efficaces? ». Elle est plutôt « Comment la municipalité peut-elle faire bouger l’appareil administratif interne afin de mieux communiquer par le web et les médias sociaux à ses employés, ses citoyens, ses partenaires, les citoyens des municipalités limitrophes, les autres paliers de gouvernement et la communauté au sens large? ». Il s’agit ici d’un grand débat qui peut avoir des retombées positives trébuchantes et sonnantes pour l’ensemble d’une ville, mais la force d’inertie demeure l’obstacle primordial à toute initiative qui irait dans ce sens…