Le Lab VOXtv Chronique:multiples différences entre les médias sociaux.

Pour cette capsule de l’émission LeLab sur la chaîne VOXtv avec Philippe Fehmiu, je discute des multiples différences entre les médias sociaux..

Pour plus de renseignements sur les sujets discutés, je vous invite à visiter mes catégories
Médias sociaux
Twitter ou le microblogging
Facebook

Je vous invite aussi à lire la Politique éditoriale des commentaires de ce blogue

Conférencière Les médias sociaux 101 à l’UQO (Le PowerPoint de ma présentation)

Jean Boileau et Michelle Blanc à lUQO

Jean Boileau et Michelle Blanc à l'UQO

Hier j’ai passé une journée mémorable à Gatineau en Outaouais. J’ai eu l’honneur et le plaisir de rencontrer Jean Boileau et Gilles Mailloux de la direction des communications du l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et de faire la tournée des médias locaux pour promouvoir mon livre Les médias sociaux 101 et leur journée du Savoir. Cette journée se terminait par une conférence à guichet fermée sur Les médias sociaux 101 (vous trouverez d’ailleurs ma présentation plus bas). Je devais faire une conférence d’une heure suivie d’une courte période de questions. Mais j’étais TELLEMENT bien avec cette foule réceptive et enjouée que ma conférence dura finalement deux heures et la période de questions une grosse demi-heure supplémentaire. D’ailleurs, le point cocasse de la période de questions était de voir une gestionnaire des communications de l’Université d’Ottawa (l’Université compétitrice de l’autre côté de la rivière) m’interpeller à propos de leur stratégie médias sociaux. Ce matin je relis les commentaires Twitter qui ont utilisé le hashtag Twitter #UQO et j’en suis émue. Merci à tous de m’avoir fait passer une si belle journée…

MAJ

La critique de la Revue Savoir de l’Université du Québec en Outaouais

Les 10 premières minutes de ma conférence


MICHELLE BLANC UQO 10 MINUTES (1)
envoyé par MichelleBlanc. – Vidéos des dernières découvertes scientifiques.

Lancement de Les médias sociaux 101 (behind the scene)

Vidéo tourné lors du lancement du livre Les médias sociaux 101 de Michelle Blanc et Nadia Seraiocco et entretien avec différentes personnes qui y étaient.


Lancement de Les médias sociaux 101 (behind the scene)
envoyé par MichelleBlanc. – Vidéos des dernières découvertes scientifiques.

Cette vidéo est une production flabergastante de Mémoart. Un gros merci à Melitza Charest et son équipe.

Et si le web 2.0 faisait faillite? Et si la pub chiait dans son froc?

Ma vie est un feu roulant et bien souvent, je n’ai pas le temps de répondre à des pièces d’anthologie que je vois passer sur le Web. Les lumineux billets Et si le web 2.0 faisait faillite? et Et si le bazar web 2.0 finnissait par se dégonfler de François Roque (@imposture sur twitter et grand blogueur devant l’éternel depuis décembre 2009 avec la réclame : Si vous êtes fan de Web 2.o, twitter, Facebook et tous ces machins bidules, passez votre chemin… Bienvenue chez imposture – Rock – Réclame- Ciné- Rien…)) sur le blogue de Nicolas Borduas, grand patron de l’agence de pub TBWA/France en sont un exemple éloquent. Voici d’ailleurs quelques morceaux choisis :

Du billet Et si le web 2.0 faisait faillite?

Et si le Web 2.0 finissait par s’arrêter ? Fini, plus rien, pouf !…
Tous nos comptes Facebook, Twitter, Flickr & Co disparaissent, la majorité des blogs ferme, les «influents» perdent leur fond de commerce, les «amis» virtuels ne peuvent plus se RT, se poker, se DM…fini le tour du monde en moins de 30 secondes pour un scoop ou la vidéo d’un chat qui boit au robinet ! Bref, 200, 300, 400, 500 millions (?) de personnes morales et physiques privées de leurs joujoux ? Entre nous, ça nous reposerait un peu, non ? On prendrait le temps de lire, des livres avec des vraies pages qu’on tourne, d’écrire un peu plus de 140 signes, des phrases avec sujet verbe complément, de se voir plus souvent en vrai (IRL). Tout simplement, se retrouver dans un mode de communication «normal» entre animaux que nous sommes, essentiellement par regards, gestes, sourires…
(…)

Ces apprentis sorciers, et les financiers qui les accompagnent semblent oublier une règle basique du commerce : quand un service est gratuit, le «consommateur» n’a aucun scrupule à partir du jour au lendemain dès qu’il voit l’herbe plus verte ailleurs. C’est ce qui se passe avec Twitter, la nouvelle blague Interneto-financière du moment. Quel est le modèle financier de ce service où il n’y pas un gramme de pub visible ? Là aussi, mystère et boule de gomme… Alors est-ce qu’une bulle Web 2.0 peut exploser ?

(…)
L’illisibilité des modèles économiques de ces mastodontes de plâtre que sont Facebook, le moribond Myspace ou le gadget planétaire Twitter, ne serait-elle pas dans le fond causée par des symptômes similaires au financement impossible des retraites ? Trop d’utilisateurs et pas assez de cotisants. Les cotisants ? Le marché de la pub, tout simplement. Non seulement les investissements publicitaires globaux (tous médias confondus) ne sont pas extensibles à perte de vues (au mieux, quand il n’y a pas de crise, ils ne croissent que de quelques % par an), mais en plus il faudrait que les annonceurs procèdent à des transferts incroyables de la TV, la radio ou la presse vers l’Internet pour que ces sites puissent espérer équilibrer des services aux consommations et besoins exponentiels. Et imaginer que dans les années à venir autant de milliards seront investis dans les services actuels Web 2.0 tout en préservant les mêmes sommes dans la TV est une utopie totale. Un des deux médias sera forcément perdant. Or pour l’instant la TV offre aux annonceurs un cadre “cohérent” pour la pub, des audiences mesurées de façon précises et massives à un instant donné. La TV reste encore un grand lieu de rassemblement et de spectacle et à ce jour il n’y a rien de véritablement équivalent sur l’Internet.

Ça devient réellement loufoque surtout si on lit son dernier billet sur son propre blogue (écris presqu’un an plus tard), Rien. 51 #2 :

Monsieur Montebourg, vous avez raison, la programmation de TF1 est sans grand intérêt. Mais votre analyse aurait été également plus juste si dans votre panorama de l’abaissement intellectuel de et par la télévision vous aviez pris soin d’intégrer certaines inepties de M6 ou W9 et surtout les wagons de shows de telé-réalité stupides que nous déversent les chaînes du câble.

et dans son billet Rien. 51 #1 :

Je ne regarde quasiment plus la télé.

Et toc comme qui diraient les potes Français…

Dans le tome II de sa démonstration il est plus méthodique.

J’ai pensé à 4 facteurs de «contraction» et de «normalisation» du Web 2.0 :
1/ Le manque de temps
(…)une prolifération accrue des flux générés par encore plus de comptes Facebook ou Twitter, plus de sites communautaires intégrant les outils actuels (et à venir) de propagation, démultiplication et finalement de pollution. Malheureusement le temps consacré à la «consommation» de tous ces «flux» ne sera pas extensible. (…)
2/ La technologie.
Pas la technologie du Web 2.0. Non, le hardware. (…)Car, comme pour le iPhone, il y aura des protocoles et applications dédiées. Ces tablettes, Apple ou autres, vont introduire une capture supplémentaire de l’espace temps mais pour de la consommation de flux «formatés» et dérivés (payants…) des vieux médias et industries de la culture. Et moins pour consommer des flux d’informations plus sommaires (140 signes…), des vidéos médiocres, ou des blogs (vous êtes toujours là ?)…
3/ La dilution.
(…)Autrement dit sur les 300 millions de comptes Facebook combien sont des sources de qualités ou fiables ? Sur les 50 millions d’émetteurs Twitter combien postent des tweets intéressants, «originaux» ? Google commence à remonter les tweets dans ses réponses et il semblerait que les statuts Facebook apparaitront aussi. Comment alors savoir ce qui va être fiable, intéressant ou instructif dans tout ce bazar à croissance exponentielle ?
4/ L’argent.
Le quatrième facteur, fatal, lui, effet de l’enchainement des 3 précédents : trop de flux, manque de temps biologique et humain pour les traiter, émergence de solutions alternatives de qualité, report par petites touches vers d’autres émetteurs plus «formatés», manque de temps pour suivre les autres flux libres. Conséquence ? La faillite. Je l’ai exposée dans une autre note ici. Pour résumer, l’absence de modèle économique des poumons du web 2.0,(…)

En résumé, monsieur Roque croit que ça ne va pas bien pour le Web 2.0. C’est drôle et tout à fait opportun pour moi, mais je pense exactement le contraire. J’admets volontiers que si j’avais écrit ce billet réponse au moment de la mise en ligne du premier billet (en janvier 2010) je n’aurais pas l’avantage du temps qui a passé, mais j’aurais très probablement le même sourire intérieur en lisant ça.

Mes arguments. Oui il y a eu enflure boursière des stars du Web 2.0. Oui il y a spéculation sur certaines « veudettes» du web 2.0, mais la spéculation a toujours existé et elle se fait aussi sur le dos de bien d’autres industries. Aussi, si on revient à la première bulle internet, on se gargarise de la déconfiture de plusieurs, mais c’est bien un de mes mentors Jacques Nantel qui rappelait à juste titre en 2001, que malgré la spéculation et le gros rire gras de ceux qui cassaient du sucre sur le dos des technos, que les prévisions de ventes en ligne exagérée de 1995, avaient toutes été largement dépassées en 2000 et 2001. Je rappelle aussi qu’on a déjà traité d’imbécile Rupert Murdoch d’avoir acheté MySpace pour $580M et qui dans l’année suivante s’entendit avec Google pour un petit contrat de pub de $900M…

Pour ce qui est des arguments suivants :

la question du manque de temps est vieille comme le monde. Voici d’ailleurs une couple de citations :

“Le manque de temps est le déguisement favori de la paresse.” (Grégoire Lacroix)
C’est le temps qui met au jour la vérité.” Citation de Ménandre ; Pensées morales, XXXI – IVe s. av. J.-C.

Mais plus sérieusement, il est vrai que les médias sociaux grugent du temps. Mais si on connaît les outils et les agrégateurs d’informations, on peut aisément trouver l’essentiel de l’information dont on a besoin. Comme je l’ai dit souvent (et c’est de plus en plus vrai) le web social est une rivière d’information. Il ne faut pas tenter de la boire on va s’y noyer. Il faut plutôt boire de celle-ci

La question de la technologie est intéressante. Oui il y a des guerres de standards et oui chacun des joueurs tente de se positionner et mon point de vue là-dessus est que justement comme Apple est très « contrôlant » dans ses stratégies, il risque de perdre au change.

Le problème de la dilution de l’information sur les nombreux flux a été expliqué de nombreuses fois plus intelligemment que moi par Martin Lessard, notamment dans son billet Johnny Haliday le cheval de Troie de Twitter

Percolation de la qualité
Bien sûr, il reste à trier le bon grain de l’ivraie. Dans ce cas, les RT (“ReTweet”, retransmission), autre convention, avant le nom d’un usager, qui indique que l’on a tout simplement retransmis (recopié) ce que la personne a écrit précédemment, est une façon de repérer les informations “importantes” (une forme d’éditorialisation a posteriori).

Un RT acquiert souvent l’aura d’une information “validée” (non pas au sens de vérité, mais au sens d’approuvé par son réseau) –tout le travail restant consiste à se monter un réseau fiable, on s’en reparler une autre fois — d’ici là, relisez le chapitre 3, Comment le carnet Web stimule la qualité, du célèbre billet de Sébastien Paquet…

Finalement, le problème de l’argent semble aujourd’hui beaucoup plus en être un des agences traditionnelles dont fait parti monsieur Roque et le gentil blogueur Nicolas Borduas (boss de TBWA/France) qui héberge ses billets, que ceux de l’industrie du web 2.0. Pour s’en convaincre, voici une collection d’extraits, particulièrement éloquents, de la crise que traverse « les grandes agences de pub ».

Agency Report 2010: Sharpest revenue decline in 66 years
The Agency Report 2010, provides an annual industry overview. This years report ranks 883 U.S. advertising, marketing services, media and public relations agencies. Ad Age’s Bradley Johnson provides his analysis of this years report: Agency Report: Revenue Slumps 7.5%, Jobs at 16-Year Low
Some Report highlights:
• U.S. advertising/marketing-services firms in 2009 slashed 58,400 jobs, or 7.9% of positions, according to Ad Age Data Center’s analysis of Bureau of Labor Statistics data. Since the recession began in December 2007, these firms have cut 107,700 positions — one in seven jobs.
• Economists believe the recession ended late last summer. But it’s been a jobless recovery for agencies. U.S. ad agency employment in January 2010 slumped to its lowest level since 1994.
• The Big Four agency companies in 2009 collectively cut 23,229 jobs worldwide, or 8.6% of staff.
• Agency tumult in 2009 is immediately apparent in one score: jobs.
• 2009 revenue fall, worst drop on record for Agency Report. The sharpest revenue decline in the 66 years Ad Age has produced the Agency Report.

Advertising agency of record will pass in 2010. Because consumers have changed.
Ming Chan introduces his background as a silicon valley programmer who went into advertising. Gives a quick introduction video.
A difference since the days of the .COM crash. Prior to .COM crash, companies made things and hoped consumers would like it, and after the .COM crash companies make things they know that consumers want. They are able to listen in to consumers.
A look at the Pepsi Brand. adspend decreased. $142 million spend in 2006 dropped to $60 million in 2008. BBDO kicked out in 2008 (after 40+ years) and replaced with TBWA\Chiat. Pepsi Digital kicked out TBWA\Chiat.
Instead individual brands went to new agencies.
Pepsi Digital –> Huge (agency)
Gatorade –> VML
Sobe –> Firstborn
No more superbowl ads, instead a social media campaign.

When an economic sea-change descends on an industry, a successful response includes a heckuva lot more than adjusting the product line or adding a specialist in a vertical marketing function such as social networking. When prices decline, the successful competitor adjusts the entire business model to recognize and profit from the change. It would seem that a critical adjustment for agencies is to understand that the supply of “big ideas” is soaring and that clients may no longer be willing to pay tens or hundreds of thousands dollars for “Eureka!”. Further, perhaps those clients have decided to hire only those marketing agencies who are willing to get down in the dirt with them and contribute hugely to the sales and conversion processes.
My guess is that agencies will start to give away the creativity in order to sell the execution and measurement. To make this model profitable agencies will adjust overhead sharply downward and focus every ounce of executive brainpower on creating profits for the agency by creating new and better value for the client, focused on what the client is telling you it needs…better recognition and use of marketing technology and lower marketing labor costs.
When agencies stop peddling dinosaurs that’s when we’ll see the client/agency relationship improve.

Le Lab VOXtv Chronique : l’intelligence numérique des objets

Pour capsule de l’émission LeLab sur la chaîne VOXtv avec Philippe Fehmiu, je discute de l’intelligence numérique des objets.

Pour plus de renseignements sur les sujets discutés, je vous invite à relire mon billet : Flashcode, Code à barres et intelligence numérique et collective des objets et à télécharger les applications mobiles Mobiletag (que j’ai nommé MobileMe par erreur dans la capsule) ou Stickybits.

Les médias sociaux 101 dans les médias traditionnels

Grâce au bon travail de la relationniste Véronique Déry du Groupe Librex, et éditions Logiques, mon éditeur, Les médias sociaux 101 a eu une grosse couverture médiatique jusqu’à présent. Voici un recensement de certaines de ces entrevues ou nouvelles, qui sont disponibles sur le Web.

(…)elle reprend certains des billets publiés sur son blogue (www.michelleblanc.com) dans lesquels elle démystifie l’utilisation de différents outils comme Twitter et Facebook, pour ne nommer que ceux-là. Ceux qui fréquentent Michelle Blanc sur le web reconnaîtront son style franc, direct et parfois légèrement baveux. Les entreprises et les professionnels de la communication, eux, trouveront de judicieux conseils.

Le Lab VOXtv Chronique : l’influence des applications mobiles dans le domaine de l’hôtellerie et de la restauration.

Pour cette nouvelle saison de l’émission LeLab sur la chaîne VOXtv avec l’excellent et toujours sympathique Philippe Fehmiu, je ne ferais que quelques apparitions sporadiques. Pour cette première sortie, je discute de l’influence des applications mobiles dans le domaine de l’hôtellerie et de la restauration.

Pour plus de renseignements sur les sujets discutés, je vous invite à télécharger l’application mobile Tripadvisor, pour iPhone ou pour Androïd.
Vous pouvez aussi revoir mes billets :
Le Lab VOXtv – Chronique : géolocalisation, médias sociaux et le phénomène « Foursquare »
Foursquare, le futur des médias sociaux

Les médias sociaux 101, le teaser vidéo

C’est en compagnie de Nadia Seraiocco que j’ai eu le plaisir de tourner le « teaser » de Les médias sociaux 101, dans l’antre du Laïka à Montréal. Ce vidéo explique succinctement la teneur des contenus du livre qui sera lancé le 27 septembre prochain. J’ai comme le goût de vous faire un gros WOUHOUHOU

Réservation au Laïka pour tournage vidéo

Podcamp Montréal 2010, j’étais anti-conférencière lors de cette anti-conférence

Quelquefois par an, je donne gratuitement de mon temps pour des organismes à but non lucratif. C’est donc avec plaisir que j’étais conférencière lors de l’anti-conférence Podcamp Montréal 2010. Je n’avais rien préparé et c’était une période de questions ouvertes avec l’auditoire. Alors bon visionnement

Les Médias Sociaux 101 – La préface de Bruno Guglielminetti

Le livre Les médias sociaux 101 Le réseau mondial des beaux-frères et des belles-soeurs que Nadia Seraiocco et moi-même avons écrit, sortira dans les prochaines semaines. J’en tient d’ailleurs un premier exemplaire dans mes mains et je suis “folle comme d’la marde” comme je l’ai expliqué au copain Bruno Boutot qui s’adonnait à être là, lorsque je l’ai reçu.

Donc, en guise de “teaser“, je mets en ligne la dédicace, la trop gentille préface du copain Bruno Guglielminetti de même que les remerciements, qui sont tous dans le livre.

Dédicace

À Bibitte Électrique, sans qui ce livre n’existerait pas. Elle est mon phare, ma baie de tranquilité et mon soleil…

Préface
Bien que les initiés en parlent depuis maintenant quelques années, l’univers des médias sociaux rattrape aujourd’hui une grande partie de la population et, au passage, confronte les entreprises. Sans vraiment le savoir, plus de 14 millions de Canadiens, 15 millions de Français et 2,7 millions de Québécois sont désormais les acteurs d’une révolution dans le monde des communications, simplement en utilisant Facebook.
Et le réseau Facebook, aussi gros qu’il soit, n’est en fait que la partie visible de l’iceberg. Si vous regardez de plus près l’univers des médias sociaux, vous y découvrirez des outils, des lieux de rendez-vous ou de recherche qui peuvent servir aux différents besoins du citoyen, dans sa vie de tous les jours.
Mais parallèlement à ce type d’utilisation plus commune des réseaux sociaux, il existe une formidable occasion d’affaires pour les entreprises qui sauront se positionner dans cet univers, qui permet aux créateurs de contenus ou de services de communiquer directement avec le marché qu’ils cherchent à séduire.
Car jamais encore une entreprise n’aura eu cette chance de converser aussi directement, et en temps réel, avec sa clientèle jusqu’à aujourd’hui. Jamais auparavant une entreprise n’aura eu un contact aussi direct avec le citoyen. Mais encore faut-il savoir comment lui parler. Il faut prendre le temps de réfléchir à la question, évaluer quel réseau utiliser, quoi dire et à quel moment.
Heureusement pour vous, dans cette quête de l’apprivoisement de l’univers des médias sociaux, vous avez pris une première bonne décision : celle de mettre la main sur cet ouvrage de Michelle Blanc. À titre d’une des premières titulaires de la M. Sc. Commerce électronique au pays, Michelle Blanc scrute l’évolution des médias sociaux depuis bon nombre d’années et a su vulgariser leurs utilisations auprès du public.
Ce que vous avez entre les mains aujourd’hui, c’est en quelque sorte le «Michelle Blanc 101». C’est-à-dire les bases de la connaissance de l’experte en matière de positionnement dans les médias sociaux. Dans les pages à venir, vous trouverez l’essentiel des conseils qu’elle prodigue depuis des années sur son blogue professionnel. Que ce soient les six règles de Jacob Morgan ou les sept leçons d’ Obama pour les innovateurs radicaux, Michelle Blanc propose une réflexion sur les diverses approches du Web d’aujourd’hui.
Pour ceux qui ont découvert les talents de la vulgarisatrice sur Internet, sachez que ce livre contient d’abord et avant tout une sélection de ses meilleurs billets extraits de son blogue professionnel, concernant les médias sociaux. Des billets qui ont par la suite eu droit à une bonification ou à une MAJ, comme le reconnaîtront ses lecteurs internautes.
En terminant, je tiens à saluer tout le travail accompli par Michelle Blanc jusqu’à ce jour dans le domaine de la promotion des nouveaux outils de communication. À titre de journaliste spécialisé dans les nouvelles technologies à Radio-Canada, où j’ai eu la chance à de nombreuses occasions d’interviewer l’experte, ou encore à titre de directeur de la Communication numérique aujourd’hui au Cabinet de relations publiques NATIONAL, je sais apprécier tout son travail d’évangéliste du Nouveau Monde 2.0.
Si aujourd’hui de plus en plus d’entreprises, et même de partis politiques, s’efforcent d’être plus ouvertes envers la communauté des internautes québécois, je suis persuadé que c’est en partie grâce à son travail d’intervention dans les médias et au sein des entreprises elles-mêmes. Pour cela, chapeau, Michelle Blanc! Et à vous, bonne lecture!
Bruno Guglielminetti

Remerciements

Un gros high five à Nadia Seraiocco, qui a fait un travail colossal de recherche, d’adaptation et d’amélioration des textes de mon blogue pour constituer ce livre. Merci à Bruno Guglielminetti pour les gentils mots de la préface et un très gros bisou à toute l’équipe du Groupe Librex et des Éditions Logiques pour le travail d’édition, pour la confiance, la bonhomie et l’enthousiasme qu’ils ont démontrés pour ce projet.

Michelle Blanc