Pourquoi bloguer? Bloguer pour vendre

Un petit rappel pour vous dire que Pourquoi bloguer (dans un contexte d’affaires) est en prévente, que vous pouvez encore l’acquérir avec un rabais de $4.95 et que cette prévente inclut une dédicace de votre « un peu moins humble serviteur ».

Entre-temps, voici la suite de mon chapitre, bloguer pour vendre :

Quelques conseils d’usage

Garder votre blogue simple et éviter les graphiques lourds et encombrants. Un blogue doit se lire facilement et le ton se doit d’être accessible pour intéresser le lecteur … et le moteur de recherche.

Mettez vos contenus à jour fréquemment. Un blogue se doit d’être mis à jour au moins une fois par semaine. Une cadence plus rapide est certainement bénéfique, mais la passion de l’écriture n’est pas donnée à tous. Sachez aussi que les visiteurs de blogues sont des lecteurs assidus. Morevisibility présente le fait que durant le premier semestre de 2005, les visiteurs de blogues ont regardé en moyenne 1600 pages durant cette période. Ce qui est 77 % plus élevé que ce que regarde l’internaute moyen c’est-à-dire 9000 pages. Les lecteurs de blogues sont donc loyaux, vous vous devez de les satisfaires.
Développer un blogue utile. Il a été observé que les blogues qui ont une utilité et une mission sociale, semblent être ceux qui ont connu un succès commercial et un positionnement enviable. En somme, soyez passionné de votre sujet. D’ailleurs n’êtes-vous pas parti en affaires spécifiquement pour ces raisons ?

Ce sont ces raisons spécifiques qui ont contribué à la naissance des blogues d’Ice.com. Le premier, Justaskleslie.com, répond à diverses questions que se pose les propriétaires de bijoux sur l’entretien de ceux-ci, la manière de choisir un bijou et les autres éléments préachats ou après la transaction. Ils offrent de nombreux conseils qu’ils donneraient aussi sans doute à quelqu’un qui se présenterait en magasin. Sauf que dans ce cas-ci, en répondant aux questions des consommateurs dans un blogue, ces questions et ces réponses seront très certainement ce que chercheras un acheteur potentiel dans les moteurs de recherches. L’autre blogue, Sparklelikethestars.com, offre un côté un peu plus ludique. Les dirigeants d’Ice.com ont obtenu les droits d’utilisation de photos de vedettes d’Hollywood. Dans leurs blogues, ils présentent ces clichés et font un gros plan sur les bijoux de ceux-ci. Puis ils développeront une petite anecdote d’à-propos et parlerons des bijoux en les nommant spécifiquement (utilisation de mots-clés renforçant le positionnement tel que : 7/8 carat blue sapphire and 14K white gold star earrings) et en les hyperliants directement à l’endroit dans le catalogue en ligne, où ils sont disponible. Et voilà, le tour est joué.

Vous n’avez pas de bijoux à vendre?

Qu'à cela ne tienne ! Vous avez des feuilles de métal trouées, des idées, du recrutement, des pilules d’incontinence, des idées politiques ou des franchises à vendre, que cela ne ferait pas une grande différence. L’important est de parler de ce que vous avez à vendre. Vous me direz oui, mais mon produit n’est pas sexy et je ne sais pas quoi dire? Alors, changez de métier et faites ce que vous aimez vraiment. Un blogue ne changera rien à votre triste sort. Les gens qui réussissent vraiment aiment ce qu’ils font et quand vous aimez ce que vous faites, vous pouvez en parler durant des heures. L’important n’est pas de parler à la terre entière, mais de parler à vos clients. Qu’ils soient consommateurs, acheteurs en entreprise, électeurs ou franchisés. Si vous parlez de leurs besoins, ils arriveront à vous. Dans mon propre blogue, je n’ai pas de description de mes services, mais plus de 50% de mes ventes viennent de celui-ci. Plutôt que de faire la liste de mes services, j’en parle abondamment d’une manière légère, d’actualité et instructive. Mes lecteurs comprennent ainsi mon expertise et y font appel de plus en plus.

D’ailleurs, dans mon propre blogue, un lecteur me posait cette question.

Il est vrai que certaines “shops ” ne sont pas allumées sur le Web, mais leur clientèle cible et leur marché justifient-ils l’investissement et le temps que demande une campagne efficace sur le Web ? Un blog est-il vraiment nécessaire pour l’entreprise en région qui construit des plaques d’acier?

Le 2007 Canadian Internet Trends Survey Results : Industrial Marketing White Paper (PDF), nous apprend que selon un sondage de 2007 auprès de 2,466 acheteurs industriels canadiens,
• 88% ont utilisé l’internet pour trouver des composantes et des fournisseurs,
• 84% ont utilisé l’internet pour obtenir des spécifications techniques,
• 75% ont passé au moins 3 heures par semaine sur l’internet pour faire ces recherches,
• et que 37% disent que leur utilisation des magazines sectoriels a baissé dans la dernière année.

L’utilisation des blogues pour rejoindre ce type de client s’avérerait donc sans doute souhaitable.

Le blogue est mort, prise II

Dans les commentaires de mon billet Le blogue est mort, de Thierry Crouzet on peut lire :

J’ajoute que dans mon papier je dis bien que facebook comme twitter sont aussi des modes… que je trouve en plus par trop centralisatrices…
Je veux bien être détesté… mais ne faites pas dire ce que je n’ai pas dit en me citant de façon approximative (c’est-à-dire avec des citations qui hors contexte veulent faire croire le contraire de ce que je pense).

Voici donc ma réponse :

Je vous citerais convenablement alors:

Le jeu de rôle est mort, en tout cas tel que je l’ai rêvé, parce qu’il n’a pas su se dépasser. Il est resté confiné à un petit milieu underground, un milieu d’initiés. Son influence sur ce début de XXIe siècle est gigantesque mais il aura manqué de hits et de vedettes pour engendrer de nouvelles vocations. Il s’est passé tout le contraire en BD et plus personne ne doute qu’elle est un art (sauf ceux qui croient encore qu’on trouve de l’art dans les galeries).

Le blog est à un point d’embranchement de son histoire. Soit des auteurs réussissent à percer, soit l’ensemble des blogueurs sombreront dans l’anonymat. (…)

Mais qui réussit dans la blogosphère ? Qui a réussi à installer une réputation nationale comme n’importe quel auteur moyen de roman ? En France, personne, même pas Loïc Le Meur… et même Loïc était un cas à part. (…)

Certains blogs réussissent à faire vivre leur auteur, notamment aux États-Unis, mais il s’agit avant tout de blogs de nature médiatique. Si le blog doit se substituer à la presse, je ne vois pas l’intérêt. Si les blogueurs ne rêvent que de devenir journalistes ou animateurs de télé, je vois encore moins l’intérêt. Les blogs ne survivront que s’ils se trouvent des voies originales.
L’activisme au sein du cinquième pouvoir en est une. Participer à l’émergence de la conscience collective en est une autre.

Me semble que c’est assez catégorique. Mais encore là, je suis biaisé et je l’admets… Aussi, votre cinquième pouvoir me fait penser à la courbe de Gartner qu’ils ploguent (qu‘ils publicisent) à toutes les sauces. Une nouvelle techno, la courbe de Gartner, un nouveau phénomène, la courbe de Gartner. Ça devient d’un risible! Si je comprends bien votre théorie :
• le blogue se meurt tout comme «  le jeu de rôle est mort »,
• aucun blogueur n’a réussi dans la blogosphère, pas même Loïc Le Meur. Une chance que vous êtes auteur et journaliste!
• Il est mieux d’être un auteur qu’un blogueur
• et pour les blogueurs point de salut à moins de faire de l’activisme politique (que vous brandez cinquième pourvoir) ou de participer à l’émergence collective?

Quant à moi, c’est de la merde et voici pourquoi.

Le blogue n’est pas mort et il progresse sans cesse. Il y a bien un ralentissement, mais le phénomène est certainement loin d’avoir disparu ou même, de s’approcher d’une disparition. Il ne se compare en rien à des jeux de rôles qui ont été et sont toujours un phénomène extrêmement niché. Il y a même une éclosion de ce phénomène ici au Québec. Peut-être ne jouez-vous plus mais il y a une méchante grosse gang de jeunes que ça semble encore passionner. On voit même des boutiques de costume médiévaux pousser comme des champignons et fournir l’attirail complet pour se faire à croire qu’on vit dans ces rôles (personnellement je me fous des jeux de rôles). Le phénomène blogue, n’est pas du tout un phénomène de niche. C’est même tout le contraire.

Je me demande quel est votre étalon mesure de la réussite? De dire qu’un auteur de roman moyen a plus de réussite que Loïc Le Meur, qu’elle connerie. Ce ne sont pas les auteurs de romans moyens qui ont été courtisés lors de vos dernières présidentielles. Ce sont les blogueurs. Étrange non? Je suis convaincu que Laurent Gloaguen, Le Meur ou bien d’autres, sont plus connus du Français moyen que ne pourras jamais l’être un auteur de romans moyens. Ici, au Québec, un auteur de romans moyen, vend 3000 livres et c’est un succès de librairie. Ici, un blogueur très moyen, a 3000 visites par mois, sur une base annuelle. C’est vrai que dans les cercles littéraires, on connaît peut-être mieux les auteurs de romans moyens et qu’on chie sur le vil ouvrage de ces pestes, non-littéraires de blogueurs! Je dis bien peut-être. Ce n’est qu’une hypothèse de blogueur non littéraire après tout.

Selon vous, il est mieux d’être auteur ou journaliste que Blogueur. C’est une opinion que je ne partage pas, mais que je respecte. Surtout que je suis maintenant « auteur » d’un ouvrage collectif et que ça me fait un petit velours à l’ego. Je ne renierais pas pour autant mon statut de blogueur.

Les règles du blogue ne sont pas écrites. Elles s’écrivent chaque jour. L’activisme politique bloguesque est certes une dimension passionnante du phénomène. De participer à l’émergence collective est tout aussi louable. Mais d’expliquer comment entraîner son chien, de partager des recettes estivales, de parler de cul, d’affaires, de religion, de sport, des vedettes ou de son petit moi intérieur sont aussi d’autres activités humaines pouvant être dignes d’intérêt. Elles ne semblent pas l’être pour vous, mais vous n’êtes pas seul au monde. Je me fous du sport, mais je reconnais que la passion d’en discuter peut-être moins glamour que de discuter politique mais que c’est une activité qui peut tout de même en satisfaire plusieurs.

Yulbiz fait des petits et aura lieu mardi prochain le 29 mai

Quelle nouvelle merveilleuse que d’apprendre que la rencontre Yulbiz traversera l’Atlantique pour apparaître à Paris et qu’elle traversera aussi la province pour exister à Québec! Yulbiz est née d’une rencontre entre le blogueur Philippe Martin et moi-même et avait pour but de permettre aux gens d’affaires qui s’intéressent aux blogues et aux blogueurs qui s’intéressent aux affaires, de se rencontrer de manière informelle, gratuite et bénévole et d’échanger autour d’un verre, la passion de la business, des technos et des blogues. Le premier Yulbiz-Paris aura lieu sous l’impulsion des copains Fred Cavazza et Claude Malaison quant à Yulbiz-Québec, c’est StephGuérin qui prend l’initiative de mousser la chose.

Quant à Yulbiz-Montréal (il va maintenant falloir spécifier), c’est comme à l’habitude, le dernier mardi du mois, au café Méliès du Boulevard St-Laurent et ça commence aux alentours de 18 :00hr. C’est donc un rendez-vous le mardi 29 mai prochain.

Si ça vous intéresse, vous pouvez lire le billet officialisant la naissance du premier Yulbiz ou nous n’étions que deux.

Et dire qu’il y a encore des pseudo-intellectuels pour prétendre que les blogueurs sont des gens isolés et esseulés!

P.-S.

Nous avons aussi pris l’habitude de demander la question du mois, à laquelle les gens présents (qui le veulent bien) respondent en inscrivant aussi leur nom et l’URL de leur propriété Web. Ce serait bien si vous continuez la tradition…

Edgar Bronfman interviewé dans Second Life

L’un des plus célèbres Montréalais, Edgar Bronfman Jr., de la célèbre famille du même nom et maintenant P.D.G. de Warner Music, est interviewé dans Second Life par le journaliste de Reuters Adam Reuter. Est-ce que cela donnera des idées à sa sœur Phyllis Lambert, qui est aussi la grande patronne et la passionnée d’architecture en chef du Centre Canadien d’architecture (CCA), pour qu’elle s’y aventure aussi avec sa célèbre institution? Ce ne serait sûrement pas une mauvaise idée. Mais pour l’instant, écoutez plutôt l’entrevue de monsieur Bronfman…

Mélissa Theurio, les Américains craquent pour elle


Mélissa Theurio sur YouTube

Depuis plusieurs mois déjà, le populaire blogue américain independantsources.com craque littéralement pour la charmante Française, Mélissa Theurio. De nombreux billets lui sont consacrés (ici, ici, ici, ici, et ici) et on peut réellement palper la passion des éditeurs du blogue pour ( en toute objectivité je dois l’admettre) la très jolie et charismatique chef d’antenne de LC1, Mélissa Theurio (elle quitterait LC1 pour M6).

Suggestion, les gens de télévision de Montréal devraient peut-être s’enquérir du désir de la madame, de venir de ce côté de l’Atlantique. Je suis convaincu qu’ici aussi, elle déplacerait de l’air…

Squidoo … un nouvel outil à surveiller prochainement

Seth Godin le guru du marketing internet a un nouveau « pet project ». Il s’agit de Squidoo. Vous pouvez déjà avoir une idée de ce que sera le service en visualisant certaines des lentilles démo qui sont déjà disponibles. J’ai la chance d’être l’un des tout premiers bêta testeurs, puisque le service n’est pas encore officiellement en ligne. De quoi s’agit-il? Lire la suite…

Pourquoi les blogues sont-ils avantageux pour une stratégie de positionnement Web ?

D’après un papier blanc de la firme morevisibility(1) les blogues sont la technologie idéale pour apparaître dans les premières places des moteurs de recherches tels que Google, Yahoo ou MSN. Est-ce que ces moteurs choisissent délibérément d’avantager ce type de plate-forme plutôt que le traditionnel site Web ? Je ne le crois pas. Bien que les blogues soient très en vogue et qu’une récente thèse de maîtrise sur le sujet(2) qualifie cette technologie de « prochain boom internet », ce serait plutôt les qualités intrinsèques de ce média, qui l’avantagent sensiblement par rapport aux sites que l’on qualifiera désormais de « traditionnels ».

Quels sont les éléments qui favorisent les blogues ?

Depuis toujours, les moteurs de recherche privilégient les sites à contenu plutôt que les sites d’images. Les algorithmes de recherches sont en effet basés sur les mots et la signification de ces mots. De plus, l’un des critères qui favorisent le positionnement dans les résultats des moteurs est la fréquence et la date (récente ou non) des mises à jour. Ainsi, pour un même mot donné, un contenu qui aurait été mis en ligne il y a deux ans se verrait déclassé par rapport à un contenu apparu la semaine dernière. De plus, un autre concept prisé par les moteurs de recherche est celui de la densité des mots-clés. Comme souvent les blogues sont à caractère spécialisé, ces contenus sont souvent très denses pour parler sensiblement de la même chose et avec les mêmes mots-clés et ses variantes. Ces différentes caractéristiques les favorisent donc.

D’autres raisons nous permettant de comprendre l’ascendant des blogues dans les résultats de recherches sont l’utilisation massive qu’ils font, des liens contextuels. Ce sont, en effet, d’autres éléments qui pèsent lourdement dans les classements des moteurs de recherche. On pourrait aussi ajouter le fait que les blogues sont aussi affublés de la technologie RSS qui permet de facilement multiplier le nombre d’hyperliens externes et de références qui pointent vers une adresse de blogue précise. Ces hyperliens externes sont comptabilisés par les moteurs de recherches comme des votes de confiance des internautes envers une adresse URL précise et le contenu de mots-clés qu’elles contiennent. Encore an autre avantage des blogues. Finalement, beaucoup d’internautes utilisent pour leurs requêtes, ce que nous pourrions appeler le langage naturel. Il s’agit en fait, du langage de tous les jours qui est particulièrement présent dans les contenus textuels de blogues, ou dans les commentaires qui s’y rattachent. Pour toutes ces raisons, les blogues sont donc largement favorisés par rapport aux sites traditionnels, en termes de classement des résultats des moteurs de recherche.

Comment profiter de cette situation dans un contexte d’affaires?

Tout d’abord, renseignez-vous sur la technologie des blogues(3) et expérimentez avec ce nouveau médium. Sachez aussi que la technologie elle-même ne coûte pratiquement rien. Cependant, il est évident que dans un contexte d’affaires, des frais de rédaction, de mise en ligne, de design et de marketing Internet devront être envisagés. Toutefois, pour une PME et pour un entrepreneur avec un peu de bonne volonté et du temps pour explorer cette avenue, cette forme de publication Web pourrait s’avérer fort avantageuse.

Quelques conseils d’usage

>>Garder votre blogue simple et éviter les graphiques lourds et encombrants. Un blogue doit se lire facilement et le ton se doit d’être accessible pour intéresser le lecteur … et le moteur de recherche.

>>Mettez vos contenus à jour fréquemment. Un blogue se doit d’être mis à jour au moins une fois par semaine. Une cadence plus rapide est certainement bénéfique, mais la passion de l’écriture n’est pas donnée à tous. Sachez aussi que les visiteurs de blogues sont des lecteurs assidus. Morevisibility présente le fait que durant le premier semestre de 2005, les visiteurs de blogues ont regardé en moyenne 1600 pages durant cette période. Ce qui est 77 % plus élevé que ce que regarde l’internaute moyen c’est-à-dire 9000 pages. Les lecteurs de blogues sont donc loyaux, vous vous devez de les satisfaires.

>>Développer un blogue utile. Il a été observé que les blogues qui ont une utilité et une mission sociale, semblent être ceux qui ont connu un succès commercial et un positionnement enviable. En somme, soyez passionné de votre sujet. D’ailleurs n’êtes-vous pas parti en affaire spécifiquement pour ces raisons ?

>>Finalement, soyez constant. Le phénomène des blogues a le potentiel d’ajouter une couche de socialisation à l’Internet. Si vous persévérez dans l’édition de votre contenu, les bénéfices devraient apparaître.

(1)Cet article est inspiré et traduit librement de Joe Laratro, www.morevisibility.com, Blogs ~ Learn How and Why They Fit IntoYour Search Engine Marketing & Optimization Campaigns. Document disponible à https://www.michelleblanc.com/2005/09/20/pourquoi-les-blogues-sont-ils-bien-positionnes-dans-les-moteurs-de-recherches/

(2)Torio, James, Blogs, A global conversation. A master’s thesis on the social phenomenon of blogs, Submitted in partial fulfillment of the requirements for the degree of Master of Arts in Advertising Design in the Graduate School of Syracuse University. August 2005. Étude disponible à https://www.michelleblanc.com/2005/09/29/une-these-de-maitrise-sur-le-phenomene-social-des-blogues/

(3)Un bon départ pour se familiariser sur les technologies, les pratiques et le marketing des blogues est : Reportes sans frontières, Le guide pratique du blogger et du cyberdissident. Septembre 2005. Document disponible à : https://www.michelleblanc.com/2005/09/27/reporters-sans-frontieres-outille-les-blogueurs-dissidents/

Cet article est repris intégralement dans LesAffaires.com et est issue de deux billets précédents :
Une thèse sur le phénomène social des blogues et
Pourquoi les blogues sont-ils bien positionnés dans les moteurs de recherches?

Haro sur les mythes du commerce électronique (partie IV)

Mythe 7 : une présence Internet ne sera pas efficace et rentable à moins d’investir des sommes considérables

Un budget de développement Web peut représenter quelques milliers de dollars mais peut aussi représenter des sommes beaucoup plus élevées. Les montants ou les efforts investis dans une opération Web ne seront rentables que si, au départ, des objectifs d’affaires ont été établis. La rentabilité d’une présence Web se chiffre de différentes manières; cependant, toutes les mesures d’efficacité d’un investissement Web se feront à l’aide de métriques identifiées au préalable. Le web est d’ailleurs l’un des médiums les plus riches et les plus efficaces en termes de mesures d’efficacité. Il est donc primordial de savoir d’abord pourquoi on veut être sur le Web et quels objectifs on veut atteindre avec sa présence. Par la suite, il deviendra plus facile d’identifier les outils qui nous permettrons de mesurer notre efficacité virtuelle et comptable (tangible et intangible), donc le fruit de notre investissement . D’ailleurs, une présence Web peut être très efficace, rapporter beaucoup et n’avoir coûter que quelques milliers de dollars. Cependant, pour profiter de ce type de scénario, une étude minutieuse des processus d’affaires à numériser, une planification attentionnée des activités à être développées et une gestion attentive de la mise en place seront des atouts précieux.

Un exemple

Un fleuriste aimerait fidéliser sa clientèle locale et augmenter ses ventes. En magasin, il donne un questionnaire à ses clients, les invitant à s’inscrire à un outil à valeur ajoutée qui les avisera une semaine au préalable que l’anniversaire de l’un de ses proches ou qu’une fête importante approche. Par la suite, le fleuriste utilise une application courriel qui contacte le client une semaine avant la date de chacun des anniversaires et à chacune des fêtes traditionnelles (semaine des secrétaires, fête des mères, Pâques etc…), pour lui rappeler qu’un moment important s’en vient. De plus, dans son courriel promotionnel, il développera une fonction «faites suivre à un ami» qui aura pour but d’augmenter sa base de clientèle (pour les fêtes traditionnelles). Le fleuriste pourra vérifier l’impact de son activité d’affaires électroniques en vérifiant le taux d’ouverture de ses courriels et en suivant l’évolution de ce taux d’ouverture à chacune des interventions de masse. Il pourra aussi indiquer dans son courriel une offre exclusive associée au courriel afin de valider l’impact des courriels sur son chiffre d’affaires (par exemple 5% de rabais pour ceux qui impriment le rabais courriel et l’apportent au magasin). À la fin de l’année, il pourra aisément faire l’adéquation entre les coûts d’opération de son activité et les gains tangibles (ventes) et intangibles (par ex. augmentation de la notoriété ou de la satisfaction clientèle, suite aux commentaires des clients). Ce type d’opération ne nécessite qu’un investissement minimal, il ne requière pas nécessairement de site Web et peut se rentabiliser à très court terme. Il a toutefois requis un effort de réflexion, de planification, d’identification de mesures de rendement et une certaine compréhension des divers mécanismes d’affaires électroniques.

Mythe 8 : un site transactionnel est la seule façon de vendre sur Internet

Le web ne se résume pas qu’à posséder son propre site Web. Il existe une foule d’activités qu’il est possible de faire sur le Web. Plusieurs de ces activités peuvent résider sur des portails gratuits ou peu dispendieux. Par exemple, vous pouvez vendre pratiquement n’importe quel produit sur un site comme eBay.com et ce, sans avoir de site Web vous même. Vous pouvez aussi vendre des produits ou des services sur différents portails de verticales industrielles. À titre d’exemple, l’APCHQ (Association professionnelle des constructeurs d’habitation du Québec) vient de lancer le portail go-affaires.com, où les entrepreneurs et les différents corps de métiers de la construction peuvent inscrire leurs besoins, produits ou services gratuitement. Plusieurs autres verticales industrielles offrent des services semblables. Il existe aussi différentes bases de données permanentes qui recensent les entreprises qui ont pris la peine de s’y inscrire. À titre d’exemple, vous pouvez vous inscrire gratuitement sur les sites de l’ICRIQ au Québec et de Stratégis au Canada. Plusieurs acheteurs, entreprises et consommateurs visitent régulièrement ces listes afin d’y trouver de nouveaux contacts, produits, services ou fournisseurs potentiels.

Sur le Web, vous pouvez avoir votre propre place d’affaires, vous retrouvez dans un centre d’achat virtuel (ex, http://magasiner.sympatico.msn.ca/, http://www.vitrineq.com/, etc.). Vous pouvez aussi vous retrouver sur différents forums qui discutent d’entreprises et des vertus de transiger avec eux (ex. tripadvisor.com), ou même créer votre propre journal (appelé Blogue ) et partager avec la communauté la passion qui anime votre entreprise.

Pour un métavers Québécois

Hier, à l’invitation de mon pote de longue date, Pierre Moisan, je suis allé à l’événement AU-DELÀ DES BUZZ WORDS : MÉTAVERS, NFTs ET WEB 3.0 – TENDANCES ET OPPORTUNITÉS POUR LE QUÉBEC du CEIM. Ça faisait du bien après deux ans de revenir en personne, à une conférence. D’autant plus que le metavers, est un sujet qui me passionnait il y a 15 ans, avec Second Life. D’ailleurs mon alter ego français, Fred Cavazza, publiait récemment un billet éclairant : Quelles pratiques marketing dans le métavers ? Nous nous étions d’ailleurs confrontées lors d’une conférence Webcom à Montréal en 2007. J’étais pro Second Life et Fred était Anti. À la fin de notre face à face, il m’avait convaincu que Second Life était devenu ringard et moi je l’avais convaincu que Second Life était un champ d’expérimentation 3D impressionnant. Comme quoi des fois, la confrontation polie et documentée peut faire évoluer les mentalités.  Dans son récent billet, il a une observation avec laquelle je suis tout à fait d’accord :

J’ai déjà eu l’occasion d’expliquer que le métavers n’est pas le futur d’internet, mais plutôt son passé et son présent (Le métavers n’est pas une rupture, mais une continuité). Je vais maintenant tenter de vous expliquer en quoi les pratiques de marketing diffèrent dans le métavers, ou pas, mais surtout en quoi la démarche et les objectifs du marketing restent les mêmes.

Quoi qu’il en soit, hier soir les très intéressants panélistes discutaient de métavers. La discussion tournait plus autour des technologies propres aux métavers, qu’aux usages dans ceux-ci. Et lorsqu’il était question des usages, on en parlait comme si tout était à faire et à découvrir. Un(e) panéliste dit même « il serait intéressant d’analyser les interactions entre les avatars et d’observer comment ces interactions diffèrent du monde réel? » Question pertinente qui a mainte fois été analysée dans Second Life. On notait d’ailleurs une grande similitude entre l’expression non verbale des avatars avec celle de la vie réelle. Ainsi, la distance entre les personnes, les mouvements des yeux lors d’une conversation et les autres gestuelles mimaient à s’y méprendre ce qu’on pouvait trouver dans le monde réel. Il fallait cependant s’habituer au fait que l’avatar pouvait être un éléphant violet ou un pénis volant (comme nous en discutions lors du débat avec Fred) plutôt qu’une représentation humaine. Incidemment, il était aussi fascinant de constater que certains paraplégiques qui y étaient reproduisaient scrupuleusement chez leurs avatars, les problèmes moteurs qu’ils vivaient dans la vie incluant les tics qu’ils pouvaient avoir.

Tout ça pour dire qu’il m’apparaît que dans le « nouveau métavers », les développeurs, publicitaires, organisations et autres « entités non-numériques » qui veulent expérimenter et s’installer dans ces nouveaux univers, oublient ou ne savent tout simplement pas à quel point les recherches, observations et expérimentations déjà effectuées dans le métavers sur une surface 2D pourraient leur faire faire un pas de géant dans le métavers sur une surface 3D.

Lors de cette conférence, Bertrand Nepveu, entrepreneur en série (sa technologie a été rachetée par Apple) et capital-risqueur, mentionnait que lui et des potes du gaming, de l’infrastructure et du monde 3D avaient développé un Manifeste du métavers québécois, que je vous invite fortement à signer. Ça me rappelle (encore une fois, plusieurs années plus tard) le rapport d’étonnement que 12 spécialistes du web et moi-même avions déjà produit. Comme nous l’avions présenté à l’époque, il est capital que le Québec se positionne rapidement sur ces marchés émergents qui généreront des milliards de retombées économiques et comme le mentionne le manifeste de monsieur Nepveu et ses potes :

Le danger d’ignorer cette transformation serait de placer le Québec à la remorque uniquement de compagnies étrangères et de voir la richesse se créer en dehors du Québec. Ce serait un rendez-vous manqué majeur avec la prochaine vague d’innovation technologique et créative.
Pourquoi le Québec doit-il s’investir dans le Métavers? 5 raisons :
– Pour assurer sa souveraineté culturelle
– Pour assurer sa position de leader technologique
– Pour garder et créer les emplois de demain
– Pour avoir une voix forte dans le débat des valeurs du Métavers
– Parce que le Québec dispose de tous les atouts pour être un leader du Métavers.

M’étant battue durant une décennie avec plusieurs autres militants pour que le Québec adopte « un plan numérique pour le Québec », je ne peux qu’applaudir cette initiative d’un Plan métavers pour le Québec. Nous avons déjà l’expertise gaming et 3D, la créativité et le jus de cerveau pour devenir un incontournable de ces métavers. Il ne reste que la volonté politique pour concrétiser ce rêve de placer le Québec au centre de cette ancienne/nouvelle tendance numérique prometteuse…

Ce soir j’angoisse ou les hauts et les bas de la vie d’entrepreneure

Les hauts et les bas de la vie d'entrepreneur

Ce billet a été écrit un lundi soir à minuit trente alors que j’avais de la difficulté à m’endormir…

J’ai eu la chance d’avoir une pratique exceptionnelle. J’avais de bons clients, je publiais, je faisais des conférences, j’étais médiatisée, j’ai reçu de très nombreux prix professionnels et honneurs. J’adorais partager mon expérience et mes connaissances. La vie allait rondement. J’ai bien eu des écueils. Mais somme toute, malgré tout ce qui est arrivé avec mon changement de sexe, la vie allait bien. Pour ajouter à ça, je suis en amour depuis 28 ans et j’habite un environnement de rêve. Je n’ai pas grand-chose à me plaindre.

Depuis des années je militais pour un plan numérique pour le Québec. Il me semblait que tout ce que notre gouvernement devait faire pour aider la population à prendre le virage numérique, la fameuse transformation numérique, n’était pas fait. J’ai pris mon bâton de pèlerin et l’ai crié et écrit sur tous les toits. Avec des collègues, j’ai, entre autres, co-publié le Rapport d’étonnement numérique. Je suis même allée faire la leçon à notre premier ministre d’alors lors de son Forum des idées. Mais rien ne bougeait. Par altruisme et par idéalisme sans doute, j’ai accepté d’aller en politique pour qu’enfin on y parle de numérique. Quelle mauvaise décision ça a été !

J’ai travaillé sur un plan numérique pour le Québec afin que, collectivement, on prenne le fameux virage. Mais j’ai fait la gaffe d’accepter de me présenter sur le Plateau Mont-Royal plutôt que dans mon patelin de Lanaudière. On me disait « Michelle tu seras au cœur des médias pour présenter ton plan »! « C’est l’endroit idéal pour toi »! Sauf que c’était dans le fief de Québec Solidaire, de l’extrême gauche, des wokes et des anarchistes. Avant même que je ne me sois officiellement présentée, déjà je me faisais déchirer publiquement par les médias de Montréal. J’étais « la candidate transsexuelle ».  Avant même la campagne, le PQ perdait trois conseillers et l’on titrait « le PQ en déroute ». Le Parti Libéral perdait 20 députés et ministres et l’on titrait « Le parti libéral se renouvelle ». Ça donne une idée de la couverture que j’allais avoir.

L’année suivante mon chiffre d’affaires déclina de 60%. Mes angoisses commencèrent. J’ai consulté un psychologue. J’en ai parlé à des amis et je me suis réinventée grâce au marketing de contenus. L’année suivante mon chiffre d’affaires remonta de plus belle.

Puis arriva la Covid. La fameuse Covid. Je suis loin d’être la seule à en avoir été affectée. J’habite toujours dans mon bois. Je mange mes trois repas par jour et j’ai bien de l’espace pour me dégourdir les jambes et respirer l’air pur. Mais mes clients aussi ont souffert. L’un après l’autre, ils coupent les budgets numériques et marketing. Même des potes consultants de hauts calibres me disent que tout est au « ralentit ». Les entreprises feraient de « l’attentisme », me dit l’un d’eux. Ils attendent!

Entretemps, les gouvernements ne parlent plus que de transformation numérique. Ils ont plein de programmes pour aider les entreprises, mais avec des « stagiaires ». Et ça, c’est en plus de la BDC qui fait aussi dans le « conseil numérique ». Mais avec leurs employés qui ne donneront le financement que si ce sont eux qui font le conseil. Pour la superbe annonce de $4milliards pour la transformation annoncée pour le Fédéral, je me suis inscrite en novembre dernier pour être considérée comme une conseillère aux entreprises. Après avoir téléphoné en mars pour savoir pourquoi je n’avais toujours pas de nouvelles, on me fit parvenir un courriel pour m’informer qu’ils sont débordés et que mon dossier n’est toujours pas analysé. Nous sommes maintenant en mai et pas plus de nouvelles.

Je me remonte le moral en me disant que « je suis dans une bonne ligne ». Le numérique n’est pas sur le point de s’arrêter. Par contre, c’est vrai que tout d’un coup, tout le monde est stratège web et spécialiste des médias sociaux. C’est vrai aussi que comme tout le monde est spécialiste, ils sont invités dans les médias pour en parler. Plusieurs disent n’importe quoi, mais bon, comme tout le monde connaît ça, personne ne se rend compte qu’il s’y dit des conneries. L’exemple de la couverture du récent achat de Twitter par Elon Musk en est un bon exemple. On parlera de son soi-disant profil politique, psychologique, voire psychiatrique, de ses frasques même, mais on ne dira pratiquement rien de la technologie, de sa place dans l’écosystème numérique et de ce qu’il veut en faire. On est dans la couverture « people » et à la recherche du scandale.

Étrange époque!

Je ne sais pas encore ce que l’avenir me réserve. Je prends un grand verre d’eau (contre l’avis de mon cardiologue qui me conseille de limiter mes liquides à 1.5 litre/jour), une grande respiration, une grande expiration, je parle à mes anges et me demande de m’inspirer pour la suite de mon parcours.

On dit souvent qu’il ne faut jamais regretter. Je ne regrette en rien d’avoir partagée les détails de ma transition et lors de mon trépas, je serai fière d’avoir sauvée des vies avec ça. Par contre, je regrette amèrement mon idéalisme politique. Je regrette d’avoir mis ma business sur pause avec l’espoir d’aider la société. Je regrette d’avoir cru que ma condition de transsexuelle ne serait pas un obstacle à une course politique. Montréal la fourbe et l’hypocrite n’osa jamais m’attaquer sur mon genre. Mais les détours de méchanceté gratuite sur tout le reste étaient scandaleux (j’ai parlé de ce genre de différence de couverture médiatique dans mon billet, Le biais montréalocentriste). Les gens du PQ n’avaient jamais vu ça. Ils avaient fait du monitorage de mes présences sociales et avaient peur qu’on ressorte mes prises de position anticarrées rouges. Mais jamais ils n’avaient songé que les journalistes puissent être si odieux. Paradoxalement, les régions soi-disant homophobes, racistes et avec tous les défauts du Québec profond, ont toujours été très ouvertes et respectueuses de mon expertise et de ma personne.

Oui je regrette. Oui j’ai été et je suis encore blessée. Mais j’ai beaucoup appris. Je suis fière de tout ce que j’ai fait. J’ai aussi beaucoup de reconnaissance pour toutes les belles rencontres que j’ai faites, pour cet environnement dans lequel je suis, pour la bonté que je vois encore chaque jour et pour la beauté de la nature qui m’entoure. J’ai toujours été une batailleuse et je le serai encore. JAMAIS je ne resterai à genoux. J’ai aussi pardonné à bien des gens. Je crois au pardon. J’ai vécu bien des insultes, du mépris et des trahisons. Mais je sais que celles-ci sont plus lourdes à porter pour ceux qui les infligent que pour ceux qui les reçoivent. La dignité est plus légère que la victimisation.

Je vous partage tout ça comme ça sort. La veuve d’un bon ami décédé dernièrement me disait qu’elle lui avait demandé pourquoi il partageait ses douleurs, sa mort qui approchait à grands pas et son agonie. Il lui avait répondu que c’est parce que ça pouvait aider, qu’il le pouvait et qu’il avait conseillé à Michelle Blanc de parler de sa transition alors qu’elle la vivait et qu’il se devait de faire de même. Je vous partage donc mes angoisses. Je sais ne pas être la seule. D’ailleurs la pratique de ma conjointe psychologue, explose. Elle a même dû arrêter ses listes d’attentes ayant trop de clients. Au moins, l’une des deux du couple a une pratique florissante.

Alors dites-vous que même Michelle Blanc, qui semble rouler sur l’or, avec une liste d’anciens clients incluant des fleurons de l’industrie du Québec et une myriade de PME, peut elle aussi angoisser pour sa business. Il est important d’être positive et de voir le beau côté des choses. Mais il est tout aussi important d’être vraie et de dire que des fois, c’est «tough » en tabarnak…

Merci au gouvernement pour le Prêt de $60 000 aux PMEs. Je vous confirme qu’il est vraiment utile…

Je travaille présentement sur des mandats passionnants avec des organisations que j’aime. Je n’ai pas l’agenda complet que j’ai déjà eu, mais ce n’est pas le vide. Je songe aussi à devenir professeure d’université ou de CEGEP, tout en continuant de faire des mandats et des conférences. Des sommités académiques me fournissent de références impeccables. J’ai toujours cette passion du partage et je verrai ce qu’il adviendra. Mais entretemps, déjà je respire mieux de vous avoir écrit tout ça. Je sais aussi que bien des petits entrepreneurs se reconnaîtront dans ces angoisses inévitables de notre époque. Je vous embrasse tous…