Dire les vrais mots et les vrais enjeux sur le Web, pour traiter des vrais problèmes

Hier j’ai fait du bénévolat pour une organisation caritative qui aide les gens dans le besoin. C’était une sorte de grosse tempête d’idées avec plusieurs intervenants de l’organisation et quelques spécialistes de l’externe. À plusieurs reprises les intervenants disaient il ne faut pas parler négativement de nos bénéficiaires, il faut montrer une image positive de ces gens, il faut trouver une manière de les présenter sans qu’ils soient misérabilistes. Tout au long du processus je me disais, mais ces gens, pour le web et les médias sociaux, sont complètement à côté de la track.

Pour respecter la confidentialité de cette organisation, je ne la nommerai pas, mais je vais vous expliquer pourquoi après la session, je suis allée voir la DG pour lui exprimer mon désaccord avec leur approche.

J’ai déjà parlé de Maple Leaf qui lors du scandale de la listériose parlait de tout sauf de ça et lorsque les gens cherchaient Listériose, ils arrivaient sur le site des avocats de la poursuite collective contre Maple Leaf. Je vous parlerai maintenant du gaz de schiste. Si vous cherchez ce terme dans Google, vous retrouvez des articles peu élogieux sur le sujet et tous les sites des opposants au gaz de schiste. Ces exemples sont là pour vous illustrer que les gens cherchent les termes qui sont ceux « du moment », par leur version édulcorée politiquement correcte. Les gens ne cherchent pas « sanitation alimentaire » ou « les bienfaits des gaz souterrains ». De même si des gens sont dans la misère et ont des problèmes sociaux ils ne chercheront pas leur pendant « positif ». Ils chercheront par exemple alcoolisme, dépendance, drogué, pas abstinence. En outre, j’expliquais dans ma conférence TEDx comment d’avoir parlé en termes direct et franc de ma condition de transsexuelle avait eu des bénéfices positifs pour moi-même et la société en général. J’expliquais aussi l’effet catharsis de « dire les vraies affaires » et comment les gens peuvent s’identifier aux problèmes des autres lorsqu’ils les lisent sur le Web. C’est bien de parler de « santé mentale », mais lorsqu’un de vos proches pète une crise schizophrénique ou est en état de psychose, il y a de fortes chances que sur le web vous cherchiez plutôt « maladie mentale ».

Dans la pub sociétale traditionnelle c’est certainement judicieux d’enrober positivement les concepts (quoi que je m’en fou, ce n’est pas ma spécialité), mais sur le web, d’appeler un chat un chat, ça risque de vous faire apparaître lorsque quelqu’un cherche un chat…

Le paradoxe des blogues d’affaires chez les fortunes 500

C’est via l’article d’eMarketer Correlating Social Media Success with Marketer Usage que j’ai pris connaissance du plus récent rapport de the University of Massachusetts Dartmouth Center for Marketing Research, The 2011 Inc. 500 Social Media Update: Blogging Declines As Newer Tools Rule (PDF). Ironiquement, on y constate que le blogue est de moins en moins utilisé par les entreprises fortunes 500 mais que paradoxalement, c’est le deuxième outil le plus efficace de tous les médias sociaux.

When asked if the use of social media has been successful for their business, the overwhelming response for almost every tool is that it has been. More than 80% of companies rated tools as successful with the exception of Foursquare (68%) and MySpace (0%). The tools rated most successful are message boards/bulletin boards. Ironically, blogging is rated as successful by 92% of those who utilize this tool at the same time we see a decline in the adoption of blogging by 13%.

L’explication qu’en donne eMarketer est intéressante :

The research could suggest that marketers are abandoning techniques that work. However, it could also be a sign that marketers who have mastered these techniques are sticking with them, while those that have seen less success in these areas are pulling back from their efforts. Those marketers who continue to blog are likely the ones who have seen the most blogging success, for example, while those who found blogging’s return on investment too low have likely moved on.

In addition, the overwhelming popularity of Facebook among marketers means that those with less social media marketing experience or sophistication are likely using it, perhaps pushing success rates down.

En effet, bloguer est difficile et faire un concours bidon sur Facebook est très facile. Cliquez j’aime sur une cochonnerie et invitez 10 de vos amis pour la gagner, est une tactique courante sur Facebook. Cette tactique donne l’impression que vous êtes efficace, car vous pouvez ainsi vous faire croire que vous avez « un gros bassin de clients loyaux ». D’ailleurs dans un autre article d’eMarketer, Does ‘Liking’ a Brand Drive User Loyalty? on peut lire :

According to a study from the Ehrenberg-Bass Institute, an Australia-based marketing think tank, just 1% of fans of the biggest brands on Facebook engage with the brands on the site. The Ehrenberg-Bass Institute study looked at Facebook metrics for the top 200 brands, and through an examination of activities such as “likes,” comments, posts and shares, the research group found nothing substantial to link a brand’s Facebook presence with loyalty.

Limited consumer engagement with brands on Facebook suggests there may be a disconnect between the reasons why consumers actually “like” a brand and the reasons brands think consumers are “liking” their page.

L’explication de ce 1% se trouve peut-être au point 8 d’un autre article de TheBrandBuilder: 10 things you still need to know about social media / social business.

8. Social media should not be managed by Marketing anymore than your phones should be managed by Sales. 41% of social media directors are marketing professionals while only 1% are customer service professionals. Would you care to guess as to why it is that only 1% of social media programs seem to be yielding actual results (and I mean business measurables, not just web measurables) while the rest are just making noise and turning anecdotal BS into “case studies?”

MAJ

Petit rappel à tous ces “spécialistes des médias sociaux” qui font de beaux p”tits concours pour gagner une cochonerie en cliquant “j’aime” et en invitant leurs copains à faire de même sur Facebook (tiré de Règles applicables aux promotions de Facebook)

3-Vous ne devez pas utiliser les fonctionnalités de Facebook en tant que mécanisme d’inscription ou de participation. Par exemple, le fait d’aimer une Page ou d’indiquer se trouver dans un lieu ne saurait constituer une inscription ou une participation automatique à une promotion.
4-Vous ne devez pas conditionner l’inscription ou la participation d’un utilisateur à toute action à l’aide d’une fonctionnalité Facebook autre qu’aimer une Page, indiquer se trouver dans un lieu ou se connecter à votre application. Par exemple, vous ne pouvez pas conditionner l’inscription ou la participation d’un utilisateur au fait qu’il aime une publication sur un mur, ou commente ou télécharge une photo sur un mur.
5-Vous ne pouvez pas utiliser les fonctions Facebook telles que le bouton J’aime en tant que mécanisme de vote pour une promotion.

et ha oui, sur votre blogue vous pouvez faire ce qui vous chante… Vous êtes chez vous.

Ces activités médias sociaux qui ne sont pas sous votre brand et les efforts invisibles

Il est important d’avoir une présence Web forte (comme je le dis souvent idéalement avec au moins un blogue) et diversifiée sur plusieurs plates-formes telles que Facebook, Twitter, YouTube et autre. Mais il est aussi important d’être de ces autres plateformes dans lequel notre « brand » est dilué, mais qui font figure d’autorité dans notre marché, et surtout, d’y observer ce qu’on dit de notre brand. Ce sont des activités médias sociaux qui sont difficilement « justifiables » devant un conseil de direction, pour lesquels il est très difficile de mesurer un retour sur l’investissement et qui prend énormément de temps.

Je vais vous illustrer ceci en vous donnant l’exemple d’une association touristique régionale (j’en ai quelques-unes dans mes clients). Idéalement, les ATR auront une présence forte et diversifiée sur plusieurs médias sociaux. L’an dernier je m’étais d’ailleurs mis à la tâche de mesurer leurs efforts respectifs dans mon billet Classement comparatif de la présence médias sociaux des Associations touristiques régionales . Par contre ce classement ne prenait aucunement en considération la présence de ces ATR et de leurs membres sur certains des plus importants médias sociaux touristique que sont TripAdvisor, GoogleMap ou Wikipedia. Sans y faire une autopromotion qui n’est vraiment pas bien vue des internautes et des sites, est-ce que les informations de nature encyclopédiques de votre destination y sont? Est-ce que les points d’intérêts y sont géolocalisés avec un bref descriptif? Est-ce que les ressources pouvant aider positivement le voyageur y sont répertoriées?

C’est le genre de questions, d’effort et de mise à jour qui est certainement bénéfique pour une instance et les membres d’une ATR. Cela doit aussi être fait selon les règles, pratiques et coutumes de chacun des outils et très souvent, cela sera fait bénévolement par des internautes bienveillants qui aiment votre destination. Mais cela peut aussi être fait par vos organisations. Malheureusement, ça prend des gens pour le faire, ils sont payés et il est difficile de justifier qu’on a mis des ressources là-dessus. Il en va de même pour tout type d’organisations qui ont tous, dans leurs secteurs respectifs, des sites « d’autorités » qui se doivent d’être mis à jour ou pour lesquels vous pouvez suggérer des contenus, sans que ce ne soit chez vous que ça se passe. Des fois c’est ce genre « d’efforts qui semblent invisibles » qui fera la différence entre le succès (ou non) d’une destination, qu’elle soit touristique, organisationnelle ou web…

Comment les médias sociaux m’ont aidée à trouver mon chien et sa bouffe, pour le reste de ses jours…

Charlotte la goldendoodle

Charlotte la goldendoodle

C’est en soupant avec des potes en fin de semaine et en discutant avec Claude Malaison qu’est venue l’idée de ce billet (en fait c’est plutôt à la demande expresse de Claude que je m’exécute). Depuis plusieurs années, j’avais le goût d’avoir un chien. En fait, depuis ma transition et ma prise d’hormones féminines, j’avais ce besoin maternel qui s’exprimait de plus en plus fort et l’adoption d’un chien semblait être un dyachilon convenable.

Je pensais acheter ou adopter un petit chien dans le genre shit su. Étant grande fan de Charlie Brown et de Snoopy, tranquillement mon intérêt divergeait vers un beagle. J’en parle sur les médias sociaux et très rapidement on m’indique que beagle vient du mot « beugler » et en fait, le beagle est le seul chien qui en plus de japper constamment est aussi capable de hurler comme les loups. Habitant le centre-ville et ayant plein de voisins, cette race de chien ne semblait pas très opportune. On me suggère sur les médias sociaux de m’intéresser à une nouvelle race qu’on nomme goldendoodle. Je fouille sur internet, découvre pleins de photos de cette race et est subjuguée par la description qu’on en fait dans wikipedia.


In the 1990s,[2] breeders in both North America and Australia began crossing golden retrievers with standard poodles.[1] The original purpose of the cross was to attempt to develop guide dogs suitable for visually impaired individuals with allergies.
(…)
Goldendoodles are generally intelligent, affable, trainable, very human oriented, yet friendly toward other dogs. It is very important that you start training early, or, as they say, You Can’t Teach An Old Dog New Tricks. They are high energy dogs, much like their parent breeds.

Je me mets donc à chercher comment je peux me procurer un tel chien et par chance, je tombe sur une l’annonce kijiji d’une dame qui après avoir attendu 1 an pour avoir Charlotte, une petite goldendoodle femelle de 2 mois, est aux prises avec un mari qui vient tout juste de faire une hernie discale, est sur la morphine et ne peu plus travailler. Elle doit donc se départir de Charlotte pour plutôt s’occuper de son mari maintenant alité. Je prends donc rendez-vous avec la dame, tombe en amour avec Charlotte et l’achète pour une fraction de ce que la dame l’a payé 2 semaines auparavant.

Étant très fière de Charlotte et voulant m’amuser un peu, je lui fais une page Facebook et un blogue. Le premier mois d’existence de son blogue, il obtient 1800 pages vues, un manufacturier de nourriture pour chien (Oven Baked Tradition pour ne pas le nommer) choisi Charlotte comme l’une des pinups de sa marque et lui fournit la nourriture gratuitement, Charlotte reçoit du parfum pour chien et même qu’une massothérapeute canine veut la masser gratuitement.

Comme quoi sans les médias sociaux je n’aurais pas la chance d’avoir cette amie qui a changé ma vie. Aussi, je n’avais aucun objectif en mettant en ligne le blogue Charlotte ma vie de goldendoodle autre que celui de m’amuser. À ma grande surprise, il est maintenant générateur de retombées d’affaires. J’utilise d’ailleurs désormais cet exemple lors de conférences médias sociaux et disant aux gens d’affaires :

-Si vous croyez être moins intéressant que ma chienne sur les médias sociaux, ça ne va pas bien pour vous…

MAJ

He oui, Charlotte est “officiellement” devenue une star. Elle est parodiée (de même que son humble maître) sur les ondes de la radio de Radio-Canada lors de l’émission humoristique le Sportnographe. De plus, elle sera le sujet de l’une de mes prochaines capsule de l’émission LeLab du canal Vox avec le copain Philippe Fehmiu. C’est donc une histoire à suivre… (P.-S. Elle n’a cependant pas encore reçu d’invitation à Tout le monde en parle ou Infoman 🙂 )

Le push et le pull marketing expliqué par le karaté et le judo

Dans sa plus simple expression le push marketing est la publicité traditionnelle et le pull marketing est d’attirer les clients par le bouche à oreille, via par exemple les blogues, les twitts et autres médias sociaux. Mais c’est dans un un récent billet du blogue de Harvard Business Review Business Needs More Judo, Less Karate, que l’analogie marketing/Judo et karaté prend tout son sens.


Restaurant type one: Imagine yourself wandering the streets of a new city. You could be on Ocean Drive in South Beach, or Piazza Navona in Rome. You’re thinking about dinner, and you come across a restaurant conveniently located on a busy stretch of street. Outside, it displays its panoply of meal choices in wax replica splendor, or “freshly cooked” under Saran wrap. On the sidewalk, an aspiring tan model flanks a manager-host, who wears a loud tie to go with the even louder voice he uses to solicit passersby. “Would you like to come in and eat ‘world famous x’? Or maybe try the daily cocktail special?”

Restaurant type two: You want to have a couple of special dinners during your travels so you’ve done some careful research prior to your trip. You find out about a restaurant that’s somewhat out-of-the-way, does not take reservations, has humble décor, and is only open for dinner five nights a week. None of that deters you. Your foodie friends recommended it — “amazing artisanal, local dishes,” they say. Pete Wells wrote something nice about it in The New York Times. Your favorite restaurant blogs concur.

Where would you rather eat? More to the point, if you have a business, which would you rather be?
Type one represents what marketers call “push.” Type two is “pull.” Push marketing uses advertising (billboards, spam, direct mailings, banners, cold calls, and similar techniques) to hunt for the customer. In contrast, pull marketing bets on product quality and its ability to create awareness and eventually a brand that will lure and keep customers.

One is a bullhorn, the other a magnet. Or, as I like to say, one is karate and one is judo.

Par ailleurs, l’auteur note qu’en affaire, vous n’avez pas le choix de faire un judicieux mix des deux approches. C’est d’ailleurs ce qu’on appelle mix-marketing (j’en parlais d’ailleurs dans mon billet Vivement le « mix marketing » incluant le « mix media » et la « convergence marketing »). Il note aussi cependant que l’approche pull push est limitée dans le temps. Vous arrêtez de payer la pub et elle disparaît. L’approche pull demande quant à elle un investissement et une implication sur une longue période de temps. Je dis d’ailleurs souvent que les médias sociaux c’est un investissement à moyen/long terme pour des retombées à moyen/long terme aussi. Cependant, votre positionnement lui restera sur le Web un bon bout de temps. Ce qui est construit ne disparaitra pas instantanément.

Here are the three possible outcomes of business karate:
a) It works because the product or deal really is that good. This is a best-case, but not common scenario; you have the right to push and shout.
b) It feels like it works short term, but creates long-term disappointment. There is an expectation gap that gets discovered over time, leading eventually to customer defection.
c) It triggers defensive mechanisms. As one investor in my VC firm has told me, “A yellow light always goes off in my head when someone is pitching hard. I don’t want to be sold something.”
That is the irony of it, and why business judo can be more effective — especially when you have something authentic, good, or purposeful. People don’t mind buying, but they don’t want to be sold. In a similar fashion, regarding product design or presentation of information, people prefer intuitive self-discovery over complex how-to instruction.

This is the real judo counterweight to understand. We are by nature predisposed to want, to desire, to deal, to buy. Yet while we don’t mind being gently guided there, we are wired for mostly for self-control. The key principle in the judo of business is to create and allow the conditions for people to make your goal their own conclusion.

Bien évidemment l’auteur de cet article utilise l’image du pull marketing/judo dans un contexte plus général d’affaires, mais je trouve qu’il s’adapte parfaitement au marketing de pull qu’on peut exercer avec une présence efficace médias sociaux. D’ailleurs je vous fais remarquer que dans mon site, il n’est écrit à aucun endroit spécifique une liste détaillée de mes services. Je peux dire que je suis bonne dans tel ou tel service ou encore je peux le prouver. Si la preuve est faite, il n’est pas nécessaire de renchérir. Les clients sont assez intelligents pour comprendre en masse et ils comprennent tellement bien que ma business est florissante.

Je terminerai en vous racontant une anecdote. Un peu avant les fêtes, je me suis mise aux enchères sur ce blogue. Simultanément, une grosse agence de pub me demande de me mettre aux enchères au profit des 24hrdeTremblants. Ils me photographient avec un pro, mettent des ressources sur le projet, créent un site et vont chercher plusieurs personnalités connues qui offrent aussi quelque chose. Pour cet effort de l’agence de pub, l’enchère comprenant 2 heures de consultation avec moi, mes livres sur les médias sociaux (101 et 201) et un plat de sauce Ragu Bolognaise et ma marinade à steak BBQ web 2.0 va chercher $300. Sur mon blogue, avec un billet, quelques twitts et status Facebook le même lot s’envole pour $1350…

Twitter, le plus influent des médias sociaux

Ça fait déjà quelques années que je vous mentionne que Twitter est le plus influent des médias sociaux, mais voici qu’une étude d’ExactTarget renfonce le clou encore une fois. Dans son document Twitter X-Factor (disponible avec échange de données personnelles), ExactTarget souligne que les usagers Twitter ont accès « backstage » directement avec les plus grandes vedettes de la planète (ce qu’aucun autre média social ne donne avec autant d’efficacité) et aux journalistes, recherchistes, supers blogueurs et faiseurs de tendances les plus efficaces en ligne et hors-ligne.

From influence and accessibility to interaction and versatility, Twitter is unlike any other social networking community. And when all five of Twitter’s x-factors combine, the result is an online environment that rivals an exclusive members-only club—while only a small percentage of people are likely to show up on a regular basis, their influence on the larger online culture is undeniable, even enviable. The conversations that take place on Twitter fuel discussions across all areas of the internet—from blogs and forums to product reviews and coupon sites—which influence both Twitter and non-Twitter users alike

Qui plus est :

ACTIVE TWITTER USERS WANT TO INFLUENCE OTHERS.

FOLLOWERS REPRESENT THE MOST INFLUENTIAL ONLINE CONSUMERS, AND THEIR TWITTER USE IS ON THE RISE.

TWITTER’S REACH GOES BEYOND TWITTER

In fact, the individuals who do use Twitter are the most influential online consumers that exist—a key audience for most modern marketers. And it’s important to note that Twitter users don’t isolate their activities to Twitter. These daily Twitter users are voracious online consumers and contributors:

• 72% publish blog posts at least once a month

• 70% comment on others’ blog posts

• 61% write at least one product review a month

• 61% comment on news sites

• 56% write articles for third-party sites

• 53% post videos online

• 50% make contributions to wiki sites

• 48% share deals found through coupon forums

Donc si vous doutiez encore de l’importance et de l’impact potentiel de Twitter sur vos marques et activités promotionnelles, il est peut-être temps de réaliser qu’un seul twitt d’un super usager Twitter peut générer des petites retombées qui feront sans doute la différence entre un succès et un échec de votre présence web globale…

Les médias sociaux ont un impact positif sur le recrutement des étudiants au CEGEP

Ça fait déjà une couple d’années que je rencontre différents gestionnaires de CEGEP, pour parler de l’implantation des médias sociaux dans leurs institutions, pour la communication interne, externe, à des fins pédagogiques, marketing, de relations publiques ou de recrutement. J’ai d’ailleurs déjà agit à titre de « conférencier médias sociaux » (notez que j’écris conférencier plutôt que conférencière parce que c’est ce que les gens cherchent dans Google) pour La fédération des CEGEPs du Québec. La résistance aux changements y est forte et souvent elle vient du corps professoral. Toujours est-il que cette semaine je rencontrais monsieur Normand Guilbeault qui est directeur, systèmes et technologies de l’information au Collège Édouard-Montpetit. Après notre rencontre je twittais :

Termine session avec gestionnaire TI d’un CEGEP = c’est encourageant de voir des gestionnaires ouverts face aux MS dans contexte éducationel

C’est alors que dans ma boîte courriel apparaît le message suivant (avec la permission de faire paraître et le gras est de moi) :

Bonjour Mme Blanc,

Je viens de lire votre tweet : « Termine session avec gestionnaire TI d’un CEGEP = c’est encourageant de voir des gestionnaires ouverts face aux MS dans contexte éducationel »

Au Cégep de La Pocatière, les gestionnaires croient tellement aux médias sociaux qu’ils ont crée un poste de gestionnaire de communauté que j’occupe humblement.

Présentement, on s’en sert ici comme outil de recrutement et pour guider les étudiants internationaux dans le processus d’admission. Avec comme résultat que nous sommes un des seuls Cégep a pouvoir bénéficier d’une véritable hausse de clientèle en ces temps de chute démographiques. Une hausse marquée sans l’ajout de nouveaux programme, il va s’en dire.

Tant mieux si j’ai pu avoir un rôle à jouer là-dedans. Plus j’utilise les MS pour le travail, et non comme loisir, plus je suis à même de constater et de comprendre le potentiel derrière tout ça et ça m’emballe vraiment.

Salutations,

Mathieu Sirois
Gestionnaire de communauté
CEGEP De La Pocatiàre

Puis, quelques heures plus tard, sur mon mur Facebook, de monsieur Guilbeault

Rencontre agréable voire édifiante! Michelle m’a aidé à mieux cibler l’offre de service et l’utilisation corporative des MS, à orienter le développement futur de nos blogues et à construire un argumentaire pour atténuer la mauvaise opinion que se font certains de nos professeurs sur l’usage des MS par les élèves à la bibliothèque et dans nos laboratoires…et puis Michelle est une fille sympa et fort intéressante à converser…
Normand Guilbault

Ma conclusion

Comme le mentionne monsieur Sirois, des bénéfices d’affaires sont bien présents grâce aux médias sociaux et monsieur Guilbeault souligne avec justesse que la mauvaise opinion que se font certains intervenants éducatifs des médias sociaux, est certainement encore l’un des freins majeurs à l’adoption positive et innovante de ceux-ci dans des contextes beaucoup plus variés que le strict recrutement de nouveaux étudiants.

Ambush marketing, guérilla marketing et marketing d’opportunité

Il y a quelques jours j’étais dans une discussion avec des gens qui me parlaient d’Ambush marketing. En fait, ce que j’ai compris de l’histoire est que quelques jeunes, d’une organisation que je connais, étaient fiers d’innover et de créer « un stunt » marketing à peu de frais pour leur organisation. Leur motivation était sans doute excellente. Le problème avec les tactiques de marketing d’embuscade « ambush marketing », est que personne n’apprécie se faire duper et que rapidement l’initiative, louable au début, peut générer des effets négatifs bien plus grand que les bénéfices escomptés.

À titre d’exemple, il y a quelques semaines, Bibitte Électrique (le nom d’amour que je donne à ma chérie pour protéger son identité) et moi-même allions à un petit resto tout neuf, du marché Jean-Talon. Sur le menu, on offre du « jus d’orange Frais » à $4.00 le verre. Lorsque Bibitte reçu son verre qui était en fait du jus provenant d’une boîte de carton elle demanda au serveur
-Mais ce n’est pas du jus d’orange fraîchement pressé ?
-Non madame, c’est du jus « frais », c’est ce que nous avons écrit sur le menu. Notre jus est froid, et il est frais. Il n’est pas « fraîchement pressé ».

Nous nous sommes promis de ne plus jamais remettre les pieds dans cet endroit et Bibitte s’est fait un point d’honneur de répéter cette histoire à plusieurs personnes. Elle avait le sentiment de s’être fait duper.

Wikipédia décrit l’ambush marketing en ces termes :

L’ambush marketing (anglicisme signifiant littéralement « marketing en embuscade ») est l’ensemble des techniques de marketing utilisées par une marque ou une entreprise pour se rendre visible lors d’un événement, mais sans avoir versé l’argent nécessaire à ses organisateurs pour en devenir commanditaire officiel et pouvoir y associer son image. Néanmoins ces opérations comportent de gros risques, étant le plus souvent illégales. L’un des exemples les plus communs est l’achat de panneaux publicitaires aux abords de l’événement avec un visuel reprenant la thématique de celui-ci. Le but principal de l’ambush marketing est d’obtenir les bénéfices d’un partenariat, en termes de notoriété et d’image, sans en subir les coûts.

Le guérilla marketing quant à lui, est plutôt l’utilisation efficiente de stratégies marketing valorisant la viralité (que permettent entre autre les médias sociaux) d’un message ou d’un « stunt » promotionnel, à partir de la créativité et de l’originalité de ses créateurs. Wikipedia le décrit ainsi :

Le Guerrilla Marketing, tel que décrit par Jay Conrad Levinson lui-même est l’art d’exécuter des activités marketing de façon non-conventionnelle et sur un très petit budget.
(…)
Ce qui rend le Guerrilla Marketing différent et si spécial, c’est qu’il a été conçu pour les entreprises de petite taille tel que PMEs et TPEs, mettant l’accent sur l’imagination plutôt que sur l’argent.
Comme Jay Conrad Levinson le dit lui-même: “le Guerrilla Marketing, c’est pour les gens qui ont des rêves ambitieux pour leur activité mais un petit budget à leur disposition”.
Il est bon de noter que si l’on utilise les stratégies et tactiques du Guerrilla Marketing, on trouve un avantage certain dans le fait que l’on soit une entreprise de petite taille. On est assuré d’obtenir de la publicité plus facilement qu’une compagnie plus importante. On est plus près de ses clients et de ce fait, on possède une plus grande agilité.
Le guerrilla marketing s’appuie sur des techniques tel que le street marketing et le marketing viral. Pour atteindre des résultats satisfaisants, il faut faire appel à des stratégies suffisamment innovantes et peu onéreuses, à la créativité et à l’originalité.

♣ Manifestation factice
♣ Affichage mobile
♣ Affichage à la craie au sol
♣ Site internet de marketing viral
♣ Diffusion via internet de pubs déguisées en vidéos insolites
♣ Don d’un nouveau produit via un échantillon d’influenceurs qui vont créer un buzz autour du produit.

Vous avez certainement en tête plusieurs exemples québécois de guerilla marketing. Mais pour vous rafraichir la mémoire, lors d’une élection provinciale récente, l’agence Boss, pour le compte de son client Henri Vézina, ajouta une affiche publicitaire (veston cravate avec le nom de la mercerie Henri Vezina) en dessous de plusieurs affiches des candidats des partis politiques. Ce fut un immense succès.

Maintenant ce que j’appellerais le marketing d’opportunité, est la capacité de saisir une opportunité marketing, en valorisant le monitorage des médias sociaux et en intervenant juste au bon moment, avec un influenceur, afin de l’inciter à vous faire une pub gratuite. L’exemple le plus éloquent de ce type de marketing est la compagnie H&R Block, qui interpelle l’un des plus influents usagers Twitter Américain, Robert Scoble.

H&R Block talked to me on Twitter while I was doing my taxes: I twittered that I was at H&R Block getting my taxes done, and someone at the company was watching for its name on Twitter. She wrote back to say, “Let me know if you need anything.” That was while I was in the H&R office. It was more brand building than tax advice, but it was the fact that somebody was listening. She was linking to anyone talking about taxes and starting a conversation with them about taxes and H&R Block.

Un exemple plus récent et plus près de nous (en fait plus près de moi), est celui de l’entreprise animalère Oven Baked. Depuis quelques semaines, j’ai une nouvelle chienne, du nom de Charlotte. Ça a changé ma vie et j’en parle abondamment sur Twitter, Facebook et Google +. Or, une personne de l’entreprise m’a écrit en privée afin de m’offrir gracieusement, de la nourriture et des gâteries pour mon chiot. Ils ne m’ont demandé absolument rien en retour. De toute évidence ils ont un produit haut de gamme, fabriqué au Québec (de surcroit), et après quelques jours d’essais, je me suis fait un grand plaisir de twitter, Facebooker et Googleplusser

Plogue: merci à Oven Baked (produit au Québec) pour les échantillons de nourriture pour chiots. #Charlotte adore + 1 nouvelle cliente

Un seul de mes twitts peut se vendre jusqu’à $1000 et ça me fit plaisir de le faire gracieusement pour eux (en plus d’en parler encore une fois dans ce billet), simplement parce qu’ils ont été à l’écoute et ont saisi « l’opportunité marketing » au bon moment…

Classement comparatif de la présence médias sociaux des Associations touristiques régionales

Ça fait déjà un bon moment que je dis que les médias sociaux ce n’est pas tellement une question de budget qu’une question de philosophie communicationnelle, de passion et de compréhension du Web. Mon client, Tourisme Mauricie est clairement un chef de file du tourisme en ligne du Québec. Depuis des mois, son directeur général et le personnel de l’ATR se font titiller par les autres associations touristiques pour savoir :

Mais qu’est-ce que ça vous donne d’être sur les médias sociaux?
Est-ce réellement rentable votre présence Web?
Qu’est-ce que vous allez faire d’autre sur le Web?

Par ailleurs, le célèbre professeur de marketing et conférencier Luc Dupont a récemment décerné la palme de la stratégie Web 2.0 à Tourisme Mauricie lors du Rendez-vous 2011 de la Société des attractions touristiques du Québec (SATQ) et de Festival et événements Québec (FEQ).

Le trophée de la meilleure stratégie web 2.0 en tourisme selon @LucDupont va à… @Mauricie!!! Bravo!! #rvsatqfeq

Mon client, André Nollet, directeur général de Tourisme Mauricie, tête de cochon notoire, empêcheur de tourner en rond et sceptique de première, voulut savoir ce qu’il en était. Était-ce vrai? Sur quelle base pouvions-nous objectivement vérifier cette affirmation? Outre cette affirmation, comment Tourisme Mauricie se comparaît-elle réellement à l’ensemble des ATR (Association Touristique Régionale) quant à la présence médias sociaux et plus généralement quant à une présence Web? Il me donna donc le mandat de faire une analyse neutre, objective, avec des outils permettant à tous de confirmer (ou non) par eux-mêmes ces affirmations. Je me suis donc affairée à ce test de performance web 2.0.

Comparer des pommes avec des pommes

L’un des problèmes majeurs d’une analyse comparative, est de trouver des entreprises de tailles équivalentes, afin évaluer leurs performances respectives. Dans l’industrie touristique en général et chez les ATR en particulier, il y a une démesure de moyens qui est évidente. Comment comparer un Tourisme Montréal au budget faramineux, à une association touristique régionale de très petite taille comme celle de Tourisme Centre du Québec? Afin d’égaliser les chances et les résultats, j’avais donc besoin d’un facteur de pondération. Ce facteur m’a été fourni par monsieur Nollet. Il s’agit du nombre d’employés de chacune des organisations (un chiffre de 2009). Comme nous n’avons aucune idée des enveloppes budgétaires, des investissements web ou des ressources mises en place, nous pouvons supposer que le nombre d’employés d’une organisation est sans doute une unité qui devrait correspondre à l’enveloppe budgétaire globale d’une organisation (parce que les ATR ont toutes à peu près la même mission, les mêmes enjeux et les mêmes objectifs. Ce n’est que l’ampleur des moyens qui variera.) et que la masse salariale d’un ATR devrait sans doute aussi correspondre à un pourcentage équivalent de l’enveloppe budgétaire totale de l’organisation. J’ai aussi pris en considération que certains facteurs d’analyse ne se prêtent pas à une pondération et qu’un savant mélange de facteurs pondérés et de facteurs non pondérés, devrait donner une image assez précise des résultats web de chacun. Aussi, les outils de mesures utilisés ont tous des défauts qui leur sont propres. Cependant, ces biais agiront de la même manière pour chacune des organisations. Leurs effets sont donc nuls et ils peuvent servir d’outils de benchmark neutre. Finalement, chaque organisation a priorisé sa présence Web de différentes façons. Mon analyse a donc essayé de couvrir le plus large éventail d’une saine présence Web et d’une présence médias sociaux. Sauf quelques outils comme Klout ou le page Rank de Google (qui sont des indices d’influence) les outils utilisés sont des indicateurs quantitatifs, plutôt que qualitatifs.

Voici donc les résultats de mon analyse :

Meilleure présence médias sociaux

1-Tourisme Mauricie
2- Tourisme Montréal
3- ex-equo Tourisme Saguenay-Lac-Saint-Jean et Tourisme Cantons-de-l’Est
4- Tourisme Gaspésie

Les surprises :

– Le Page Rank de 7 de Tourisme Montréal et la quantité phénoménale de vidéos vues sur Youtube par employés
– Le nombre impressionnant d’hyperliens par employés de Tourisme Centre du Québec
– Le nombre impressionnant de fans Facebook par employés de Tourisme Gaspésie
– La piètre performance de l’Office de tourisme de Québec

Le fichier abrégé des résultats (XLSX)

Le fichier abrégé des résultats (PDF)

(Pour le fichier complet des analyses, les journalistes peuvent me le demander par courriel. Ils peuvent aussi se présenter au kiosque de Tourisme Mauricie jeudi le 14 avril, lors de la journée La Bourse des médias 2011. Étant donné que cette analyse appartient à Tourisme Mauricie. Pour avoir le fichier complet de celle-ci, veuillez en faire la demande directement à Tourisme Mauricie via le courriel : info(at)tourismemauricie.com)

Conclusion

On me dira sans doute que mon analyse est biaisée. J’assume ce biais, dévoile que mon client paie cette étude, mais note tout de même que les outils externes utilisés disent quand même ce qu’ils disent. Ils révèlent que Tourisme Mauricie a performé de façon remarquable sur plusieurs indices externes de performances web et médias sociaux. Ils disent aussi que même avec les critères non pondérés, Tourisme Mauricie surclasse la très grande majorité des ATR. Ils démontrent aussi finalement que ce n’est pas tant une question de budget que de compréhension et de passion qui fait qu’une présence web est efficace et que ça se mesure l’efficacité sur le web, avec des critères externes. Je suis donc officiellement de l’avis de monsieur Dupont et je confirme que Tourisme Mauricie a la meilleure stratégie web 2.0 des ATR du Québec. Pour en rajouter une couche, voici un autre graphique permettant de juger de l’augmentation de l’achalandage du site de Tourisme Mauricie. (Tiré d’un courriel de madame Anaïs Laurent, Dir. Marketing de Tourisme Mauricie, avec permission de publier)

Prospective

Tourisme Mauricie étant en recherche et développement web constant, c’est jeudi le 14 que sera dévoilé son nouveau mécanisme de navigation et de sélection de services basé sur les besoins des clients, plutôt que sur les services offerts par une région touristique. Ce concept de navigation et de sélection révolutionnaire s’appelle Les ambiances vacances. En attendant de pouvoir essayer vous-même ce nouveau système de mise en marché Web, vous pouvez lire ce qu’en dit Le Nouvelliste Des ambiances vacances à promouvoir

MAJ
C’est aujourd’hui qu’est finalement en ligne le module http://www.monambiancevacances.com ( Ambiances.tourismemauricie.com développé par la fabrique de blogues) qui est une innovation majeure dans la mise en marché web des destinations de voyages. Déjà avec les suggestions d’activités à faire en Mauricie en fonction de la météo, Tourisme Mauricie innovait il y a deux ans (concept qui a été repris entre autre par BonjourQuébec.com).

Mais avec le concept de navigation par ambiance, Tourisme Mauricie repousse les limites de la mise en marché web de destination. Le client a donc le choix entre huit ambiances vacances (il peut aussi répondre à un questionnaire dont le résultat lui indiquera l’ambiance qui convient le mieux à sa personnalité) qui chacune présente une offre touristique adaptée, en fonction de 6 zones géographiques spécifiques, permettant au touriste de se faire un itinéraire et une liste d’activités et d’attraits répondant exactement à ses besoins spécifiques. J’ai comme l’impression qu’encore une fois, Bonjour Québec et autres intervenants touristiques locaux et internationaux copieront cette innovation afin de l’intégrer à leur tour dans leur offre en ligne…

Inspirationbain-com un marketing qui fait vomir, dégueulasse et sans vergogne

Inspirationbain.com sont de réels imbéciles ou encore ils sont peut-être d’une naïveté aberrante en confiant leur marketing à des crétins. Je ne sais pas. Par contre, ce que je sais est qu’outre ce billet où je vais expliquer pourquoi ils sont des tarés, jamais je ne vais encourager cette entreprise et je vous suggère fortement d’en faire autant.
Voici donc pourquoi Inspirationbain.com me font sauter une coche. Déjà que je n’aime pas particulièrement les robots sur twitter. Vous savez ces robots qui réagissent à des mots spécifiques et qui polluent les médias sociaux avec leurs mièvreries? Certains robots sont amusants. Par exemple, il y avait sur twitter le robot Poutinebot (qui n’existe plus) qui chaque fois qu’un usager mettait le mot poutine dans un statut, recevait un retwitt de PoutineBot. Ça fait rigoler un moment, après ça devient vite insignifiant. Mais c’est relativement, sans conséquence. Par contre, Inspirationbain.com utilise l’image d’une jeune fille à peine pubère, Valérie Marais (qui n’existe probablement pas), pour spammer systématiquement les usagers Twitter qui mettent le mot bain dans leur status. Leur message est toujours le même :

un site pas mal pour refaire sa salle de bain : www.inspirationbain.com:

Mais ce qui m’énerve vraiment est que ce robot, en plus de me spammer avec leurs cochonneries et d’utiliser l’image d’une jeune fille pubère, utilise aussi le twitt d’un organisme que j’appuie publiquement, le RQASF (Le Réseau québécois d’action pour la santé des femmes travaille à l’amélioration de la santé des femmes, ainsi que de leurs conditions de vie.) Le RQASF vient d’ailleurs de publier un pamphlet auquel j’ai participé (que je mets en hyperlien plus bas) et qui vise justement à contrer l’utilisation de jeunes filles comme modèle, pour l’industrie de la mode. Alors de voir qu’on utilise l’image d’une jeune fille pour vendre un blogue de salle de bains, ça me fait réagir vivement. Qu’on le fasse de surcroit en spammant les usagers twitters à partir d’un robot! C’en est trop….

Copie d’écran de cette merde utilisée pour mousser Inspirationbain.com

Spam twitter de merde de Inspirationbain.com

Spam twitter de merde de Inspirationbain.com

La campagne de sensibilisation de l’utilisation de l’image de la femme dans les publicités de l’industrie de la mode du RQASF

Pour une mode en santé : une responsabilité individuelle et collective
Les consommatrices exigent un changement. Elles comprennent de mieux en mieux les rouages de la mode et réagissent négativement au porno-chic et à la maigreur extrême. Initiative du RQASF, Pour une mode en santé dénonce l’image stéréotypée véhiculée par l’industrie, et ses impacts sur la santé physique et psychologique des femmes. Gros plan sur la diversité. Pleins feux sur l’innovation.

Le shooting photo auquel j’ai participé