Le CONTENU est roi

Ça fait longtemps que je répète que le Web est un média de contenu textuel. Que le contenu est roi et qu’il engendre le ROI. Ça fait longtemps que je dis que « les concepts » c’est bien bon pour faire gagner des prix aux agences qui s’autocongratulent entre elles, mais que ça n’engendre pas particulièrement de ROI. Les gens cherchent du contenu sur Google. Ils trouvent du contenu et ils consomment du contenu. Ça fait donc du bien de voire les lignes qui suivent, dans la présentation What’s next in marketing + advertising de Paul Isakson (via Neil Perkin et le blogue de Jean-Ju, Ipub.ca.cx).

Add value through content
Content is the new currency
Or as Tracy Morgan would say
Content is the new president, bitch.
People will pay for great content.
Brands will pay for great content.


Pour ou contre le microblogage en termes marketing

Je ne me posais pas encore la question puisque je n’observe et n’expérimente le phénomène que depuis quelques semaines. Mais ce sont des billets d’Éric Baillargeon et de Damien Vanachter qui m’incitent à prendre parti. Il est clair que les entreprises se devront de monitorer ce qui se dit sur eux dans la microblogosphère et qu’à l’instar de Club Med, ils pourraient même y prendre une part active. Cependant, comme le remarque à juste titre Éric:

Mais avec le micro-blogging qui limite nos messages à moins de 200 caractères en général, l'utilisation de service de compression d'URL devient une plaie pour tous ceux qui suivent leurs statistiques de fréquentation de leur site.

Des dizaine de milliers de référents sont rendus ainsi invisible à chaque jour. Et plus votre site cible la "Geekosphère", plus c'est vrai.

Cependant, pour les URL que vous raccourcirez vous-mêmes, vous pouvez toujours utiliser Tweetburner afin d’en suivre les statistiques. Mais il est vrai que si quelqu’un d’autre pointe vers votre propriété web à l’aide de ces outils, ça va compliquer l’analyse des référents. À contrario, comme le souligne Damien :

Mais en ce qui concerne tout le reste, et notamment les discussions que nous lançons sur nos blogs et celles auxquelles nous participons ci et là sur la toile, il apparaît de plus en plus futile de vouloir “contrôler” l’endroit où elles prennent place (cfr. l’activité de ce week-end sur la blogobulle tech US en ce qui concerne des services comme FriendFeed ou Shyftr). Il s’agit en quelque sorte du “step 2″ dans l’ère de la participation (le 1er étant la libération des contenus et leur syndication par flux RSS).

Tout comme refuser de mettre des liens dans ses articles (par peur de “faire fuir SON audience”) conduit inexorablement à faire de son site un cul-de-sac sans intérêt, tenter de canaliser l’ajout de commentaires exclusivement “sur” ceux-ci castre la discussion, l’empêche d’essaimer, de “faire des petits”, de quitter en fait le giron de son initiateur pour trouver écho ailleurs, autrement, avec d’autres arguments, d’autres intervenants, dans d’autres langues …

Finalement, le microblogage, tel qu’il s’exprime notamment dans Twitter, changera encore une fois les potentialités d’actions marketing et de suivi statistiques, mais une chose est certaine, comme l’affirme d’ailleurs Damien :

En bref, tout cela n’est qu’une question de “lâcher prise”, d’acceptation d’une perte de contrôle … si les médias traditionnels ont dû faire leur deuil du monopole de l’information, les bloggeurs vont à présent devoir faire le leur de celui de la conversation.

Et les marketeurs aussi, évidemment…

les blogues servent-ils les relations publiques ou le marketing?

Tout a commencé par par un billet un peu catégorique de Stéphane Guérin qui écrit ce qu’il perçoit être des types de blogues d’affaires. Ça se poursuit avec Marc Snyder qui n’ayant pas la langue dans sa poche, comme à l’accoutumée, contredit sans façon, les thèses de Guérin.

Donc quand Stéphane parle de «créer des liens», «solidifier une communauté», «des nouvelles commentées de l’industrie», «un article expliquant une nouvelle technologie”, «crée(r) de l’excellent contenu pour les outils de recherche», «apporte(r) une dimension humaine à l’entreprise», on voit bien que l’on est dans le domaine des relations plutôt que dans le domaine du marketing.

Mon point de vue?

Les frontières se chevauchent de plus en plus et il n’y a plus vraiment de chasse gardée exclusive lorsque l’on parle de blogue, de Web 2.0 ou de médias sociaux. «créer des liens», «solidifier une communauté» est autant affaire de marketing que de relations publiques. De plus, si on ajoute la question du « monitoring du brand » sur le Web, on vient d’inclure nos amis avocats dans le portrait. D’ailleurs, Snyder se réfère aux définitions strictes de Wikipedia pour le marketing et les relations publiques. Ces définitions seront certainement à revoir dans ce nouvel univers ou le client/locuteur/cible/public est roi…
D’ailleurs, ce ne sont pas les organisations, mais les individus qui bloguent. Soient-ils en entreprise!

Les tendances, innovations et menaces qui affecteront le commerce électronique et le marketing Internet en 2007 Partie 2

Comme suite aux tendances, innovations et menaces qui affecteront le commerce électronique et le marketing Internet en 2007, voici la partie 2 qui s’intéresse aux Tendances.

Les tendances


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Les tendances, innovations et menaces qui affecteront le commerce électronique et le marketing Internet en 2007 (partie 1)

Pour la deuxième année, c’est avec plaisir que je vous partage les menaces, tendances et innovations que je perçois poindre à l’horizon pour 2007. Ce ne sont pas des prédictions (quoique si vous relisez mes tendances pour 2006, je ne me suis pas beaucoup trompé). Ce sont plutôt des observations tirées des prédictions des autres, de la littérature et des nombreuses idées qui ont germé dans mon esprit tout au long de l’année. Allons-y donc gaiement! Pour 2007, …

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Les faits du marketing par engins de recherches

Advertising Age, met en ligne l’excellent document Advertising Age – Search Marketing Fact Pack 2006 (PDF). Une foule de métrique (Américaine) y est révélée, et elles auront une importance capitale pour les entreprises canadiennes aussi. Entre autres perle, le top 12 des tactiques de référencement pour 2007 (traduit librement).

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Appel aux experts marketing internet

Je reçois à l’instant un courriel de mon Alma Mater, l’Université de Montréal/HEC Montréal, pour un petit sondage qui sollicite l’aide des experts marketing Internet et stratégies d’affaires électroniques qui ont l’institution et la recherche à coeur. Le courriel me parvient du copain Jacques Nantel (avec sa permission de publier) et se lit comme suit :

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Marketingrama, un digglike marketing francophone

Philippe d’Accesoweb nous informe de l’existence d’un agrégateur de nouvelles marketing francophone (ce que l’on appelle aussi un digglike, puisqu’il copie le principe de Digg). Il s’agit de Marketingrama.info.

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Web Marketing Association, Le rapport comparatif de l’Internet par industrie est maintenant disponible

Logo des Web Awards

The Web Marketing Association viens de rendre disponible son document « Internet Standards Assessment Report, Industry Benchmarks for Successful Web Site Development Based on a Decade of WebAward Judging by The Web Marketing Association ».
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L’IA peut vouloir vous faire plaisir et pas nécessairement vous dire la vérité

J’ai eu une étrange aventure avec un étudiant brillant et très déterminé. Je lui ai d’ailleurs ajouté un demi-point pour sa détermination, pas pour sa réponse. C’est que dernièrement avait lieu les examens intra dans mon cours à HEC. J’y parle beaucoup des avantages du marketing de contenus et je donne de nombreux exemples en ligne et hors ligne. Or, durant l’examen, j’avais la question « donnez-moi deux exemples de marketing de contenus hors-ligne. »

Sa réponse :

Hors ligne.
Bien qu’aujourd’hui la majorité du marketing de contenu hors-ligne soit fait avec l’intention de le diffuser en ligne, on peut essayer de séparer les deux. En 2014, Coca-Cola a lancé une campagne nommée Hello Happiness Phone Booth. A l’époque, des milliers de travailleurs arrivaient à Dubaï à la recherche d’opportunités, mais avec un salaire moyen d’environ $6 par jour et devant payer presque $1 pour faire des appels, il était presque impossible de maintenir un contact régulier avec leurs familles. Coca-Cola a donc installé des cabines téléphoniques avec le logo et l’identité de la marque, permettant aux travailleurs d’échanger le bouchon d’une bouteille Coca par un appel téléphonique. Cela fut un énorme succès. En créant une expérience mémorable aux travailleurs, Coca a mis en pratique les valeurs de la marque (bonheur, partage) et a pu renforcer les liens avec les consommateurs ; tout en augmentant les ventes.

Red Bull sont aussi experts à mettre en pratique les valeurs de la marque. En étant présents lors des plus grands événements sportifs et compétitions extrêmes, la vision de la marque comme étant dynamique et intense est encore plus renforcée. Non seulement les athlètes sponsorisés, mais aussi les spectateurs vivent les expériences physiques immersives. Par exemple, lors d’une compétition de surf, un ami à moi qui a fait du bénévolat pour l’événement, était complètement vêtu avec l’uniforme de Red Bull, a participé à des stands et m’a même révélé s’être senti comme un athlète extrême. Et toute cette image que Red Bull veut passer par les événements qu’ils organisent ou participent, se reflète donc sur leur produit et atteint leur public cible.

Puis voici son courriel pour faire changer sa note parce que je ne trouvais pas qu’il avait donné une bonne réponse (avec sa permission de publier en caviardant son identité) :

Bonjour Madame,
J’espère que vous allez bien.
Nous avons discuté aujourd’hui sur la correction de l’examen et je n’ai malheureusement pas pu vous convaincre. Pourtant, même si j’ai compris votre point concernant ma réponse à la question 5, je ne suis toujours pas très convaincu… J’ai même demandé à Chat GPT ce qu’il en pensait, et voici sa réponse (à la fin du courriel).

Je ne veux vraiment pas vous embêter avec tout cela, c’est juste que je me suis extrêmement appliqué pour cet examen et j’ai vraiment besoin d’une meilleure note. En fait, j’ai été accepté pour un master, mais à condition que je maintienne ma moyenne et que mes notes soient supérieures ou égales à 8, ce qui n’a pas été le cas.
De plus, pourriez-vous aussi m’expliquer pourquoi je n’ai eu que la moitié des points à la réponse 1b), s’il vous plaît. Mon examen est en pièce jointe.

Je vous souhaite une excellente semaine et suis encore désolé du petit travail en plus que je vous donne.
Cordialement,


 

Ma réponse à son courriel

Cher XXX

Je vais te donner un autre point de vue “plus éclairé” de ce même Chat GPT. Mais comme j’en ai parlé dans le cours, il arrive que l’Intelligence artificielle “hallucine” et merci de l’avoir prouvé une fois de plus.
🙂

C’est d’ailleurs pourquoi, ça prend toujours “quelqu’un qui s’y connait” pour interpréter les réponses de l’IA et la rediriger dans la bonne direction lorsqu’elle dit n’importe quoi pour te faire plaisir.

voici donc la démonstration

Très cordialement

User
Vous êtes un expert marketing de très haut niveau. Un étudiant universitaire confond le marketing de contenus, la publicité et le marketing événementiel. Alors afin de lui simplifier la vie Pourrais-tu lui expliquer ce qu’est le marketing de contenu et en quoi il diffère du marketing événementiel ou des « stunts » publicitaires ou de la publicité? Merci de ton aide précieuse.

Chat GPT
Bien sûr, je serais ravi de clarifier ces concepts pour vous.
Le marketing de contenu, le marketing événementiel et la publicité sont tous des aspects essentiels du marketing, mais ils ont des objectifs et des approches différents :

1. Marketing de contenu : Le marketing de contenu consiste à créer et à diffuser du contenu pertinent, utile et attractif pour attirer et engager un public cible spécifique. Ce contenu peut prendre diverses formes, telles que des articles de blog, des vidéos, des podcasts, des infographies, des livres électroniques, etc. L’objectif principal du marketing de contenu est d’établir une relation avec les consommateurs potentiels en leur fournissant des informations précieuses qui répondent à leurs besoins ou à leurs problèmes, et ce, sans nécessairement promouvoir directement un produit ou un service. L’idée est de créer une connexion émotionnelle ou intellectuelle avec le public pour renforcer la confiance et la crédibilité de la marque.

Marketing événementiel : Le marketing événementiel implique la création et la promotion d’événements en direct ou en ligne pour atteindre des objectifs marketing spécifiques. Ces événements peuvent être des conférences, des salons professionnels, des webinaires, des ateliers, des séminaires, des concerts, des festivals, etc. L’objectif du marketing événementiel est d’engager directement avec le public cible, de générer des leads, d’accroître la notoriété de la marque, de renforcer les relations avec les clients existants ou de lancer de nouveaux produits ou services. Les événements offrent une plateforme pour interagir en personne avec les clients potentiels et existants, ce qui peut souvent conduire à des relations plus solides et à des conversions plus élevées.
Publicité : La publicité consiste à promouvoir activement un produit, un service ou une marque en utilisant divers canaux de communication payants tels que la télévision, la radio, les journaux, les magazines, les médias sociaux, les panneaux d’affichage, etc. Contrairement au marketing de contenu, la publicité est généralement plus directe et promotionnelle. Elle vise à attirer l’attention du public, à susciter un intérêt pour le produit ou le service, à générer des ventes et à accroître la notoriété de la marque. Les annonces publicitaires sont souvent créatives et percutantes pour capter rapidement l’attention des consommateurs dans un environnement concurrentiel.

En résumé, le marketing de contenu se concentre sur la création de contenu informatif et engageant pour attirer et retenir l’attention du public, le marketing événementiel implique la planification et l’exécution d’événements pour interagir directement avec le public, tandis que la publicité consiste à promouvoir activement un produit ou un service à travers divers canaux payants. Chacune de ces stratégies peut être efficace selon les objectifs et le public cible d’une entreprise.

User
Qu’est qu’est-ce qu’un “stunt publicitaire” dans un environnement physique et en quoi diffère-t-il du marketing de contenus?

Chat GPT
Un “stunt publicitaire” est une stratégie publicitaire qui implique la création d’événements, de performances ou d’actions spectaculaires et souvent surprenantes dans un environnement physique, dans le but de susciter l’attention des consommateurs et de générer du buzz autour d’une marque, d’un produit ou d’un service. Contrairement au marketing de contenu, qui se concentre sur la création de contenu informatif et engageant, le stunt publicitaire vise à captiver et à impressionner le public par des moyens souvent non conventionnels.

Voici quelques caractéristiques du stunt publicitaire et comment il diffère du marketing de contenu :
1. Spectaculaire et surprenant : Les stunts publicitaires sont conçus pour être remarquables et surprenants. Ils peuvent impliquer des performances en direct, des événements inattendus ou des installations artistiques qui captent immédiatement l’attention du public.

Objectif de buzz et de viralité : L’objectif principal d’un stunt publicitaire est de générer du buzz et de la viralité autour de la marque, souvent en utilisant les médias traditionnels et sociaux pour amplifier l’impact de l’événement.

Courte durée et effet immédiat : Les stunts publicitaires ont tendance à avoir un effet immédiat et une durée de vie relativement courte. Ils visent à susciter une réaction rapide et à créer un effet mémorable à court terme.

Moins informatif, plus divertissant : Contrairement au marketing de contenu, qui cherche souvent à fournir des informations utiles et pertinentes aux consommateurs, les stunts publicitaires sont plus axés sur l’aspect divertissant et spectaculaire, avec moins d’accent sur la transmission d’un message spécifique.

En résumé, les stunts publicitaires sont des actions spectaculaires conçues pour attirer l’attention et générer du buzz autour d’une marque, tandis que le marketing de contenu se concentre sur la création de contenu informatif et engageant pour attirer et retenir l’attention du public sur une période plus longue. Bien que les deux approches puissent être utilisées pour renforcer la notoriété de la marque et susciter l’intérêt des consommateurs, elles diffèrent dans leur exécution et leurs objectifs principaux.

VOILÀ