S’acheter une bonne conscience avec le Web

L’an dernier, j’ai lancé l’idée d’une GuignoléeDuWeb.org dans mon billet Pour une guignolée des blogueurs. Cette idée a soulevé tellement d’enthousiasme qu’elle est de retour pour une 2e fois cette année. Or, monsieur Pierre Fraser, qui a pris l’habitude de m’envoyer des messages twitter pour que je parle de ses contenus (il a un peu le sens du marketing, mais n’imitez pas son geste, ça me ferais trop chier de devenir une twitter à spam) le refait encore ce matin avec son Twitt

Guignolée de la conscience, le Web, @MichelleBlanc et bien d’autres http://ow.ly/HaTn

Or, dans son billet, Guignolée de la conscience, le Web, @MichelleBlanc et bien d’autres, il n’a pas tout à fait tord.

Dès que le mois de décembre se pointe, notre conscience nous souffle à l’oreille qu’il faut bien l’entretenir. À l’heure de l’egocasting où nous n’en finissons plus de nous faire plaisir en consommant tous les contenus que nous voulons, sans compter que nous diffusons tout ce que nous voulons sur nos blogues, Facebook, Youtube et Twitter afin de gratifier encore plus notre ego pour fin de reconnaissance personnelle, voilà que les laissés pour compte de la société, ceux qui n’ont pas accès à tous nos bonheurs et plaisirs, viennent rappeler à l’ordre notre conscience.

Donc la GuignoléeDuWeb serait un mécanisme de soulagement de la conscience? Mais il a raison. C’est même tout à fait ça. Et puis après?
Je lisais dernièrement que l’invention du Walkman est arrivée parce que le grand patron de SONY, étant amateur de musique et de course, voulait pouvoir faire son jogging sans avoir à traîner un ghetto-blaster, qui était la seule alternative à ce moment. Il ordonna à ses ingénieurs de lui trouver une solution et ainsi est né le Walkman qui est en fait l’ancêtre du iPod et du iPhone actuel. Comme quoi, la nécessité est parfois source d’inspiration et d’innovation et qu’un besoin egotistique peut aider la masse.

Pour revenir à la GuignooléeDuWeb, elle est en fait une réponse à un problème que j’ai vécu l’an dernier, résultant de mon passage à Tout Le Monde En Parle et que j’ai exprimé dans un premier billet : Aider les autres grâce au Web

Depuis dimanche, je ne vous apprends rien, mais ma vie a changé. Je suis entre autres sollicitée par de nombreuses organisations caritatives qui veulent du conseil Web gratuit. Ça me crève le cœur de leur dire non parce que je suis déjà très impliquée dans (…)
Mais voulant faire profiter celles-ci de ma visibilité croissante et de permette un jumelage entre les organisations dans le besoin et des ressources stratégiques Web ayant le temps et le cœur d’aider des initiatives caritatives, je vous fais ce billet spécial pour vous et vous invite dans les commentaires à dire vos besoins ou à offrir vos services. Je me sentirais ainsi moins coupable de ne pas pouvoir me donner à tous et de ne pas encore être capable de me couper en quatre…

J’étais donc submergée de demandes d’organismes de charités et je ne pouvais même pas réussir à répondre aux milliers de courriels et centaines de téléphones que mon passage à cette émission suscita. Ce fut un tel raz-de-marée que plusieurs mois plus tard, j’écrivais le billet L’authenticité et la transparence c’est de l’admettre aussi quand on se plante

Les deux semaines qui ont suivi ont été catastrophiques pour ma business. J’ai en effet reçu une avalanche de courriels, commentaires, Twitt, messages Facebook et téléphones qui n’avaient rien à faire avec « la business » mais que je me devais de traiter.(…)
Tout ça pour vous dire que j’ai accumulé un retard énorme et que deux de mes très bons clients furent victimes de ce concours de circonstances. J’avais déjà livré la moitié des livrables à ces clients. J’ai donc décidé de rembourser leur dépôt et de leur faire cadeau des livrables déjà donnés en m’excusant de ne pas pouvoir terminer leur mandat. C’est la seule fois de mon histoire de consultante qu’une telle chose m’arriva. J’en étais rendue à avoir de la difficulté à dormir. Mais, une situation « incontrôlable » peut arriver, mes clients n’avaient pas à en payer le prix et c’est pourquoi je leur fis cadeau de mes livrables déjà faits, avec mes excuses. Je me devais aussi de ne pas leur faire payer pour des frasques qui les atteignirent et pour lesquels ils n’ont aucun contrôle (…)

De ces circonstances extraordinaires et de la pression de faire quelque chose alors que j’étais si sollicitée par des organismes de charité, est née LaGuignoléeDuWeb.org. J’en suis vraiment ravie, ça répond à un dilemme egotistique et je m’en fou. Je sais que ça fait du bien parce que l’une des intervenantes qui travaillaient dans l’un des organismes de charité que nous aidons m’a confirmé qu’ils avaient eu une croissance de leurs dons en ligne de décembre dernier, de 390%. De plus, comme c’est une œuvre altruiste, nous redirigeons les visiteurs directement sur les pages de dons des organismes concernés sans toucher un sou et sans même les avoir avisés que nous les aidions. Ne vous gênez donc pas non plus d’être egotistique à votre tour et d’aider des gens sans qu’ils ne le sachent. Ça vous fera du bien à votre égo, ça ne réglera pas tous les problèmes de la planète et il se peut même qu’on vous bitch parce que vous soulagez votre conscience. N’empêche que ça aidera certainement un paquet de gens et que ça pourrait peut-être faire une boule de neige qui grossira hors de votre contrôle…

Techtoc.tv : Twitter Comment réseauter en paix : principe de réciprocité? Comment trouver SON audience? Pro vs perso?

Entrevue sur le plateau de Techtoc.tv à Paris avec les copains Frédéric Buscana, Vincent Berthelot et Emmanuel Gadenne à propos de Twitter. Nous discutons de son utilité dans un contexte d’affaires, des Twittersnob, de gestion de communauté et autres.


[Aller voir le site]

Les sujets dont je discute dans cet entretien ont déjà été publiés dans mes billets :

De l’impact des médias sociaux en régions éloignées

The Twitter Tim.es : votre journal Twitter personalisé

Twopcharts, nouveau classement anti Twitter-snob et la liste des tops Twitter du Québec

Le cas Vanksen: On salit mon image, mais on corrige positivement

Twitter, comment suivre des milliers d’usagers et les Twittersnobs

Pour revenir à la question de Twopcharts qui discrimine négativement ceux qu’il considère des spammeurs parce qu’ils suivent trop de gens à leur goût, permettez-moi d’enfoncer le clou une fois de plus. Je disais à propos de ce classement que ça en était un pour : Twitter snob. En fait, l’expression n’est pas de moi. Elle est plutôt de Perry Belcher (qui au moment d’écrire ces lignes a un ratio de 116,062 Following  106,460 Followers) et qui compare, dans une video amusante, les comportements Twitter de Kevin Rose et de Guy Kawasaki, deux bonzes de la techno et leurs comportements Twitter, snob ou pas.

Je me range définitivement dans le camp des non Twitter snob et pour aider ceux, qui comme moi, ne sont pas obnubilés par leur nombril à faire du « solomedia » plutôt que du « socialmedia », je vous invite à lire le billet How To Use Twitter When You Follow Several Thousand People de Twitterpowersystem.com (que je traduis et adapte librement ici pour vous).

  1. Votre communauté Twitter est comme une société. Après un certain nombre de Followers, votre communauté sera moins personnelle, mais elle sera tout de même intéressante en fonction des infos que vous partagez et des interactions que vous y avez. Souvenez-vous qu’une petite communauté est peut-être plus personnelle, mais qu’une grosse communauté a plus de chance d’attirer des gens qui sont en lien direct avec vos intérêts et vos sujets de prédilection. Ce n’est pas nécessairement mieux, c’est juste différent.
  2. Faites attention à qui vous « followez ». Moi je ne fais que très peu de demandes à « follower » des gens. Mon approche en est une de « pull » plutôt que de « push ». Ce sont mes Followers qui demandent à joindre ma communauté et, s’ils ont des points en commun avec mes sujets on avec ma géographie, je les « follow » à mon tour. Ça permet en outre de développer une communauté plus alignée avec ma passion : c’est bon pour eux et pour moi.
  3. Ne tolérez pas le spam. Moi je « unfollow » systématiquement ceux qui me spamment.
  4. Valorisez le contenu d’à-propos.
    1. Ajoutez de la valeur aléatoire en répondant à des messages de vos usagers, au hasard, lorsque vous avez le temps ou encore, en aidant ceux qui font des requêtes que vous trouvez pertinentes.
    2. Développez des affinités avec certains sous-groupes de votre communauté. Par exemple, je twitte principalement en français à partir de Montréal. Donc, les potes francos de Montréal ont un avantage certain dans ma communauté.
    3. Moi je retwitte ce que je trouve pertinent et par le fait même, je mets en évidence les membres de ma communauté.
  5. Soyez visible avec vos contenus d’appoint. Twittez à différentes heures du jour et modifiez vos messages avec différents points sur une même information que vous jugez capitale. J’atteins cet objectif en faisant (notamment) des MAJ (mise à jour) à certains billets.
  6. Soyez vous-même. L’authenticité est contagieuse, la pertinence aussi. Sur Twitter et sur les médias sociaux, être soi-même rapporte. Ne modifiez pas vos habitudes pour faire plaisir à un petit groupe, vous y perdriez de votre naturel et s’ils se désabonnent, des dizaines, voire des centaines d’autres se joindront à vous.

Finalement, si vous en avez marre des twittersnob, suivez les conseils d’Emmanuel Gadenne et « flushez-les » (désabonnez-vous pour les potes français, flusher est le joual pour tirer la chasse d’eau, hehehe).

Dans un contexte d’affaires, une entreprise canadienne qui a très bien compris l’utilité de Twitter et qui ne parle pas qu’au Je ou au Nous est le Twitter de Lululemon.

Twopcharts est de la merde et sur Twitter, suivre ou ne pas suivre? Telle est la question

Twopcharts est de la merde et Twitter est un outil de micro-blogging et sa pratique est en constante évolution. Il n’y a pas de règles autres que celles que l’on s’impose soi-même. Certains, comme Mario, s’amusent à se faire une charte d’utilisation Twitter et aiment bien ce classement merdique. Étant un ancien directeur d’école, son réflexe de régenter le Web lui vient donc facilement et grand bien lui fasse. Mais moi, je twitt avec les valeurs qui sont les miennes. Je vais donc les expliquer ici. Tout d’abord, j’ai souvent dit que Twitter est une rivière d’informations que je ne tente pas de boire au complet, je m’y abreuve plutôt, lorsque j’ai soif d’informations. J’ai donc intérêt à ce que ma rivière coule constamment pour y dénicher de bons filons d’infos. Pour faire une autre image, Twitter est comme la tv par câble. Oui, on a différents canaux dont on ne regarde pratiquement jamais les diffusions, mais lorsqu’on a envie d’écouter de la musique en continu, l’un des canaux de diffusion de musique Galaxie devient bien pratique pour combler le vide du silence (même si je ne l’utilise qu’une fois par mois) avec sa sélection musicale infinie. Pour d’autres, ils ne suivent que quelques personnes et tiennent à lire absolument TOUT ce qu’ils écrivent. C’est une autre façon de voir la chose, disons. Mais moi, lorsque je suis sur Twitter, j’y suis et lorsque je n’y suis pas, la vie va certainement continuer sans moi. De toute façon, les informations capitales sont souvent retwittées à l’infini, donc je n’ai pas de panique à manquer quelque chose d’important.

Twitter comme outil de broadcast
Twitter m’est très utile pour créer de l’achalandage sur mon blogue, pour partager des opinions et états d’âme en direct, via cellulaire et pour partager des trouvailles des autres qui pourront me servir par la suite dans le cadre de mes billets, de mon travail ou même mes loisirs. Par exemple, si tout le monde est d’accord pour dire que le dernier Tarantino vaut la peine, je vais probablement y aller, même si certains connards prétendent que ce genre d’information « n’est pas à valeur ajoutée et que c’est de la totale pointless bable ».

Comment je fais pour suivre 5141 personnes
Je suis une fervente partisane de la réciprocité dans les médias sociaux et de la conversation. J’ai d’ailleurs déjà écrit que la grosseur compte dans les médias sociaux (je suis donc conséquente avec moi-même). D’ailleurs, hier, un nouveau classement dont le créateur m’informe via un message direct dans Twitter, fait état du top 1000 francophone de Twitter,Twopcharts.J’y apprends être en 783e place avec 5562 Follower et 5133 Following, tandis que Rue89 est en 4e place avec 5369 Followers et 0 Followings, donc zero conversation. Le gestionnaire de ce classement pour twittersnob (ceux qui sont suivi, mais ne suivent personnes en retour) a le front de me souligner que je suis pénalisée dans le classement parce que je Follow trop de personnes!!! Quel imbécile qui n’a rien compris aux médias sociaux. Je lui rétorque que son spam en message direct est venu à moi justement parce que je le suis et qu’il lui est impossible de rejoindre Rue89 qui semble se foutre éperdument de lui. Un autre exemple d’incongruité de cette merde est la position 15 qui revient à Lesinrocks avec seulement 77 tweets. Pas fort, pas fort.
Pour revenir à la question en sous-titre, j’ai effectivement beaucoup de gens que je Follow moi-même. Dans la réalité, pour un très gros pourcentage de ceux-ci, je suis la première ou la seule personne qu’ils suivent et ils ne twitt eux-mêmes pratiquement pas. Je n’ai donc pas le problème que d’aucuns appellent « le bruit » venant de ces usagers. Par contre, en les suivant, ils peuvent m’envoyer des messages directs et je leur signifie par la politesse de les suivre en retour, que j’apprécie leur gentillesse de me follower. Pour les autres, en les suivant, il m’arrive de trouver des perles d’informations dont je me serais coupée en ne les suivant pas. D’ailleurs, j’utilise Twhirl, je suis bonne en lecture rapide, je regarde en diagonale les twits qui contiennent des tinyurl (ce qui signifie qu’ils ont une info à partager) ceux qui ont des RT ou Retwitting (ce qui signifie qu’ils valident l’info de quelqu’un d’autre) et le visage de mes potes que je connais. Je ne lis donc pas systématiquement tout ce qui se publie. Ce serait d’ailleurs une tâche inhumaine et un peu schizo ou compulsive. Twitter est donc une grande salle commune dans laquelle je vais faire un tour lorsque cela me plait et dont je puise les infos qui font mon affaire et dans laquelle je réponds à ceux qui m’interpellent en public ou en privé. J’aime que cette salle soit vivante et qu’il y ait bin du monde. Je ne suis pas une snob et moi-même je ne Follow personne qui ne me follow pas en retour. Rue89 est donc très pertinent comme source d’info, mais je n’ai pas besoin qu’ils soient dans mon twitter pour savoir qu’ils publient quelque chose sur leur site. Je peux aller le vérifier par moi-même.

Le classement merdique de twopcharts.com avait comme seul avantage de cibler spécifiquement les twiterreurs francophones, mais disons que j’aime mieux des outils comme twitterGrader ou encore Klout qui eux, justement évaluent la qualité des interactions Follow/Followers comme indice de leur classement. C’est mon point de vue et je le partage nan…

MAJ
La caricature c’est la rançon de la gloire! Merci mon chouchou d’embruns… Good one

Conseils à ces nouveaux blogueurs qui veulent percer

Lorsque je parle de blogue à mes clients, je dis que le blogue est exponentiel, mais que ça commence à zéro. Pour réussir, il faut être pertinent, idéalement passionné et être patient. Mais il y a une recette qui accélère les résultats. Il s’agit d’aller ailleurs et de faire des commentaires, en principe d’à-propos. Mais ne me parlez pas de ces commentaires du genre : ha oui comme je l’écrivais justement dans mon billet http :xyz. Ce n’est certainement pas la bonne manière. Illustrez plutôt votre point de vue et comme vous signez déjà de votre URL, les blogueurs et leurs lecteurs sont assez intelligents pour suivre votre hyperlien et aller voir ce que vous dites d’autre sur votre blogue. Pas besoin d’en rajouter une couche qui vous fait passer pour un spammeur de première. Aussi, lorsque vous faites un hyperlien à quelqu’un, vous n’avez pas besoin de lui envoyer un courriel pour lui dire, ou de le twitter en message direct. Les blogueurs influents savent déjà suivre leur back-links (qui entrent automatiquement dans WordPress ou dans Technorati anyway). D’ajouter un « coucou je suis là j’existe » vous diminuera aux yeux de ceux-ci au lieu de vous aider. Il faut en faire beaucoup, mais en même temps juste assez. D’ailleurs, de citer d’autres blogueurs est une excellente chose. C’est même une des clés du succès. Mais n’allez pas en plus « achaler » celui à qui vous avez fait une fleur. Je lisais dernièrement un de ces nouveaux « up and coming » qui se désolait d’avoir écrit 2500 mots dans un billet et que personne ne le commente ou ne l’hyperlie (je ne l’hyperlie pas ici afin de ne pas le mettre négativement sur le spot et parce que je respecte beaucoup ce qu’il fait). Il supposait qu’il n’était peut-être pas « dans la clique » et il avait raison. Oui il existe des cliques dans la blogosphère et vous savez quoi? Ces cliques sont gratuites et elles vous invitent à les rejoindre à votre guise. Ces cliques sont Yulbiz, Yulblog, 3emardi, les nombreux Camps dont Creacamp, URLER et PodMTL. Il y a aussi GirlGeekDinners, SWAFF (à Québec) et de nombreuses autres rencontres de blogueurs de par le monde (Yulbiz est d’ailleurs dans 10 villes dans le monde). Alors, d’aller dire bonjour, de se présenter, de tisser des liens humains est aussi une stratégie très payante si on désire un jour se démarquer. D’écrire son blogue tout seul dans son coin et de rêver que par miracle la communauté « se réveille » et vous adopte comme ça, parce que vous croyez être « LE » blogueur qui s’en vient, tient de la pensée magique. Moi, lorsque j’ai commencé ce blogue, pour les premiers six mois il n’y avait que peu d’activité externe sur celui-ci. Mais j’ai mis en pratique les conseils que je donne ici et ça m’a très bien servie….

MAJ
Sur Twitter on me demande s’il y a encore des niches à couvrir avec le blogue. Ma réponse : Qu’est-ce qui te passionne vraiment? Aussi, l’idée du blogue est qu’il faut savoir donner sans attendre de recevoir. Il faut donner avec « sa » passion et le reste n’est que marketing. Vous avez aussi évidemment le loisir de venir me consulter…

Bisbille marketing, pouvoir des blogueurs et mélange des genres

Une mise au point est rendue nécessaire à cause de dérapages récents (dans les commentaires), comme suite à certains billets critiquant vertement des entreprises.

Pour une spécialiste du e-commerce comme toi, utiliser Google de la façon dont tu l’as fait pour te faire justice pose certaines questions d’ordre moral et éthique.
(…)
Je n’appelle pas à la censure mais simplement à un peu de retenue car quand on a, comme tu as, une certaine influence, voir notoriété et que tu utilises avec maitrise des outils aussi puissant que le web, il en va de ta responsabilité de l’utiliser avec discernement sinon tes interventions pourraient êtres interprétées comme des attaques qui cachent des motifs personnels ou pire encore, que tu sois en mission commandée par on ne sait qui…
(…)

On m’a déjà accusée de faire du bisbille marketing qu’on définit comme « critique une entreprise et espère qu’elle t’appelle ensuite pour te donner un mandat ». Ironiquement, je liche pas mal plus que je ne décapite dans ce blogue. Pourtant, on ne m’a jamais accusée de faire du « liche marketing »? D’ailleurs, mon billet le plus lu de l’année dernière était « mes restaurants favoris de Montréal ». Ces restaurants ne sont très probablement même pas au courant du fait que je leur envoie de nombreux clients, ils ne m’ont jamais remerciée ou jamais donné quelque faveur que ce soit. J’ai déjà reçu des faveurs d’entreprises et je me suis empressée de le mentionner dans les billets ou je parlais d’eux. Notamment, avec Shopping TVA.
Mais sur les quelque 1650 billets de ce blogue, j’ai critiqué vertement certaines entreprises, dont Bureau en gros, Direction Informatique, la technologie Flash et les Boomerangs, InfoPresse, France24, Loïc Le Meur et Myco Anna (et certains autres qui ne me viennent pas en tête, dont plusieurs spammeurs). On parle donc de moins de 1% de tout le contenu. Il appert cependant, que ce contenu « coup de gueule » génère sont lot de commentaires, de lecture et de controverse. Je mettrais ça sous le coup de la nature humaine. Si on fait des éloges, ça passe dans le beurre, mais si on chiale, alors là c’est d’intérêt. Il est vrai qu’étant une personne fougueuse, quand je chiale, je chiale. Par ailleurs, j’assume pleinement la responsabilité de mes actes et de mes écrits et je remarque que plusieurs des entreprises et individus avec qui j’ai pu être dure, ont réagi plus que positivement à mes critiques. Il y a des gens et entreprises qui comprennent très bien la dynamique de la conversation Web, même si elle peut être vigoureuse.
Le pouvoir des blogueurs
Comme le disait la copine Patricia Tessier dans les commentaires de mon billet De la communication unidirectionnelle dogmatique à la communication multidirectionnelle égalitaire :

Par ailleurs l’étude à laquelle tu réfères nous informe aussi que 4 bloggeurs sur 5 publient des billets sur des marques, produits ou services. 37% de ceux-ci publiant ce genre de billet régulièrement. 90% des bloggueurs disent publier des billets sur les marques, musique, films et livre qu’ils aiment ou détestent. Et les lecteurs? 36% disent: Mon opinion des entreprises qui ont des blogues est plus positive que celles qui n’en ont pas. 32% – Je fais confiance aux opinions des bloggeurs sur les produits et services.
Comme disait Dylan: The times they are changing!

Le mélange des genres


Le blogue que vous lisez présentement est l’un de mes nombreux blogues personnels et il s’intéresse particulièrement à ma profession de consultante, conférencière et auteure en commerce électronique, marketing internet et stratégie Web. Mais il EST AUSSI un blogue qui m’est personnel et où je discours de différents sujets tel que je l’ai déjà explicité dans ma mise en garde :

Il peut aussi contenir une dose de sarcasme, de blagues, de dérision, d’autodérision et de vérités pas toujours bonnes à dire et encore moins à écrire. Il s’intéresse particulièrement au marketing Internet, aux technologies, au commerce électronique, au Web 2.0 à Second Life et à toutes autres choses réelles ou fictives, humoristiques ou sérieuses, qui ont un rapport ou non, avec les sujets susmentionnés. Il représente l’avis personnel et parfois biaisé de son auteur ou des internautes qui le commentent.

Le mélange des genres y est donc plus que bienvenu et souhaitable. J’ai d’ailleurs déjà écrit que je trouvais bon de faire un billet hors sujet, un billet sur quatre. Je trouve que ça permet au lecteur de se rendre compte que je ne suis pas une personne bornée strictement sur le marketing internet et les stratégies Web, et de découvrir que j’ai aussi d’autres champs d’intérêt et que je suis une personne multidimensionnelle.
Le plus curieux dans tout ça est que plusieurs lecteurs me disent que ce qu’ils aiment le mieux dans mon blogue est justement ces billets qui sont hors contextes, plus personnels et qu’étrangement, ces sorties de ma ligne éditoriale principale, trouvent souvent écho d’une manière plus imagée, philosophique ou autre, à cette même ligne éditoriale…

Certaines entreprises culturelles peuvent en montrer en matière de marketing 2.0

C’est un méchant hasard direz-vous, mais voilà que deux copains virtuels et réels, Normand Miron et Patricia Tessier dénichent de beaux exemples de marketing positif en ces temps de questionnement Web 2.0. La beauté de ça est que ça vient des industries culturelles! L’une dans la musique avec NIN (Nine Inch Nails) et l’autre dans l’industrie télévisuelle avec TrueBlood, des créateurs de l’une de mes séries fétiches, Six feet under.

Comme le dit si bien Normand :

Voilà quelques mois, Nine Inch Nails offraient à ses fans de télécharger gratuitement leur nouvel opus (The Slip), ce que j’ai évidemment fait – je l’écoute d’ailleurs présentement en écrivant ce billet.

Évidemment, pour se faire, j’ai dû donner mon info de base (nom, prénom, courriel, ville). Je me suis également abonné à leur niouzeletter. J’aurais pu m’attendre à recevoir une trallée de spam pour acheter des t-shirts etc, rien du tout.

En début de semaine, je reçois toutefois un courriel m’annonçant la venue des nin à Montréal. Et qu’à titre de fan du band, on me laissait me procurer deux billets en pré-vente avant que les billets deviennnent publics. Là, ça commence à être intelligent. Non seulement j’ai le privilège de recevoir un album gratuit (et potentiellement d’inviter mes amis à le télécharger eux-aussi ou du moins de le faire écouter à mon entourage via lastfm, sur mon ipod, au bureau), mais de plus, après des mois d’écoute de l’album, on fait de moi un vip en me laissant acheter mes billets avant les autres (une autre belle occasion d’en faire part à mon entourage!).

Puis la belle Patricia :

Les créateurs de « 6 feet under » lancent une nouvelle série sur le thème des vampires, TrueBlood

La campagne de promotion pour cette nouvelle série a tous les ingrédients d’une campagne à l’ère du marketing 2.0.

Elle combine le marketing traditionnel et internet. Elle a débuté par 1000 envois postaux en langage ancien à des blogueurs qui se spécialisent sur le thème des vampires ou de la science. Ceux-ci ont évidemment fait des billets sur le sujet et ainsi débuter un buzz.

(…)

L’agence a même créé un blogue et un forum ou elle invite les gens à participer à l’histoire, à envoyer leur vidéo de vampire, etc.

Finalement, afin de garantir qu’ils sont bien branché sur leur communauté, l’agence est à l’écoute non seulement de ce qui se dit sur ses propres sites mais sur le web dans son ensemble

Et la conclusion des plus éloquentes de Normand :

Putain! Pendant que les cies aériennes, d’électricité, de téléphonie (mobile ou non), de cablovision et j’en passe nous font poireauter des heures et des heures sur leurs systèmes de voicejail (alors qu’on est des clients!), une couple de maudits drogués, crottés (c’est de la mironie, au cas où vous en douteriez) réussissent à faire un immense bras d’honneur à ces respectables entreprises et les clencher haut la main en matière de CRM en faisant de nous de véritables clients privilégiés (voire des partenaires!), avant même qu’on ait acheté une seule de leurs tounes!!!

Humm, me semble qu’il doit bien y avoir une couple de compagnies locales dans le culturel ou autre que ça devrait inspirer? Entre-temps j’écouterais peut-être du NIN lors d’un prochain 5@7 de Norm mais je vais certainement attendre avec émoi la sortie de TrueBlood…

Outwit.com, comment bien s’adresser aux blogueurs

Je viens de recevoir un courriel de promotion d’une nouvelle technologie et je vous en parle pour deux raisons. La première est parce que l’interlocutrice prend la peine de vraiment personnalisé son courriel et qu’il répond presque en tout point, aux recommandations que j’ai déjà faites dans le billet Cap-digital, des spammeurs qui en plus, se prennent au sérieux. À savoir que :

je vous conseille de :

• Prenez le temps de connaître et de rejoindre personnellement un blogueur avant de lui demander un service.
• Ne pas mettre de pièce jointe à votre envoi. Elles ne seront que très rarement ouvertes.
• Si vous donnez une primeur à un blogueur, vous augmentez les chances qu’il parle de vous.
• Ne soyez pas présomptueux ou banal. Les blogueurs sont intelligents et ont une forte personnalité. Ils aiment être traités avec respect et détestent qu’on les prenne pour des courroies de transmission de l’info. Parlez-leur plutôt avec créativité et perspicacité.
• Assurez-vous que votre communiqué correspond au style et aux intérêts du blogueur.
• Si un blogueur répond à votre courriel ou fait un billet à votre propos, répondez-lui de nouveau ou remerciez-le.
• N’envoyez pas un deuxième courriel sur le même sujet si vous n’avez pas eu de réponse la première fois.
• « Nous aimerions vous inviter gratuitement à… », « Nous aimerions que vous testiez… » ou « Nous vous offrons… » sont d’excellentes entrées en matière pour un courriel

Et deuxièmement, parce que leur technologie, que je n’ai pas encore testée, semble des plus intéressante. Si vous vous donner la peine de réellement rejoindre un blogueur personnellement au lieu d’en polluposter plusieurs (comme viens de le faire par exemple Optimum relations publiques pour le compte de Future Shop), vous augmentez sensiblement vos chances que moi, ou un autre blogueur, vous fassions la visibilité positive tant souhaitée. Félicitation à vous Sylvie Khamphousone. Si jamais l’emploi d’assistante marketing ne vous intéresse plus, vous aurez certainement un avenir plus que positif en relations publiques aux blogueurs.

Voici donc le courriel intégral de l’efficiente madame :

Bonjour Michelle,

Je suis Sylvie et j’ai été ravie de découvrir www.michelleblanc.com. J’ai lu avec intérêt vos billets sur le référencement et sur les médias sociaux car ce sont des domaines que je connais encore très bien et qui sont vraiment intéressant. Ce que j’aime bien dans vos articles est que vous n’hésitez pas à donner votre opinion avec franchise. Par exemple, moi qui étais assez fière d’avoir appris pleins de techniques pour mieux référencer un site, j’apprends dans un de vos billets que les experts en SEO ne sont pas appréciés car ils font parfois n’importe quoi, ce qui m’attriste tout de même.

Je suis consciente qu’en tant que l’une des bloggeuses les plus populaires du Canada et de France, vous recevez des tonnes d’e-mails tous les jours mais si vous le permettez, je voudrais vous informer du lancement d’une nouvelle extension de Firefox 3 d’extraction de données. J’espère qu’elle vous intéressera.

Je suis actuellement assistante marketing chez OutWit Technologies, une start-up dont le projet est basé sur une nouvelle technologie de reconnaissance et de collecte de données pour préparer le web sémantique.

Nous sommes une entreprise d’édition d’applications gratuites qui s’adressent au grand public et nous serions vraiment ravis d’avoir votre point de vue sur le programme que nous allons lancer sur Firefox 3.

Il s’agit d’un simple et puissant moteur de collecte automatique de données sur le Web. L’idée n’est plus de répondre aux recherches des internautes par des listes de sites web où ils pourront trouver leurs réponses mais par les réponses elles-mêmes.

Nous lançons notre première application qui utilise cette technologie. Elle s’appelle OutWit Hub. (Vous pouvez la télécharger sur http://www.outwit.com/downloads/previews/OutWit_Pack-0.8.0.xpi)

En tant que premier outfit fondé sur le noyau logiciel d’OutWit, le Hub est d’abord destiné à présenter les fonctionnalités de la plateforme aux utilisateurs avancés et à les aider à développer leurs propres applications autour de cette nouvelle technologie.

Les applications d’OutWit Hub sont infinies. En économisant un temps et des efforts, les utilisateurs d’OutWit pourront créer leur base de données de contacts, récolter tous les documents disponibles sur un sujet d’intérêt, extraire automatiquement une liste d’annonces d’emplois dans un fichier Excel ou amasser des centaines de photos de leur star préférée.

Par exemple, si vous avez besoin d’une liste de logiciels avec leurs dates de publication et de mise à jour, vous pouvez utiliser OutWit pour récupérer automatiquement cette liste à partir des pages de Wikipédia et produire une feuille Excel.

Notre application est une extension Firefox 3. Elle est compatible avec Linux, Mac et Windows et elle est totalement gratuite.

Si vous pouvez l’essayer et nous donner votre opinion, ce serait vraiment très sympathique de votre part. Nous voudrions avoir des retours d’experts pour améliorer notre plateforme.

Si vous voulez plus d’information, vous pouvez aller sur notre site: http://www.outwit.com.

En vous remerciant, j’espère que vous allez apprécier OutWit.


Sylvie Khamphousone
www.outwitter.org

MAJ

J’avais aussi oublié de noter un troisième point important. La nature de l’info transmise dans ce courriel, cadre avec le contenu éditorial de mon blogue. Ce qui n’est pas rien…

Impressions du Webcom Montréal 2008

Pour moi, le webcom-Montréal a réellement débuté la veille de l’événement, lors du Yulbiz-spécial Webcom. J’ai tout d’abord eu le privilège d’aller chercher deux des invités de prestige, Fred Cavazza et Bertrand Duperrin, dans une Cadillac SUV (le très gros modèle), accompagné d’un guide professionnel et du chauffeur (le tout offert aimablement par Pierre Bellerose, VP relation publique de Tourisme Montréal) , pour leur offrir un tour de ville. Ils ont pu voir Montréal, comme peu de touristes le peuvent. Par exemple, nous sommes allés nous promener dans les petites rues telle que Wesmount (summit circle) qui ne sont pas accessibles pour les autobus de touristes. Puis nous sommes arrivés au Café Méliès, lieu désigné du Yulbiz. Nous avons célébré chaudement (comme cela est notre habitude) et discuté vertement de nos sujets de prédilections. Le blogue, le Web 2, les affaires, le sexe, les blagues salées (je parle de moi bien évidemment, je ne voudrais pas que le copain Mario Asselin le prenne personnel), les différences France-Québec et d’un tas de choses.

Comme je me suis couchée tard et fatiguée et que j’avais du travail à faire, je ne suis arrivée à Webcom que vers les 09 :30. J’ai donc manqué l’allocution de la vedette Andrew McAfee, que l’on disait décevante. J’étais par contre tout ouïe pour celle du copain Fred Cavazza et de plusieurs autres qui ont suivi. Comme je ne suis vraiment pas une blogueuse en direct, voici des phrases et des idées de certains des présentateurs, qui m’ont marquée. Aussi, je suis un très mauvais public pour ce genre d’événement. J’ose croire être une experte dans les questions de Web 2.0, médias sociaux et tutti quanti. Je n’apprends donc que peu de choses de ce genre d’événement, mais j’apprécie grandement retrouver les collègues passionnés de Web et discuter avec eux dans les couloirs.

En vrac

Présentation de Fred Cavazza

Votre marque ne vous appartient plus

Le monde se divise en 3 catégories
• Spammeurs
• Spammeurs d’entreprises
• Spammeurs individuels

Le spam est un concept subjectif

• Considérez-vous vos actions comme intrusives
• Vos campagnes présentent-elles une réelle valeur ajoutée

Nous passons de l’attention à la recommandation

Les tendances de Fred
social music
social videos
Social applications
Social games

Il y a de plus en plus de compatibilité entre les services
Dataportability
Dataavailability
Facebook connect
GoogleFriendConnect

Nous assistons à une widgetisation du Web

De nouveaux rôles
• COMMUNITY PLANNER
• SOCIAL MEDIA MANAGER
• COMMUNITY ARCHITECT
• VIRTUAL COMMUNITY MODERATOR
• Social analytics expert
• Social coach

Ce qu’il faut retenir

Le contenu est une commodité (il  n’y a plus d’exclusivité sur le contenu)
Tout est gratuit (trouver de nouvelles manières de facturer)
S’il n’y a pas d’engagement, il n’y a pas de réponses…

Pierre-Karl Péladeau

La présentation de Pierre-Karl Péladeau mérite un billet particulier. Pas parce que monsieur Péladeau a été particulièrement éloquent (il lisait son texte) mais parce qu’il représente un joueur plus que majeur dans le Web canadien et que malgré qu’il ne soit pas Web 2 lui-même (je lui ai demandé quand il aurait son propre blogue ce à quoi il a répondu ne pas avoir de temps), son équipe fait des efforts sérieux pour l’être.

La présentation de Vincent Berthelot de RATP
Présentation d’un avatar jumelé à intelligence artificielle dans un contexte RH à la RATP

Ma question :quel est la plus value de l’avatar?

Réponse : ça humanise l’interface et facilite l’attrait à la techno pour des gens qui sont réfractaires…

En fait, c’est donc un « gugusse » pour les dinosaures…

Durant le cocktail de la soirée, j’ai rediscuté avec Vincent que j’apprécie beaucoup et je lui dis que son avatar c’est comme les boules de Noel dans un sapin. La technologie (intelligence artificielle) ce sont les petites lumières qui scintillent, mais les boules de Noel, ça décore, mais il n’y a rien de technologique là-dedans. Ce à quoi il a bien rit. Il a décidément le sens de l’humour.

Présentation de Jon Husband

J’ai manqué le début de la présentation de Jon parce que j’aime discuter avec des collègues dans le couloir. Mais lorsque je suis entrée dans la salle, j’ai été estomaquée par la fougue, la passion et l’à-propos de Jon. Je me suis dit que s’il y avait une présentation pour laquelle j’aurais dû être assise depuis le début, c’était bien celle-là. Il y avait tellement de contenus pertinents que je n’ai retenu que quelques punchs particulièrement bon dont :

"management by bloging around"

Et le clip The Gen Y Guide to Web 2.0 at Work


Présentation de Brian Eisenberg

Brian Eisenberg de FutureNow Inc.
Brian Eisenberg présenta le même concept que son collègue appelait jadis l’utilisation de Persona. Ils ont juste remplacé ce personna par des profils psychologique. C’est donc la même chose mais avec une nouvelle saveur revue et améliorée.

For example, in a persuasion architecture, an internet user on a movie website, if it has a:
Spontaneous personalities seek top sellers and new release
Humanist personalities care about reviews
Methodical personalities find by genre
Competitive personalities search by actors

La meilleure slide de monsieur Eisenberg est lorsqu’il dit que 40% des gens qui écoutent la tv dorment aussi. On ne voit pas ça devant un écran d’ordi.

PublicationWeb com des pourriels de commentaires de merde

Voici le cinquième spam de commentaires d’une compagnie de Québec qui commence à me faire vraiment chier. :

Bonjour,
Je suis Cristina Dumitru et nous serions interessés d’entrer en contact avec vous afin de vous proposer d’être un BLOGUEUR accredité de Publicationweb.com.
Nous vous remercions!
Cristina Dumitru
(418)-877-XXXX

Par curiosité malsaine, j’ai téléphoné à madame Dumitru pour savoir de quoi il en retourne et j’ai visité le site merdique (Publicationweb.com)de ces vendeurs de cochonneries inutiles pour gens d’affaires non éduqués aux réalités du web. Après une attente interminable, à mes frais, j’ai parlé à une madame Dimitru qui ne comprenait rien de ce que je lui disais et qui me coupe aussitôt pour me transférer à un gestionnaire qui me donne du « monsieur », gros comme le bras. Ça commence mal. De plus, il veut que je le paye pour apparaître dans l’une de ses sections vides. Allô la terre? Moi je ne paye pas pour apparaître dans les répertoires. Je ne l’ai jamais fait et je ne le ferai jamais. Je conseille d’ailleurs à mes clients de ne jamais le faire non plus, si ce n’est dans celui de Yahoo, et encore. Cessez donc de m’importuner avec vos pourriels merdiques et votre arnaque publicitaire Web pour imbéciles…

MAJ

Aucune des adresses de courriel présentées par PublicationWeb.com ne fonctionne(notez ici que c’est la 3e fois que je les nomme en caractères gras, sans hyperliens. Google va aimer ça). De plus en plus merdique… On ne peut même pas les aviser par écrit qu’ils nous font chier. Google se chargera donc de leur apprendre l’heureuse nouvelle.