Les 10 mythes des médias sociaux

Dans le iMediaConnection d’aujourd’hui, l’article Top 10 social media misconceptions, brise certains des mythes qui entourent les médias sociaux. Je vous suggère fortement d’aller lire l’article, mais aux fins de mon propre archivage, voici une traduction libre, et adaptée, de ces 10 mythes, avec mes commentaires personnels.

Une campagne médias sociaux doit s’attaquer à Facebook et MySpace.

  • Il ne faut pas oublier que ce ne sont pas les 2 seuls sites de médias sociaux et que de grands groupes sociodémographiques n’y vont tout simplement pas. Ils utilisent plutôt Hi5, Orkut ou autre chose. Il y a aussi des sites comme Flickr, YouTube ou Dailymotion (le YouTube Français) qui doivent être considérés.

Les médias sociaux produisent du trafic de piètre qualité.

  • Si tel est le cas, c’est que le public cible a mal été défini et rejoint.

Vous pouvez réutiliser des contenus déjà existants (comme les communiqués de presse) pour garnir vos contenus médias-sociaux

  • Vous devriez plutôt adapter vos contenus spécifiquement pour le public cible que vous voulez atteindre. D’ailleurs, il existe aussi des communiqués de presse optimisés pour les engins de recherches. C’est l’une des nouvelles armes des spécialistes du référencement (comme moi par exemple).

Afin de se faire taguer dans un site comme Digg ou Delicious ou Wikio (pour le marché francophone) il faut amadouer les utilisateurs intensifs

  • De se faire identifier comme un expert dans votre champ d’activité n’arrive pas du jour au lendemain. Soyez patient, pertinent et travaillez vos contenus et le miracle se produira.

 Arriver sur la première page de Digg ou Wikio (pour le marché francophone) prend beaucoup de chance.

  • Si vous votez pour les autres, si vous faites partie d’une communauté comme Yulbiz, Yulblog, Girl Power 3.0 ou autre, si vous commentez souvent sur les blogues des autres, vous augmentez vos chances qu’on vote pour vous un de ces jours…

Il est possible d’arriver à contrôler toutes les activités de votre marque sur tous les médias sociaux.

  • D’être efficace, pertinent et réaliste quant aux médias sociaux, requiert d’accepter une perte de contrôle de votre image de marque. Il est évident que l’on ne sera pas toujours d’accord avec vous et qu’on va parler de vous en positif et en négatif. Voyez cela comme un focus group en temps réel, que vous ne payez pas

toutes les marques peuvent bénéficier de l’optimisation des médias sociaux (SMO, Social Media Optimization)

  • Comme dans toutes activités d’affaires Web, le pourquoi est plus important que le quoi. Ayez un objectif d’affaires clair et soyez certain de pouvoir offrir des informations pertinentes, pratiques et utiles ou un divertissement intéressant, sinon peu de gens feront l’effort de lire ce que vous avez à dire

mesurer l’impact des médias sociaux est impossible.

  • Les outils de mesures statistiques peuvent très facilement monitorer le trafic qui vous vient de vos présences médias sociaux.

L’optimisation des médias sociaux et le référencement sont distincts et séparés

  • Le référencement et l’optimisation des médias sociaux vont de pair. Vous pourrez mesurer les clics qui viennent de vos présences médias sociaux et ils pourront augmenter vos hyperliens externes qui à leur tour, améliorent votre positionnement dans les moteurs de recherches. Les médias sociaux sont donc une tactique de plus dans l’arsenal efficace d’une stratégie Web plus globale.

Le point 10 n’existe pas mais c’est plus facile d’être repéré et hyperlié à l’externe avec une liste de 10 éléments qu’avec une liste de 9.

Ma nouvelle compétition internet

Comme vous le savez déjà, mon avocat a déjà entamé les procédures juridiques pour modifier mon nom légal de Michel Leblanc à Michelle Blanc. Mais voilà que je viens de découvrir que j’ai de la compétition sur le Web avec « Michelle Blanc »! L’autre Michelle Blanc est un vin mousseux peu dispendieux. Le Ste-Michelle Blanc de Blanc, de la vallée Columbia à Washington. Au moins, les critiques du Wine Spectator ne sont pas trop négatives.

Wine Spectator: Distinctively spicy, this Washington bubbly is jazzy on on the palate, delivering pear, black pepper and yeast notes that persist on the creamy finish. A great value at this price and score. –  Score: 89
What’s in it: Often a blend of wines from various vintages and Washington state viticultural areas, the Domaine Ste. Michelle Blanc de Blanc  is most representative of a "house style".
Where’s it from: Columbia Valley, Washington
Alcohol: 12.2%
pH: 3.00
The Vineyards:
• Premium grape varieties grown in Washington state’s acclaimed Columbia Valley.
• Vineyards in northern latitude, key to the regional character of our fruit.
• Like France’s renowned northerly Champagne district, our grapes ripen slowly and are ideally balanced with fruit character and crisp acidity.
• Plenty of sunshine, little rainfall and a good temperature mix produce grapes with superior flavor and natural fruit acids.

Faudra que je goûte à ce vin pour savoir s’il est aussi acide que moi…

Prostituée 2.0

Les réseaux sociaux et le Web sont le nouveau trottoir dont se servent les péripatéticiennes à l’ère du Web 2.0. Éric Baillargeon, dans les heures qui ont suivi le scandale Eliot Spitzer, avait mis la main sur les profils Facebook et MySpace de la désormais célèbre Ashley Alexandra Dupre. Lors d’une conversation téléphonique subséquente, je lui demandai pourquoi il n’avait pas fait d’images de ces profils. Il me dit tout d’abord n’y pas avoir songé puis par la suite, justifia que d’avoir en sa possession l’image de ces profils pouvant contenir possiblement des gens de la mafia et autres personnalités politiques influentes, pouvait être dangereux pour sa santé. Il n’a pas tord et il y a des limites à être un bon blogueur/technophile, dont celle de mettre sa vie et sa quiétude en danger (ces profils MySpace et Facebook, sont évidemment pas mal moins garni maintenant).

Il y a aussi monsieur Pisani qui met en lumière des sites servant à promouvoir (à la sauce 2.0) les mérites de ces dames (et messieurs) de l’amour.

Jusqu’où la technologie ne va-t-elle pas se fourrer?
Plusieurs sites , dont The Erotic Review , My Red Book et Big Doggie , permettent aux prostituées d’offrir leurs services (comme NicoleCMT dont vous pouvez voir la photo) et aux clients de dire ce qu’ils en pensent. La reconnaissance exprimée par des clients extatiques permet d’en attirer d’autres qui se fient aux recommandations de leurs pairs. Comme les vendeurs d’eBay, les prostituées comptent maintenant sur le web pour promouvoir leur réputation . Pourquoi pas?

Par contre, il s’inquiète, à juste titre, des outils dont disposent les forces de l’ordre pour lutter contre ces fléaux et qui peuvent, fournir beaucoup plus d’infos que les besoins initiaux auxquelles ils étaient destinés. Comme quoi la lutte à la prostitution 2.0 engendre peut-être des excès 3.0?

L’envers de cette médaille c’est qu’un tel croisement de bases de données différentes permet de savoir énormément de choses sur énormément de personnes. C’est d’ailleurs pour cela que le Sénat avait fait capoter un projet du même ordre (à l’échelle internationale), le Total Information Awareness de l’amiral Poindexter .
A l’heure du data mining, nous devrions être particulièrement attentif à toute tentative de réunir de multiples bases de données et de croiser les informations dont elles disposent.

Gary Hamel sur ce qui fait de Google le champion des modèles d’affaires innovateurs

L’un de mes gurus favoris, Gary Hamel, vient de rédiger un article plus qu’intéressant dans le Wall Street Journal. Pour ceux qui ne connaissent pas encore Gary Hamel, sachez qu’il est l’un des grands penseurs stratégiques (pdf) de notre temps. Mais revenons à nos moutons. Son article « Management à la Google » explique comment Google harnache 4 facteurs de risques de l’innovation, pour catapulter l’entreprise vers des sommets de croissances qui ne devraient pas s’estomper avant plusieurs années.

Lire la suite…

Les tendances, innovations et menaces qui affecteront le commerce électronique et le marketing Internet en 2006

Pour terminer l’année en beauté, quoi de mieux que de se projeter dans le futur et tenter d’anticiper ce à quoi 2006 nous prépare. C’est dans cet esprit que je vous présente cette série de réflexions sur Les tendances, innovations et menaces qui affecteront le commerce électronique et le marketing Internet en 2006. Je ne suis certes pas devin et mes observations doivent être prisent pour ce qu’elles sont : des observations. Cependant, des indices nous permettent d’anticiper l’évolution du commerce électronique et du marketing Internet pour 2006. Commençons donc!

Lire la suite…

Google Base : le bébé est en ligne maintenant

Plusieurs billets de la blogosphères ont longuement discouru sur ce que pourrait être Google Base. Vous avez maintenant la possibilité de vous faire une idée par vous-même. Lire la suite…

Expérimentations mondiales en votation électronique (World governmental electronic voting experiments)

En cette période d’élection municipale au Québec, j’ai pensé qu’il serait opportun de publier une portion d’une recherche personnelle sur le sujet de la votation électronique que j’ai effectué il y a plusieurs mois. Je crois qu’elle est toujours d’à-propos. Elle est cependant en anglais. Lire la suite…