Le mythe de « tout le monde a une voix sur les médias sociaux »

L’un des mythes qui me fait le plus rire est celui véhiculé par certains médias qui veut que « tout le monde ait une voix sur les médias sociaux » et que le discours en soit donc amoindri, disparate et donc sans importance si on le compare à la voix d’un illustre journaliste qui lui est drapé du sacro-saint code d’éthique journalistique.

Il est certainement vrai que l’avènement du web 2.0 permet entre autres à tous de s’exprimer sur le web sans avoir besoin d’un cours de génie informatique pour ce faire. D’ailleurs, j’ai souvent donné l’exemple de Thomas Martin qui à 9 ans avait déjà deux blogues (il a beaucoup grandi depuis). Par contre tous ne sont certainement pas égaux sur le Web et bien que tous aient la potentialité d’avoir une voix, beaucoup de ces voix font partie du web invisible. Par ailleurs, même les différents réseaux sociaux ne sont pas tous égaux entre eux. Certains ont plus de portée, d’impact et ils ont tous des mécanismes inhérents qui facilitent (ou non) la dilution ou la promotion des contenus qui y sont déposés. D’ailleurs, dans un autre billet, Et si le web 2.0 faisait faillite? Et si la pub chiait dans son froc? Je citais le pote Martin Lessard à propos de la soi-disant dilution des contenus sur le web.

Le problème de la dilution de l’information sur les nombreux flux a été expliqué de nombreuses fois plus intelligemment que moi par Martin Lessard, notamment dans son billet Johnny Haliday le cheval de Troie de Twitter

« Percolation de la qualité
Bien sûr, il reste à trier le bon grain de l’ivraie. Dans ce cas, les RT (« ReTweet », retransmission), autre convention, avant le nom d’un usager, qui indique que l’on a tout simplement retransmis (recopié) ce que la personne a écrit précédemment, est une façon de repérer les informations « importantes » (une forme d’éditorialisation a posteriori).
Un RT acquiert souvent l’aura d’une information « validée » (non pas au sens de vérité, mais au sens d’approuvé par son réseau) –tout le travail restant consiste à se monter un réseau fiable, on s’en reparler une autre fois — d’ici là, relisez le chapitre 3, Comment le carnet Web stimule la qualité, du célèbre billet de Sébastien Paquet… »

Concernant la portée, le nombre de Followers, abonnées, retweet, mentions ou commentaires, hyperliens externes dans les moteurs de recherches et bien d’autres facteurs encore contribueront (ou non) à l’impact, la rediffusion (notamment dans les médias de masse) et la capacité de faire passer un message sur les médias sociaux. Ce n’est pas parce que vous avez un compte twitter, un profil Facebook, un page YouTube, Google+, un blogue, un pseudo sur un forum ou un profil LinkedIn (ou autre) que ce que vous partagerez changera la société et ses perceptions. S’il n’y a que votre maman qui vous lit (quoique c’est déjà une bonne cote de confiance), votre manifestation pro ou contre « whatever » risque de passer dans le beurre.

Par ailleurs, ce n’est pas parce que 10 personnes vous twitte que vous êtes un dieu ou un imbécile et que vous voyez chacun de ces twitts, que ça changera votre vie. Par contre si c’est Oprah, Justin Bieber ou Lady Gaga qui le fait, attendez-vous à avoir bien des journalistes à votre porte la journée même…

Cyberintimidation d’adulte, ce qu’il faut faire

Juste cette semaine, je reçois 3 appels de personnes désespérées qui sont victimes de cyberindimidation. Ce sont trois adultes, ils ont des vies plutôt ordinaires, mais pour diverses raisons, des gens les intimident. Ces raisons sont l’argent, la jalousie, l’envie, le désir d’avoir ce que l’autre a (dans un cas c’est une certaine célébrité) ou autre raisons. Ça peut-être simplement que l’intimidant n’aime pas votre face, votre différence ou votre style. On ne peut plaire à tous et il faut savoir être capable d’en prendre.

Mais que ce soit de l’intimidation de nature criminelle ou du harcèlement continu et fatigant, dans tous les cas ça affecte sérieusement le moral. La chose à faire est de bloquer l’intimidant. Comme on dit souvent « il ne faut pas nourrir les trolls ». Mais cette tactique d’ignorer le trou de cul ne fonctionne pas toujours (la preuve, mon troll médiatique personnel continu de sévir à qui mieux mieux. Sa dernière trouvaille, un profil Michelle Bleu sur twitter). Des fois le bourreau prend ça comme une insulte et redouble ses attaques et va plutôt s’en prendre à l’entourage de la victime. L’intimidation prend de l’ampleur.

Faut aussi comprendre la nature des propos intimidants. Si on dit par exemple « ce que tu fais c’est de la merde, tu n’es pas belle, je n’aime pas ton XYS, et autres insultes » c’est déstabilisant et profondément blessant. C’est pire encore si des gens qu’on connaît embarquent dans la danse négative du salissage public. Mais ce n’est pas (encore) criminel (ceci n’est pas un avis juridique). Si le harcèlement continu de plus belle, je sais qu’après un certain nombre d’insultes, ça devient du harcèlement au sens de la loi. Mais le nombre d’insultes et le type d’insultes qui feront qu’un cas devienne du harcèlement de nature criminel restent flous et hautement subjectifs. Il y aura une grande possibilité d’interprétation de ces insultes par les corps policiers, les procureurs de la couronne ou de la défense, qui s’affronteront éventuellement en cour. Par contre, s’il y a des menaces directes, c’est clairement de nature criminelle.

Ce qu’il faut faire

Dans tous les cas il faut documenter l’intimidation. Il faut faire des copies d’écrans de tout ce qui est une communication intimidante. Il faut monter un dossier. Il faut colliger les informations qui sont en ligne, et hors-ligne. Il ne faut surtout rien effacer. Toutes les communications qui auront eu lieu en ligne envers vous ou à propos de vous sont des preuves de l’intimidation qui pourront servir en cour (que ce soit au niveau civil ou criminel). Si vous êtes victimes de menaces, de quelques natures que ce soit, il ne faut pas hésiter à faire un rapport de police à votre service de police local. Il est encore malheureusement triste de constater que plusieurs corps de police prennent encore ce type de menaces à la légère. Mais même s’ils sont souvent mal outillés pour répondre à ce genre de cybercrime, plus de gens feront de plaintes, plus les services de police n’auront d’autre choix que de réagir et de mettre des ressources sur ce type de cas. Comprenez bien que je parle ici de MENACES CLAIRES. Je ne parle pas ici d’intimidation répétitive de quelqu’un qui ne vous aime pas. Il y a aussi toute la question de la diffamation. Si on dit des choses fausses à votre endroit, qu’on salit votre réputation, vous avez aussi des recours. Mais ce sera des recours de nature civile et vous devrez contacter un avocat en droit civil et lui aussi aura besoin de preuves pour exercer son action en justice (et vous d’argent pour le payer).

C’est bien de dire que l’intimidation doit cesser. C’est cependant triste de constater qu’en ligne, elle semble plutôt prendre de l’ampleur…

Ces méchants « médias sociaux »

De plus en plus de médias traditionnels traitent des « médias sociaux » comme d’un ensemble homogène. De plus en plus les médias sociaux sont « les méchants médias sociaux » qui font des victimes pas que sur le plan personnel avec l’épouvantail (un mythe) du vol d’identité, mais sur le plan sociétal parce qu’ils feraient aussi des victimes chez les organisations. L’heure est maintenant à la « démonisation » des médias sociaux. Mais de quel outil média social parlent les médias ? De Facebook, Twitter, des blogues, des forums, de Youtube, Flickr, Picassa ou LinkedIn ? Dans la bouche des journalistes, il semble que ce ne soit qu’un tout homogène. J’ai aussi entendu que maintenant tout le monde est sur Twitter. Ha bon ! Depuis quand déjà ? On reprend aussi la bonne vieille rengaine que les journalistes eux ont un code de déontologie et que sur les médias sociaux on dit n’importe quoi.

Le conseil du patronat du Québec sonne la fin de la récréation

Si on lit le Devoir L’État et les entreprises sont victimes des médias sociaux, ou si on écoute Maisonneuve, il semble que le CPQ soit une victime. Or c’est tout à fait le contraire que dit Yves-Thomas Dorval à Monsieur Maisonneuve durant sa ligne ouverte à la radio de Radio-Canada. Monsieur Dorval a été « mal cité ». Il dit plutôt que le CPQ et les entreprises ont pris un retard important sur les médias sociaux et qu’ils se doivent de le combler. Mais monsieur Maisonneuve tente par tous les moyens de lui faire dire que les médias traditionnels c’était mieux et que le climat social est maintenant tendu à cause des médias sociaux.

Les grands débats de société qui se tenaient principalement dans les médias traditionnels se déplacent aujourd’hui vers les médias sociaux. Ces derniers n’étant pas soumis aux mêmes règles professionnelles et déontologiques, c’est toute la nature du débat public qui s’en trouve modifiée.

À l’heure des médias sociaux, y a-t-il encore une place pour des débats et une information équitable où chaque groupe peut se faire entendre?

Ce qu’explique plutôt M. Dorval est que les entreprises doivent ‘s’adapter » et que ce n’est pas une critique des médias sociaux. Ce n’est pas un jugement de valeur, ce n’est pas une critique, c’est un fait qu’ils doivent s’adapter afin d’établir un dialogue.

Par ailleurs, il y a aussi l’autre mythe que « tout le monde a son mot à dire et que le débat dérape à cause de ça ». Oui il est certainement possible à tous de s’exprimer sur les médias sociaux, mais le point de vue de chacun n’a certainement pas la même portée. Si vous n’avez que 3 abonnés sur Twitter, je doute que votre message soit repris dans les médias traditionnels. D’ailleurs, à partir de la 33e minute et 55 sec. Je téléphone à monsieur Maisonneuve pour remettre certaines de ses pendules à l’heure.

C’est juste dommage d’entendre des médias « titrer inadéquatement » les propos d’un intervenant et par la suite, tenter de « démoniser » ce qui n’est dans le fond qu’un outil. Si vous recevez un coup de pelle en arrière de la tête, il serait absurde de faire un procès à la pelle…

Les paradoxes de la CLASSE

Bien que j’ai une mineure en relations industrielles de l’Université Laval, je ne comprends vraiment pas le fonctionnement de la Classe qui fait la promotion du grabuge un peu partout au Québec. Tout d’abord je m’explique mal que le porte-parole de la Classe, Gabriel Nadeau-Dubois, d’un souffle dit ne pas pouvoir condamner la violence parce qu’il n’est qu’un porte-parole et qu’il ne prend pas de décision et qu’en même temps il réclame un siège lors des négociations. Il me semble (et je suis sans doute dans le champ) que pour négocier, ça prend quelqu’un qui a la latitude de le faire? Généralement, un porte-parole n’est pas le négociateur, à moins que dans les faits, il soit en mesure de prendre des décisions. Ce qui semble être le cas pour les deux autres groupe d’étudiants la FEUQ et la FECQ qui étonnamment eux, ont une équipe et des responsabilités avec des leaders clairement définis. Il est donc difficile pour le gouvernement de discuter avec une instance (la classe) qui n’a pas de leaders, dont on ne connaît pas l’équipe et dont le porte-parole dit n’être qu’un porte-parole et ne pas avoir de pouvoir et en même temps se réclame d’avoir au moins celui de négocier au nom de son groupe ?

Par ailleurs, sur le site de la Classe, on peut voir clairement des événements avec des épithètes comme « Action Locale : non nous ne resterons pas sage » « action de perturbation », « envahissons Westmount » ou « piquetage dur au Conservatoire de Montréal ». Encore une fois le très efficace porte-parole de la Classe disait hier que la Classe n’est pas responsable des événements qui sont mis sur son site. Ha bon ! Alors depuis quand le webmestre d’un site n’est-il plus responsable des contenus qui sont publiés sur un site, incluant les commentaires ? Est-ce que la classe fonctionne aussi en dehors des lois de responsabilité civile et criminelle dont est assujetti le reste des organisations du Québec ? Si un appel au meurtre, à faire exploser un édifice ou autre acte clairement criminel y était posté (j’exagère grandement ici pour illustrer le côté saugrenu des prétentions de la Classe) est-ce que la Classe laisserait ce contenu continuer d’apparaître au nom de la liberté d’expression ?

Il me semble que ça devient de plus en plus ridicule d’entendre un porte-parole parler des deux côtés de la bouche et se laver les mains en même temps des actions violentes des autres lorsque son organisation en gère les outils qui en font la promotion…

MAJ

La CLASSE fait-elle la promotion et est-elle une structure valorisant l’anarchisme ? Je pose la question et il me semble que poser la question est y répondre. Et vous vous en pensez quoi ?

Dans Wikipédia:

L’anarchisme est une philosophie politique qui présente une vision d’une société humaine sans hiérarchie, et qui propose des stratégies pour y arriver, en renversant le système social habituel.
L’objectif principal de l’anarchisme est d’établir un ordre social sans dirigeant. Un ordre fondé sur la coopération volontaire, d’hommes et de femmes libres et conscients, qui ont pour but de favoriser un double épanouissement : celui de la société et celui de l’individu qui participe au premier.
À la source de toute philosophie anarchiste, on retrouve une volonté d’émancipation individuelle et/ou collective. L’amour de la liberté, profondément ancré chez les anarchistes, les conduit à lutter pour l’avènement d’une société plus juste, dans laquelle les libertés individuelles pourraient se développer harmonieusement et formeraient la base de l’organisation sociale et des relations économiques et politiques.
L’anarchisme est opposé à l’idée que le pouvoir coercitif et la domination soient nécessaires à la société et se bat pour une forme d’organisation sociale et économique libertaire, c’est-à-dire fondée sur la collaboration ou la coopération plutôt que lacoercition.
L’ennemi commun de tous les anarchistes est l’autorité, sous quelque forme qu’elle soit, l’État étant le principal ennemi des anarchistes :
l’institution qui s’attribue le monopole de la violence légale (guerres, violences policières), le droit de voler (impôt) et de s’approprier l’individu (conscription, service militaire).

P.-S. Hey oui, j’ai aussi une mineure en politique 🙂

MAJ2

Mise à Jour

Je comprends que monsieur Gabriel Nadeau-Dubois n’est qu’un porte-parole et qu’il ne négocie pas, sur la place publique ou en privé. Il me reste tout de même certaines questions. Qui est la CLASSE? Qui dirige? Qui peut prendre des décisions?

Le porte-parole de la CLASSE est seulement un porte-parole
Le porte-parole n’est pas responsable des manifestations
Le porte-parole n’est pas responsable des actes de ses membres
Le porte-parole n’est pas responsable des décisions de ses membres
Ce n’est pas le rôle du porte-parole de contrôler son association
La CLasse n’est pas responsable des manifestations
La Classe n’est pas responsable de ses membres
La Classe n’est pas responsable de ses associations membres et leurs gestes.
La CLASSE ne contrôle pas les étudiants en manifestations
La CLASSE n’est pas responsable de son site Internet, c’est seulement un site Internet, ce n’est pas une preuve…
QUI QUI QUI est responsable de la CLASSE ?
Comment prôner être une association qui n’est responsable de RIEN ?

Finalement, comment un gouvernement peut-il négocier avec une organisation désincarnée qui n’est responsable de rien? Comment une organisation sans responsabilité peut-elle tout d’un coup parler au nom d’étudiants dont ils ne sont de toute evidence pas responsable ou tributaire non plus?

3e MAJ
Au fait il y a combien d’étudiants en grève déjà? Selon Radio-Canada il y avait 32 500 étudiants en grève pour 450 000 étudiants (en février) à la grandeur du Québec. De ces 32 500 étudiants en grève, on parle en réalité de leurs associations qui ont obtenu un vote de grève et on ne sait pas réellement à quel pourcentage ils l’ont obtenu. Des chiffres plus récents de Le Devoir parle de 176 000 étudiants maintenant en grève. Conclusion, on parle du tier des étudiants qui “seraient” en grève et foutent le trouble à la grandeur du Québec. Par ailleurs, dans les dernières semaines, j’ai donné des conférences à McGill (devant une salle pleine), j’ai été invitée par les Jeux de la comm ou des étudiants de toutes les universités francophones étaient représentés. Je me demande maintenant de quelle représentativité se réclament les grévistes?

Probablement qu’encore une fois, on ne pourra pas répondre à cette question parce qu’on “n’est pas responsable” de ceux qui n’appuient pas la grève, puisque de toute façon, on n’est pas non plus responsable de ceux qui l’appuient. Après ça on viendra me parler de représentativité, de démocratie et tutti quanti…

4e MAJ

Chez Patrick Lagacé: La CLASSE et sa vision d’une « négociation »

Négocier, ce n’est pas exiger. C’est du troc. C’est transiger.

Ce qu’on lit là, c’est le contraire d’une négo. Pour le vase clos de la militance de la CLASSE, peut-être que c’est simplement l’expression de convictions en acier trempé. Mais pour la moyenne des ours, c’est de la mauvaise foi crasse, j’en ai bien peur.

Aucun rapport : c’est peut-être formidable, la démocratie directe, le refus global d’une quelconque autorité. Peut-être qu’à l’intérieur de la CLASSE, c’est un mode d’interaction idéal qui comble les membres et les « instances » de bonheur. Mais pour interagir avec le monde extérieur, c’est de la bouillie pour les chats. Pour le monde réel, c’est loin d’être commode. C’est pas sérieux.

je l’ai écrit, je l’ai dit cent fois : rien ne pouvait justifier, ces derniers mois, même avant la grève, le refus de Québec de négocier avec les associations étudiantes. Mais pour la CLASSE, quand je lis ces mises en candidatures, quand je lis les justifications de Gabriel Nadeau-Dubois, je me dis qu’à la place de Line Beauchamp, pas sûr que j’aurais envie de négocier avec des gens qui a) n’ont pas de mandat de négocier b) confondent les verbes exiger et négocier c) ont parfois même comme valeur de ne pas négocier d) clament avoir pour valeur de ne pas s’asseoir avec des gens du ministère de l’Éducation.

Gérer les commentaires négatifs sur Facebook

En l’espace d’un mois, trois clients différents ont eu à gérer un flot de commentaires négatifs et hargneux sur Facebook. Ça fait déjà un bout que je mets en garde les entreprises à-propos de Facebook. Mon but étant de les inciter à y être, mais en relativisant l’importance d’y être par rapport aux autres possibilités médias sociaux et surtout, de ne pas y être à la va-vite avec n’importe qui, qui gère n’importe comment cette page. La beauté de Facebook est sa facilité d’utilisation. Mais cette facilité cache aussi des écueils que souvent, les entreprises ne repèrent qu’une fois qu’ils sont dans le « caca mou ». Si tout le monde vous trouve génial sur votre page Facebook, c’est bien tant mieux. Mais si pour une raison ou pour une autre, par exemple à cause d’une position politique de l’entreprise, d’un nouveau produit que les gens n’aiment vraiment pas, d’une bourde quelconque d’un des dirigeants ou pour n’importe quelle autre raison, les gens ne vous aiment vraiment plus, il est très possible que votre mur devienne la cible « d’attaques vicieuses et répétées ».

La première chose à faire avant de vous lancer dans l’aventure Facebook, est de prendre le temps de lire et de comprendre les différents « paramètres » des pages Facebook, ou encore de donner le mandat à un spécialiste. Entre autres choses, l’onglet « gérer les permissions » vous sera d’un précieux aide.

Vous devriez déjà avoir une politique éditoriale des commentaires et des publications des usagers sur votre page. Si ce n’est déjà fait, développez-en une au pc (plus criss pour les potes européens). Vous pouvez vous inspirer de celles de nombreuses pages sur Facebook ou encore de ma propre politique éditoriale des commentaires de mon blogue et de ma page Facebook. Mettez cette politique bien en vue sur votre page, avec l’un des onglets disponibles à cette fin. Voici d’ailleurs ma propre Politique éditoriale des commentaires et des mises à jour de ma page Facebook

Cette politique éditoriale est inspirée de mon billet:
Politique éditoriale des commentaires de ce blogue

• Si vous diffamez qui que ce soit sur cette page, vos commentaires seront caviardés. Je suis moi-même des fois très dure dans mes mises à jour, mais je n’ai jamais diffamé personne. Si tel était le cas, comme je signe cette page, je pourrais être tenue responsable de mes écrits et je suis assez grande pour subir les conséquences de mes propres actes et propos.
• Comme j’assume ce que je dis, je m’attends à ce que ceux qui font des commentaires ici en fassent autant. Vous pouvez toujours commenter sous un pseudonyme, mais les commentaires totalement anonymes pourraient être effacés. Si vous n’avez pas la colonne vertébrale assez solide pour soutenir de votre réelle identité ce que vous dites, je pourrais ne pas avoir de respects pour votre lâcheté.
• Si vous m’insultez dans vos commentaires, ils pourraient ne pas être publiés. Vous pouvez être en désaccord et même me crier des noms. Mais assurez-vous d’argumenter convenablement votre désaccord. De simples insultes ne seront pas publiées.
• Ne pas inclure dans vos arguments, ma mère (qui est défunte), mon père, frère, sœur ou conjointe. Ils ne sont pas ceux qui tiennent cette page et moi je n’ai jamais trainé la famille de qui que ce soit dans mes statuts.
• Cette page est la mienne, elle me permet de m’exprimer et de partager mes découvertes. Ce n’est pas l’endroit pour faire la promo de vos propres trucs. Ouvrez-vous votre propre page et vous écrirez ce qui vous chante sur celle-ci. Votre autopromo sur ma page pourrait être effacée.

Par ailleurs, sous l’onglet Administration de la page, vous avez Gérer/Modifier la page/Gérer les permissions. C’est sans doute l’un des outils de gestion les plus importants de votre page. Vous devrez vous poser de sérieuses questions (idéalement avant plutôt qu’après que votre page soit en ligne) et cocher ou non les bons paramètres. Vous avez entre autres les paramètres
-Autorisation de publier
-visibilité de la publication
-liste des mots interdits.

Gérer les permissions Facebook

Cette dernière est particulièrement utile pour éviter que des internautes fassent la promotion de produits ou services concurrents au vôtre sur votre propre page. Le but de ces paramètres est d’identifier le niveau de visibilité que vous jugez acceptable pour les publications des visiteurs de votre page (qu’ils soient négatifs ou positifs). Vous pouvez complètement fermer les publications des internautes, laissez les internautes publier sur votre page sans que cela apparaisse à l’accueil (ce que j’ai choisi) ou encore utiliser l’une des nombreuses applications de discussions de Facebook afin que les publications des usagers ne se retrouvent que sous un onglet précis et encore peu visible de tous. Songez aussi qu’ils est plus facile de décider de vos paramètres de choix avant qu’une crise n’éclate. Après, vous aurez bien du mal à réagir et à faire disparaître des commentaires excessifs, vous seriez alors accusé de censure (ha le vilain gros mot).

En terminant, je vous invite à lire le billet Managing Negative Facebook Page Comments de practicalecommerce.com. Même si les paramètres des pages de Facebook ont beaucoup changé depuis, la philosophie qui y est expliquée est excellente. De plus, on peut y voir un efficace tableau qui met en exergue les niveaux de risques variables, associés à différents médias sociaux. C’est sans doute aussi un autre très bon argument en faveur des blogues, pour lesquels les commentaires sont modérés à priori, plutôt qu’à postériori 🙂

Contrôle des risques des outils sociaux

LA différence entre très et trop occupé

C’est en prenant un souper dans un resto avec Bibitte Électrique ce week-end que ça m’a frappée. Je suis victime de mon succès. J’allais fumer une clope entre les services (parce que je suis une grosse fumeuse) et en revenant, le couple de la table d’à côté qui est déjà en discussion avec Bibitte m’adresse la parole.

-Alors madame Blanc, vous avez encore de la place pour des clients ?
-Bien sûr que oui !
-C’est que j’ai dit à votre conjointe « Vous êtes bien assise avec Michelle Blanc ? J’aimerais bien l’avoir comme consultante, mais elle doit être vraiment TROP OCCUPÉE? ». Votre conjointe me dit alors que vous avez encore de la place ?
-Certainement que j’ai encore de la place. Je suis en effet très occupée, mais j’ai toujours de la place pour de nouveaux clients, petits ou gros. Vous savez, je ne fais pas de production, je fais du conseil de gestion, de la stratégie, du conseil marketing, du conseil médias sociaux et des conférences médias sociaux. Ce n’est pas moi qui monte les campagnes ou les sites Web. Ce sont les fournisseurs actuels de mes clients, leurs employés ou encore de nouveaux fournisseurs que je les aide à trouver.

Je ne passe pas 40 heures semaines chez un client. Je n’ai pas non plus une « équipe de consultants à faire vivre ». Si vous avez des questions, j’ai la plupart des réponses. Je n’aurai pas besoin de vous dire « il faut faire une étude de 10 000 $ (ou 20 ou 30) et vous revenir avec un rapport. Je donne la réponse et on passe à autre chose. Évidemment en fonction de la complexité du mandat, il est très possible qu’il soit nécessaire de faire des études préalables, que j’aie besoin de temps pour lire les dossiers d’analyses stratégiques, compétitives ou que j’aie moi-même besoin d’en développer, mais pour bien des clients, on peut tout de suite se retrousser les manches et commencer à travailler. Finalement, sauf en cas d’exception ou de mandats très majeurs, je ne passe jamais plus de 5 heures dans une semaine chez un client. Pour de très gros mandats, on parle peut-être de 80 heures dans une année. Ça laisse bien des heures pour rencontrer d’autres clients. Tout ça pour vous dire que de plus en plus des clients potentiels se disent à tort, que je dois être trop occupée qu’ils ne sont pas assez ou sont trop gros pour moi ou que je suis trop dispendieuse. Je suis en effet très occupée, mais je n’ai encore jamais été trop occupée. J’ai travaillé avec de très gros et de très petits clients et cette diversité me stimule et m’apporte beaucoup. C’est aussi très bénéfique pour mes clients puisque j’ai de « l’expérience sur le terrain», lorsque ça va mal, et lorsque ça va bien. Finalement, oui je ne suis pas la moins dispendieuse, par contre je fais faire d’énormes économies à mes clients (qui ne paient pas pour faire travailler une cohorte ou user d’une technologie qui est dans ma poche arrière) et souvent encore plus de revenus parce qu’ils sont enfin efficaces.

Il y a donc une ÉNORME différence entre très et trop occupée et depuis plusieurs années déjà, je suis dans le très et n’ai pas encore expérimenté le trop, sauf une fois, en dix ans de pratique. J’en avais déjà parlé dans mon billet L’authenticité et la transparence c’est de l’admettre aussi quand on se plante, et c’était dû à ce qu’on pourrait appeler un « act of god ».

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Restaurant le continental, des relations publiques « songées »

Cette semaine j’ai eu le grand plaisir d’être invitée à l’événement pour le 25e anniversaire du restaurant Le Continental sur St-Denis à Montréal. Je vais à ce restaurant depuis des lustres et j’y ai toujours apprécié la constance de la qualité de ses plats et le service décontractés. L’atmosphère qui y règne depuis 25 ans en fait l’un des incontournables de Montréal. C’est d’ailleurs le deuxième Le Continental qui a été reconstruit depuis le feu qui a ravagé le premier. J’aimais d’ailleurs beaucoup le premier qui était un peu plus haut sur St-Denis et je m’ennuie de son petit salon à l’accueil dans lequel on pouvait fumer sans déranger les convives qui étaient un peu plus loin (c’était encore l’époque « civilisée » envers les fumeurs).

Mais je vous parle de Le Continental parce que c’est rare, mais j’ai été subjuguée par 2 initiatives marketing/relations publiques de ce vénérable établissement. C’est qu’entre autres activité soulignant leur 25e, ils ont décidé d’offrir deux bourses.

« Dans un premier temps, le bistro s’engage à offrir des bourses aux étudiants de l’ITHQ en cuisine et en sommellerie. Ils auront ainsi la chance de se perfectionner à l’étranger. Puis, pour ces amoureux du 7e art, le restaurant s’associe également à l’Institut national de l’image et du son (L’inis) pour le financement d’un court-métrage réalisé et produit par les diplômés de l’institut et qui sera tourné au Conti en août prochain.»

Pourquoi je trouve ces initiatives intéressantes ?

Le restaurant Continental est depuis ses débuts, un lieu privilégié pour les gens de l’industrie du cinéma, de la télévision et les artistes. En donnant à la relève qui est formée à l’Inis, le Conti reconnaît judicieusement son public cible, le renouvelle et fait plaisir à une portion importante de sa clientèle actuelle. En fournissant des bourses à l’ITHQ, c’est à ses employés actuels et futurs que le Conti fait plaisir. Ça lui permettra en outre, d’identifier dans la prochaine cohorte, les meilleurs espoirs à recruter. J’ai donc trouvé particulièrement judicieux les choix communicationnels qu’a faits l’agence Sonia Gagnon pour son client Le Continental. C’est rare d’être témoin d’une initiative communicationnelle d’entreprise qui flatte de manière si songée, à la fois ses clients, et ses employés actuels et futurs…

Sytern, application québécoise de partage de gros fichiers confidentiels

Sytern est une application web québécoise de transfert de gros fichiers qui existe depuis 2003. Le service compte 30 000 clients, principalement des imprimeurs, des agences de communication, des photographes et des architectes. Mais ce service peut être particulièrement utile aux firmes de comptables, d’avocats et de consultants qui doivent échanger avec leurs clients des dossiers volumineux hautement confidentiels, incluant un accusé de réception et la possibilité d’inclure une date d’expiration de la disponibilité du fichier. L’entreprise Sytern offre différents forfaits allant du gratuit au payant, en fonction des besoins spécifiques des clients.

Oui Google est sur le point d’offrir la Google Drive qui fera sensiblement le même travail. La grosse différence est que dans certains contextes (notamment ceux ayant des contraintes juridiques ou de grande confidentialité), il est capital que le contenu de vos partages soit tout à fait confidentiel.

Comme je le fais depuis maintenant 3 ans, au mois de décembre je me mets aux enchères et le gagnant a droit à deux heures de consultation, un billet promotionnel et à 2 twitts de ma part. Cette année c’est Sytern (un produit d’Acolyte) qui était l’heureux élu.

Questionnaire Médias Sociaux pour membres de la haute direction d’une organisation

Ce questionnaire devrait être administré de manière informelle et a pour but d’évaluer l’état général de la mise en place des médias sociaux, au moment actuel, d’une organisation. Il peut servir de référence pour des implantations et développements d’une pratique médias sociaux pour les clients internes ou externes. Plusieurs des questions ne trouveront pas de réponses. Cela est tout à fait normal. Ce questionnaire représente un certain « idéal à atteindre » en terme d’implantation des médias sociaux dans une structure organisationnelle et encore peu d’entreprises sont rendues à ce que nous pourrions appeler « un stade avancé » d’usage des médias sociaux. Les organisations qui  peuvent répondre à chacune de ces questions ne deviendront probablement pas mes clients. Pour les autres, c’est certainement une belle entrée en matière 🙂

  1. Quel devraient être le ou les objectifs d’affaires des médias sociaux de votre organisation pour l’interne?
  2. Quel devraient être le ou les objectifs d’affaires des médias sociaux de votre organisation pour l’externe?
  3. Quels sont vos propres objectifs ?
  4. Avez-vous un fichier qui identifie les comptes blogues, Forums, WIKIS, Twitter, Facebook, Google +, Flickr, LinkedIn, YouTube, Pinterest , Foursquare, ou autre que vous gérez pour l’interne ou pour l’externe ? Comment sont-ils évalués ?
  5. Puis-je voir un exemple type de rapport que votre service produit pour des clients interne?
  6. Avez-vous un mapping des permissions et des autorisations de publier des contenus sur les médias sociaux (interne ou externe)?
  7. Avez-vous une ou des politiques éditoriales ?
  8. Avez-vous un calendrier des contenus ?
  9. Vos employés savent-ils les limites de ce qu’ils peuvent ou ne peuvent dire sur les médias sociaux ? Ont-ils signé un protocole de navigation Web ?
  10. Qu’est-ce qui est actuellement monitoré pour les clients internes et externes sur les médias sociaux ?
  11. Quelle est l’initiative interne ou externe sur les médias sociaux dont vous êtes le Plus fier ? et pourquoi ?
  12. Quel est votre échec média sociaux le plus important ?
  13. Quels sont les plus importants concurrents que vous avez identifiés ? Qu’offrent-ils ?
  14. Quel type d’activité médias sociaux avez-vous développée, supervisée pour des clients internes et/ou externes ?
  15. Qui devrait faire le monitorage chez vous et pourquoi?
  16. Qui devrait faire la stratégie des clients internes chez vous et pourquoi?
  17. Qui devrait faire la stratégie des clients externes chez vous et pourquoi?
  18. Qui devrait faire les contenus médias sociaux interne chez vous et pourquoi?
  19. Qui devrait faire les contenus médias sociaux externe chez vous et pourquoi ?
  20. Qui devrait faire la gestion de communautés internes chez vous et pourquoi ?
  21. Qui devrait faire la gestion de communautés externes chez vous et pourquoi ?
  22. Qui devrait gérer les outils de mesures statistiques et de ROI Médias sociaux pour des clients internes et/ou externes ? ?
  23. Si nous devions mettre toutes les ressources affectées aux médias sociaux de votre organisation sous une seule vice-présidence, ce devrait être laquelle et pourquoi ?
  24. Croyez-vous que les médias sociaux devraient plutôt être gérés par tous les employés ?
  25. Quelles sont les mesures de rendements des médias sociaux qui sont déjà en place ?
  26. Quel est le plus gros enjeu de croissance d’une unité média sociaux de votre organisation?
  27. Comment jugez-vous du niveau de connaissance des médias sociaux des employés, des départements chez de votre organisation?

Lectures complémentaires suggérées

Jeremiah Owyang Partner, Industry Analyst: Social Media Management: An Industry Perspective (SlideShare)
Jeremiah Owyang Partner, Industry Analyst: A Strategy for Managing Social Media Proliferation (SlideShare)
Steven Jeffes: The Social Media Balanced Scorecard: Balanced External and Internal Social Media Metrics – Critical Components of a World-Class Social Media Program
Joakim Nilsson: How to best organize internally for social media

Les gérants d’estrade

Chez Éric Parazelli de MédiaTV

Qui n’a jamais joué au gérant d’estrade en regardant la télé, en feuilletant le journal du matin, en écoutant la radio prit dans le trafic ou en tweetant frénétiquement en prenant bien soin que nos écrits dépassent notre pensée, et en ajoutant des 😉 à répétition pour que personne ne se sentent insulter par nos jugements impulsifs? Ça fait du bien, avouez… 😉

Depuis une semaine je suis dans le feu de l’action. En fait, je ne le suis pas vraiment, c’est plutôt le président de Lassonde, ses départements de relations publiques, de marketing, juridique, le conseil de direction, le conseil d’administration, les employés de Lassonde et sa firme de relations publique qui le sont. Moi je ne suis là que comme appuie externe « stratégie internet », avec certains autres fournisseurs web, de monitorage média, monitorage médias sociaux et autres. Je suis là aussi « pour le long run » comme on dit puisque Lassonde a déjà entamé une restructuration profonde de ses manières de communiquer et les médias sociaux en font et en feront de plus en plus partie. La prise de décision, la complexité des enjeux, la structure organisationnelle et la personnalité des individus sont autant d’éléments (qui comme dans toute grande organisation d’ailleurs), façonnent les actions qui seront prises … ou pas.

Tout ça pour vous dire que j’en ai entendu et lu des vertes et des pas mûres la semaine dernière. Lassonde devrait faire du monitorage, Lassonde devait savoir que La Presse sortirait cet article et ils auraient dû faire de la préparation de crise juste au moment de la sortie du jugement (qui remonte au 30 mars, soit 9 jours avant la parution), Lassonde aurait dû agir plus vite, Lassonde a agi trop rapidement. Lassonde est allé en appel pour ne pas payer les frais d’avocats de la partie adverse (alors que c’était plutôt pour que son dossier de poursuite n’aie pas l’étiquette de « poursuite abusive » qui était accolée a tort à la première poursuite), Lassonde, sa firme de communication ou moi-même sommes la fameuse « Cathy Laplante » qui plante tout le monde sur les plates-formes médias sociaux (dans un jargon bien connu on appelle ça aussi un « troll » un peu, beaucoup trop convaincu). Le président de Lassonde est un nono parvenu qui ne sait pas s’exprimer (il a tout de même monté une entreprise de $75M de vente à une entreprise de près d’un milliard de vente et était récipiendaire du Grand Prix de l’Entrepreneur 2008 par la firme de services professionnels Ernst & Young). La crise se serait éteinte toute seule si Lassonde n’avait rien fait. La crise a continué parce que Lassonde en a fait trop, pas assez, parce que le mea culpa n’est pas assez, est trop, est trop peu.

Tout ça pour vous dire qu’ayant vécu ce drame (parce que oui c’est dramatique pour les gens de Lassonde) du « sideline du banc des joueurs », je sais que plusieurs commentaires de gérants d’estrade en plus d’être souvent blessants pour les intéressés, vont aussi dans tous les sens et qu’ils ne reflètent en rien, ce qui s’est passé et se passe vraiment. Mais ils sont poussés par l’émotion, la jalousie ou la tentative de se positionner comme étant « ceux qui l’ont l’affaire » et qui pourront vous aider si ca vous arrive (ironie). C’est sans doute pourquoi dans l’un de mes derniers billet, je suis plus intéressée à l’analyse de l’impact de ce cas sur les entreprises en général et sur les notions juridiques qui y sont associées, que sur le pourquoi du comment ce cas a été bien ou mal géré.

Avec des si on mettrait Paris en bouteille
si les chiens avaient des scies, il n’y aurait plus de poteaux
si la mer bouillait, il y aurait bien des poissons de cuits

MAJ

Intéressant “gérant d’estrade” 🙂 à lire si vous voulez un autre son de cloche que celui des “médias officiels”. Chez Vigile.net: FABRICANT DE JUS DE FRUITS VS MULTINATIONALE DE L’EXTRACTION MINIÈRE.. Le pouvoir commodément prêté aux médias sociaux