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Bravo Loïc Le Meur

Hier, c’était la victoire du candidat Nicolas Sarkozy, aux élections présidentielles françaises. Ces élections se sont jouées entre autres sur le Web. Le copain Loïc Le Meur était le stratège Internet de Nicolas Sarkozy. Il était certainement l’une des pièces capitales de l’échiquier électoral du nouveau président. Alors, cher Loïc, un simple mot pour souligner ce travail hors des sentiers battus, BRAVO.

Dévoilement : Je me fous de la campagne Française, mais j’admire l’audace de Loïc qui a osé la transparence sur son blogue, lors du congrès Le Web3, dans Second Life et ailleurs, et cela, tôt dans la campagne…
D’ailleurs, à propos des politiciens à Le Web3 je disais:

Certaines langues ont décrié la présence racoleuse des politiciens lors de Le Web3. Pour ma part, je crois qu’ils s’inscrivent dans le fait que de plus en plus le Web sert et servira d’outil politique et de média démocratique. C’est donc tout naturel pour eux de vouloir se faire entendre auprès des blogueurs. C’est même souhaitable!

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Démocratie en ligne Gouvernement électronique politique et internet Relations publiques Internet Second Life

Le Meur dans Second Life pour Sarkozy

Sacré Loïc Le Meur, après avoir juré que Sarkozy n’irait pas dans Second Life, il a finalement décidé d’ouvrir une portion de son île, récemment acquise, pour y accueillir les militants du candidat aux présidentielles française. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’idées et Loïc est loin d’en être un. Peut-être que mes arguments l’ont secoué, peut-être est-ce le fait de représenter le seul candidat aux présidentielles qui n’y était pas encore ou peut-être qu’il acquiesce à l’impression que Second Life est le terreau d’expérimentation du Web de demain? Je crois que c’est un mélange des trois.

Toujours est-il que j’y ai fait un tour mardi pour saluer Loïc et pour capturer quelques clichés. J’y ai rencontré Loïc en grande discussion avec l’éminent blogueur politique, Versac. J’y ai aussi rencontré cet autre blogueur passionné de SL et que je cite de plus en plus souvent, David Castera. L’impression qui se dégage de l’endroit en est une de camping sympathique et un peu anarchique. Cependant, visitez l’île à vos risques et périls! Comme à plusieurs autres endroits de natures commerciales ou politiques, les « griefers«  se font allé. Je me suis ainsi fait harceler physiquement par un américain qui n’aime pas les canadiens et qui se demandait ce que je foutais là. Il m’a bousculé à plusieurs reprises et disons que l’image de son t-shirt qui arborait le slogan de cet autre politicien américain, Jon Edwards, m’as un peu surpris.

Je déménage donc mes pénates au local de John Edwards. C’est décidément plus calme et corporatif comme endroit. Comme pour tout bon politicien américain, il y a évidemment des caméras. On ne sait jamais! Je décide de revenir à l’île de Sarko mais à ma grande surprise, dans l’interface de recherche de Second Life, Sarkozy est déjà squatter par un joyeux luron qui le parodie allègrement. Il semble d’ailleurs que ce soit un chaud partisan de madame royale. Je visite donc son patelin et y découvre toute la richesse de ses capacités caricaturales 3D. Il se nomme Chris Houliez, il enseigne la gestion et le marketing à l’Université de Saskatchewan et est un sérieux passionné de Second Life. C’est lui le zigoto qui avait fait les caricatures de Ségolène Royal et après une réception négative de ce qu’il faisait, ils ont eu l’audace et le flair de l’engager pour s’occuper de la présence de leur parti dans SL. Ils ne sont pas trop mal tombés puisqu’il a déjà hacké l’outil de recherche de Sl pour les requêtes Loïc Le Meur et Sarkozy. Décidément, il y a du brasse-camarade politique dans SL!

Finalement, après ma visite de ce cher Chris, je retourne voir l’île de Loïc, mais cette fois je reprends plutôt son SLURL qu’il a mis en ligne sur son blogue. Le hic est qu’il ne fonctionne qu’avec Firefox, pour IE oubliez ça. À ma grande surprise, en arrivant sur l’île, je découvre qu’elle a disparu et que les objets sont une suspension dans les airs! La faute en est à Linden lab qui fait la maintenance des serveurs. Cependant, malgré ce spectacle inusité, un hélicoptère Apache commence à faire du grabuge dans ce qui reste d’île. Wow quelle virée surréaliste!

Ha oui j’oubliais, pour ceux qui veulent dialoguer de vives voix dans SL il y a le copain David Castera qui explique de SecondTalk, c’est-à-dire l’utilisation de Skype dans Second Life

Le périple en photo est par ici

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Edito sans question Innovation Marketing 2.0 Marketing des univers virtuels Médias sociaux politique et internet Relations publiques Internet Second Life

Sarkozy n’iras pas dans Second Life

Le copain Loïc Le Meur suggère à son pote Nicolas Sarkozy de ne pas aller dans Second Life, contrairement à Ségolène et Le Pen qui y sont déjà.

Je n’ai pas recommandé à Nicolas Sarkozy d’être présent pour l’instant dans Second Life:

Les candidats qui l’ont fait jouent la reprise média et non un vrai investissement personnel dans Second Life:
*il y a seulement quelques centaines de milliers de membres dans Second Life
*le site n’est pas disponible en français
*les membres sont très majoritairement anglo- saxons

Il ne s’agit que de communication politique, les candidats ne s’y investiront évidemment pas eux-mêmes
*Second Life prend du temps dans sa prise en main et son utilisation
*le principe même de se créer un « moi virtuel » repose sur le fait que ce soit vraiment vous derrière l’avatar, et pas quelqu’un d’autre

Quel dommage…

Voici mon point de vue :

Cher Loïc

Je me porte en désaccord avec toi. Monsieur Sarkozy lors du Le web3, a fait l’un des discours politiques les plus vibrants et les plus passionnés que j’ai vus de ma vie. Bien que je ne sois pas d’accord avec tout ce qu’il a dit, il m’a réellement estomaqué. Comme tu le sais déjà, l’élection présidentielle française je m’en fou un peu. Je suis canadien. Cependant, tu sais aussi que je suis un passionné de Second Life et du fait français dans Internet. Je partage aussi le regard de monsieur Sarkozy qui s’inquiétait du retard de la France et technologie de l’information et en commerce électronique. De plus, le fait que Second Life soit principalement anglo-saxon, sortant de ta bouche, est un argument étrange étant donné le fait que Le Web3 était entièrement en anglais, sauf pour le discours de monsieur Sarkozy! Cela étant dit, Second Life est aussi, à mon point de vue, de même qu’à celui de multitudes d’entreprises de classes mondiales comme tout récemment IBM qui y investira au moins 10 millions pour expérimenter le v-commerce, v-learning, v-collaboration et v-etc. C’est en outre la plate-forme des retombés médiatiques internationales de choix. Dans une stratégie politique d’un candidat présidentiel Français et futur chef d’État d’un pays qui se doit d’être encore plus présents dans les sphères d’innovations du Web et qui pourrait, pourquoi pas, être aussi le fer de lance d’une stratégie de prise de position du fait francophone dans le Web, être dans Second Life dans ce contexte, ne pourrait-il qu’être bénéfique? Quand le New York Times, BusinessWeek, Wired, C/Net, NBC et autres bonzes des médias internationaux vous reconnaissent, est-ce que cela peut avoir des impacts sur la Presse locale et l’issue du vote final? Je crois que oui. De plus, une présence dans Second Life doit pour engendrer des retombés médiatiques importante, être jumelée aux autres activités de marketing politique en ligne (relit mon article sur la stratégie de Starwood Hotel) et hors-ligne. Finalement, je sais que tu es un crack de la mise en marché Web et de l’utilisation des technos à des fins d’affaires, mais humblement, cher Loïc, pour Second Life je crois que tu te trompes. Humblement, si tu décidais de changer d’avis, fait moi le savoir, je t’aiderais à maximiser les retombés pour ton candidat, le fait français dans le Web et pourquoi pas, pour la France, le Québec et la francophonie en profiteraient aussi par défaut!
P.-S. Il n’est pas nécessaire d’avoir une présence continuelle et un QG ou monsieur Sarkozy est en permanence. Mais de faire des apparitions planifier, un bureau de discussion avec l’électorat et de partage des idées de monsieur Sarkozy en Français et en anglais, ce ne serait certes pas dépourvu d’intérêt et de retombés!

Le copain Loïc Le Meur suggère à son pote Nicolas Sarkozy de ne pas aller dans Second Life, contrairement à Ségolène et Le Pen qui y sont déjà.

Je n’ai pas recommandé à Nicolas Sarkozy d’être présent pour l’instant dans Second Life:

Les candidats qui l’ont fait jouent la reprise média et non un vrai investissement personnel dans Second Life:
*il y a seulement quelques centaines de milliers de membres dans Second Life
*le site n’est pas disponible en français
*les membres sont très majoritairement anglo- saxons

Il ne s’agit que de communication politique, les candidats ne s’y investiront évidemment pas eux-mêmes
*Second Life prend du temps dans sa prise en main et son utilisation
*le principe même de se créer un « moi virtuel » repose sur le fait que ce soit vraiment vous derrière l’avatar, et pas quelqu’un d’autre

Quel dommage…

Voici mon point de vue :

Cher Loïc

Je me porte en désaccord avec toi. Monsieur Sarkozy lors du Le web3, a fait l’un des discours politiques les plus vibrants et les plus passionnés que j’ai vus de ma vie. Bien que je ne sois pas d’accord avec tout ce qu’il a dit, il m’a réellement estomaqué. Comme tu le sais déjà, l’élection présidentielle française je m’en fou un peu. Je suis canadien. Cependant, tu sais aussi que je suis un passionné de Second Life et du fait français dans Internet. Je partage aussi le regard de monsieur Sarkozy qui s’inquiétait du retard de la France et technologie de l’information et en commerce électronique. De plus, le fait que Second Life soit principalement anglo-saxon, sortant de ta bouche, est un argument étrange étant donné le fait que Le Web3 était entièrement en anglais, sauf pour le discours de monsieur Sarkozy! Cela étant dit, Second Life est aussi, à mon point de vue, de même qu’à celui de multitudes d’entreprises de classes mondiales comme tout récemment IBM qui y investira au moins 10 millions pour expérimenter le v-commerce, v-learning, v-collaboration et v-etc. C’est en outre la plate-forme des retombés médiatiques internationales de choix. Dans une stratégie politique d’un candidat présidentiel Français et futur chef d’État d’un pays qui se doit d’être encore plus présents dans les sphères d’innovations du Web et qui pourrait, pourquoi pas, être aussi le fer de lance d’une stratégie de prise de position du fait francophone dans le Web, être dans Second Life dans ce contexte, ne pourrait-il qu’être bénéfique? Quand le New York Times, BusinessWeek, Wired, C/Net, NBC et autres bonzes des médias internationaux vous reconnaissent, est-ce que cela peut avoir des impacts sur la Presse locale et l’issue du vote final? Je crois que oui. De plus, une présence dans Second Life doit pour engendrer des retombés médiatiques importante, être jumelée aux autres activités de marketing politique en ligne (relit mon article sur la stratégie de Starwood Hotel) et hors-ligne. Finalement, je sais que tu es un crack de la mise en marché Web et de l’utilisation des technos à des fins d’affaires, mais humblement, cher Loïc, pour Second Life je crois que tu te trompes. Humblement, si tu décidais de changer d’avis, fait moi le savoir, je t’aiderais à maximiser les retombés pour ton candidat, le fait français dans le Web et pourquoi pas, pour la France, le Québec et la francophonie en profiteraient aussi par défaut!
P.-S. Il n’est pas nécessaire d’avoir une présence continuelle et un QG ou monsieur Sarkozy est en permanence. Mais de faire des apparitions planifier, un bureau de discussion avec l’électorat et de partage des idées de monsieur Sarkozy en Français et en anglais, ce ne serait certes pas dépourvu d’intérêt et de retombés!

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Economie des affaires électroniques Edito sans question politique et internet

Le plan nord, le plan nerd et LeWeb

La semaine dernière avec une dizaine d’autres Québécois, j’étais au Davos de l’internet, c’est à dire à la conférence LeWeb à Paris. Pour vous donner une idée de l’ampleur et de l’importance de l’événement, disons que l’an dernier nous étions invités à la mairie de Paris et que cette année, 300 des 3500 congressistes étaient reçus à l’Élysée par Sarkozy lui-même, alors que les autres fesaient la fête au Carrousel du Louvre. Ça donne déjà une idée.

Toujours est-il que la crème des entrepreneurs technos de la planète (avec entre autres, pour ne nommer que celui-là, Eric Schmidt, le «executive chairman» de Google en personne), des « ventures capitalist » les plus importants, des agences de presse et médias de la planète les plus influents, convergent vers Paris pour trois jours de délibérations, présentations, concours de start-up, ateliers et rencontres exceptionnelles. Pendant ce temps, le gouvernement du Québec avance son idée du siècle, Le Plan Nord, nos médias ( comme le note à juste titre Claude Malaison) reprennent les textes des agences de presse plutôt que de profiter de la dizaine de Québécois qui y sont et aucun représentant gouvernemental tant du Québec que du Canada, n’y fait acte de présence.

Je rappelle que l’industrie des TI au Québec (25 milliards)est 2,5 fois plus importante que celle du tourisme, et est sans ministre, ministère ou vision économique. Que le ministère de la Culture du gouvernement du Québec investit 170 000$ pour que nos chanteurs prennent d’assaut le festival South by southwest et y chantent des chansons (ben oui, la culture elle aussi a un ministre et un ministère). Qu’un organisme largement commandité et subventionné, MforMontreal, y était aussi. Qu’un important pan de ce festival est dédié à l’interactif, mais que malheureusement, l’interactif (comme le web ou les TI) ce n’est sans doute pas assez payant ou important pour qu’on y soit de façon organisée.

Je rappelle que lorsqu’on discute du Plan nord, on parle surtout de dilapider nos ressources naturelles non renouvelables et que pendant ce temps, la Finlande, l’Irlande et l’Islande accueilleront de nouveaux centres de données de Google et Microsoft parce que là-bas, il paraît qu’il fait assez froid pour refroidir la chaleur des centres de données et que l’électricité et la géothermie y sont peu dispendieuse. Nous pourrons sans doute leur envoyer nos chanteurs pour qu’ils se divertissent un peu, et nos matières premières pour qu’ils construisent leur avenir…

Tandis que le pote Sylvain Carle réclame « Un plan Nerd », que plusieurs acteurs de l’industrie réclament un Plan Numérique pour le Québec et que le gouvernement du Québec « se demande » s’il est opportun de faire des données ouvertes gouvernementales, la France est déjà passée aux actes avec son portail data.gouv.fr, mets sur pied son Plan numérique, envoi Éric Besson, son Ministre de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique faire un tour à LeWeb et monte un impressionnant kiosque « Where else ? France for sure » chapeautée par InvestinFrance, tout en étant certain d’avoir suffisamment d’employés, de fonctionnaires, de politiciens (Sarkozy lui-même et Delanoë) et de petits fours/champagne pour charmer la galerie.

Oui, mais vous me direz, LeWeb est en France, c’est un peu normal! Je répondrais ha bon ! C’est quand la dernière fois que la mairie de Montréal a ouvert ses portes pour les congressistes d’un événement techno à Montréal (disons le Webcom) ? Je demanderais c’est quand la dernière fois qu’un premier ministre du Québec ou du Canada a reçu en grande pompe la galerie « geek » pour que leur « venture capitalist » viennent s’installer ici ?

Je noterai aussi que la Suisse, petit pays sans doute comparable au Canada, est à LeWeb depuis des années avec l’initiative MorethanChocolate, qu’elle donne du chocolat en main propre à plusieurs congressistes, tout en prenant la peine de leur présenter les start-up qui les accompagne.

À quand notre initiative Morethanpoutine ?

Entre-temps, la dizaine d’autres passionnés québécois et moi-même continuerons d’aller à LeWeb à nos frais, et nous tâcherons d’agir comme ambassadeurs de la geekitude québécoise…

MAJ

Juste pour en rajouter une couche, je vous rappelle que le gouvernement du Québec va dépenser $800 millions (je répète, HUIT CENT MILLIONS) pour équiper les postes de travail de nos fonctionnaires de logiciels Microsoft. Pourtant, c’est en Irlande que Microsoft installe un de ses centres de données…

Entretemps, on va subventionner des entreprises pour qu’elles viennent extraire nos richesses naturelles et les envoyer se faire transformer ailleurs. On appelle ça de la subvention à la création d’emplois. C’est fou comme nous avons de bonnes idées économiques…

Microsoft labs location worldwide = ben non, il n’y en a pas au Québec
Microsoft Data Center Worldwide (remarquez que le Canada est en blanc, donc considéré comme un marché, mais c’est ce qui est en jaune qui est un centre de données. Infos additionnelles chez ZDnet)

Lors de LeWeb, Éric Schmidt était fier d’être avec Sarkozy pour inaugurer à Paris un nouveau centre de recherche de Google de $100 millions d’euros

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Commerce électronique: mythes Démocratie en ligne Economie des affaires électroniques Facebook Médias auxquels je collabore Médias qui sollicitent mes avis Médias sociaux politique et internet Twitter ou le microblogging Web 2.0

Les médias sociaux et les crises en Égypte et Tunisie, entrevue avec Gilles Parent

Hier j’ai accordé une entrevue de fond à Gilles Parent du FM93 à Québec. J’y ai parlé de l’apport des médias sociaux dans les crises politiques qui secouent la Tunisie et l’Égypte. J’y ai discuté des tentatives du gouvernement Tunisien de hacker Facebook et des moyens qu’utilisent maintenant les Égyptiens pour aller sur Internet en contournant les fournisseurs de services internet qui sont maintenant bloqués en Égypte. J’ai aussi discuté de l’importance des blogueurs lors des dernières élections présidentielles françaises (avec notamment le copain Loïc Le Meur qui aidait Sarkozy) et de la tentative de Sarkozy de faire avaler la pilule Hadopi aux influenceurs Web avant Noël.
Nous avons aussi examiné comment le travail des journalistes change avec l’arrivée d’internet, et comment ils se doivent de continuer de valider les sources. À ce propos, j’ai donné l’exemple de messages twitter venant de Tunisie que je n’eusse pas pris au sérieux étant donné la nature répétitive de leur message qui en outre, n’étaient jumelés à des hyperliens ou des pièces justificatives.
Voici d’ailleurs certains des échanges Twiter que j’ai eu à ce sujet :

@HelpTunisia @TounessHorria@WillekeWortel @soniati @Lohiel@bloooodygirl c’est quoi ces spams tunisiens tout d’un coup?????

@HelpTunisia Ça frappe l’imaginaire un crâne ouvert sur une civière mais sans contexte ça ne dit strictement rien

@HelpTunisia pour que les gens adhèrent à une cause il faut l’expliquer et éviter le spam incessant qui donne exactement l’effet contraire

@HelpTunisia je ne savais pas que des blogueurs étaient exécuté en Tunisie. Vous avez du contenu spécifique là-dessus?

Nous avons aussi discuté des virus internet, du mythe tenace du vol d’identité et des coûts exorbitants des services internet et cellulaires au Canada (lire à ce propos mon billet : Le Canada est le tiers-monde des technos usager) et de la nouvelle politique du CRTC permettant de facturer les services Internet à l’utilisation de la bande passante que je trouve SCANDALEUSE et je vous invite à signer la pétition en ligne contre ce VOL QUALIFIÉ.
Bref, j’aime bien les entrevues de Gilles Parent qui vont du coq à l’âne (parce que je suis moi-même très éclectique) en faisant le tour et le pourtour de questions, avec une intelligence vulgarisatrice efficace et sympathique.
L’entrevue de Michelle Blanc avec Gilles Parent (21min. 31 sec.)

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Gouvernement électronique politique et internet

Directrice des communications médias sociaux pour Stephen Harper, Premier ministre du Canada

Hier soir je reçois un téléphone de Stephen Harper, le premier ministre du Canada. C’était déjà une première pour moi. C’est que monsieur Harper me demande de devenir sa directrice des communications médias sociaux, pour lui-même et pour son gouvernement. Il veut aussi que j’assiste à certaines réunions à titre de conseillère spéciale économie numérique et politique des technologies de l’information pour le conseil privé. J’en suis flabbergastée. Sur le cul, sans mots. J’ai donc pris la route pour rejoindre ma Bibitte d’amour et en discuter avec elle. Je suis consciente que mon expertise en est une de pointe, que je peux certainement aider le premier ministre dans ses communications limpides avec les citoyens, que ma condition de transsexuelle aidera son gouvernement à se rapprocher des groupes de pression GLBT et qu’à l’instar de Nicolas Sarkozy qui s’était adjoint les services de Loïc Le Meur lors de sa campagne présidentielle, monsieur Harper reconnait que de travailler avec les meilleurs d’un domaine est certainement une voie positive. Après avoir dormi sur la question, je plonge et j’accepte ce défi de taille. J’ai longuement discuté avec monsieur Harper et lui ai fait part de ma vision d’une saine communication sociale qui se doit d’être bidirectionnelle, authentique, et directe. Il est tout à fait d’accord avec ces préceptes qu’il veut réellement mettre de l’avant. C’est pourquoi il m’a donné la permission de vous faire ce billet ce matin et de vous informer qu’un communiqué officiel sortira un peu plus tard aujourd’hui. Je vais entreprendre ce nouveau défi à temps partiel puisque je dois terminer des mandats en cours avec d’importants clients. Mais à partir du 1 juillet, je serai définitivement en poste, à temps plein, pour servir mon pays. J’ai aussi la permission de continuer ce blogue et de mettre en pratique pour moi-même, ce que je vais mettre en pratique pour monsieur Harper et son cabinet. En outre, monsieur Harper insiste pour que je développe une politique médias sociaux (incluant Facebook) qui soit ouverte mais sécuritaire, pour les membres du gouvernement et leurs attachés politique (le cas Leo Housakos a été une gifle pour monsieur Harper). Nous mettrons sur pieds plusieurs blogues (incluant une politique éditoriale des commentaires déclinés de celle de mon blogue et plus politiquement correcte), rafermiront le dialogue avec les citoyens via Twitter, et Facebook et utiliseront de façon innovante Flickr, YouTube, Slideshare, LinkedIn. Je sais que nous sommes le premier avril et que c’est un moment étrange pour sortir cette nouvelle mais les nouvelles arrivent lorsqu’elles arrivent et je n’y peux rien.

MAJ

Bin oui, c’est ma blague du premier avril. Comment certains auraient-ils pu croire que je lâcherais ma pratique de consultante et de conférencière que j’aime tant et qui me fait très bien vivre merci, pour aller faire tourner un ballon sur mon nez (sur un air bien connu) à Ottawa? Surtout pour travailler pour l’un des gouvernements les plus rétrogrades en matière de droits des Gais, lesbiennes, bisexuels et transsexuelles. D’un autre côté, c’est aussi vrai qu’avec les gaffes communicationnelles et médias sociaux qui s’accumulent du côté d’Ottawa, il est clair qu’ils ont besoin d’aide et que je suis en mesure de les mettre dans le droit chemin. Je le fais d’ailleurs pour plusieurs entreprises qui requièrent ma discrétion et je respecte tout à fait ce choix. Il; est vrai que si les concurrents savent que je suis consultante dans une organisation, ils sont sur les dents. Je remercie tout de même tous ceux qui m’ont souhaité bonne chance et qui ont cru en ce canular, mais j’aime trop mon indépendance pour la laisser aller pour si peu. De plus, je n’ai jamais affiché mes couleurs (quoiqu’il appert que je suis plus de droites, que de gauches disons) parce que j’aime trop fesser sur tous les partis politiques pour me peinturer dans le coin. Quoi qu’il en soit, j’ai bien ri de voir toute cette bouillabaisse lever ce matin et comme cette année le 1er avril coïncide avec le jeudi saint, vous trouverez sans doute la force de me pardonner

Cette « nouvelle » a aussi été reprise par LCN

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Second Life

Fred Cavazza organise un événement Second Life

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Second Life

Les problèmes de Second Life

Hier, le blogueur que je respecte beaucoup Fred Cavazza y va d’une sortie contre Second Life. L’autre copain Éric Baillargeon me contacte illico pour me dire « Hey Michel, ça va pas bien pour Second Life »? Puis ce matin il en fait un billet. Déjà la semaine dernière, à l’émission CitoyenNumérique Michel Dumais, Jean-François Renaud (mon ancien associé) et Marc Snyder trépignaient sur leur chaise à l’idée de démolir SL. D’ailleurs, Michel Dumais, il y a déjà plusieurs mois de ça, s’inquiétait de ne pas voir de billets dans mon blogue qui mettrait les pendules à l’heure et soulèverait les doutes à propos de Second Life. C’est que ce sacré Michel est un empêcheur de tourner en rond et un esprit des plus rapide à questionner et critiquer les choses. Il est journaliste après tout. Alors, voici donc le billet sur les problèmes de Second Life.

MAJ
Michel Dumais ne trépignait pas, c’est J-F Renaud et Marc Snyder qui le faisaient. De plus, le mot critique à son égard doit être lu dans le sens d’esprit critique plutôt que critiqueur. Voilà! Après relecture, ça sonnait drôle…

Le nom Second Life

À mon point de vue, le plus gros problème de Second Life est son nom lui-même. Ce nom très imaginatif de prime abord, induit l’idée d’une première vie. C’est d’ailleurs ce sur quoi Darren Barefoot capitalisa avec sa parodie GetaFirstLife. Mon ex-associé Jean-François Renaud, sans grande imagination, ressortit la même analogie à CitoyenNumérique en disant qu’après avoir joué quelques minutes dans SL il préféra aller jouer dehors dans la vraie vie. Si SL s’était appelé Web 3D à la place, ce genre de commentaire n’aurait pas de prise. De surcroît, c’est exactement le genre de commentaire que l’on faisait à propos d’Internet à ses débuts. Pourquoi aller sur le Web quand on peut jouer dehors? À ce titre, pourquoi lit-on un livre plutôt que d’aller jouer dehors? Pourquoi faisons-nous des avions à coller plutôt que d’aller jouer dehors? Pourquoi dessinons-nous sur une feuille de papier plutôt que d’aller jouer dehors? Peut-être est-ce parce qu’en plus de joueur dehors nous avons besoin d’autres activités qui soient instructives, éducatives, permettant la minutie ou simplement créatrice? Si Second Life s’appelait autrement, ce genre de commentaires très premier degré, n’aurait pas de prises.

Est-ce un jeu?

Un autre commentaire qui est assez courant est celui de je suis allé dans Second Life je me suis promené un peu et je ne savais pas ou aller et finalement ce n’était pas très « le fun ». À mon point de vue, second Life n’est pas un jeu. C’est une plate-forme 3D. Il y a certainement moyen d’avoir du plaisir dans second Life. Il y a tellement de choses à visiter et à découvrir. Mais contrairement à World of Warcraft, il n’y a pas de conquête, il n’y a pas de points à amasser, vous ne pouvez pas prétendre être le magicien avec le plus de pouvoir ou le chevalier avec le plus de victoires. Ce n’est pas un jeu. Vous pourriez par contre vous vanter être le premier vrai millionnaire du jeu (comme Anshe Chung), vous amuser à foutre le bordel comme le font les terroristes du SLLA, danser virtuellement toute la nuit au son des meilleurs DJ de New York au Studio 54, suivre un cours d’architecture, de droit ou de sociologie dans l’une des grandes universités américaines ou encore vous créer un univers ludique à votre image. Il y a donc certes des éléments ludiques à investiguer, mais SL n’est pas en soi ce que l’on peut appeler un jeu avec parcours, objectifs, points et classement des meilleurs joueurs.

L’aspect économique

Fred Cavazza cite capitalism 2.0 comme l’élément ayant déclenché un doute dans son esprit.

Linden Lab (la société mère) fait des efforts conséquents pour stabiliser artificiellement l’économie de son univers (notamment en injectant régulièrement de l’argent).
En gros, ils créent de la liquidité en faisant tourner la planche à billets. Quand c’est une grande nation qui a recours à cette solution, pas de problème puisque des organismes comme le Fonds Monétaire International ou la Banque Mondiale veillent à ce qu’aucun dérapage ne se produise. Mais quand c’est une société privée aveuglée par ses taux de croissance et les feux des projecteurs, c’est nettement plus inquiétant. D’autant plus que le L$ n’est pas une véritable monnaie, c’est un moyen de micro-paiement alternatif (un peu comme les colliers de boules blanches du Club Med).

En fait, la situation va réellement devenir inquiétante quand Second Life sera sorti de cette surexposition médiatique et que les millions de curieux souhaiteront récupérer les quelques dollars ou euros changés en L$ (lors du creux de la désillusion), Linden Lab sera obligé de racheter sa propre monnaie en grande quantité sinon le cours va s’effondrer.

Pourquoi Second Life serait-elle comme une économie de marché ? Pourquoi devaient-ils laisser libre cours à la valeur du Linden Dollar ? Pourquoi s’offusquer des millions que fait Linden Lab avec SL alors que World of Warcraft génère lui un milliard de revenus par an et 1.5 milliard dans un marché parallèle ? J’ai de la difficulté à comprendre ces arguments ? On ne veut pas que SL soit rentable et protège artificiellement son marché ? Pourquoi donc ?

Le réel danger économique

L’un des points qui n’ont pas réellement été discutés à propos de SL et qui semblent intriguer le Congrès américain, est la possibilité de blanchir de l’argent et de fonctionner hors des contraintes de taxations des gouvernements. Déjà, dans ma recherche de collaborateurs pour développer des projets dans SL je me suis frappé à des développeurs qui voulaient être payé en Linden Dollar afin de ne pas éveiller les soupçons du bien-être social, du ministère du Revenu et des autres entités gouvernementales.

Right now we’re at the preliminary stages of looking at the issue and what kind of public policy questions virtual economies raise — taxes, barter exchanges, property and wealth,” said Dan Miller, senior economist for the Joint Economic Committee. “You could argue that to a certain degree the law has fallen (behind) because you can have a virtual asset and virtual capital gains, but there’s no mechanism by which you’re taxed on this stuff,” he said.
The increasing size and public profile of virtual economies, the largest of which have millions of users and gross domestic products that rival those of small countries, have made them increasingly difficult for lawmakers and regulators to ignore.

La question de l’affluence

Une autre attaque commune que font les critiques de Second Life, est son manque d’affluence. À ce jour, on compte 4 millions d’inscriptions à SL mais seulement une portion de ce nombre sont en fait des joueurs invétérés. Selon Wikipedia, les taux d’affluences maximales seraient de 35 000 avatars simultanément et le minimum de 17 000. Le copain Michel Dumais disait lors de son émission radiophonique que lorsqu’il est allé voir les lieux des partis politiques français pour les présidentielles, il n’y avait presque personne dans ces lieux. Pourtant, sur le blogue de Le Meur, qui montre des captures d’écrans du nombre d’avatars ayant visité ces lieux (au jour de la capture) il y avait déjà eu 28 834 avatars (visiteurs uniques) par jour, sur l’île de Sarkozy qui n’existe que depuis 1.5 semaines et 15 564 pour le lieu de rassemblement de madame Royal. J’y ai été moi-même vendredi dernier et vous verrez que sans y avoir foule, les endroits sont plutôt animés. Peut-être que le copain Michel y est allé durant des périodes mortes? De plus, tout comme les locaux des partis durant une élection, ils sont parfois bondée et parfois complètement vide. il ne faut pas non plus oublié les aléas du décalage horaire qui fait qu’un endroit désigné Français, sera à 6 heures de décalage par rapport à Paris. Si bien que si je visite l’endroit à 18 :00 de Montréal, il est déjà minuit à Paris!

Sur un autre ordre d’idées, pourquoi Second Life se devrait-il d’être constamment peuplé d’Avatars? Certains d’entre eux aiment aussi aller jouer dehors! Plus sérieusement, Second Life est tout de même une plate-forme quoique très médiatisé, encore assez récente. Laissez-lui un peu le temps de prendre son envol. World of Warcraft que l’on prend souvent comme comparatif à SL, existe lui depuis 1994!

En conclusion

Second Life n’est pas un jeu, son nom porte à confusion et son économie peut soulever des questions. C’est tout de même le terreau d’expérimentation de ce que pourrait être le Web de demain. Il y a encore beaucoup de places pour amélioration et non je ne crois pas que Second Life restera seul longtemps. Il pointe déjà de nombreux compétiteurs et plusieurs autres suivront (ce sera sans doute le sujet d’un prochain billet). À mon point de vue, c’est tout de même une avancée spectaculaire du Web 3D et nous ne faisons que commencer à comprendre comment le v-commerce, v-learning, v-health et v-collaboration pourront servir l’humanité dans bien d’autres sphères de l’activité humaine, que le simple plaisir de jouer.

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Second Life

Caricavatar, le roi des caricatures 3D de Second Life

Georges W. Bush de Caricavatar

Par accident, je vous ai parlé deux fois de Caricavatar sans vraiment le vouloir. La première fois, c’était dans le cadre de ce billet sur les présidentielles Françaises dans Second Life et de la parodie de SuperSego. La deuxième fois c’était pour parler de celles de Sarkozy et Le Meur. Maintenant je vous en parle directement et avec délectation. Lorsque vous verrez la panoplie des avatars caricature que Chris Houlliez a développé, vous serez comme moi, surpris et enchanté. Mais sachez que Chris ne fait pas ça comme métier. il est d’abord professeur de gestion et marketing de l’université de Saskatchewan, il est ensuite passionné de Second Life et n’est finalement caricaturiste, qu’accessoirement. La chose ne l’intéresse même pas vraiment!

Mon seul souhait est qu’il ait du temps pour caricaturer nos politiciens provinciaux. Mais voilà, les campagnes présidentielles américaines et françaises de même que ses activités de professeurs et de passionné de SL, ça fait une grosse assiette!

Pour visiter son complexe dans Second life, il est Hooper.126.148.101. Pour les autres, voici donc un petit tour guidé de certaines de ses créations, à temps perdu. (Reproduit ici avec la permission de l’auteur)

Georges W. Bush
Georges W. Bush de Caricavatar

Hillary Clinton
Hillary Clinton de Caricavatar

Conan O’Brian
Conan O'Brian de Caricavatar

Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy de Caricavatar

Loïc Le Meur
Loïc Le Meur de Caricavatar

José Bové
José Bové de Caricavatar

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