Bloguer fort ou dépenser beaucoup d’argent, quelle est votre stratégie?

Ça fait déjà des années que je dis que le blogue est le roi des médias sociaux. Or, ce matin, plusieurs articles viennent encore ajouter de l’eau à ce moulin. Tout d’abord, Gary Vaynerchuk dans un article sur LinkedIn The Number One Way to Develop Context dit en substance que vous devez travailler très fort et être passionné.

All of this is why business is so much fun. More so than anything else, you don’t have to be “discovered.” If you’re talented, and you’re smart, and you work your ass off, you have the very real option of breaking through.

Il y a aussi un article de SocialMediaToday 21 Benefits of Business Blogging and 22 Tips [INFOGRAPHIC] qui en rajoute une couche. Une très grosse couche d’ailleurs. Les bénéfices du blogue d’affaires sont nombreux et contrairement à la pub, ils sont un actif à long terme. Une fois votre blogue établi (disons un gros six mois de travail à une heure par jour), vous pourriez cesser de bloguer et votre positionnement aura une certaine pérennité. Le moment que vous arrêtez de payer la pub, vous disparaissez. Par ailleurs, vous n’avez pas de contact direct avec le client via la pub, contrairement au blogue. Songez aussi que la pub se paye avec de l’argent, que cet argent se traduit aussi en « temps » qu’il faut pour la gagner. Songez aussi que de jouer au golf une journée avec 3 autres personnes (à des fins marketing) est aussi de l’argent. D’aller passer des soirées à une chambre de commerce est aussi de l’argent. Alors lorsqu’on me dit « je n’ai pas le temps, je préfère dépenser de l’argent » je suis un peu perplexe.

Mais c’est vrai que de bloguer semble difficile. Les gens croient souvent à tord, n’avoir rien à dire. Pourtant, lorsqu’on gratte juste un peu, on se rend compte que la majorité des entreprises, petites ou grandes, produisent déjà une somme impressionnante de contenus. Ils ne savent souvent malheureusement pas que ce contenu a une grande valeur « dans un contexte de blogue » et ils gardent ce contenu à dormir dans leur serveur, sans s’en servir adéquatement pour l’externe de l’entreprise. Par exemple, bien des entreprises payent une fortune à créer des infolettres ou des journaux d’entreprise et une fois ces contenus diffusés, ils disparaissent de la carte. Pourtant, simplement de les mettre en ligne serait déjà une abondante source d’archives pertinente.

Par ailleurs, les changements successifs de l’algorithme de Google rendent maintenant extrêmement difficiles les pratiques de référencement. Ainsi, les articles SEO Reporting: It’s Time We Get Away From Minutia & Focus On What Matters et SEO in the Age of Penguin 2.0 and Hummingbird: You’re Doing It Wrong illustrent comment c’est maintenant le contenu et les hyperliens de qualité qui feront une différence. Nous n’avons pratiquement plus accès à la fréquence de recherche des mots-clés, la géopersonalisation est de plus en plus importante et l’outil webmaster tool de Google est de mois en moins pertinent. D’ailleurs, les fameux « métatags » sont aussi de moins en moins importants. Donc la conclusion de SEO in the Age of Penguin 2.0 and Hummingbird ?

The Bottom Line

So what does all this add up to?

If you don’t want to spend your time following Matt Cutts around like a lost puppy, then here’s what it boils down to: DO create great content for real people and DON’T try to trick them. OK?

Et celle de SocialMediaToday?

Business blogs are a major challenge.
Blogs are the hardest channel for business to keep updated—and to really nail.

Passle, makers of a blogging shortcut service of sorts, recently studied 525 businesses and reviewed their performance across blogs, company news pages, Twitter and Facebook. Their study, “The State of Business Blogging 2013,” reported:

75% of companies don’t update their websites in any way.
Only 20% have a blog and over one-third of them are inactive.
1 in 8 companies have an active blog.
Ouch. Please understand…

Business blogs should/can/will grow your business.
57% of companies with a blog have acquired a customer from their blog.
61% of U.S. online consumers have made a purchase based on recommendations from a blog.
Blogs attract repeat visitors who continue to come back to the website for fresh content.
­Blogging allows you to team up with people who already have an audience, which is an instantaneous way to attract readers.
The figures above are conservative. Blogging gets more important everyday. Start now.

Il y a quelques semaines, une cliente potentielle, pour la deuxième fois, prit rendez-vous et annula la rencontre (les noms ont été effacés pour respecter la confidentialité).

Chère Michelle,

Premièrement, je tiens à te remercier pour le temps que tu as consacrer à m’expliquer les différents investissements requis en argent et en temps en vue de faire une promotion adéquate de mon institut sur le web. Tes explications m’on fait réaliser qu’en tant que propriétaire de “PPE”, il me serait difficile voir impossible d’entretenir adéquatement un tel investissement sur le web et que, par le fait même, je ne pourrais en récolter le rendement espérer ou plutôt requis.

Comme tu me l’as mentionné, le fait que ma clientèle soit dans un marché géographique restreint allié à la très grande concurrence de mon secteur d’activité, rends ce projet difficile pour une PPE comme la mienne. Mon investissement en temps de ma part pourrait même avoir un impact négatif sur mes activités actuelles.

Actuellement, en tant que propriétaire de “PPE”, je dois accomplir toutes les tâches administratives tels les achats et la comptabilité en plus de devoir “accomplir” mon travail d’esthéticienne en cabine de 8 à 10 heures par jour! Donc, je ne vois pas de temps disponible de ma part pour m’occuper adéquatement d’un fan page sur Facebook, d’un blog et quoi d’autre encore qui me demanderait du temps…que je n’ai absolument pas.

Donc, tout compte fait, je préfère m’en tenir, encore, aux médias traditionnels de quartier et au bouche à oreille pour le moment. Michelle, encore merci pour les quelques conseils que tu m’as transmise.

Et pourtant, elle avait lu mon billet À propos des médias sociaux et des petits. Alors la question se pose encore : Bloguer fort ou dépenser beaucoup d’argent, quelle est votre stratégie?

Infographie l'économie du blogue

MAJ

Un autre article à propos d’Hummingbird vient renchérir la donne. Il s’agit de Google Hummingbird Search Algorithm: Challenge Accepted.

How should I adapt my content marketing strategy?

The short answer is, you probably don’t need to do much of anything. That is, if you were doing the things you should have been in the first place. There have been no changes to Google’s official quality guidelines since the release of the search algorithm, so it behooves content marketing professionals to continue focusing on originality, quality, depth, and providing value. However, if you’ve been engaged in keyword stuffing, cloaking, or purchasing links, there’s a good chance you’ll be stung by Google Hummingbird. There’s no question it’s incredibly smart.

(…)

Stop the Silos, and Start Thinking Inbound

If there’s a single overarching lesson to draw from the introduction of Google Hummingbird, it’s the importance of a comprehensive inbound marketing strategy. There’s no longer much benefit in thinking about your web presence in freestanding silos of SEO, content, mobile, and social media marketing. The search algorithm draws from all of these factors to provide answers to questions – social signals affect perceived authority of content, and it’s become pretty hard to do effective SEO without Facebook or a blog. Perhaps most importantly, Google Hummingbird’s clear focus on mobile search should send a resounding message to marketers that you can’t wait to cater to smartphone and tablet users. The time is now to mobile-optimize your website and email outreach efforts. Mobile is no longer a type of user experience – in many cases, it is the user experience.

Pour mes lecteurs non anglos :

Il n’y a plus d’avantages à considérer utiliser un site web statique avec du référencement traditionnel, du contenu, de la mobilité et du marketing média social. Le nouvel algorithme utilisera toutes ces dimensions afin de fournir des réponses aux questions des usagers. Les partages médias sociaux permettront d’identifier l’autorité d’un contenu et il sera maintenant pratiquement impossible d’être dans les résultats de recherches sans avoir aussi une présence Facebook Twitter ou un blogue.

Facebook, le mal de tête de patrons marketing

C’est dans MarketingCharts qu’on peut lire cette petite perle:

A new study polling marketers shows that about half of marketers thing that Facebook is the most important vehicle for their own marketing purposes, yet only 37 percent agree that Facebook is effective for them, with two fifths saying they were still unsure. Possible cause: a whopping three quarters indicating that they didn’t trust their ability to measure effectiveness.

Selon un sondage de SocialMediaExaminer (2013 SOCIAL MEDIA MARKETING INDUSTRY REPORT How Marketers Are Using Social Media to Grow Their Businesses (PDF)) la moitié des responsables marketing prétendent que Facebook est leur véhicule marketing le plus important, mais seulement 37% disent qu’il est efficace et les 2/5 disent qu’ils n’en sont pas certains. D’ailleurs les 3/4 disent ne pas être capable de mesurer son efficacité. Wouhouhou, parlez-moi de ROI quelqu’un!

Dans une présentation que fait le pote Mitch Joel sur SlideShare de son plus récent bouquin (et prochain Best-seller) CTRL ALT Delete, à la diapositive 21 on peut lire

The average post from a Facebook brand page reach only 16% of fans.

Permettez que je traduise (et répète encore ce que j’ai maintes fois écrit ici) Le statut moyen d’une page Facebook n’est visible sur le fil d’actualité des fans qu’à 16% de ceux-ci. Donc si vous avez 1000 fans, seulement 160 seront exposés à vos contenus. Oubliez le milliard d’usagers Facebook, seulement 160 de vos fans sauront que vous mettez quelque chose de pertinent (si c’est le cas) en ligne. À moins que vous ne sortiez le gros cash pour que Facebook augmente la visibilité de vos statuts à vos propres fans (qui sont en fait plutôt les fans de Facebook).

Juste pour vous titiller encore davantage, voici un excellent graphique qui présente pourquoi, le blogue est de loin supérieur à Facebook .

Mais ce qui est positif pour le futur du marketing par médias sociaux dans l’analyse de SocialMediaExaminer, est ce constat :

Marketers want to learn most about blogging: While 58% of marketers are blogging, 62% want to learn more about it and 66% plan on increasing blogging activities in 2013.

= thank god, au moins les gestionnaires marketing commencent juste un peu à se réveiller…

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WordPress, est-ce réellement solide pour de gros sites web?

J’ai un client qui est en train de mettre sur pied un site web international dans le domaine de la beauté. Les prévisions sont qu’à terme, plusieurs dizaines, voire centaines de milliers de visiteurs, navigueront sur celui-ci chaque jour. Or dans le processus d’analyse des besoins avec ce client, je lui parle de WordPress comme d’une plate-forme possible pour son site web. Or, un fournisseur technologique lui fait valoir que WordPress ce n’est que pour de petits blogues et qu’il ne pourra pas accueillir un flot de visiteurs très élevé. Mon client me raconte donc les dires de ce fournisseur. De toute évidence je sursaute et suis surprise d’une telle perception.

 

Il est évident que WordPress a d’abord été connu et reconnu comme la plate-forme de blogue la plus utilisé dans le monde. Mais encore peu de gens savent que c’est aussi un très, mais là vraiment très robuste CMS (content management system). C’est d’ailleurs une plate-forme utilisée par des entreprises telles que (Via la Fabrique de blogues)

 

Médias
– CNN
– New York Times
– Le Monde
– La Presse
– CBS
– Time
– Owni
– L’actualité
– ONF
– TED
– The bangor Daily News
– The New York Observer
– Radio Okapi
– Radio Canada
– Wall Street Journal
– Wired
– TechCrunch
– GigaOm
– BoingBoing
– Forbes

Entreprises
– Ebay
– Flickr
– Yahoo!
– Ford
– Sony
– GE
– Samsung
– UPS
– VW
– GM
– Moment Factory

Éducation
– HEC Montréal
– CSDM
– Mc Gill
– MIT
– Harvard
– Cornell
– Berkeley

 

Disons que si cette plate-forme n’est pas capable de prendre un gros flot de visiteurs, certaines des plus grosses propriétés web de la planète sont dans le gros trouble. Dans son billet, la Fabrique de blogs parle aussi de Some of the world’s biggest brands and industries rely on WordPress.com. Disons que ça devrait mettre un bouchon définitif sur la trappe des incrédules. Par ailleurs, on se souviendra que le site web de l’Assemblée nationale avait couté 3,5 millions. Louis Durocher d’Orenoque, spécialiste en référencement avait analysé le site (PDF) lui donnant une note de 68%. Hormis le fait que « 3.5 millions c’est de la grosse argent en mautadit », il me semble que si le gouvernement avait choisi WordPress comme plate-forme, plutôt que la technologie propriétaire de la firme NStein, en plus de faire potentiellement des économies substantielles, le score de référencement aurait sans doute été encore plus performant, WordPress étant reconnue comme l’une des plates-formes les plus perméables aux engins de recherches. Vous pouvez d’ailleurs visiter la page dédiée aux sites gouvernementaux qui sont sous WordPress.

 

Finalement, vous serez sans doute surpris d’apprendre que selon W3techs.com, WordPress a maintenant 54.7% des parts de marchés mondiales.

 

MAJ

Comme on me le mentionne en commentaire, WordPress a aussi un service VIP pour ses clients qui demandent un service encore plus robuste. Voici encore une autre liste de ses prestigieux usagers dont CNN http://vip.wordpress.com/clients/

La beauté du « pull marketing »

Depuis maintenant 7 ans (soit depuis la création de ce blogue) je fais du « pull marketing », concept que j’explique bien dans mes billets Le push et le pull marketing expliqué par le karaté et le judo, The proof is in the pudding, Pourquoi les entreprises se plantent sur les médias sociaux en général et Twitter en particulier, ou Les avantages du « pull marketing » .

La réelle beauté du « pull marketing »

Il y a une différence fondamentale entre se vendre et être acheté. Dans le premier cas, ça demande un effort de persuasion considérable. De plus, une fois que le client a acheté, il sera toujours sur ses gardes pour tenter de valider s’il a fait une bonne affaire. Dans le deuxième cas, l’effort est plutôt mis dans l’assiduité à créer des contenus et dans la rigueur à s’astreindre à une certaine régularité de production. Par contre, l’effort de vente est pratiquement nul. Le client veut vous avoir. De plus, lors de la prestation du service ou la livraison du produit, le client est déjà convaincu du bienfait de son achat. Il a alors une ouverture qu’il n’aura jamais s’il s’est plutôt fait vendre.

 

Dans mon cas particulier (vente de service dans un contexte B2B), cette ouverture du client est extrêmement bénéfique. Le transfert des connaissances, le partage des analyses, les sessions de remue-méninge ou les rencontres d’analyses stratégiques ou de conseil de gestion sont extrêmement productives pour le client. Son ouverture se reflète même dans sa capacité d’entendre des choses difficiles, de comprendre les erreurs de parcours et de décider de la marche à suivre au-delà de la « zone de confort » avec laquelle nous sommes tous plus enclins à nous réconforter. Mais la réelle beauté du « pull marketing » est que la plupart des clients qui « décident » de venir travailler avec moi, deviennent souvent aussi par la suite « des amis » et la « relation d’affaires » s’en voit aussi grandement améliorer.

 

Je vous parle de ça parce que ça me frappe particulièrement aujourd’hui. Ce matin je reçois le téléphone d’une cliente avec qui je n’ai pas transigé depuis 2 ans. Notre session-conseil via Skype (cette cliente est au Saguenay) était particulièrement joviale et productive. C’était comme si on c’était jasé la semaine dernière. Ce soir, j’irai aussi souper chez un autre de mes clients, solidifiant encore davantage notre relation amitié/affaires. Finalement, il y a quelques années, je mangeais avec mon ancien associé Guillaume Brunet. Nous parlions de différents prestataires de notre domaine d’expertise et il me disait les récriminations qu’il entendait à propos de compétiteurs.
Je lui demandai donc
« et qu’est ce qu’on dit de moi dans le marché? »

Il me répondit
« J’ai entendu bien des gens dirent qu’ils ne travailleraient jamais avec toi parce que tu es fucké (lire ici transsexuelle, grande-gueule et autre), mais de ceux qui ont déjà travaillé avec toi, je n’ai JAMAIS entendu le moindre commentaire négatif ».

 

Je dois cette appréciation sans doute à la satisfaction de mes clients, mais très certainement aussi au fait que la grande majorité sont aussi devenus des amis et ça, c’est très difficile à obtenir avec du « push marketing »…

De l’importance capitale d’inclure une stratégie d’hyperliens dans ses processus d’affaires

Lorsque je rencontre mes clients, je leur mentionne toujours qu’il y a trois facteurs fondamentaux à une présence web efficace. Une architecture perméable aux engins de recherches, des contenus textuels mis à jour fréquemment et des hyperliens externes qui agissent comme des votes de confiance envers une propriété Web. Mais je devrais insister sans doute beaucoup plus sur le troisième élément. Après mes explications et justificatifs, mes clients comprennent très bien les deux premiers points. Malheureusement, je passe très rapidement sur le troisième élément et peu d’entre eux s’en soucis réellement. Ils comprennent le principe, mais ne le mettent pas en pratique.

C’est en grande partie de ma faute. J’ai beaucoup écrit sur l’importance des contenus textuels. Je le faisais encore d’ailleurs récemment dans mon billet Pourquoi, plus que jamais, le contenu est roi. Je valorisais aussi dernièrement dans mon billet De l’importance du SEO et d’une structure d’URL efficace pour des sites de commerce en ligne, l’importance d’une architecture efficace. Mais je parle rarement des hyperliens.

Ce client qui a plusieurs centaines de bénéficiaires

Cette lacune à discuter de l’importance d’une stratégie d’hyperliens externes m’a frappée hier lors d’une rencontre avec un client. Ce client qui est en fait une constellation de plusieurs entreprises à vocation mixte « communautaire à but non lucratif et entreprise à but lucratif » a entre autres la particularité de donner à plusieurs centaines d’entreprises, des bourses de quelques dizaines à plusieurs dizaines de milliers de dollars (pour une enveloppe de $2 millions/an). Or, il ferait certainement plaisir à chacune de ces entreprises de faire un hyperlien vers mon client qui leur envoie une bourse de plusieurs milliers de dollars. Mais pour cela, il faut juste que ce client développe le réflexe de le demander. Il y a quelques mois, je rencontrais aussi cet autre client qui lui au contraire avait des hyperliens systématiques de certaines des plus importantes entreprises de divertissement de la planète (avec des page rank de Google de 6 et plus) mais malheureusement, son site est pratiquement imperméable aux engins de recherches. Dans les deux cas, ces clients ne réalisaient pas la mine d’or (numérique) sur laquelle ils sont assis. Tout ça pour vous dire qu’il est primordial, voire capital d’identifier les sources potentielles d’hyperliens externes pouvant mener vers votre site web et de systématiquement, implanter des processus d’affaires permettant d’aviser, de demander et de faire valoir la possibilité de recevoir des hyperliens externes de ses partenaires, fournisseurs, clients satisfaits ou bénéficiaires.

Vous aimerez sans doute lire ou relire mon billet Pourquoi les blogues sont-ils avantageux pour une stratégie de positionnement Web ?

Pourquoi, plus que jamais, le contenu est roi

C’est dans une présentation de Edelman Digital Six Social-Digital Trends for 2013, qu’on peut noter que sa première tendance numérique sociale pour 2013 est le contenu qui est roi.

The Content Economy Content may become your company’s most valuable asset in 2013. For years Google has been refining it’s algorithm cracking down on unsavory tactics that compromise the quality of search results. The algorithms are good enough now that the most compelling content dominates search results. Organizations must create compelling content to exploit this. Some already have, including companies like Coke and Intel, who launched groups focused purely on content. Separately, Facebook is making it’s own changes, forcing companies to rely on both creativity and spending (promoted posts) to ensure their content is seen and shared. Brands like Oreo may have unwittingly set the bar for content creation for other organizations by pioneering a form of “content marketing” putting out one piece of timely, relevant and highly creative content every day as part of a campaign. In 2013, content will not only be king, but queen, prince and jester, too.

Pour ma part, ça fait déjà des années que je considère que le contenu est roi et que je valorise entre autres le blogue, comme outil de positionnement, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, chaque jour, 16% des requêtes faites dans le moteur de recherche Google sont des requêtes inédites qui n’avaient jamais été faites auparavant. La seule façon de potentiellement se positionner pour ces nouvelles requêtes est de produire sur une base régulière, beaucoup de contenus. Il est bon aussi de suivre l’actualité et les grandes tendances de votre domaine et d’en parler dans vos contenus. Comme ça vous deviendrez peut-être vous même d’actualité, mais vous pourrez aussi avoir du contenu qui colle aux recherches d’aujourd’hui.

Prenez aussi conscience qu’en français, mais c’est vrai pour toutes les langues, il existe une très grande « variété lexicale » pour exprimer un besoin, un concept, une chose. À titre d’exemple, si vous cherchez une voiture, vous pourriez certainement en fonction de votre profil sociodémographique chercher une automobile, bagnole, char, auto, véhicule, berline, cabriolet, 4X4, VUS, tacot et autre. Il devient donc difficile d’optimiser un site web « statique » pour toutes ces requêtes imaginables. Qui plus est, ça ne fait pas sérieux de mettre en page d’accueil « char neuf et char usagé ». Il faut donc pour être visible avec ce genre de requêtes, user d’intelligence et d’astuces par exemple, de blaguer dans un contenu sur les différentes dénominations que peuvent prendre une voiture ou encore permettre des expressions particulières et même des fautes d’orthographe, de vos visiteurs dans les commentaires d’un blogue par exemple. Ainsi, si les gens font des fautes en vous écrivant, ils en feront peut-être aussi en vous cherchant.

Mais l’argument ULTIME de « pourquoi le contenu est roi », est qu’il vous met dans la tête de vos clients potentiels. Que vous parliez de votre entreprise, de votre sujet ou même que vous blaguiez avec votre communauté, l’important est qu’ils trouvent dans vos présences web une source intéressante de contenus qui leur donnera le goût de revenir, d’en parler et éventuellement de passer à l’acte. Il n’est pas important de parler au monde entier avec vos contenus, mais de parler à ceux qui ont un intérêt pour vos produits ou services.

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Dans quelques jours je serai conférencière médias sociaux et force de l’ordre, pour une organisation qui préfère rester discrète. Cette organisation m’autorise cependant à partager le fruit de ma réflexion que vous trouverez plus bas dans mon PowerPoint. Vous pouvez d’ores et déjà comprendre que la technologie et les médias sociaux peuvent être un outil (de plus) extrêmement performant en matière de travail policier.

Le blogue demeure l’outil média social le plus efficace, mais encore mal aimé des CMO

Dans mon billet Le paradoxe des blogues d’affaires chez les fortunes 500 je notais que :

Ironiquement, on y constate que le blogue est de moins en moins utilisé par les entreprises fortunes 500, mais que paradoxalement, c’est le deuxième outil le plus efficace de tous les médias sociaux.

Ce constat paradoxal est une fois de plus mis en évidence dans un nouveau papier d’eMarketer SEO, Social and Content Marketing in Top Demand, déniché chez Thoma Daneau sur LinkedIn. On y remarque que malgré que le blogue soit noté comme le plus efficace outil de marketing de contenu, SEO, de conversion et l’un des plus efficaces de branding et service clientèle, il n’est que le 6e outil le plus utilisé pour le marketing par médias sociaux. Vous avez les tableaux d’eMarketer correspondants plus bas.
Outils médias sociaux les plus utilisés dans le monde par les gestionnaire marketing pour le marketing par médias sociaux

Raisons pour lesquelles les gestionnaires marketing en ligne (dans le monde) utilisent certains canaux médias sociaux

Notez aussi qu’on y observe que l’outil numéro un utilisé pour le service clientèle est le « traditionnel Forum ». Celui qui sert le plus au branding est LinkedIn et celui des médias sociaux Facebook. Notez aussi que les gestionnaires croient que Facebook sera la première plate-forme média sociale du futur.

Looking ahead, 69.1% of respondents said they expected Facebook to become the dominant social media platform. Also of note: 85.9% said they anticipated site and author ownership of online marketing content would become critical in response to Google’s Panda update and the influence of Google+.

Je suis pour ma part convaincue que ces gestionnaires auront une grande douche froide d’ici trois ans quant à leur expectative de Facebook. Je crois fermement que Facebook est déjà sur son déclin et que ce déclin s’accélèrera notamment avec la croissance de Google + et de la mobilité pour laquelle Facebook n’a jamais été adapté. Mais je fais de la technofiction ici et si vous voulez d’autres arguments sur Pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte organisationnel relisez mes billets

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Mathieu Bock-Côté, François Legault et Twitter

C’est dans sa chronique François Legault et Twitter que Mathieu Bock-Côté polémique à propos de l’utilisation non judicieuse de Twitter par monsieur Legault. Il y dit :

(…)Désormais, il y commente la vie quotidienne. Sur Twitter, il bavarde. De la série télé qu’il écoute son soir de congé. De la poutinerie près de chez lui où il semble avoir ses habitudes. Je devine la suite: le prochain match des Canadiens?

Il se peut que je sois seul. Mais je ressens devant cela un certain malaise. Un homme politique ne devrait pas jouer de cette vraie-fausse intimité pour racoler les électeurs. En fait, les hommes politiques devraient se rappeler qu’ils doivent surplomber la cité, et non pas s’y fondre.

(…)
L’idéologie de la transparence absolue va trop loin. Elle brouille les distinctions entre le domaine privé et le domaine public. Elle encourage un populisme un peu étrange où la politique perd de sa noblesse pour devenir un concours de popularité.

J’aime rappeler cette formule du général de Gaulle (oui, j’aime de Gaulle): il n’y a pas de grandeur sans mystère et de mystère sans distance. Cela veut dire qu’une certaine réserve n’est pas de trop pour celui qui veut occuper les plus grandes fonctions.

Pensons seulement à René Lévesque. Si tout le monde le tutoyait, lui-même vouvoyait ses interlocuteurs. Il était près du peuple par ses préoccupations. Et par son attachement aux gens ordinaires. Par son style dépenaillé aussi. Il gardait avec tous, pourtant, une saine distance.

Je suis tout à fait opposée à la conception de Twitter de M. Bock-Côté

Depuis déjà 5 ans, j’écris à propos de Twitter et des médias sociaux et je discute de la dimension « conversationnelle » de ces médias. J’y prône qu’une approche « conversationnelle » doit inclure du sérieux et du badin en plus d’engendrer une certaine bidirectionalité. Il est évident qu’à partir de plus de 1000 abonnés, l’individu qui est sur Twitter risque fortement d’user de ce médium plus en mode « broadcast »(d’un un à plusieurs) qu’en mode conversation (de un à un). Mais comme le fait monsieur Legault, il peut toutefois répondre directement à ceux qui l’interpellent sur Twitter. C’est ce que fait aussi monsieur Denis Coderre qu’on s’amuse aussi à critiquer parce qu’il serait « trop bavard et personnel » sur les médias sociaux. Je plaide tout à fait le contraire de ça. Monsieur Coderre a eu une croissance exceptionnelle de sa couverture médiatique, depuis qu’il est sur Twitter (je n’ai pas de stats à ce sujet, mais je suis convaincue qu’une recherche permettrait de le confirmer). Il a compris que bien des journalistes, recherchistes et médias y sont. Il a aussi compris que s’il ne faisait que de parler du Parti Libéral du Canada, ça ferait longtemps que plus personne ne le suivrait. En parlant aussi de sa passion, il devient « humain » il devient ce « parfait voisin » dont parle avec déférence monsieur Bock-Côté dans sa chronique, qui cite plutôt de Gaulle, Lévesque, Trudeau, Parizeau et Bouchard qui selon lui,  avaient une « saine distance » avec le petit peuple.

Je pourrais lui répondre qu’au contraire je perçois Obama, Gandhi, Luther-King ou Mandela comme ayant été des gens près du peuple. Je ne peux prouver ces dires pour tous, sauf pour Obama qui a maintes fois, entre autres à l’aide des médias sociaux, établi des contacts directs avec la « population ordinaire ». Entre autres, il a récemment fait une assemblée de cuisine avec des citoyens un utilisant le Hangout de Google + (il a aussi fait la même chose sur Facebook et YouTube). De cette de proximité avec « le parfait voisin présidentiel », on peut lire chez CNN :

The president was also asked to sing and dance, (which he refused) to say hello to one of the questioners’ young children, and from an Obama impersonator a question about the impact of comedy sketches on the election.

“I don’t know if any of this stuff affects an election, but I know that it makes our country stronger that you can make fun of the president — or anybody — and everybody can get a laugh,” President Obama said. “And that also makes sure to remind me that I work for you guys.”

Ma critique médias sociaux de messieurs Coderre et Legault

Des deux hommes politiques Legault et Coderre, je n’ai qu’une critique que je leur ai déjà faite dans le blanc des yeux (dont dans une vidéo avec Monsieur Legault). Ils n’ont pas de blogues. Nous n’avons pas réellement accès à la profondeur de leur réflexion politique. Twitter et Facebook c’est très bien pour engendrer la proximité avec le citoyen. C’est même capital si on veut un jour arriver à une démocratie réellement participative (dans le sens de ce que fait déjà Obama avec plusieurs initiatives de données ouvertes, Code for America ou autre), mais d’avoir un blogue est ESSENTIEL. C’est à mon avis ce qui fera la différence entre un politicien sympathique et un politicien qui a réellement quelque chose d’important, de songé et de documenté à dire.

L’auteur Jeff Lerner de ClickZ dans son article How Politicians Should Use Twitter semble tout à fait d’accord avec mon point de vue.

Where’s the Personality?
I challenge you to find a blander group of Twitter accounts than those of politicians. Twitter is a medium that exists, in part, to showcase individuality. But political Twitter accounts with personality are few and far between. Still, it just makes too much sense for politicians to take advantage of this – and yet they don’t. After all, what group of people – with a long-standing reputation as rigid, robotic, and boring – would benefit more from getting to speak to millions of people through a medium designed to give them an opportunity to let people see them in a more personal light? Twitter isn’t a presidential debate or a CNN interview; it’s a chance to tell your voters and potential voters that you were scraping gum off your shoe five minutes before a press briefing. Is that important to a candidate’s stance on issues? Nope. But it serves a purpose that’s arguably just as important to winning an election: it’s a chance to connect with real people, as a real person.

Vous pourriez aussi aimer
Chez GigaOm : How Twitter lets politician route around the media
le texte de l’OCDE : Engaging Citizens in Policy-making : Information, consultation and public participation (PDF)
ou mon billet À propos de la pertinence des statuts Twitter, Facebook Google + et autres

MAJ

En guise d’arguments additionnels pour monsieur Bock-Côté, voici de mes archives quelques billets additionnels, qui assaisonnent judicieusement mon propos. Du moins, moi je le pense…

Savoir déconner

Avis à mes détracteurs, La conversation, c’est de jaser…

Une leçon de vie, à l’article de la mort

Le Lab VOXtv – Chronique : tatouage numérique, identité numérique, déconnage et connerie sur le web

De l’importance du pâté chinois dans une stratégie médias sociaux

À propos du bruit dans Twitter

La viralité, ses causes et la puissance d’attraction d’un fait divers

La semaine dernière mes stats ont littéralement explosées. J’ai battu un record de lectorat de tous les temps. Mon billet Un couple de Canadiennes sauvagement battu à Paris parce que l’une d’elles est trans est devenu viral et il a attiré plus de 40 000 visiteurs uniques en quelques jours. C’est environ 20 fois le trafic moyen d’un billet.

J’ai mis ce billet en ligne par amitié et solidarité avec les victimes de cet acte odieux parce que je les aime bien. JAMAIS je n’avais pu prévoir un tel engouement pour ce contenu. C’est bien là le « mystère » de la viralité. Il est évident que beaucoup de mes contenus sont spécialisés, qu’ils n’attirent pas monsieur et madame tout le monde et que l’important pour un blogue (comme je le dis toujours à mes clients) n’est pas de parler à la terre entière, mais de parler à ceux qui ont de l’intérêt pour votre sujet. Mais je leur dis aussi qu’il est primordial d’avoir une catégorie « parce que ça me tente », « hors sujet » ou autre, afin d’humaniser le blogueur et de démontrer qu’il n’est pas exclusivement focalisé sur une seule ligne éditoriale. Cela a en outre la possibilité d’ouvrir l’intérêt du blogue à d’autres types de clientèle qui pourront, par accident, s’intéresser aussi à la niche éditoriale que vous développez. Il est aussi excellent pour le référencement puisque la visibilité d’un blogue dans les résultats de recherche de Google est entre autres calculée par le trafic qu’il génère pour l’ensemble du site, même si un billet n’est pas strictement dans la niche éditoriale principale. Ainsi, parce que bien des gens sont venus voir ce billet, mes billets beaucoup plus intimistes et des requêtes beaucoup plus « payantes pour moi » sortiront mieux parce que des gens sont venu voir un autre contenu sans rapport.

Mais qu’est-ce qui fait qu’un contenu devient si viral?

Selon Problogger un contenu devient viral s’il est

• Hilarant
• Incroyable
• Très touchant
• Corrobore votre vision du monde
• Permets une profonde réflexion sur le monde
• N’est pas couvert par les médias traditionnels
• Fais sourire
• Dramatique
• Embarrassant
• Provocant

On peut certainement remarquer que le contenu de mon billet avait plusieurs des points énumérés ici. Mais on ne peut vraiment jamais prévoir qu’un contenu sera viral. La viralité c’est la cerise sur le sundae. C’est un peu comme un oscar. On ne peut certainement pas le prévoir et encore moins l’exiger. La seule chose qu’on puisse faire c’est l’espérer. Tout ça pour dire que l’un des aspects positifs de cette triste histoire d’agression relatée dans mon billet est qu’elle aura permis à des dizaines de milliers de gens de constater que la transphobie, l’homophobie et la xénophobie existent toujours et qu’il faut continuer de la dénoncer vivement afin qu’un jour, on puisse vivre en harmonie avec les différences des autres, quelles qu’elles soient.