Comment trouver sa politique éditoriale médias sociaux

La question de comment trouver sa politique éditoriale médias sociaux et une question récurrente qui ne me semble pas si compliquée que ça, mais qui intrigue beaucoup de mes clients. Je donne souvent l’exemple de Lululemon que je trouve très positif comme approche de contenus (non ils ne sont pas clients, je n’ai jamais travaillé avec eux et je suis aussi capable de valoriser des entreprises sans pour autant faire de frics avec eux). Lululemon vend des vêtements de Yoga haut de gamme. Mais sur Twitter et Facebook, leur blogue et Flickr, ils parlent :
-de yoga
-de course
-de danse
-d’exercice physique
-de nutrition
-de leurs employés, philosophie, culture, organisations
-de voyages, de cours, de lieu pour faire du yoga, danse, exercice.

Ils ne font pas que de parler de leurs produits, mais lorsqu’ils en parlent, le taux de clic doit être assez impressionnant. Ils ont compris que s’ils ne faisaient que de parler de leurs pantalons en lycra ça n’intéresserait personne. Mais en parlant du « sujet » pour lequel les pantalons de lycra peuvent servir, ils intéressent les gens, ont différents points de discussions et de contacts avec eux, bref, qu’ils sont cools, informés et passionnés par leur produit et ce qui l’entoure.

C’est un peu la même réflexion que doit se faire une entreprise, quelle qu’elle soit, afin de trouver sa niche éditoriale. Vos produits et services répondent à quel besoin? Ils règlent quels problèmes? Quels sont les produits complémentaires à ce que vous vendez? Quels sont les sites d’intérêts, blogues, experts de votre secteur avec qui vous pourriez être en contact, que vous pourriez citer (vous avez un droit de citation qui est celui de prendre un court extrait et de le mettre en contexte. Ce n’est pas un droit de copier-coller.), avec qui vous pourriez collaborer ou de qui vous pourriez vous inspirer? En fait, comment pourriez-vous parler de vos produits et services sans parler de vos produits et services? Là est la question! Vous remarquerez aussi sans doute que dans mon blogue, il n’y a pas de pages produits et services. Pourtant mon blogue et mes différentes présences Web sont mes seuls éléments de vente puisque je ne suis pas dans les pages jaunes et que je ne fais de pub à nulle part. Pourtant, mes affaires vont bien et le téléphone et les courriels de clients entrent sur une base régulière. Je parle suffisamment de stratégie Web, de marketing internet, de médias sociaux, de référencement et autres sujets (qui sont en fait mon offre de service) pour ne pas avoir à développer davantage une page statique répétant ad nauseam ce que je peux faire pour un client. Vous pouvez dire que vous êtes bon et que vous connaissez le sujet (ou les sujets qui entourent vos produits ou services) ou encore vous pouvez le prouver en en parlant jusqu’à la fin des temps…

MAJ
Dans ce billet j’ai oublié de noter que le genre de politique éditoriale dont je parle en est une très utile pour faire de l’acquisition et de la rétention de clients (marketing pull). Il va de soi qu’une foule d’objectifs d’affaires différents et/ou de publics auxquels on s’adresse peuvent venir enrichir et diversifier sensiblement une ligne éditoriale. À titre d’exemple, mon client André Nollet, Directeur général de Tourisme Mauricie, a un blogue dont l’un des objectifs est de faire avancer la réflexion de gestion touristique et d’enjeux de son industrie auprès des membres de sont association touristique régionale, de ses pairs des autres ATR et du Ministère du Tourisme du Québec. Bien que son blogue ne serve pas tant que ça directement son site corporatif, il fait avancer de manière très directe ses nombreux dossiers politiques internes et externes. Il me confie même qu’à chacun de ses billets il a beaucoup plus de courriels et de commentaires « off the record », que de commentaires directement dans son blogue. Il existe donc une variété infinie de combinaisons éditoriales possibles, mais il m’apparaît cependant clair qu’il faut faire l’effort de ne pas strictement parler de ses produits et services. Il y a tant d’autres choses possibles à dire…

La question du titre d’un billet de blogue (réflexion éditoriale)

Mon dernier billet est titré, Pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires.
Voici certains titres alternatifs que j’aurai pu utiliser.

Pourquoi il faut être prudent avec Facebook dans ses investissements marketing
Facebook est-il le nirvana des médias sociaux?
8 raisons pourquoi les dirigeants marketing doivent se méfier de Facebook
Facebook, facebook, facebook, que j’ai mal à mon investissement!
Stratégie judicieuse de gestion budgétaire marketing et Facebook

et ainsi de suite.

L’avant-dernier titre est très efficace en terme de référencement parce que le mot-clé Facebook est répété trois fois. Cependant, c’est un mot clé extrêmement compétitif et je n’ai pas la prétention de me battre pour celui-ci. Les autres titres sont aussi pertinents, mais celui que j’ai utilisé « punch l’imaginaire » pique la curiosité et incite (à court terme) un taux de clic assez fulgurant. De plus, il cadre très bien avec mon style rédactionnel et je sais que les gens vont aimer les images-chocs. Mon avant-dernier billet Les médias sociaux et les crises en Égypte et Tunisie, entrevue avec Gilles Parent, qui est pourtant extrêmement fourni d’hyperliens pertinents et d’informations inusitées, n’a pratiquement pas été visité et l’excellente entrevue qu’il contient, presque passé inaperçu. Mais son titre Les médias sociaux et les crises en Égypte et Tunisie, entrevue avec Gilles Parent, ne couvre pas l’entièreté des sujets traités, sonne « narcissique » et quoi qu’il soit très d’actualité, ne semble rien présenté de nouveau. Il est donc judicieux de prendre le temps de jauger le titre qu’on met à un billet et de se questionner sur les objectifs qu’on veut atteindre avec celui-ci.

Conférence intégrale de Michelle Blanc à La Soirée des Grands communicateurs TELUQ

Depuis plusieurs mois déjà, j’ai été conférencier (en fait, j’ai été conférencière, mais malheureusement, les gens cherchent conférencier sur Google alors je me fais un peu de référencement ici) pour la soirée des Grands communicateurs de la TELUQ, qui fait des heureux sur le Canal Savoir. À chacune des mises en ondes, le lendemain je reçois de nombreux messages de gens qui ont grandement apprécié la qualité du contenu que j’y ai transmis. Alors pour ceux qui n’ont pas le canal savoir ou qui sont à l’extérieur de son champ de diffusion (je pense ici aux potes d’outre-Atlantique), revoici la diffusion en ligne de cette conférence. Est-ce que je me coupe de la « business » en mettant ici en ligne ma présentation? Je ne le crois pas parce que les gens aiment bien voir ou revoir un conférencier (ou une conférencière) « live » et parce que je ne suis pas avare de mes contenus qui se modifient et s’enrichissent continuellement. Bonne écoute…

Conférencier médias sociaux - internet- marketing internet

Conférencier médias sociaux - internet- marketing internet

Simon Jodoin, André Péloquin et BangBangBlog, de l’homophobie songée?


Copie d’écran du site BangBangBlog

« Nécrophile », « Freak » et « mon gars » ne sont que quelques-unes des insultes que me sert Simon Jodoin depuis quelques mois déjà. Il met aussi en ligne une soi-disante caricature me représentant en homme à barbe, en utilisant ma photo (dont BangBangBlog n’a pas les droits d’utilisation et qui est en directe contravention du droit d’auteur, pour un média ce n’est pas fort. Cette photo appartient à Olivier Samson Arcand photographe) en collage avec une œuvre de Le Caravage (reconnue pour sa sexualité scandaleuse pour l’époque,  selon Wikipedia). Simon Jodoin, André Péloquin ( le rédacteur en chef de BangBang qui me picosse aussi depuis des mois sur Twitter) et BangBangBlog permettent aussi un commentaire anonyme à mon égard disant :

Morale : Michelle Blanc se pète les brettelles avec son référencement et si elle n’était pas une attraction de foire, on n’en aurait rien à foutre de ses conseils internet.

À ce que je sache, BangBangBlog est la propriété du Journal Voir qui est reconnu pour son ouverture à la diversité de race, d’orientation, d’identité et de cultures. J’ai de la difficulté à comprendre qu’une telle institution laisse impunément ses ouailles, user de telles images homophobes, contrevenir au droit d’auteur et manquer de discernement à ce point.

Dans Wikipedia:

L’homophobie est l’hostilité, explicite ou implicite, envers des individus dont les préférences amoureuses ou sexuelles concernent des individus de même sexe. Cette hostilité relève de la peur, de la haine, de l’aversion ou encore de la désapprobation envers l’homosexualité. L’homophobie désigne donc les préjugés et la discrimination contre les homosexuels et l’homosexualité. « De même que la xénophobie, le racisme ou l’antisémitisme, l’homophobie est une manifestation arbitraire qui consiste à désigner l’autre comme contraire, inférieur ou anormal.»

Transphobia (or less commonly, transprejudice and trans-misogyny, the latter referring to transphobia directed toward transwomen) refers to discrimination against transsexualism and transsexual or transgender people, based on the expression of their internal gender identity (see Phobia – terms indicating prejudice or class discrimination). Whether intentional or not, transphobia can have severe consequences for the target of the negative attitude. Many transpeople also experience homophobia from people who incorrectly associate their gender identity with homosexuality.[1] Attacking someone on the basis of a perception of their gender identity rather the perception of their sexual orientation is known as “trans-bashing,” as opposed to “gay bashing.”

MAJ

Il semble que Bangbang n’appartient pas à Voir et n’est pas du tout une division de Voir, d’aucune façon, et personne à Voir n’a de contrôle sur ce qui est publié sur ses pages. Cependant, le président éditeur de Voir est aussi actionnaire de la société qui contrôle Bangbang.

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J’ai tenté, durant plusieurs échanges du courriel interne de l’outil Facebook, d’arriver à une entente avec le président de Les éditions BangBang inc., monsieur Pierre Paquet. Nous ne sommes cependant pas arrivés à une entente et campons respectivement sur nos positions. Monsieur Paquet me faisait valoir qu’il n’avait pas le contrôle éditorial sur les activités de BangBangBlog, bien qu’il en soit le président.

Selon le registre des entreprises du Québec, Les éditions BangBang Inc. sont la propriété majoritaire de URBACOM INC. et son président est Pierre Paquet. Urbacom quant à elle est la propriété de plusieurs administrateurs dont Pierre Paquet est aussi président. Finalement, Communications Voir inc. est aussi la propriété d’Urbacom INC. et son président est aussi Pierre Paquet. Donc, tel que je le disais dans ma première mise- à jour, BangBang n’appartient pas à Voir. tous deux appartiennent plutôt à Urbacom Inc. et ont le même président. Qui plus est, ils ont tous la même adresse, le 355, SAINTE-CATHERINE OUEST 7E ÉTAGE CODE POSTAL: H3B 1A5. En résumé, lorsque monsieur Pierre Paquet m’assure que :

Bangbang n’appartient pas à Voir et n’est pas du tout une division de Voir, d’aucune façon, et personne à Voir n’a de contrôle sur ce qui est publié sur ses pages.

Je ne peux, de toute évidence, que le croire sur parole.

J’ai aussi envoyé une mise en demeure à Simon Jodoin et André Péloquin, en commentaire dans leur billet incriminant. Ils n’ont pas publié ce commentaire.  Ils disent pourtant dans leur première mise è jour :

Nous pouvons comprendre que Michelle Blanc n’ait pas apprécié les propos de Simon Jodoin (qui ne concernent d’aucune manière son orientation sexuelle). L’éthique médiatique la plus élémentaire veut que si elle désire se prévaloir d’un droit de réplique, c’est avec plaisir que nous publierons sa réponse.

Ailleurs sur le Web, monsieur Jodoin se glousse aussi de :

À mon sens, il existe deux formes de modération : la première fonctionne par exclusion, la seconde par intervention.

L’exclusion consiste à ne tout simplement pas publier certains commentaires.

La seconde s’emploie plutôt à répondre aux commentaires litigieux en s’y opposant et en avertissant l’auteur que s’il persiste dans sa connerie, nous devrons trier le bon grain de l’ivraie dans ses interventions. Dans certains cas, il arrive même que ce soit d’autres intervenants qui le fassent.

J’ai pour ma part toujours favorisé la seconde. Elle permet à la fois d’afficher au grand jour certaines imbécilités, d’user de pédagogie (on doit expliquer au cas par cas nos désaccords) et donne le bénéfice du doute aux intervenants (il est possible de mal interpréter leur pensée). Dans le cas qui nous occupe ici, c’est ce que j’ai fait et j’ai obtenu le résultat escompté : l’intervenant n’a pas persisté. C’est ce qui arrive le plus souvent.

Je répondrais à ça un gros « mouais ». On flush ce qui fait notre affaire et on se drape dans un linceul de la vierge défendant le droit à la libre expression et à la pédagogie pour laisser des commentaires (que l’on a peut-être même écrit soi-même en usant de pseudonymat) vils, mesquins, irrévérencieux, homophobes et qui font notre affaire, paraître.

Comme suite à ma mise en demeure, le commentaire a été modifié, mais l’ignoble image est toujours la. Ce sera une histoire à suivre, devant le conseil de presse, la commission des droits de la personne, les tribunaux ou chacune de ces instances en fonction des conseils de mon avocat.

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L’audition de la cause Michelle Blanc c. Editions BangBang et. al. est fixée au 21 septembre, en cour supérieure du Québec. On aura donc amplement le temps de s’en reparler.

Noisette Sociale, son incompréhension 2.0 et putasserie des blogueurs

C’est drôle les retours de la vie, les clans dont je parlais dans mon dernier billet, les histoires « non-officielles » qui façonnent celles qui le deviennent. C’est encore plus drôle de jouir d’archives, de les faire travailler et de s’en servir à bon escient. Vous me direz « mais qu’est-ce que le bon escient »? Et je pourrais en discourir (comme je le fais déjà ici depuis belle lurette) de longs moments. Parlons-en donc de bon escient. Madame Sociale (du blogue Noisette sociale) ou devrais-je dire Noisette, a une belle plume. Elle se fait des fans. Elle fait même la démonstration qu’à plusieurs égards, on peut être pertinent et se faire un auditoire, en n’ayant pas à s’afficher publiquement et d’écrire en plein jour, avec son nom. Je trouve même ça très bien puisque dans ma famille, ma conjointe, pour des raisons professionnelles, écrit sous le pseudonyme de Bibitte Électrique. Il y a donc bien des raisons légitimes d’écrire sous le couvert de l’anonymat. Mais même les pseudonymes peuvent se faire usurper et les auteurs qui se cachent derrière, peuvent aussi en être blessé. D’ailleurs, pour revenir à cette chère Noisette, on se connaît un peu. On s’est déjà rencontré pour de vrai. Elle m’avait dit sa façon de pensée comme suite de la polémique dans laquelle son pseudo avait été impliqué et que j’avais résumée dans mon billet À propos de la putasserie des blogueurs. Ce n’était pas un cas d’autoplogue, mais un cas de « plogue directe » mettons. Elle ne l’avait pas digéré. Voilà donc pour l’histoire « non officielle ». L’officielle s’en vient donc.
Madame sociale dit dans son blogue, dans le billet Incompréhension 2.0 :

C’est ainsi que j’ai appris que tout le monde s’est enflammé autour d’un article de Nathalie Petrowski. En lisant certaines réactions, je me pensais de retour à l’époque des gladiateurs. Non mais tant que ça?
Les réactions étaient tellement vives et outrées que j’ai pris la peine de relire son article 2 fois, puis 3 et puis 4… et même 5 pour être certaine que j’avais bien compris toutes les subtilités de sa prose et ma foi… je ne comprends pas.
Quelqu’un peut m’expliquer en quoi son article est choquant?

Si j’ai bien compris, il ne faut jamais insérer l’expression « auto-promotion » quand on parle du 2.0… sauf si on est un expert du 2.0.
Et là, je suis tombée sur la réaction de Michelle Blanc qui avait été accusée, en gros, d’être la reine de l’auto-promotion, réaction que j’ai trouvé excessivement excessive (et là je me trouve drôle) et en lisant les commentaires du type « Bravo, tu as tellement raison », j’ai eu un malaise. Son billet fielleux n’était pas, à mon avis, justifié et même justifiable. Et de vouloir faire un mauvais nom sur le web à Nathalie Petrowski en faisant du référencement abusif, j’ai trouvé ça pas mal trop fort pour une simple mention dans un article de journal qui lui, ne sera pas référencé longtemps et ne risque pas d’entacher sérieusement la réputation de Michelle Blanc

Alors, tout comme pour l’article de madame Petrowski, je suis nommée personnellement, On n’y parle pas de blogueurs en général, On parle de Michelle Blanc. C’est moi ça. Je le prends donc personnel et me fait un plaisir de donner un petit cours de 2.0, question d’améliorer la compréhension des mesdames.
Dans votre critique vous parlez de référencement abusif. Le référencement abusif, pour votre info, est ce que l’on appelle dans le jargon du « black hat SEO ». Il s’agit en fait d’utiliser des techniques qui vont à l’encontre des politiques aux webmasters qu’édictent les engins de recherches comme Google par exemple. Ce que j’ai fait avec madame Petrowski, est du référencement blanc, optimisé, respectant les paramètres des engins de recherches. Je comprends très bien le référencement et je pense que dans ma réponse, j’instruis madame Petrowski et vous-même sur la marche à suivre pour être efficace sur le Web. Je trouve même ça très didactique et ça vient en plus contredire l’assertion qu’elle fait, que je ne suis qu’en mode « autoplogue ». Deuxièment, le corolaire de mon bon référencement, est le sien qui est mauvais. Ce n’est pas de ma faute si les archives de La Presse ne sont pas en ligne et si madame Petrowski n’est sur aucun média social, afin de s’assurer que les premiers résultats de Google seront tenus par elle. Si elle ne sait pas « s’autoploguer » sur le Web, ça s’apprend et je suis disponible pour lui enseigner. Vous madame Sociale, vous êtes tout de même très bonne à ce chapitre.

Pour l’argument de l’article de journal qui ne sera pas référencé longtemps, vous avez totalement raison. Mais ça, c’est de la faute à La Presse. Les articles de Branchez-vous! par exemple, sont référencés depuis les 10 dernières années. Monsieur Pierra, son créateur, est une personne très allumée sur ces questions. Par contre, je vous soulignerais que le gruau que me servit madame Petrowski est  possiblement lu par des centaines de milliers de personnes et que ça risque de prendre des mois avant que le Web, n’équivalent en terme de tête de pipe, un nombre égal de lecteurs que celui des insultes gratuites qu’elle m’a servies. C’est encore malheureusement l’un des points faibles du web par rapport au média traditionnel.
Finalement, si vous ne comprenez pas pourquoi cet article est choquant pour moi, je vous ramène à mon billet À propos de la putasserie des blogueurs et à votre propre réaction à celui-ci et il me semble que ça devrait vous allumer des lumières dans la tête.

Madame Sociale dit aussi :

J’ai remarqué que dès qu’un journaliste traditionnel ose critiquer un tant soit peu les réseaux sociaux, les façons de faire 2.0 ou tout ce qui tourne autour de ça, il y a un mouvement général d’auto-ostracisation et je pense que c’est lié à cet espèce de traumatisme du passé.

(…)

Les blogueurs disent souvent qu’ils sont ouverts au débat, qu’ils aiment la discussion et tout ça et dès qu’on remet le moindrement en question leur médium, ça joue aux vierges effarouchées.

Je répète encore ici que ce débat, celui de la futilité du Web versus la pertinence des grands médias, est un débat éculé, qui a été fait maintes fois et dont je pense que la majorité des blogueurs sont fatigués de répondre. Si des interlocuteurs pertinents arrivent avec des arguments nouveaux, une perspective positive, des questions plutôt que des accusations, je suis certaine que le débat pourrait renaître pour le bénéfice des journalistes qui angoissent de leur avenir. C’est une question de perspective sans doute. De mémoire aussi, c’est pourquoi les archives deviennent si importantes. Vous pourrez d’ailleurs en avoir un bref aperçu en relisant ma réponse à Simon Jodoin dans le billet Simon Jodoin, une réponse à ses récriminations.

Nathalie Petrowski, Nathalie Petrowski, Nathalie Petrowski,

Mon titre aurait pu se lire Nathalie, Nathalie, Nathalie, dans le sens de découragement personnalisé. Sauf qu’on ne se connait pas et qu’il est vraiment efficace de mettre trois fois le nom Nathalie Petrowski dans mon titre parce que lorsqu’on cherchera son nom, ce billet sera sur la première page de Google et que ce sera bon pour mon trafic (c’est ce qu’on appelle de l’écriture optimisée pour le Web et si vous fouillez consciencieusement, vous en trouverez l’explication dans mon blogue) et qu’en plus, ça va donner une leçon de marketing Web à la grande dame de la « bitcherie » traditionnelle.
Dans l’espace de 24 heures, j’ai eu une deuxième menace de mort et je me fais « bitcher » par Nathalie Petrowski dans La Presse. Je suis donc officiellement entrée dans la constellation des « veudettes »! Wouhouhou, que j’en suis heureuse! Je ne me peux pu! C’est l’aboutissement de toute une vie (ou sa fin proche, c’est selon…). Mes nombreux autres accomplissements qui sont à mon tableau d’autopromotion officielle et intitulé, à juste titre, « honneurs » dans ma page Bio et profil professionnels, ne sont donc rien à côté de ces preuves désormais irréfutables de ma réussite.
J’ai eu un dernier mois particulièrement difficile. Des menaces de mort à gérer, des mandats à livrer, des enjeux familiaux dont je vous épargne le détail et bien d’autres aléas de la vie qui sont personnels et professionnels. Concernant les menaces de mort, l’affaire est sous enquête et voilà que de nouveaux éléments se sont ajoutés hier soir. Disons que je n’ai donc pas toute ma tête pour être fraiche et disponible, pour répondre au ramassis de clichés que me sert madame Nathalie Petrowski dans sa chronique du jour, Gazouillis de placoteux. Mais il faut ce qu’il faut et je vais faire une Foglia de moi-même (en référence à la guerre Foglia-Bombardier, Madame B. contre Foglia : enfin, une bonne polémique ! chez Jean-François Lisée) et répondre aux impressions non documentées de la gente dame que je remercie chaleureusement de faire de moi « la papesse de la communauté Web du Québec ». Que d’honneurs!
Voici donc un extrait des propos de celle qui n’a elle-même, « au grand jamais », fait de l’autopromotion.

Quant au public que Bissonnette qualifie de «gazouillant et de placoteux», elle a tort de se montrer aussi condescendante à son égard, mais raison de remettre en cause sa représentativité. Si les placoteux sont représentatifs, c’est d’abord d’eux-mêmes, puis d’une infime partie de la population et de l’opinion publique. En plus, beaucoup de ces placoteux entretiennent eux-mêmes un blogue, une page Facebook et un compte Twitter. Ils se répondent les uns les autres dans un dialogue en circuit fermé qui finit par tourner en rond, quand il ne se mue pas en insupportable soupe autopromotionnelle.

Pour s’en convaincre, il suffit d’aller sur le site de Michelle Blanc, la papesse de la communauté web au Québec. Jeudi, le premier élément sur son site était une invitation à aller la voir livrer sa 22e chronique à l’émission de télé LeLab, suivie d’une invitation à relire et à revoir ses sept derniers billets, suivi, trois éléments plus bas, d’une autre invitation à aller la voir livrer sa 21e chronique à l’émission LeLab. Si seulement Michelle Blanc était la seule, mais l’autoplogue compulsive est la norme parmi les placoteux. Lisez-moi, regardez-moi, écoutez-moi. Moi, moi, moi… Ce nombrilisme extrême, à mon avis, est bien plus déplorable que le placotage, le gazouillis ou la dispersion.

Alors, allons-y donc pour le contexte. Le blogue que vous lisez présentement s’appelle Michelle Blanc. Il me semble que c’est déjà un indice clair que vous entrez dans l’antre de l’autopromo de moi-même. J’ai d’ailleurs déjà écrit le chapitre « bloguer pour vendre » (PDF) du livre Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires. Il me semble, humblement (et en faisant de l’autopromo) que ça doit déjà donner un indice de la nature de ce que l’on peut y trouver. Mais pour éclairer les lanternes de ceux qui semblent croire qu’ils sont ici dans un quelconque environnement littéraire, journalistique ou autre, que c’est clairement un « organe » d’auto-promotion, voué à la mission de vendre du Michelle Blanc. Cela étant dit, j’ose humblement croire que dans les plus de 2000 billets qu’on trouve ici, il y a matière à parler d’autres choses que de mon petit moi. D’ailleurs, les éditions LaPresse, qui sont associés au journal pour lequel madame Petrowski travaille, se sont battues bec et ongles, pour en tirer un livre (avec Québec Amérique, Éditions Transcontinental et Libre Expression) qui sera plutôt publié chez Libre Expression. Faut croire que d’autres personnes voient dans mon blogue matière à publier. D’ailleurs, hier soir, lors d’un souper, une admiratrice (oui, oui, oui, j’ai des admirateurs et encore une plogue qui s’en vient), était toute fière de me dire que dans plusieurs de ses cours de marketing à HEC Montréal, on enseignait du Michelle Blanc! Je n’en cru pas mes oreilles. Les HEC feraient l’apologie de ma petite personne? Je me pose donc la question à savoir si madame Petrowski est elle-même discuté dans les départements de littérature avec son chef-d’œuvre Maman Last call (qu’elle n’a certainement jamais plogué où que ce soit)?
Pour revenir spécifiquement au billet d’autoplogue dont parle Nathalie Petrowski, décortiquons-le donc un peu. Ce billet est : Le Lab VOXtv – Chronique : Usurpation d’identité, Twittersnob, domaineurs et autres fléaux.
Madame Nathalie Petrowski en dit :

(…)Jeudi, le premier élément sur son site était une invitation à aller la voir livrer sa 22e chronique à l’émission de télé LeLab, suivie d’une invitation à relire et à revoir ses sept derniers billets

Une petite correction s’impose donc. Ma chronique de l’émission le Lab parlait Usurpation d’identité, Twittersnob, domaineurs et autres fléaux. Elle ne parlait vraiment pas de moi. De plus, les hyperliens étaient des contenus spécifiques qui traitaient de ces sujets et non pas mes derniers sept billets. Si elle avait pris la peine de cliquer dessus, elle se serait rendu compte qu’effectivement, je n’y parlais pas de moi. Il est vrai cependant que je suis dans la vidéo, que j’ai écrit ces billets et que je plogue cette chronique dans mon blogue. Pour le reste, est-ce vraiment de l’auto-promotion? Cela est une question de point de vue sans doute.
Poursuivons donc. Madame Nathalie Petrowski (oui je sais, je répète souvent le nom de Madame Nathalie Petrowski, mais c’est l’une des manières de m’assurer que lorsqu’on cherche son nom sur le Web que cette page continue d’apparaître contrairement aux nombreux articles qu’elle a écrits pour La Presse qui sont eux retirés du Web quelques semaines après leur parution, pour être mis en vente par CD-ROM SNI, ce qui va à l’encontre du référencement et de la puissance des archives que permet justement un positionnement Web efficace. Mais là je digresse et je parle de marketing Internet des médias et cela est certainement contre la ligne éditoriale d’autopromotion que madame Nathalie Petrowski me prête) dit aussi :

(…)l’ex-directrice du Devoir et de la Grande Bibliothèque s’est surpassée en chargeant à fond de train contre «la frénésie d’hyperactivité web» et contre ces journalistes qui se dispersent dans des pages Facebook, dans des blogues ou sur Twitter.
(…)Je croyais que la riposte, le lendemain sur le web, serait cinglante. Il n’en fut rien. Ou bien les twitterers, les facebookiens et leur communauté de placoteux dormaient au gaz. Ou bien, gênés de s’en prendre à une interlocutrice aussi crédible, ils ont préféré regarder ailleurs et faire comme si la critique de Bissonnette à leur endroit n’avait jamais existé.

Donc je me permets ici de faire un petit cours de citation à madame Nathalie Petrowski. Tout d’abord, j’ai mis un hyperlien dans mon texte. Ce que de toute évidence elle ne fait pas. Deuxio, j’ai mis un (…) pour indiquer qu’il y a des bouts de textes de la citation qui manque et que cette citation est justement tirée hors contexte. Ce que madame Nathalie Petrowski ne fait pas non plus. Je suis retournée à ce qu’en dit le devoir, sous la plume du journaliste Antoine Robitaille, dans son article Huitième Journée du livre politique – Lise Bissonnette pourfend gazouillis et placotages et je vous donne la citation, le nom du journaliste, du média, du titre de l’article et de l’hyperlien (soit dit en passant, sa collègue Nathalie Collard elle a eu la délicatesse de mettre un hyperlien dans son texte Lise Bissonnette et les gazouillis) :

(…)Mais la plupart du temps, déplore-t-elle, les reporters se dispersent «sur de multiples plateformes»: participation à des émissions de radio et de télé, ou alors entretien d’une «page Facebook», d’une «ligne Twitter», quand ils ne rédigent pas des blogues! (…)

Madame Nathalie Petrowski n’en retient donc que « la frénésie d’hyperactivité web » et oublie complètement cette portion sur les « participations à des émissions de radio et de télé »? Humm, que c’est étrange et que ça semble faire l’affaire de madame Petrowski? Peut-être aussi que la blogosphère québécoise est lasse de ces guéguerres stériles qu’ont déjà fait ses collègues Franco Nuovo et Patrice-Guy Martin (il y a déjà quatre ans) avant d’eux-mêmes devenir blogueur et qui étaient des polémiques en retard sur les blogosphères Française et Américaine? Ce n’est qu’une hypothèse (sans doute teintée d’autoplogue)? Mesdames Bissonettes et Petrowski sont-elles de leur temps? Lisent-elles vraiment leurs collègues? Sont-elles dans une bulle hors du temps? Les gens de la blogosphère se doivent-ils de constamment répondre aux insignifiances que certains journalistes en mal de polémique soulèvent en retard du reste de la planète? À vous d’en juger. Pour moi ce débat est clos depuis déjà un sapré bon bout de temps et je pense que madame Petrowski est peut-être l’une des dernières dinosaures à ne pas savoir que cette guéguerre est morte et enterrée. D’ailleurs, dans ma politique éditoriale des commentaires (qui manque cruellement à plusieurs médias traditionnels) je dis spécifiquement :

• Les nouveaux commentaires à-propos de billets qui ont été publiés il y a plus de trois mois, même s’ils sont d’à-propos, peuvent ne pas être publiés. Personne n’est parfait et nos idées évoluent. Il est très possible que je ne sois plus du tout d’accord avec ce que j’ai écrit l’an passé. Le blogue est un médium instantané et la discussion des commentaires se doit de l’être aussi. Je suis prête à accorder un certain temps « de flottage », mais vous conviendrez avec moi que les commentaires sur des billets vieux de plus de trois mois, c’est comme de dialoguer avec moi et de me dire « je ne suis pas d’accord avec ce que tu as dit l’an passé »! Tu n’avais qu’à ne pas être d’accord l’an passé. Lis mon blogue régulièrement et commente selon ton gré, sur les sujets du moment.

Madame Petrowski (Nathalie de son prénom, c’est bon aussi d’alterner pour favoriser le référencement) dit aussi :

(…)Si les placoteux sont représentatifs, c’est d’abord d’eux-mêmes, puis d’une infime partie de la population et de l’opinion publique.

Ce qui m’amène à me poser la question. Mais de qui madame Nathalie Petrowski (le Bold ou l’italique c’est bien aussi pour le référencement) est-elle représentative? De la population en générale, de Paul Desmarais, de La Presse, des personnes en manque de visibilité Web (ça va certainement être réglé avec ce billet)?
Puis elle dit aussi :

(…)d’une communauté où l’on est tellement occupé à s’autocongratuler et à s’autopromouvoir qu’on ne prend jamais le temps de s’arrêter pour envisager ce que l’on fait, avec une distance critique et un certain recul.

Là je pense qu’elle parle certainement de plusieurs de ses collègues journalistes qui ne se citent qu’entre eux ou qui ne suivent sur Twitter que leurs congénères. Ce n’est certainement pas représentatif de ma propre twitosphère qui compte (au moment d’écrire ces lignes) 10,058 abonnées pour 8,375 abonnements. Disons que pour moi seule, ça fait une méchante grosse gang. Je soupçonne aussi que les blogueurs et twittereurs (je n’aime pas gazouillis qui fait péteux de brou) en général ont la compréhension qu’il faut donner et partager avec le plus de monde possible, pour devenir et être réellement pertinent et connecté sur le Web. J’ai même déjà écrit contre les Twittersnob dont plusieurs journalistes font parti.

Finalement, elle nous dévoile aussi ce petit bijou :

Si seulement Michelle Blanc était la seule, mais l’autoplogue compulsive est la norme parmi les placoteux. Lisez-moi, regardez-moi, écoutez-moi. Moi, moi, moi… Ce nombrilisme extrême, à mon avis, est bien plus déplorable que le placotage, le gazouillis ou la dispersion.

Je me demande ce qu’elle a bien pu lire dans les blogues, Twitter ou facebook? Comme ce sont des médias personnels, il est tout à fait normal que la personne qui s’exprime parle quelquefois au JE. C’est son médium à elle. Mais il est fortement recommandé de plutôt parler au Je, tu il, nous, vous, ils, comme je le mentionne dans mon billet (autre autoplogue).
En conclusion, il me fera grand plaisir de rencontrer madame Petrowski, en privé si elle a trop la trouille de ses opinions, ou en public, pour débattre avec elle de ses opinions passéistes, erronées et dans le champ…

MAJ

LE commentaire le plus pertinent que j’ai trouvé ici est celui de Christian Aubry (qui est d’ailleurs un ancien journaliste et mon ami, ça teinte certainement ses propos).:

C’est bizarre, cette soudaine agressivité de l’establishment médiatique montréalais. Il me semble que cela traduit un certain désarroi face à la “crise des médias” et au renversement de pouvoir provoqué par l’émergence du Web social.

Cela me rappelle une célèbre citation du Mahatma Gandhi : “First they ignore you, then they laugh at you, then they fight you, then you win.” ;~)

Mon projet de livre sur les médias sociaux

À l’instar de Seth Godin ou de Loïc Le Meur qui ont déjà mis en ligne leur livre complet et le plan de ceux-ci, je vous présente mon projet de livre, que je propose à des éditeurs. Des gens me diront que je suis stupide de mettre ça en ligne puisque des radins pourraient décider de s’imprimer le livre eux-mêmes à partir de mes billets. Mais en réalité, ça ne risque pas d’arriver puisque de faire le travail de recherche, de regrouper mes billets et de les imprimer soi-même à partir de mon corpus, reviendrait certainement plus cher que d’acheter le livre qui en sera fait. Les radins ont cette particularité, puisqu’ils sont radins, ils prendront le temps de faire ce calcul. De plus, l’idée du livre est aussi de rejoindre « les vieux », qui ne lisent peut-être pas mon blogue ou qui n’en ont lu que quelques bribes. Voici donc ce que je propose à certains éditeurs :

Projet de livre
Titre de travail : Les médias sociaux (le réseau mondial de beaux-frères, belles-sœurs)
Michelle Blanc M.Sc. et Nadia Seraiocco M.A.

Idée de base du livre :
La révolution des médias sociaux est en cours et le nombre d’adeptes croit de façon exponentielle. Il y a quelques années encore, quand on voulait acheter une voiture ou un ordinateur, on prenait le téléphone et on appelait un ami ou un parent pour avoir une opinion. Aujourd’hui avec le nombre de contacts que chacun accumule sur les réseaux sociaux, plutôt que de téléphoner, on va en ligne et on consulte notre monde… De même, les membres de notre réseau ne se gênent pas pour faire connaître leur bonne ou moins bonne opinion sur un service ou un produit. Le web et les médias sociaux constituent une nouvelle façon de s’informer, de communiquer et de consommer. Le mouvement est tout juste amorcé, mais il va en s’affirmant et son influence bouleverse tous ceux qui jusque-là avaient un grand pouvoir d’influence sur le grand public : les médias et les publicitaires. Bienvenue, dans le réseau mondial des beaux-frères et des belles-sœurs!
Le contenu et le ton
Ce livre se fonde sur les billets publiés par la conseillère en stratégie web Michelle Blanc. À l’image du blogue de Michelle, le ton est amusant, irrévérencieux, les idées claires, les conseils judicieux et la matière d’actualité. Les billets sont retravaillés pour garder leur actualité et les différents billets sont reliés entre eux par de courtes mises en contexte. Le livre propose une série de thèmes sous lesquels sont regroupés les billets de manière à faciliter la lecture et ce que je dégage les grandes lignes d’un sujet.
Organisation des chapitres
Michelle Blanc a publié plus de deux mille billets depuis la création de son blogue. Son blogue documente au quotidien les changements majeurs que le web apporte à notre façon de communiquer et de consommer. Chaque chapitre de ce livre met en lumière, par des exemples et des réflexions, comment le web et les médias sociaux modifient tous les rapports que nous entretenons. Bref, vous saurez ce qui est poche et pourquoi!
Le découpage des chapitres :


On en apprend des choses grâce à la porno (Avant-propos) :

  •  Ce que l’industrie de la pornographie nous a appris
    • Sex drug and rock & roll les innovateurs du Web
  • Ce que le web a changé et comment se sont développé les médias sociaux
    • L’échange et le partage d’information
    • Les communautés en ligne
  • Qu’est-ce qu’une présence Web efficace
    • critères d’une présence Web efficace
    • perméabilité engins de recherches, contenus, hyperliens
  • De la transparence : ou choisir de dire ce qu’on peut assumer

Le réseau des belles-sœurs et des beaux frères unis… (Introduction – Un survol des médias sociaux)

  • Les médias sociaux
    • La manne illimitée
    • Les différences géographiques
    • Les différences sociodémographiques
    • Les différences fonctionnelles
  • Le blogue peut importe sa forme est toujours KING des médias sociaux
    • La flexibilité du blogue
    • Différents types de blogues et différents usages
  • Certains outils sociaux
    • Facebook / YouTube-Dailymotion / Slideshare / Flickr / Linked-In / Twitter / Wiki
  • Les grands principes
    • Le concept de discussion (je, tu, il, nous, vous, ils)
    • Le temps réel L’importance grandissante des moteurs de recherches en temps réel
  • L’importance croissante de la mobilité et les nouveaux médias sociaux mobiles
    • Géolocalisation : Foursquare
    • Twitter – Twitpic

L’entreprise, le web et les médias sociaux

  • La peur de perdre le contrôle de son message – on ne vous le dit pas, mais vous êtes déjà sur le web, parce que des gens parlent de vous…
    • Exemples de mauvaise gestion de crise sur le web
    • le partage des savoirs qui coupe de la job
  • Les questions de sécurité – ex. le code Source ouvert…
    • DOD, CIA, Gendarmerie Française sont Open Source (ce sont les gens de sécurité qui ne semble pas avoir peur de la sécurité du open source)
    • Exemple du Brésil (exige le code source de Microsoft traduit en Portugais)
  • CMO’s Dilemna
  • Comment vendre médias sociaux aux patrons
  • Le blogue d’affaires : ROI (return on investment) du blogue
    • Interne / externe / des médias sociaux
    • La gestion des commentaires
      • Exemple US Air Force
      • politique éditoriale des contenus, des commentaires
  • Le référencement du blogue = engorgement des résultats de recherches donc la marque est « sécurisée »
  • La nouvelle génération, l’entreprise et le web
  • Le mash-up : des pistes pour être moins « poche »…

Faire de la politique 2.0 : on y arrive ou pas?

  • Du 1.0 au 2.0
  • Les partis politiques ont saisi l’importance du web et des médias sociaux
    • Mais les ont-ils bien exploités?
    • Quelques exemples près de nous
    • Les avantages – désavantages
    • La gouvernance 2.0
    • Les bons et moins bons exemples : être là c’est une chose, être poche c’en est une autre… De qui faut-il s’inspirer?

Les agences de publicités

  • Les dilemmes des gens de publicité, marketing et relations publiques et du voisin qui sait soudainement la couleur de notre vaisselle
  • Le shift des modèles d’affaires des agences de pub
    • Le dur tournant des agences classiques vers le web
    • …du 15% à se pogner le cul, à la gestion de la conversation
      • Les agences et le 2.0
  • les outils traditionnels : le communiqué de presse se meurt
  • Les vieilles habitudes qui sont dures à casser – les cas
    • Astroturfing etc.
  • Le nouveau modèle pour être moins poche : le mix marketing-médias

Journalistes, médias et diffusion de l’information

  • La fameuse crise des médias
    • Quelques cas
  • Blogueurs vs journalistes
    • la démocratisation des moyens
    • à qui parlent les relationnistes de presse?
    • à qui parlent les médias?
    • Le mix médias
  • Les transformations du métier de journaliste
  • Le gestionnaire médias sociaux et celui des communautés
  • Le temps réel : la vélocité de l’information sur Twitter qui force les médias à réviser leur position

Les rapports interpersonnels

  • Parabole de l’espace
  • Les fausses peurs des médias sociaux
    • vol d’identité
    • Diffamation
    • Et si ma mère me voyait (et vice-versa)
    • la notion public/privée
  • La réciprocité
    • Seul dans l’univers?
    • Le problème avec le web, c’est que les autres aussi peuvent répondre et diffuser
      • Exemples – cas personnel – chicane en ligne etc.
  • Pourquoi les artistes sont poche sur le Web
  • Gérer son image ou sa marque – et la notion de transparence

MAJ
Comme on me le suggère dans Facebook, il va certainement y avoir une section sur le WOUHOUHOU qui est devenu une sorte de signature sur Twitter et Facebook et j’ay parlerai de l’importance stratégique de savoir déconner en affaire, mais dans la vie de tous les jours aussi…

Les sites web des entreprises québécoises sont d’une désuétude…

Ça fait longtemps que je dis que notre économie numérique fou le camp hors du pays. Je cite souvent cette vieille statistique qui dit que chaque mois, entre 30 et 60% des dépenses des Québécois en ligne, sortent du pays. À la même date l’an dernier, j’étais d’ailleurs chez Christiane Charette pour documenter notre retard alarmant en termes d’économie numérique. Je dis souvent qu’en 2000, toutes les entreprises voulaient être sur le Web puis juste après, la disette. Ou bien les entrepreneurs se disent « le Web c’est de la merde et je le sais parce que j’ai payé pour et que je n’ai eu aucun retour sur l’investissement » ou bien ils réalisent « le web, je n’ai peut-être pas fait la bonne chose ». Tout ça pour vous dire que je viens de recevoir ce courriel accompagné d’une étude locale à propos du web. J’ai comme l’impression que les observations tirées de cette étude pourraient se transposer aux autres régions du Québec et à celui-ci dans son ensemble. Néanmoins, vous trouverez sans doute que ce n’est pas des plus reluisant.

Madame,

Je me présente, Jacques Bernard de Granby, professionnel et passionné du Web. Une passion qui date de 1986, en comprenant clairement que ce nouvel univers numérique que créait l’ordinateur deviendrait et serait le moyen de communication tous azimuts.

Vous vous demandez probablement pourquoi je vous écriis à vous plutôt qu’à une autre personne. Parce qu’instinctivement je crois que vous êtes la bonne personne avec votre sens direct de la réplique et votre excellente connaissance de ce qu’est le Web, pour m’éclairer sur ma démarche professionnelle.
(…) Pour cela je vous envoie une analyse que j’ai fait sur 300 sites Web de ma région, qui je l’espère vous permettra de juger de mon professionnalisme.

Petite mise en contexte.

J’essaie de gagner ma vie en faisant du développement Web de façon professionnelle (il y a-t-il une autre manière?), mais le marché de ma région est loin d’être réceptif.

Lors de ma prospection, j’ai constaté que les gens d’affaires préconisent très peu le Web et son apport stratégique pour l’entreprise. Oubliez ici le Web 2.0, ne pensez pas même pas au Web sémantique, on a même pas encore maîtrisé le Web 1.0 dans ma région.

Devant ce manque de connaissances, je me suis dit que la chose à faire était d’instruire les gens sur ce qu’est un bon site Web. Mon pari est simple, plus un client est instruit, plus il peut prendre de meilleures décisions en termes de besoins et distinguer les professionnels des neveux, des cousins ou du beau frère.

J’ai donc développé des outils pour instruire les gens d’affaires (…) dont une analyse de 300 sites Web de Granby et région pour démontrer aux décideurs l’étât du Web de ma région.

J’ai offert gratuitement ces deux outils è la Chambre de Commerce de ma région, ainsi qu’à d’autres organisations oeuvrant dans le milieu des affaires, croyant qu’il revenait à celles-ci de faciliter le transfert des connaissances vers leurs membres, mais aucune réponse, l’ignorance totale.

(…)
Cordialement

Jacques Bernard
BeZen Studio

Points saillants et implications

  • 97,3 % des sites (292/300) comportent des problèmes d’accessibilité.
  • 80,3 % (241/300) des sites ne sont pas optimisés pour le référencement naturel (difficiles à trouver avec des mots clés).
  • Un fait surprenant, 17,6 % (49/267) des entreprises (parmi elles de grandes) ne sont pas propriétaires de leur nom de domaine.
  • 60,4 % (165/273) des sites dont nous avons pu obtenir l’âge, ont plus de sept ans d’existence.
  • 44,3 % (133/300) des sites sont de langue française seulement alors que 49,0 % (147/300) des sites sont de langue française et anglaise.
  • 88,7 % (266/300) des sites n’ont pas de politique sur la protection de la vie privée.
  • 92,0 % (266/300) des sites n’affichent pas de date de mise à jour.
  • 88,0 % (264/300) des sites n’affichent pas de page d’erreur personnalisée (qui explique l’erreur et oriente l’utilisateur à l’intérieur du site) lorsque l’utilisateur du site a cliqué sur un lien brisé ou tapé une adresse URL invalide.
  • Avec 99,3 % (298/300) des sites qui n’ont pas de blogue, 99,0 % (297/300) des sites n’offrent de lien vers les réseaux sociaux, 93,0 % (279/300) des sites n’offrent pas infolettre et 99,3 % n’utilisent pas la syndication de contenu (RSS). Les entreprises de Granby et région sont très loin d’avoir embrassé l’ère du Web 2.0.
  • 3,7 % (11/300) seulement des sites effectuent du commerce en ligne.

Ma conclusion
C’est pitoyable et ça devrait militer pour des programmes de formations aux entreprises, leur permettant d’être enfin positivement sur le Web.

L’étude complète : Analyse de 300 sites Web de Granby et Région Novembre 2009 (PDF)

Communiqués de presse optimisés

L’utilisation de tactique de relations publiques en ligne vise généralement plusieurs objectifs d’affaires qui peuvent être :

  • L’accroissement du nombre d’hyperliens externes pour un ou plusieurs de ses propres sites Web (cas qui facilitera le positionnement naturel de ces sites puisque le nombre d’hyperliens externes menant vers un site et provenant d’une adresse IP différente est comptabilisé comme l’un des facteurs clés du référencement naturel)
  • Le positionnement temporaire (2 à 4 semaines) dans les résultats des moteurs de recherche (dans la section nouvelle) pour des mots-clés sensibles qu’il peut être difficile d’obtenir avec un positionnement naturel et qui ne font peut-être pas partie de l’ensemble des mots-clés utilisés habituellement. Par exemple, (XXXX) pourrait vouloir se positionner temporairement (lors d’une crise communicationnelle) pour la phrase clé «XXXX» et faire valoir les efforts qu’elle fait pour aider les gens atteints de cette maladie sans pour autant créer une section spécifique à cet effet dans son site corporatif.
  • L’accroissement et la diversification de la visibilité médiatique.
  • L’atteinte de nouveaux publics cibles (les jeunes ne lisent plus les journaux).
  • Le positionnement dans les résultats naturels pour des requêtes spécifiques qui ne sont pas adressées spécifiquement par le site de l’entreprise.

Le processus de relations publiques en ligne devrait, pour obtenir un impact stratégique optimal, suivre certaines étapes :

  1. Définir les objectifs communicationnels et les objectifs d’affaires
    1. Est-ce strictement une activité de relations publiques classiques qui utilise le canal Web comme complément ou est-ce plutôt une activité visant à atteindre un objectif stratégique de positionnement Web ou les deux? La réponse à ces questions pourrait dicter le type de contenu, d’effort de recherche sur les mots-clés et le type et le nombre de services de mise en ligne de communiqués de presse Web utilisés.
  2. Choisir ses mots clés
    1. Il a toujours été important de choisir les mots que l’on utilise pour la rédaction d’un communiqué de presse traditionnel. Cependant, dans un contexte Web, le choix des mots utilisés revêt une importance qui tient plus de la mathématique que de la sémantique que de l’effet de plume. Il est crucial de choisir des mots de tous les jours que les internautes utiliseront eux-mêmes lors de leurs requêtes dans les engins de recherche. À titre d’exemple, un manufacturier automobile qui veut communiquer des informations à propos de ses produits serait mieux d’utiliser le terme « voiture » que celui « d’automobile ». Le terme voiture est en effet 10 fois plus utilisé dans les requêtes des internautes que ne peut l’être celui d’automobile. D’où l’importance de vérifier, avant la publication finale, l’incidence des recherches des internautes sur les synonymes des mots que l’on veut utiliser. Pour ce faire, vous pouvez utiliser les outils de Google Adwords qui offrent une idée du nombre de requêtes. Il existe aussi une panoplie d’autres outils offrant des données numériques associées au nombre de requêtes des internautes. Il est cependant capital de savoir au préalable d’où ils tirent leurs chiffres et de s’assurer d’une certaine corrélation entre notre public cible et les quantifications des requêtes textuelles qui sont fournies.
  3. Travailler son titre et son texte (de mon billet Google Ces titres ennuyeux sont écrits pour eux)
    1. (…) dans le New York Times, l’article “This Boring Headline Is Written for Google“ , décrit bien la réalité à laquelle les médias font face s’ils veulent être référencés dans les résultats des engins de recherche. Ils doivent écrire des titres pour les moteurs de recherche et pas seulement en fonction des lecteurs ou du rédacteur en chef. (…) So news organizations large and small have begun experimenting with tweaking their Web sites for better search engine results. But software bots are not your ordinary readers: They are blazingly fast yet numbingly literal-minded. There are no algorithms for wit, irony, humor or stylish writing. The software is a logical, sequential, left-brain reader, while humans are often right brain. Ils doivent désormais changer un titre tel que “Unsafe sex: Has Jacob Zuma’s rape trial hit South Africa’s war on AIDS?” pour “Zuma testimony sparks HIV fear.“. Ainsi donc, le New York Times ou la BBC auront deux différents titres pour le même sujet, dans sa version imprimée et dans sa version Web.   Cette nouvelle pratique aura-t-elle une influence majeure sur le journalisme tel qu’on le connaît ? L’auteur de l’article rappelle que la structure de la pyramide inversée (où les éléments clés d’un sujet sont d’abord déclinés dans l’article) vient elle-même de l’invention du télégraphe qui devait aller à l’essentiel. Il devrait donc en être de même pour le Web.
  4. Rédiger les communiqués de presse
    1. Faire deux communiqués distincts. En faire un pour les médias traditionnels et un pour les engins de recherche. Celui pour les engins de recherche doit contenir un « call to action » afin de favoriser la mesure internet de l’activité de relations publiques. Celui qui sera rédigé pour les médias traditionnels devrait aussi être  diffusé sur le site Web de l’entreprise sous format HTML. Il servira d’hyperlien à offrir aux blogueurs qui peuvent être la troisième catégorie de médias que l’on cherchera à joindre.
  5. Envoyer son communiqué de presse aux agences de PR Web
    1. Il existe de nombreuses agences de dissémination de communiqués de presse pour le Web. L’avantage de faire parvenir les communiqués à plusieurs d’entre elles est qu’elles ont toutes des adresses IP différentes. Ainsi, si dans un de vos communiqués vous avez 5 hyperliens menant vers l’une de vos propriétés Web et que votre communiqué est diffusé par 5 agences, vous venez de créer 25 hyperliens externes pour votre site. Voici une liste partielle de certaines de ces agences de diffusion.
    2. http://www.free-press-release.com
    3. http://www.articleselect.com/index.php
    4. http://www.seenation.com/loginindex.php
    5. https://console.prweb.com/prweb/login.php
    6. https://prndirect.prnewswire.com/
    7. http://www.prnewswire.com/
    8. http://www.businesswire.com/
    9. http://www.pr.com/promote-your-business
  6. Mesurer l’efficacité les actions posées
    1. Tout comme pour les relations publiques traditionnelles, il est possible de mesurer le « Buzz » qui se propage en ligne, faisant suite à un effort de communication. On peut aussi mesurer le nombre d’hyperliens externes qui aboutissent vers la page des RP, on peut mesurer le nombre de clics (s’il y a un « call to action ») et le nombre de mentions dans les médias traditionnels, de la campagne en ligne.

Les relations publiques aux blogueurs
http://www.executivesummary.com/archives/2006/04/how_not_to_dist.php

Afin d’être réellement efficace dans vos communications aux blogueurs, vous devriez écrire un courriel personnalisé à chacun d’eux. Au préalable, prenez le temps de lire leurs billets précédents pour trouver l’angle communicationnel que vous leur présenterez. N’incluez pas votre communiqué à ce courriel, mais indiquez l’hyperlien ou le blogueur pourra le trouver.

Steve Rubel, mon entrevue lors de MIXX-Canada

Ce matin j’avais la chance d’être invitée à l’événement MIXX-Canada organisé par IABC et d’interviewer le célèbre Steve Rubel, bien connu dans le monde de la techno et des relations publiques innovantes. Monsieur Rubel est senior vice-président de l’agence Edelman et l’auteur du non moins célèbre blogue Micropersuasion, que j’ai eu l’honneur de citer à de nombreuses reprises dans ce blogue. Le rencontrer était donc pour moi un privilège et un honneur et j’en remercie IABC pour ça. Aussi, cet entretien s’est déroulé en anglais et j’y prenais des notes en français. N’étant pas sténographe ou journaliste, mes notes sont un aide-mémoire m’aidant à me souvenir de notre conversation et elles ne reflètent certainement pas le verbatim exact de monsieur Rubel.

Moi

Vous aviez l’un des blogues les plus influents de la planète (micropersuasion) et vous l’avez laissé tomber pour utiliser la plate-forme Posterous, sous votre nom, Steve Rubel. Pourquoi avez-vous fait cela?

Steve Rubel

Vous devez comprendre qu’avec la prolifération des médias sociaux et des outils Web ça devient de plus en plus difficile à gérer tout ça. En plus, je suis continuellement sur la route maintenant. J’aime aussi partager des images, des fichiers audio et vidéos et je n’écris plus de longs billets comme avant. J’aime utiliser mon I-phone pour être en contact avec le monde et mes textes sont maintenant plus courts. Aussi, j’aime la possibilité de syndiquer mon contenu sur le média social que je trouve le ou les plus appropriés. Des fois je vais envoyer vers Twitter et Facebook, d’autres fois ce sera vers Flickr et Twitter et ainsi de suite. Avec Posterous, je peux facilement choisir les destinations à partir de mes courriels. Aussi c’est le meilleur des deux mondes entre un texte beaucoup plus long d’un blogue et celui beaucoup plus court d’un twitter.

Moi

Oui, mais Friendfeed était déjà un Hub, non?

Steve Rubel

Oui, mais Friendfeed est un hub de destination, pas d’expédition vers d’autres endroits : ce qu’offre Posterous. De plus, avec l’achat récent de Friendfeed par Facebook, on a un peu perdu l’intérêt. Friendfeed risque fortement d’être intégré à Facebook. D’ailleurs, je suis curieux de savoir ce qui va se passer avec Facebook. Est-ce que ça va devenir un autre AOL? Mon expérience me dit qu’un média social vit difficilement plus de trois ans. Alors, on verra.

Moi

Mais vous aviez l’un des blogues les plus influents de la planète. Croyez-vous qu’en terme de référencement ça va être une perte pour vous? Il est certain que vous avez un brand fort et que si on vous cherche on va vous trouver. Mais si on cherche votre contenu est-ce que ça va sortir aussi fort avec Posterous qu’avec votre blogue? Suggéreriez-vous ça à un de vos clients?

Steve Rubel

J’avais un blogue avec un PageRank de 7 mais, comme je vous l’ai expliqué, c’est maintenant plus commode pour moi d’être avec Posterous parce que je suis énormément sur la route. Oui je le conseillerais à un client. Je ne pense pas que mon référencement sera affecté par mon utilisation de Posterous. Toutes les archives de mon blogue sont d’ailleurs encore en ligne.

Moi

(Ici je suis en désaccord avec monsieur Rubel (son Pagerank de Micropersuasion était de 7 et celui de son Posterous est maintenant de 3, étant donné sa prestance sur Twitter et sa renommée mondiale, ça ne fait pas une grosse différence sur son lectorat et éventuellement Google va augmenter sa cote, mais pour quelqu’un qui débute ou pour quelqu’un qui n’est pas une vedette internationale, je continue de croire qu’un blogue reste « la panacée » des médias sociaux et qu’un outil comme Posterous peut-être un faire-valoir et un « spoke » d’importance (rayon) (l’expression qu’il aime bien) mais que le blogue devrait être le hub (moyeu) d’une présence Web efficace).
Avec tous les changements que vivent maintenant les agences de relations publiques qui poussent les communiqués de presses que personne ne lit, quel changement voyez-vous poindre à l’horizon.

Steve Rubel

Mais le monde de la finance est encore très friand de communiqués. Les conseillers financiers les lisent encore.

Moi

Dernièrement, Boston Consulting Group mettait en ligne le rapport The CMO’s Dilemna. En gros, on se rend compte que le mass marketing ne fonctionne plus vraiment et que le marketing de niche ne rejoint pas la masse. Que pensez-vous de ça?

Steve Rubel

Je n’ai pas lu ce rapport. Vous pouvez me l’envoyer? (Ce qui fut fait après notre entretien). Mais comme vous savez, la communication de masse est tributaire de l’économie de marché de masse. Cette économie a souffert et il est normal que la communication qui en est issue souffre aussi.

Moi

Avec ces changements et avec les médias sociaux qui, croyez-vous, va être à même de gérer ça?

Steve Rubel

Je crois que d’ici 5 à 10 ans ce sera les gens de PR qui vont contrôler le marketing. Les consommateurs n’ont plus confiance à la publicité, ils ont besoin qu’on s’adresse à eux et les gens de PR ont l’habitude et les habiletés pour ça. Les technos offrent de plus en plus d’opportunités d’entrer en communication directe avec le consommateur et il y a aussi toute la question de la collaboration qui s’installe avec eux. Ce sont définitivement des champs d’expertise de relations publiques.

Moi

Dites-vous ça souvent aux gens de marketing?

Steve Rubel

Jamais, à moins qu’ils ne me posent la question 🙂

Moi

Je vois de plus en plus le Web comme une fonction d’affaires égale à celle traditionnelle de la finance, des communications, du marketing, de la production, et cetera. Êtes-vous d’accord avec ça?

Steve Rubel

C’est intéressant, je n’y ai jamais vraiment songé. Mais je dirais que ça va dépendre du secteur d’activité et que ça pourrait changer grandement d’un secteur à l’autre. Mais ça mérite réflexion…