Le marketing et la communication en temps de crise (sanitaire ou autre)

Ce n’est vraiment pas le temps de disparaître de la carte. En effet, l’usage des médias sociaux et du web est en pleine progression ici et ailleurs. C’est donc le temps idéal de fournir à vos clients et clients potentiels des informations pertinentes sur « votre sujet » (pour découvrir SON sujet, lisez mon billet Narcissisme corporatif et publicité ou marketing de contenu) et sur comment votre entreprise s’adapte à la crise que nous vivons tous.

Plusieurs entreprises ont des budgets de représentations pour participer à des foires, congrès et salons. Comme ceux-ci ont été pour la plupart, annulés, il est peut-être judicieux de transférer le budget qui y était dédié, au numérique. Si votre présence numérique et sociale n’est que très rudimentaire, vous pourriez sans doute les améliorer et même commencer à faire du transactionnel en ligne. Pour trouver des ressources pour vous améliorer, vous pouvez consulter les nombreuses références qui sont dans mon récent billet Guides pour le commerce en ligne, travailler avec un expert local ou téléphonez-moi  mes clients sont à la grandeur du Québec.

Profitez-en pour mettre à jour votre présence Google mon entreprise, pour créer et partager plus de contenus sur vos présences Facebook, Twitter, Linkedin, YouTube, Slideshare et autre et pour faire parler vos clients, employés et fournisseurs. Bref, il est temps d’entrer et de faire partie de la conversation.

Cependant, évitez d’avoir l’air de profiter ou de vouloir vous enrichir du malheur des gens. Vous devez plutôt
• reconnaître l’impact de la pandémie sur vos consommateurs,
• être empathique avec eux,
• discuter de l’impact du virus sur leurs vies et sur la vôtre,
• réassurez-les sur le maintien de la qualité des services et produits que vous vendez.

Étant donné que plusieurs entreprises ont diminué leur budget marketing, il serait temps, au contraire, d’augmenter le vôtre pour profiter du vide qu’ils ont laissé et du temps de navigation et du nombre d’usagers numérique qui ont sensiblement augmenté…

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Guides pour le commerce en ligne

En ces temps de confinement, de plus en plus d’entreprises, qu’elles soient B2C ou B2B , qu’elles vendent des produits ou des services, grossistes ou détaillants, s’intéressent finalement à la vente en ligne. Je dirais ENFIN puisque ça fera bientôt 20 ans que je les incite à le faire. Pour ces retardataires, la marche peut être haute. En fonction de la qualité des services internet de leur localité (ce qui est encore loin d’être un acquis en région), des prestataires de technologies Web (ils peuvent toujours sortir de leur région s’ils ne trouvent pas les fournisseurs qui leur conviennent) et de leur propre connaissance du sujet, de très nombreuses questions se poseront. C’est pourquoi j’ai colligé ici, certains des nombreux guides pour le commerce en ligne qui sont disponibles en ligne.

Je rappelle que d’avoir un site Web n’est souvent que le début de la démarche et que de le faire vivre et d’en faire la promotion, contrairement à ce qu’on peut croire, sera le gros du travail et la grosse dépense. Tout comme dans le monde physique, ce n’est pas parce que vous avez loué ou acheté un espace commercial et que vous y avez installé une pancarte magasin que par miracle, les acheteurs arriveront. Il en est de même pour le Web. Ça vous prendra une stratégie marketing, du personnel, une gestion du point de vente et de l’inventaire et un travail acharné pour en retirer des bénéfices. En outre, comme je l’explique lors de mes ateliers Web et médias sociaux, vous pourriez même vendre en ligne sans même avoir votre propre site transactionnel et utiliser des services tels qu’Amazon, eBay, Etsy, Alibaba et autre. D’ailleurs, j’ai déjà fait une émission de radio avec un entrepreneur qui une fois en ligne sur Amazon pour vendre ses antiquités de la IIe guerre mondiale, vendit ses deux magasins physiques pour s’y consacrer et acheta un 2e entrepôt pour satisfaire à la demande qu’il avait créée. Je connais aussi plusieurs entrepreneurs qui grâce à un efficace marketing de contenus sur le blogue et site informationnel, suscitent les ventes hors-ligne qui se feront en magasin ou au téléphone. Tous les modèles sont donc possibles. D’ailleurs, pour des raisons de pérennité de l’investissement marketing, j’ai toujours valorisé le marketing de contenu à la publicité en mentionnant que ce sont de gros efforts qui génèrent des retombées à moyen et à longs terme, mais que pour le court terme, la publicité demeurera un incontournable. Déjà, il y a plus de 10 ans, dans le chapitre du collectif Pourquoi bloguer, je présentais Bloguer pour vendre qui jetais les bases de cette approche du marketing de contenus.

Quel que soit l’approche de commerce en ligne que vous privilégierez, la mesure de rendement ultime sera toujours faites-vous des ventes ou pas? Après 12 mois vous pourrez mesurer si effectivement l’investissement que vous avez fait en vaut la peine ou pas. Cependant, il est aussi bon de rappeler que même Amazon, a attendu 10 ans avant de commencer à être rentable. Alors il faut regarder les objectifs à long terme, évaluer la justesse des décisions et des stratégies qu’on a prises afin de ne pas se conforter à croire « que le Web c’est de la marde parce que j’y ai investi sans retombée» alors que les raisons d’échecs peuvent être multiples.

Voici donc certains guides qui pourraient vous être utile

Bloguer pour vendre

10 étapes pour réussir son entrée Web

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Poste Canada : La vente en ligne au Canada en 2020, Les facteurs qui maximisent l’expérience client

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Comment mettre en place une initiative d’achat local dans sa région ou sa localité?

J’ai été impliqué dans de nombreux ateliers (en personne et virtuels dans des villes comme Sherbrooke, Coaticook, Lac Mégantic, Magog, Rawdon, Ville-Marie, Val-d’or, Rouyn-Noranda Ou La Sarre) de transfert de connaissance du commerce électronique, du web et des médias sociaux pour les entrepreneurs. Ces ateliers sont fondamentaux puisqu’ils outillent convenablement les entrepreneurs afin qu’il se fassent une place en ligne. Cependant, ces efforts, s’ils ne sont pas jumelés à une vision plus holistique des problématiques et des solutions possibles aux défaillances de commerce régional, ne seront pas suffisants. Il est impératif que l’ensemble des acteurs économiques d’une ville ou d’une région, agissent de concert pour développer chez les entrepreneurs locaux, le réflexe d’aller en ligne, de travailler ensemble et d’informer les citoyens de la localité de l’existence de leurs entreprises de proximité (que souvent ils connaissent peu ou pas du tout), des produits et services qu’ils ont à offrir et des moyens de se les procurer. En outre, une ville ou une région peut bien se faire une page Facebook et un site web répertoire des entreprises pour favoriser l’achat local, mais si les citoyens ne savent pas que cette page ou que ce site existe, ces initiatives isolées ne serviront pas à grand-chose. En outre, si les entrepreneurs ne sont pas habilités à être eux-mêmes proactifs en ligne, les retombées économiques et réelles de ces efforts risquent de ne pas être au rendez-vous. Et quoi qu’on en pense, les médias locaux traditionnels, les bannières et la signalisation locale physique en point de vente et dans la localité, ont encore une grande importance et ne doivent vraiment pas être négligés.

Pour se faire, il faut donc une action étendue et concertée. Ce type d’action devrait inclure :
• La liste des partenaires et des sources de financement
• La définition du problème
• Le ou les objectifs de l’initiative (avec le budget qui y est accordé)
• Les bénéfices escomptés
• Les mesures de rendement
• Les clients potentiels
• Les étapes du projet et les étapes subséquentes

Voici d’ailleurs un tableau développé par l’un de mes clients, qui a servi à fédérer les acteurs économiques locaux et à mettre en place une de ces initiatives d’achat local.

Achetons Local, document de… by MchelleBlanc on Scribd

MAJ
Comme je le dis souvent, les médias sociaux c’est excellent si on travaille fort, dans le moyen et le long terme. Si on veut des résultats dans le court terme et de surcroit, dans un périmètre très géolocalisé, comme, disons présentement avec la Covid-19, on n’a pas le choix de faire de la publicité traditionnelle et de la signalisation physique…

Voici d’ailleurs le plan de mes ateliers:

 

Les ateliers sont :
Atelier 1 – Les médias sociaux et le web pour les affaires

  • Profil sociodémographique, mythes et types et usages du Web et des médias sociaux
    Les plate-formes transactionnelles
    Survol des mythes tenaces associés aux Web et aux médias sociaux
    Profil sociodémographique de divers médias sociaux
    Efficacité des médias sociaux en fonction des objectifs d’affaires
    Les médias sociaux c’est pour la vente, le marketing, les communications, le recrutement, les TI, pour l’organisation ou pour les clients?
  • Atelier 2 – Rédiger pour les médias sociaux et le web de façon stratégique
    La rédaction Web, storyline et les diverses politiques éditoriales

  • Comment écrire pour le Web
    L’importance des titres, des éléments du corps du texte et des balises meta
    L’infolettre
    Les diverses politiques : d’utilisation du web pour les employés, éditoriale, des
    commentaires
    Calendrier éditorial
  • Atelier 3 – Médias sociaux et relations publiques

  • Les risques communicationnels de divers médias sociaux
    Le communiqué de presse pour le web
    La gestion de crise médias sociaux
    Études de cas
  • Atelier 4 – Les médias sociaux : la recette parfaite!
    Les étapes d’une mise en place d’une présence médias sociaux :

  • Phase 1 : Écoute et monitorage
    Phase 2 : Création de ses profils et de son image de marque
    Phase 3 : Création de contenus
    Phase 4 : Distribution des contenus et promotion de ceux-ci
    Phase 6 : Mesurez, analysez et ajustez le tir
  • MAJ2

    Remerciement pour les ateliers virtuels de transfert de connaissance du commerce électronique, du web et des médias sociaux pour les entrepreneurs

    Remue-méninge Les changements post-covid19, Tout Le Monde En Rêve #TLMER

    En chinois, le signe crise signifie danger et opportunité. Vous êtes invités à assister à un remue-méninge avec des invités d’expérience et de vision qui vont se pencher sur les opportunités et réfléchir à comment notre société changera ou devrait changer après le Covid19…

    Tous ne sont pas à la même place dans l’adaptation à la crise. Les 6 étapes d’adaptation sont:

    • Dénie = Ce n’est qu’une grippe
    • Colère = Je t’ai dit que ce n’était qu’une grippe va tu comprendre?
    • Négociation = Je vais prendre de la vitamine C et tout va être correct
    • Peur et l’anxiété = Tout va s’effondrer, je m’achète du papier de toilette
    • Dépression = Nous allons tous l’attraper
    • L’acceptation = C’est ça qui est ça, nous devons nous adapter.

    Ce premier #TLEMR est donc une première discussion sur ce que pourrait ou devrait être l’après covid19. Vous pouvez aussi y participer en utilisant:

    • le hashtag #TLMER pour partager vos idées sur les médias sociaux
    • en faisant vous aussi d’autres remue-méninges par la suite

    Mon groupe d’invités n’est pas représentatif de l’ensemble des enjeux que nous devrons analyser. Il n’a pas de jeunes, de fermiers, de manufacturiers, de pêcheurs ou d’une foule d’autres catégories qui nous sera indispensables à la réflexion. Vous m’excuserez aussi de tutoyer mes invités puisque ce sont des gens que je connais déjà depuis 20 ans pour certains, qu’ils sont particulièrement éclairés sur certains des enjeux que nous discuterons aujourd’hui, qu’ils ont une renommée qui permettra peut-être à de nombreuses autres personnes de s’intéresser à cette initiative et à lui donner une vie et une viralité qui sera nécessaire.

    Je sais le et les sujets que chacun abordera, mais je n’ai aucune idée de ce qu’ils diront. Après le partage de leurs réflexions, nous aurons un court moment pour réagir collectivement à ce qui aura été dit. Puis à la fin, nous discuterons ensemble des constats qui auront été faits.

    Nous ne sommes pas et vous n’êtes pas obligé d’être d’accord avec ce qui aura été dit. C’est ça l’idée d’un remue-méninge. Il est aussi possible qu’il y ait des fuck up techniques étant donné la médiocrité de nos réseaux internet en région. Je vous demande donc d’être clément dans vos jugements.

    J’espère cependant que cette initiative inspirera au moins quelques personnes à entrevoir l’après covid19 avec espoir et lucidité et qui sait, qu’il aidera nos entrepreneurs, administration locale, régionale provinciale et même nationale à sortir des sentiers battus pour que collectivement on prenne le taureau par les cornes pour le meilleur de tous.

    Mes invités sont, dans l’ordre de leur prise de parole

    Jean-Luc Mongrain
    Jacques Nantel
    Randa Napky
    Ianik Marcil
    Christine St-Pierre
    Gyslaine Desrosiers
    Daniel Breton
    Et
    Maka kotto

    Lors de ce remue-méninge, mes invités et moi-même vont discuter de l’après #covid19 et de ce que pourrait être l’impact et les changements sur le journalisme, l’éducation à distance, le marketing, les commerces, l’économie, le tourisme, la culture, la politique, la santé, l’environnement, les industries énergétiques, le numérique et bien d’autres choses encore… Un exercice de partage et de réflexion collective…

    L’une des nombreuses critiques de cet entretien

    Critique #TLMER

    Y a-t-il encore des lecteurs pour le blogue?

    C’est la curieuse question que se pose la journaliste Lise Ravary sur Facebook. Mais c’est aussi la question que se posent des présidents d’entreprises ou des patrons marketing. La question subséquente qui devrait être aussi posée est « Est-ce encore pertinent et encore plus, est-ce rentable? ».
    Y a-t-il encore des lecteurs pour le blogue?

    Ces questions sont tout à fait légitimes et reviennent sporadiquement depuis au moins dix ans. Les réponses sont oui, oui et oui. Dans mon billet de 2008, Le blogue est immortel, je parlais d’un article de Wired qui avait décrété la mort du blogue et qui soulignait que le blogue « était tellement 2004 ». Ironiquement, dans ce même billet, je citais aussi un article de ClickZ qui lui ,affirmait que c’était le blogue qui avait le plus d’impact dans la décision d’achat… Study: Blogs Influence Purchases More Than Social Sites.

    Mais que voulez-vous, que ce soit en 2004, en 2008 ou en 2019, le blogue n’est pas la solution facile. Le blogue demande du travail. Le blogue demande des ressources et ces ressources on doit les trouver. Il est tellement plus facile d’engager à l’externe pour se faire faire une campagne publicitaire traditionnelle, une campagne Adwords, Facebook,  YouTube ou d’engager des gestionnaires de communautés que de réellement créer des contenus. Mais comme je l’ai démontré dans mon récent billet La pourriture marketing web Partie 2 (fraude par clic), vous tirerez votre argent par la fenêtre sans jamais atteindre la pérennité de votre investissement et la permanence de vos contenus comme cela est possible avec le blogue.

    À mes débuts, il y a de nombreuses années, on parlait déjà de 20% des budgets de publicité numériques qui étaient en fait de la fraude. Puis on parla plus récemment de 30 puis de 50%. La blague étant même “que 50% des budgets de placement de publicité numériques sont de la fraude, mais on ne sait pas lequel des deux 50% est le bon”. C’est tout dire. Mais avec l’avènement de la programmatique, selon le Dr. Fou, ce pourcentage de dépenses frauduleuses monterait maintenant à 90%, dans certains cas.

    Mais pour revenir aux questions spécifiques relevées en début de billet, y a-t-il des lecteurs pour le blogue en 2019?

    Chez Optinmonster on présente que :

    Each month, approximately 409 million people view more than 20 billion pages.
    77 million new blog comments are generated by readers each month.
    Websites that also have a blog are shown to have 434% more indexed pages.
    77% of internet users read blogs.
    Internet users in the US spend 3X more time on blogs than they do on email.

    Est-ce que le blogue est encore pertinent? Pour répondre à cette question, je prendrai le détour de vous demander si le contenu est toujours pertinent? La réponse est certainement oui. Le blogue est un outil, voire un support de communication, mais c’est aussi une philosophie communicationnelle valorisant entre autres le partage. Il y a d’ailleurs plus de dix ans, avec plusieurs autres blogueurs, nous publions l’ouvrage Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires? (vous pouvez encore vous le procurer chez Amazon) Pour ma part, j’avais rédigé le chapitre bloguer pour vendre (qui est toujours en ligne). Selon mes collègues blogueurs, vous pouvez bloguer pour :

    Influencer
    Informer
    Réseauter
    Se souvenir
    Apprendre
    Se définir
    Être vu
    Communiquer
    Provoquer
    Et finalement pour vendre.

    Toutes ces motivations étaient pertinentes il y a plus de 10 ans, et elles le sont toujours. De surcroit, on se demandera si c’est rentable. Toujours chez Optinmonster, on apprend que :

    Marketers who prioritize blogging are 13x more likely to have a positive ROI on their efforts.
    64% of B2B marketers outsource blog copywriting.
    57% of marketers say they’ve gained customers specifically through blogging.
    B2B marketers who have blogs get 67% more leads than those who don’t.
    72% of online marketers describe content creation as their most effective SEO tactic.

    Et dans le rapport State of inbound 2018 de Hubspot, après le référencement, le blogue est la 2e priorité des marketeurs. Or, le blogue est justement l’outil de référencement le plus efficace.

    priorités marketing inbound des CMO

    Alors devriez-vous bloguer? Très certainement. Comment mettre en place un blogue, développer les diverses politiques nécessaires à une pratique de contenu efficace, développer une stratégie éditoriale et de contenu et savoir écrire pour le blogue et toutes les autres questions relatives au blogue? Visitez dans mes archives qui regorgent de réponses à ses questions (entre-autres visitez ma catégorie blogue). Vous pouvez aussi me contacter pour que je vous accompagne. Finalement, depuis peu, j’ai aussi fondé une nouvelle entreprise, NicheScribes, dont la mission est de fournir des contenus de niche à des clients organisationnels. Avec nos 65 rédacteurs/journalistes, avant même d’avoir débuté notre mise en marché, nous avons déjà un contrat annuel avec un premier client du secteur médical. Alors, n’hésitez pas à me demander une présentation de nos services de rédaction de billets de blogue.

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    La pourriture marketing web Partie 1

    Le marketing, la publicité, le web et les technos sont une jungle. Un farwest pratiquement non règlementé et pour lequel les entreprises ont très peu de repères crédibles. Le titre « experts » est un mot-valise ne voulant rien dire. Tout le monde a certainement le droit de gagner sa vie et c’est très bien. Tout le monde a aussi le droit de se faire fourrer solide et ça, c’est moins rigolo. Ça fait des années, 17 pour être exact, que je mets en garde les entrepreneurs à propos des « crosses » du marketing, de la publicité, du web et des technos. Mais ça a été et ça restera toujours très délicat. Ou l’on peut percevoir que je serais jalouse des succès des autres puisqu’il n’est jamais sage de critiquer les autres. Ou je m’expose à des poursuites, même si ce que je dis est documenté. Ou je fais fuir des clients qui se reconnaissent dans les erreurs que j’expose, puisqu’il est difficile d’admettre ses erreurs.

    Pourquoi il est dangereux de dénoncer les pratiques douteuses, voire l’escroquerie marketing, publicitaire, web ou techno?

    D’abord parce que je suis responsable de mes écrits et qu’une poursuite bâillon ou en diffamation est toujours possible et que n’étant pas journaliste, c’est de mes poches que sortira le fric pour me défendre. C’est aussi délicat parce qu’encore trop d’entrepreneurs croient en la magie. Ils veulent un maximum d’impact pour un minimum d’investissement et que trop souvent, ils plongent à l’appel des sirènes de la facilité. De leur faire réaliser leurs inepties en personne, à moins d’être payé pour ça, et encore, est très difficile à accepter et ça n’aide en rien le développement de mes affaires. Personne n’aime être mis en face de ses mauvaises décisions. Les présidents d’entreprises eux, sont plus ouverts, parce que l’argent sort de leurs poches. Mais les cadres intermédiaires qui ont pris les décisions ont beaucoup de difficulté à admettre leurs erreurs.

    Être trompé par l’effet de mode

    C’est aussi à cause des modes. Par exemple, l’intelligence artificielle est la mode alors sautons dans le train. Pourtant, récemment, on apprenait que 40% des startups Française en IA, n’avaient aucune IA dans leurs produits.

    Lorsque Facebook est arrivé, des milliers de très grosses et de petites entreprises ont financé massivement des campagnes de pubs disant « venez nous voir sur notre page Facebook » plutôt que « venez nous voir sur notre site web ». Comme si par magie, une page Facebook était plus visible qu’un site web parce que « tout le monde est sur Facebook ». D’ailleurs une fois que Facebook est devenu le leader qu’il est maintenant grâce à toute cette pub gratuite des entreprises, Facebook se mit à restreindre la visibilité des pages de ces mêmes entreprises dans l’accueil des usagers, au point de faire parler du concept de Facebook zéro, pour illustrer l’invisibilité naturelle de ces pages. Pour contrer cette réalité, Facebook se mit à vendre des « promotions de statuts ». Cette initiative très payante pour Facebook équivaut à « payer pour être de moins en moins visible naturellement et ne l’être, que si vous sortez du gros fric… »

    Je me souviens aussi de cette autre mode des applications. Il fallait maintenant avoir son application? Plusieurs entreprises ont investi des centaines, voire des millions de dollars, pour des applications n’attirant que quelques milliers d’usagers. Un exemple assez éloquent est celui d’une région touristique du Canada qui en trois ans a payé $800 000 en développement de son application et en marketing de celle-ci, pour n’attirer que 1000 usagers. Ça fait cher de l’usager, disons.

    Tromper avec de bonnes intentions

    Un autre des problèmes est que le fournisseur trompe le client avec de bonnes intentions. Il s’agit de quelqu’un qui s’est improvisé expert de XYZ, qui est convaincue que ce qu’il fait est valable et qui vend à un client qui a acheté sans savoir dans quoi il investissait. J’ai encore en mémoire ce client, un grossiste d’importance, qui m’engagea pour évaluer le système de gestion de contenu (CMS) transactionnel de $50 000 qu’il n’avait pas encore terminé de payer et qui voulait se rassurer quant à la justesse de son choix. Malheureusement ce CMS (content management system), contenait sur chacune de ses pages une ligne de code « Norobot » interdisant à Google de faire le tour de son site (pas très pratique pour un site transactionnel), que ses onglets étaient tous invisibles aux moteurs de recherches et que de surcroît, le CMS était propriétaire ce qui dans les faits, rendait ce qu’il croyait être l’achat d’une technologie, en un contrat de location sans propriété de ce qu’il avait et continuerait de payer. L’entrepreneur me dit alors, je vais refuser de payer la balance! Je lui répondis que malheureusement il avait signé un contrat pour acheter de la merde et que son fournisseur lui avait bien livré la merde qu’il avait achetée, mais que l’avantage d’être en affaires et de faire des conneries était que ces dépenses pourraient aller dans la colonne des pertes et qu’ils pourraient déduire de ces impôts ce mauvais choix. Puis il me demanda si on pouvait réparer tous les irritants de ce CMS. Je lui dis que je rencontrerais avec plaisir son fournisseur et que s’il le désirait bien, oui nous pourrions revoir l’ensemble les problèmes majeurs de cette techno. Par contre, même en corrigeant tous les défauts, le CMS demeurerait propriétaire. Alors je dis à l’entrepreneur «  aimes-tu mieux perdre $50 000 maintenant ou $300 000 dans trois ans étant donné qu’inévitablement, tu en auras « soupé » de cette technologie et que lorsque tu changeras pour une qui est réellement adaptée à tes besoins, tout ta structure d’URL changera? Tu pourras tout de même garder une portion de ton trafic, mais tu risques de perdre gros quant à tes investissements publicitaires dirigeants vers ce site qui sera refait de fond en comble ».

    Je songe aussi à tous ces « gestionnaires de communauté » improvisés ou qui ont suivie une formation de Secondaire VI et qui du jour au lendemain, sont des experts médias sociaux. Puis ils font des tournées pour expliquer « comment ouvrir une page Facebook » financée par de respectables institutions financières et de chambres de commerce alors que d’ouvrir un profil GoogleMyBusiness est gratuit, qu’il apparaît dans les résultats de Google avant les pages jaunes et que personne n’en parle. D’ailleurs sur l’une de ces pages Facebook d’une communauté de gestionnaires de communautés, on se vantait et s’encourageait mutuellement à se convaincre que pour réussir dans le web, des études supérieures étaient inutiles. Vous comprendrez que je ne me suis pas mêlé de la discussion, disons…

    La pourriture marketing web Partie 2 (fraude par clic)

    Lego, un exemple éloquent et extrêmement rentable du marketing de contenus

    Mon petit-fils de 7 ans n’a qu’une demande pour sa fête, Noël ou toute autre occasion de recevoir un cadeau. Il veut des Lego. En fait, il n’a pas qu’une demande. Il en a plusieurs, mais elles sont toutes dirigées vers la multinationale Lego. Nous le recevons pour la fin de semaine aux six semaines. C’est plus fort qu’elle, à chacune de ses visites, ma conjointe lui a déjà acheté un nouveau Lego. Je le revois d’ailleurs pleurer lorsque par inadvertance il avait mouillé son plan de construction avec son verre de lait. Il vivait la détresse de ne plus pouvoir suivre son plan à la lettre.

    C’est en magasinant les cadeaux de Noël et en mettant les pieds pour la première fois dans un magasin Lego que ça m’a frappée. Ils sont réellement des génies du marketing de contenus. Et ce, depuis plusieurs années déjà. D’ailleurs, lors d’une conférence que je donnerai dans 10 jours en France pour les dirigeants nationaux réunis à leur maison mère d’une multinationale manufacturière française et dont le sujet sera le changement et comment les modèles d’affaires se doivent de s’adapter, que le cas Lego m’est sauté dans la face. Moi-même, enfant, j’étais une fan finie de Lego. Mais comment ont-ils fait pour durer et même croitre durant toutes ces années?

    Magasin Lego

    Lorsqu’il était plus jeune, le samedi matin petit-fils venait s’asseoir sur mes genoux alors que je regardais ma revue de presse sur mon laptop dans la cuisine, avec mon café. Il voulait écouter des petits bonhommes avec moi sur Netflix ou YouTube. Il n’en avait que pour Lego. Batman Lego, Superman Lego, le gars de la construction Lego, Star Wars Lego. Il voulait n’importe quel dessin animé, mais fait par Lego. Moi ça me tapait un peu sur les nerfs alors je lui présentais plutôt mes classiques qu’il ne connaissait pas, Bugs Bunny, Road Runner, Daffy Duck, Popeye et même Laurel et Hardy. Il était ravi de découvrir un nouveau monde. Mais son monde à lui, celui dans lequel il baignait jour après jour, c’était celui de Lego. Pas surprenant que ça devienne son choix de cadeau numéro un. Pourtant, il est interdit de faire de la publicité aux enfants au Canada. Mais Lego ne fait pas de publicité. Ils font du contenu. Grosse différence. Ils ne parlent JAMAIS de Lego. Ils n’en ont réellement pas besoin. Chacun des personnages EST un Lego. Le placement de produit est si efficace que d’en rajouter une couche serait inutile.

    Pour revenir à mon expérience de magasinage Lego, je fus grandement surprise de constater que le vaisseau « Millenium Falcon » Star Wars de 7500 morceaux se détaillait $899.99 + taxes et qu’il était en rupture de stock! Ça m’a tellement surprise que j’en ai même fait un statut. Je deviens donc, malgré moi, une influenceuse « gratis » de Lego .

    Millenium Falcon Lego

    D’ailleurs dans l’article New research says secondhand Legos are surprisingly valuable, qu’on réalise que d’acheter des légo est un meilleur placement que l’or ou la bourse.

    The study, published last month by assistant professor Victoria Dobrynskaya, is titled “The Toy of Smart Investors.” Dobrynskaya studied 2,000 Lego sets that were released between 1980 to 2014. She then compared their retail cost to how much they’d yield on the secondhand market in 2015. Dobrynskaya was surprised to find that plenty of Lego sets yielded a return rate of 11 percent, while others could be flipped at a whopping 613 percent.

    (…) There are also some infamous Lego sets that come with unbelievably high resale price tags. The Lego Millennium Falcon, for example, retailed for $500 in 2007, and today sellers are asking $7,000 and $9,000 for it on eBay. A Statue of Liberty Lego set that came out in 1998 sold for about $200 and is now being sold for over $1,600.

    On ne parle vraiment plus des Lego de mon enfance. Il existe donc des Lego pour adultes. Je me suis donc mis à lire sur le sujet du cas et des transformations du modèle d’affaires de Lego.

    Le marketing de Lego

    C’est en lisant un article de fond sur CNBC, et Newscred que l’on comprend mieux pourquoi cette entreprise est le numéro 1 mondial du jouet avec des revenus sept fois plus élevés que son plus proche compétiteur. Sur CNBC

    Le secret de la longévité et de la réussite de Lego est intimement lié à son marketing, à l’écoute de ses clients et à la diversité de ses points de vente et de ses stratégies de contenus.

    (…) Since then, it has gone beyond the brick, creating an array of movies (“The Lego Movie,” “Lego Star Wars,” “Batman,” and its own story, “Lego Ninjago”) and video games, plus its YouTube channel — the site’s most popular branded channel — with 5 million subscribers, plus countless fan sites.

    “Beyond The Brick” is one such YouTube channel, with more than 280,000 subscribers and over 120 million views. Brothers Joshua (22) and John Hanlon (24) started it in 2011 and made it their full-time job last May.

    Such user-generated content is obviously valuable to Lego — the Hanlon brothers were invited to its Denmark headquarters twice in 2017 — but also to content creators. In an email to CNBC, John Hanlon said that they expect to make a six-figure sum in 2018, with around 90 percent coming from YouTube’s ad system and the rest from ads they sell to companies like BrickLink, a marketplace for Lego parts. The brothers spend about half the year traveling around the world to make Lego YouTube videos.

    Sur Newscred

    (…) The rise in sales is credited to The Lego Movie, which was released this past February (en 2014) and made $468 million around the globe while kids flocked to the store to grab their toys related to the film.

    (…) On Instagram, Lego boasts 285k followers. Months before The Lego Movie came out, typical posts would receive around 7k to 10k likes. Now, they’re consistently getting 15k to 22k per post.

    À propos des contenus de lego newscred remarque que (traduit et adapté librement) :

    • Qu’il doit y avoir l’unicité d’un message derrière le contenu. Pour Lego, c’est celui de la créativité;
    • Qu’il faut construire une communauté autour du brand;
    • Que les consommateurs peuvent participer à la création de contenu;
    • Et que les actualités et les affaires courantes sont des sources uniques pour partager la perspective unique de la marque (la naissance du Prince Georges d’Angleterre a été l’occasion de développer une figurine spécifique pour honorer cet événement).

    Chez ContentmarketingAcademy on résume bien les différentes stratégies communicationnelles de Lego

    • Des microsites Lego
    • Lego miniseries
    • My lego network
    • Lego magazine
    • Lego ID
    • Legoland
    • Lego club meetings

    Ce à quoi j’ajoute vente en ligne sur Lego.com, magasin physique spécialisé et Lego continu tout de même d’être aussi vendu chez plusieurs détaillants en ligne et hors ligne.

    Pourtant, tout au long de son histoire de 60 ans, tout n’a pas été rose pour lego. Mais comme le démontre avec éloquence Pri-org, ils ont su écouter les critiques et commentaires de leurs clients et s’adapter rapidement aux changements sociétaux. Ainsi, Lego qui avait commencé son marketing avec une neutralité de genre, est devenu rose, puis a laissé tomber cette catégorie et lorsque à leur tour, les filles voulaient, elles aussi, jouer avec Lego et avoir des héroïnes à leurs images, Lego en a ajouté. Lego a aussi compris que les pères (qui étaient les premiers clients) voulaient eux aussi jouer avec leurs enfants (campagne Lego Build Together) et peut-être même joué seul (développements des légaux architecturaux).

    Lettre d'une fille de 7 ans à Lego

    D’ailleurs, je partageais sur les médias sociaux qu’il était étonnant qu’en ses temps de « politically correct », qu’une entreprise de plastique soit aussi populaire. C’est à ce moment qu’on m’informa que depuis l’an dernier, Lego a commencé à développer des composantes de plastique à base de sucre à canne biodégradable et que d’ici 2030, tout dans leurs produits, de l’emballage aux briques elles-mêmes, sera entièrement durable.

    Conférence, le commerce en ligne et les médias sociaux pour les artistes

    Dans le cadre de son évènement annuel Le Forum des arts et de la culture du Regroupement artistique francophone de l’Alberta (RAFA), je présenterai la conférence le commerce en ligne et les médias sociaux pour les artistes. J’y expliquerai aux artistes et à leurs agents comment arriver à faire de l’argent grâce au web et aux médias sociaux.

    Dans mon billet, Permettre ou non l’utilisation de téléphones intelligents durant les spectacles? j’expliquais la politique du fondateur de Zoofest (mon client) Martin Durocher :

    « Bienvenue à notre spectacle! Nous vous invitons à minimiser le son et la luminosité de vos téléphones intelligents et à prendre toutes les photos et les vidéos que vous voudrez. N’hésitez pas à partager celles-ci sur vos réseaux sociaux et à inciter vos amis à venir eux aussi voir les excellents artistes de notre festival. Bon spectacle! »

    Ce à quoi, le pote Bruno Boutot avait répondu par le commentaire :

    Comme le répète souvent Cory Doctorow

    (citation approx. de mémoire):

    “Ce dont ont le plus besoin les artistes, ce n’est pas de copyright, c’est d’être connu.”

    C’est aussi un des principes des “camps” et “unconferences”:

    Tout participant est invité à diffuser le plus possible le contenu, à condition que ça ne dérange pas le déroulement de l’événement.

    Ce sera donc l’un des nombreux « pavés dans la marre » que je lancerai aux artistes présents lors de ma conférence vendredi prochain et dont vous pouvez prendre connaissance de mon PPT plus bas 


    Projet de société pour le Québec ? Vers une révolution éconumérique tranquille…

    Pylône cerf

    Préambule

    Nos gouvernements tergiversent depuis des années et ne semblent plus avoir de projet de société. Nous avons bien eu la Révolution tranquille, la nationalisation de l’électricité, la création de la Caisse de Dépôt, la création des Cégeps, de plusieurs universités et des garderies. Mais depuis trop longtemps, nos guerres politiques internes et les divers scandales politiques ternissent cette envie de nous dépasser collectivement et de créer et d’imaginer un futur prospère pour notre nation. Cette situation me désespère et j’aimerais contribuer à ma manière à une réflexion d’action plutôt que de réaction. C’est bien beau de parler d’intelligence artificielle, de ville intelligente et d’innovation, mais bien qu’à plusieurs égards nous puissions faire notre place dans ces champs d’activités, ce ne sera qu’une infime portion de la population qui en profitera. Pour le commun des mortels, ça demeurera des mots creux. On parlera de « grappes » alors que le champ de vigne et le plat de fruit collectif demeurent d’un vide sidéral.

    Ce document est ouvert à tous et apolitique. Il est donc souhaitable que vous le commentiez, que vous vous en inspiriez et pourquoi pas, que vous le fassiez vivre dans les propositions politiques des divers partis 

    Quelques-unes de mes idées pour un projet de société de révolution éconumérique tranquille

    Nationalisation de l’eau

    Nous avons une ressource naturelle qui vaut maintenant plus cher au litre que l’essence raffinée. Pourtant, nous ne faisons pratiquement rien de l’eau que les multinationales viennent pomper ici et revendent à fort prix partout dans le monde. En outre, nous gaspillons et polluons allègrement cette ressource renouvelable dont nous pourrions tirer collectivement profit.

    Si le Québec exportait 10% de ses 1000 milliards de m3 d’eau douce renouvelable par an à un prix égal au coût actuel de dessalement de l’eau de mer, soit 0,65 $/m3, et si le gouvernement percevait 10% de cette somme en redevances, cela générerait des revenus de 6,5 milliards $ par an pour le gouvernement, soit 5 fois plus que le dividende versé par Hydro-Québec.
    tiré de Le Québec et sa vision économique du 19e siècle

    Nationalisation des infrastructures numériques et cellulaires

    Comme ça a été le cas pour l’électricité, les infrastructures numériques deviennent des outils de développements économiques majeurs. Ces infrastructures sont désuètes à la grandeur du Québec. Plusieurs études démontrent que la croissance de la pénétration de la fibre optique sur un territoire augmente significativement le produit intérieur brut de ce même territoire. Ces infrastructures se paieraient elles-mêmes et deviendraient un outil d’attraction des capitaux étrangers et de croissance de la main-d’œuvre.

    most studies conclude that broadband penetration has an impact on GDP growth. However, one observes that such a contribution appears to vary widely, from 0.25 to 1.38 per cent for every increase in 10 per cent of penetration

    Tiré de Pourquoi la Caisse de dépôt et placement ne s’intéresse-t-elle pas à la fibre optique ?

    Voir aussi:

    Internet, un impact économique plus important que l’agriculture ou l’énergie

    Le pourquoi de la nationalisation des infrastructures numériques

    La Blague de IEDM et du CRTC à propos de l’internet haute vitesse au Canada

    La piètre qualité des services internet québécois nuit aux exportations

    L’internet en région ou comment handicaper l’essor économique

    Création d’un ministère de la révolution numérique

    Ce ministère à vocation transversale supervisera la transformation numérique de l’état et de la société. Il valorisera le code source ouvert dans l’appareil d’état et ses sociétés paragouvernementales. Il évaluera les besoins de transformation de la main-d’œuvre pour s’adapter à la révolution numérique. Il mettra sur pied un comité de sages qui feront des recommandations juridiques, économiques, politiques et sociétales pour faciliter la transition vers l’économie numérique.

    Travailler à des solutions des problèmes structuraux du commerce électronique que sont le transport et la taxation.
    Certains des problèmes structuraux du commerce électronique au Canada

    Mettre en place les recommandations du Rapport d’étonnement

    • Créer une Agence du numérique qui relèverait de l’Assemblée nationale (comme la Société Hydro-Québec qui a pour mission de gérer toutes les questions énergétiques). Cette agence relèverait du Parlement et devrait transcender les partis politiques et le pouvoir exécutif.

    • Coconstruire un Plan numérique avec l’ensemble des acteurs et la population de toutes les régions du Québec, capable de développer à la fois l’économie, la culture et les savoirs, dans notre société qui doit s’adapter, comme toutes les autres, au XXIe siècle.
    • Créer un Conseil national du numérique qui serait formé des représentants reconnus de l’ensemble des secteurs d’activités et de la société civile. Il serait obligatoirement consulté par le Parlement et les ministères pour toutes questions concernant le développement du numérique sur le territoire québécois. Nous pensons au modèle du Conseil supérieur de l’éducation à l’intérieur de la Loi sur l’instruction publique…

    • Créer un forum de participation citoyenne indépendant du gouvernement, soutenu par celui-ci et une fondation par exemple, avec une gouvernance assurant sa neutralité. Un modèle inspirant : NESTA en Angleterre ou http://www.worldwatch.org/

    • Investir prioritairement dans le savoir, et non dans l’avoir, c’est-à-dire principalement dans les transferts et la mutualisation des connaissances.

    • Investir aussi dans le déploiement de réseaux à très haute vitesse (100 Mb symétrique et plus) et gérer selon les règles “OpenAccess” afin de rendre nos infrastructures interopérables, ouvertes et performantes pour communiquer entre nous et avec l’ensemble des pays avec qui nous entretenons des relations politiques, sociales et économiques.

    Tiré de : Les étonnés et le rapport d’étonnement

     

    Exploitation du travail à domicile

    Avec des réseaux hautes-vitesses à la grandeur du territoire habité, nous n’aurions plus besoin d’autant de tours de bureaux et de l’énergie et capitaux pour les chauffer et les entretenir. En outre, la congestion routière diminuerait sensiblement. Nous pourrions commencer à songer aux campagnes intelligentes plutôt que strictement aux villes intelligentes. La délocalisation du travail est une réalité planétaire. Plus vite nous nous y adapterons, meilleur sera les chances de notre force de travail. Avec différents programmes et crédits d’impôt, nous pourrions complètement modifier nos pratiques en ce sens.

     

    Production et développement des produits garantis à vie et à énergies vertes

    Le temps de l’hyperconsommation et des produits à obsolescence programmée tire à sa fin. Plusieurs pays émergents se sont positionnés dans la fabrication de tels produits avec une main d’œuvre à bas coûts. Pourquoi ne pas nous positionner comme étant LA société qui valorise les produits garantis à vie et ou avec des composantes biodégradables et réutilisables ? Ce serait un nouveau marché hautement lucratif.

    Voir aussi:
    DES PRODUITS QUI DURENT TOUTE LA VIE

    Financement de la recherche sur l’énergie solaire, le transport électrique à haute tension (nous perdons 50% de l’électricité produite à cause des fils électriques désuets), des tours de transport électrique design et sur les batteries hautes-performances.

    En Islande, un projet de pylônes à forme humaine

    L’extraordinaire concept de tours électriques en forme de cerf

     

    Financement de la recherche en
    -Électrification de la machinerie, camions, tracteurs, autobus
    -Pavages et toit à énergie solaire
    -Conduite autonome
    -Modèles d’affaires de copropriété et partage des équipements roulants
    -Chaine d’approvisionnement et logistique

    (Lire mon billet et écouter le vidéo qui y est présenté pour comprendre l’importance de ce financement) Pourquoi le REM est inutile et qu’Hydro-Québec doit se réinventer

    Valorisation de l’agriculture urbaine, autonome, de proximité et des serres biologiques communautaires

    L’objectif est de viser l’autonomie alimentaire 4 saisons dans toutes les régions du Québec.

    Afin de viser à une autonomie alimentaire, nous devons être capables de nous nourrir convenablement et de continuer à nous approvisionner d’aliments frais même en plein hiver. Nos aïeuls colons avaient cette compréhension et nous pourrions retourner à ces sources de l’autosuffisance alimentaire grâce aux technologies et au partage des connaissances agricoles en terre libre et en serre avec l’ensemble de la population. Instauration de cours de jardinage dès le primaire et d’élevage et d’écologie au secondaire et transformation des plates-bandes urbaines, de portions des cours d’école et des terrains gouvernementaux en jardins communautaires et ouverts à tous. Création de crédits d’impôt pour la construction de serres bio.

    Lire aussi: CourrierFrontenac : Les Incroyables comestibles : le mouvement est lancé à East Broughton

    Fruits et légumes dans les parterres de l’Assemblée nationale

    Les Jardins du cœur prennent racine à Victoriaville

    Des poules en ville à Nicolet?

    Inauguration d’une serre communautaire multifonctionnelle – Une première montréalaise en agriculture urbaine

    Parler de développement durable c’est une chose, le mettre en pratique une autre…

     

    Développement écoresponsable des ressources naturelles et du grand-nord

    Nous avons un territoire immense qui regorge de ressources naturelles. Or ces ressources appartiennent à tous les Québécois et aux diverses nations autochtones qui peuplent notre territoire. Le développement des ressources naturelles n’est pas une course contre la montre. Que nous les exploitions ou pas, ces ressources prennent et prendront de la valeur étant donné les capacités limitées de notre planète. Alors, aussi bien analyser soigneusement les opportunités de développements des ressources naturelles et le faire en codéveloppement gouvernemental.

    Aussi, pourquoi ne pas donner des « terres de la couronne » aux colons du XXIe siècle qui voudraient partir coloniser notre territoire en haut du 48e parallèle ? Ce développement devrait se faire sans créer d’autoroutes pour s’y rendre (sauf des routes de terre battue et l’utilisation de motoneiges en hiver) et valoriser les véhicules de types 4X4, Quad, chenillette, hydravion et hélicoptère. On pourrait développer un système de trains pour le déplacement des personnes, de la machinerie et des marchandises. On réduira ainsi les coûts associés au développement d’infrastructures routières, tout en préservant le plus possible l’environnement boréal. On y pratiquera et développera les services de santé à distance et approvisionnera numériquement les nouveaux villages grâce aux réseaux micro-ondes.

    Santé

    Planification, financement et implantation de services de santé ambulatoire, de la médecine à distance, des soins psychologique et services sociaux à distance et des chirurgies automatisées et à distance. Valorisation des services spécialisés dématérialisés tels que radiographie à distance et autres services diagnostiques spécialisés, délocalisés et numérisés. Planification et instauration des services des super-infirmières.

    Instauration et financement des aidants naturels. Jumelage et expérimentation des modèles d’intégration des garderies et des centres de personnes âgés.

    Éducation

    Rétablissement des cours d’histoire et de sexualité au secondaire et développement de cours d’économie, de philosophie, d’agriculture et d’élevage, de cuisine et de métiers d’art et de numérique (Cours de base de codage, de vie citoyenne numérique et de réseaux).

    Développement de cours de codage et de langue seconde (avec un choix plus varié que strictement l’anglais) dès le primaire.

    Développement et mise en œuvre des MOOC (Multiple Open Online Courses) pour les niveaux CEGEPs et Universitaires.

    Formation aux adultes
    Cours sur les usages du numérique, de codage, programmation, bureautique à code source ouvert et de réseautique.

    Ministère des Infrastructures physiques

    Démantèlement du Ministère des Transports du Québec et révision de fond en comble des politiques d’appel d’offres. Instauration d’appel d’offres incluant des clauses d’entretien obligatoire (comme cela se fait en Allemagne) (avec évaluation périodique par les ingénieurs du ministère) de 10, 15 ou 20 ans des infrastructures livrées et démantèlement des clauses « du plus bas soumissionnaire ». Ce ministère supervisera autant les travaux routiers, qu’immobiliers et autres infrastructures nécessaires (comme la construction des voies ferrées du Grand-Nord, les barrages et ligne de tension d’Hydro-Québec et l’établissement d’un réseau de fibres optiques et cellulaire national) au bon fonctionnement du gouvernement.

    Ce ministère sera en outre responsable de la R ET D Génie civil visant à doter le Québec des infrastructures les plus performantes (au prix juste) et avec une garantie de longévité au-delà de ce qui se fait de mieux sur la planète.

    Pourquoi devrions-nous faire tout ça?

    De l’urgence d’un plan pour bénéficier positivement de l’économie numérique

    Combien investir dans les médias sociaux ?

    Comme je le dis souvent, ce qui coute cher d’une présence web, ce n’est pas les couts technologiques mais bien les couts de main-d’œuvre pour faire vivre vos présences. Et cela est encore plus vrai pour les médias sociaux, qui sont, pour la plupart, totalement gratuits (hormis la publicité en ligne que vous pourriez aussi acheter), mais qui contrairement la pub, prend du jus de bras pour fonctionner.

    Mais comment déterminer un budget médias sociaux?

    Le budget alloué aux médias sociaux dépendra de toute évidence du ou des objectifs d’affaires qui seront déterminés dès le départ. Il dépendra aussi du budget marketing de l’organisation et de sa vision de l’utilité de ces dits « média-sociaux » dans son mix-marketing. Il est généralement convenu qu’une entreprise devrait dépenser 10% de son budget en marketing. Ces chiffres nous viennent des États-Unis et je suis tout à fait consciente que nos pratiques sont loin d’être celles de nos voisins américains. Mais ça fait déjà un départ de discussion disons. J’entends déjà des critiques me dire « oui mais c’est certainement dans un contexte B2C ». Je suis désolée de désouffler votre baloune, mais non, c’est une moyenne tout contexte confondu. Voici d’ailleurs les chiffres apparaissant chez thenextweb.com, How to determine your social media marketing budget :

    This has led to 10 percent being enshrined as the “magic number.” But a more granular examination reveals the existence of other variables when it comes to the percentage of revenue businesses dedicate to marketing:

    B2B product businesses spend 10.6 percent.
    B2B service businesses spend 10.1 percent.
    B2C product businesses spend 16.3 percent.
    B2C service businesses spend 10.9 percent.
    This data suggests that, with the exception of B2C product businesses, 10 percent of total annual revenue — or something close to it — is the most commonly encountered marketing budget, if not the magic number.

    Vos revenus étant déterminés et votre budget marketing aussi, vient la question des médias sociaux. L’université Duke dans son The CMO Survey, révèle que du budget marketing déterminé, les patrons marketing américains dépensaient 9.4% de cette somme en 2014 et que cela devrait atteindre 21.4% du budget marketing 5 ans plus tard. Une croissance de 128%. Je précise par contre que ces chiffres sont pour les États-Unis et qu’ici, et les budgets marketing et les budgets médias sociaux sont généralement beaucoup plus anémiques.