Le ROI du marketing de contenu

Dans mon récent billet Les médias sociaux ne sont pas pour toutes les entreprises je disais :

Le marketing de contenu et le marketing médias sociaux ce n’est pas facile. Il n’y a pas de magie. Il y a beaucoup de travail et de dédicacions. Mais ce n’est pas le seul marketing possible. Ce n’est pas LA recette miracle. Le cout d’être efficace en ligne n’est pas celui de monter ses présences web, mais plutôt celui de les faire vivre et de les garnir de contenus « pertinents ». Ce n’est clairement pas pour tous et plusieurs préfèreront la tranquillité d’esprit de payer à fort prix des créatifs et du placement publicitaire pour se donner la certitude « qu’on fait quelque chose ». Mais d’être sur les médias sociaux et de réussir sans effort c’est un mythe, une chimère que même moi qui suis une experte de ces médiums, ne pourrai réaliser pour vous. Je ne le peux même pas pour moi-même.

J’aurais pu résumer ça aussi en disant : Les médias sociaux offrent la possibilité aux entreprises de devenir leur propre média, mais pour ce faire, ils ont l’obligation de le devenir.

Mais est-ce payant le marketing de contenu?

Cette question est légitime et bien des entreprises se la posent. Il y a plusieurs manières d’analyser ça. La première dont je vous parlerai, qui est sans doute la plus éloquente, est l’approche de Costco et de son Costco contact. Dans mon billet Costco : Devenir son propre média j’illustrait simplement le coût publicitaire d’une page dans leur magazine. Chez média brokers on parle (au moment d’écrire ces lignes) de $140 000 par page. À chaque édition de la revue, on compte au moins une vingtaine de pages de pub. Faites le calcul et vous remarquerez que « ce média » génère de toute évidence de gros profits à chaque parution. Plus même que bien des magazines dont c’est la vocation. Vous y remarquerez aussi que Costco n’y parle que peu de son entreprise. C’est un média à part entière et c’est même un média qui faisait rager récemment « de gros médias » puisque notre premier ministre qui refuse de leur parler était en page frontispice du magazine Costco.

Pour toutes initiatives marketing, quelle qu’elle soit, nous devons toujours nous demander
— Est-ce que ça augmente les ventes?
-Est-ce que ça réduit les coûts?
-Est-ce que ça augmente la confiance du client et sa rétention?

Mais l’équation mathématique la plus évidente du ROI est (dans TheGuardian) :

(Revenue Generated – Cost of Content Marketing) / Cost of Content Marketing = ROI

So, if you make £100 in revenue from content marketing and the total cost of undertaking content marketing was £50, you will find the ‘return on investment’ to be ‘1’ (or 100%).

Comme démontré avec l’exemple de Costco, le marketing de contenu peut générer à lui seul des revenus. Par contre, il est clair que cet exemple ne s’applique pas à tous. Plusieurs bénéfices secondaires peuvent aussi s’y ajouter et accroître les retombées positives de telles initiatives marketing. Le tableau suivant du Contentmarketinginstitute, les font apparaître clairement.

mesurer le marketing de contenu

D’ailleurs, dans le récent rapport Quarterly Digital Intelligence Briefing Digital Trends 2015 de e-consultancy, à la lecture du prochain tableau, on se rend compte que le marketing de contenu est l’initiative marketing considérée comme la plus excitante, quoiqu’encore sous-estimé.

La facilité a toujours eu meilleure presse (sans jeu de mots de marketing de contenu 🙂 )

Pourquoi le marketing de contenu n’est pas populaire auprès des agences de pub?

Imaginons un budget publicitaire d’un million de dollars. L’agence qui récoltera le mandat fera de la création publicitaire et du placement média. Cette agence sur une période, disons de trois mois, pourra toucher grâce à son expertise et la compétitivité de son marché, entre $200 000 et $400 000 de ce million. Une fois l’argent dépensé, il restera dans l’imaginaire du consommateur une « perception de la marque » que l’on mesurera via des analyses de notoriété, d’appréciation et de considération de la marque. De toute évidence cette campagne devrait aussi répondre aux autres critères de ROI déjà présentés pour toutes initiatives marketing. Cependant, une fois le message payé et diffusé, il ne restera plus rien de celui-ci.

À contrario, avec le marketing de contenu, une fois que le même million sera dépensé, il restera une certaine « visibilité » des contenus sur le web et les moteurs de recherches. Mais ce même million de dollars sera dépensé complètement différemment. L’entreprise ou son sous-traitant devra engager plusieurs rédacteurs, les former, monitorer les interactions et mesurer l’impact. Les marges (pour l’agence de publicité) ne seront vraiment plus les mêmes et ce même montant serait dépensé sur une très longue période de temps. De surcroit, avec ce genre d’initiative l’entreprise entre directement en contact avec le client, ce qui n’est pas nécessairement le cas avec la publicité. Ce n’est donc vraiment pas un scénario « payant » pour les agences de pub traditionnelles. Ça demande aussi, du côté client, un suivi et un effort qui est beaucoup plus lourd à gérer. En somme, c’est difficile. Par contre, les retombées sont autrement plus pérennes.

Chez mes clients
300 % de croissance du trafic web c’est possible, le cas Tourisme Mauricie

Conférence Les médias sociaux et le web pour l’exportation, le cas DessinsDrummond

À propos des médias sociaux et des petits

De l’importance du SEO et d’une structure d’URL efficace pour des sites de commerce en ligne (cas SpiceTrekkers qui depuis la rédaction de ce billet, est courtisé par Harrods de Londre 🙂 )

Chez Forbes
5 Big Brands Confirm That Content Marketing Is The Key To Your Consumer

Chez Exacttarget
The 30 Most Genius Content Marketing Examples of 2014 (So Far)

Chez Katpost
The top 50 content marketers
Cold, hard content marketing stats

 

Référencement de sites à l’international

Comment référencer un site à l’international?

C’est une question avec laquelle je jongle de plus en plus souvent avec divers clients et qui s’adonne à être l’un des récents billets de SearchEngineWatch. Leur conclusion est intéressante et valide, mais leur logique de comment référencer un site à l’international fait défaut. À preuve, la dernière ligne qui demande à ceux qui sont passés par là, de partager leur découverte.

While expanding one’s market is generally a good thing, what people often forget is that you still have to maintain what you have, so make sure you have the resources. Many wars have been lost simply by trying to fight them on too many fronts.

If you have just enough resources to dedicate to a successful SEO strategy in your own country, it doesn’t make sense to expand in that you’ll be drawing resources away from the strategy that’s keeping the lights on. You need to make sure it’s the right decision for your business and if it is, make sure that you’re picking the right strategies to maximize your odds of success in the shortest period of time.

For those of you in this process presently, good luck. And to those of you who’ve been there and done that – feel free to share your tales below.

Les problématiques

Comme vous le savez certainement, il n’existe pas qu’un seul Google. Seulement au Canada il y en a deux. Google.ca en français et en anglais. Google a donc des spécificités linguistiques et géolocalisées. Il existe très certainement des sites qui peuvent être multilingues. La problématique avec les sites multilingues est que souvent l’architecture des URLs privilégiera une langue au détriment des autres. Ainsi, si on est dans une langue, il est très possible que l’URL soit dans une autre. Aussi, souvent on prendra le premier répertoire (qui est déterminant en termes de référencement web) strictement pour identifier dans quelle version linguistique se trouve le contenu. Ce premier répertoire est donc perdu et inutilisé pour favoriser des URLs signifiantes et performantes. Il est très possible par contre d’identifier la langue en sous-domaine plutôt qu’en répertoire. Mais d’autres problématiques surgiront.

Quelques exemples de problématiques de sites multilingues.

Dans deux dossiers particuliers, l’un étant celui de DessinsDrummond qui opère à la grandeur de l’Amérique en trois langues, soit le français, l’anglais et l’espagnol. On pouvait observer que pour une requête dans un Google Linquistique particlulier avec une langue spécifique, disons l’espagnol, les résultats présentés étaient ceux d’une autre langue. La raison de cette confusion de langue au niveau de Google est que c’est l’ensemble d’un site qui est analysé et que si une langue en particulier a plus de contenus, qu’elle semble être la langue de référence principale et qu’elle est celle qui dans un pays donné a le plus d’hyperliens externes, c’est cette page qui sera présentée à l’internaute, indépendamment de la langue du navigateur de l’usager ou de l’interface Google qui est utilisée. DessinsDrummond avait ce problème récurent avec des requêtes en espagnol venant de la Californie et lorsque l’entreprise a développé un site strictement en espagnol avec un nom de domaine espagnol hébergé au Mexique, le problème fut réglé une fois pour toutes. Mon autre client dont je ne peux pas parler était en trois langues. L’interface francophone de ce site est celle qui a le plus de contenus, qui a le plus d’hyperliens et qui est la portion du site la plus visité. Ainsi, lors d’une requête en espagnol, fait de Google.mx, c’était l’interface francophone qui était présentée. Pas très pratique pour un unilingue espagnol. Je fis une étude exhaustive pour ce client et fit ma recommandation, mais l’agence de pub, qui était l’intermédiaire préférait faire de l’argent avec le demi-million de placement publicitaire que l’entreprise voulait dépenser pour faire connaitre le site au Mexique, plutôt que de régler le problème une fois pour toutes et permettre une référencement naturel du site de son client. Ayant signé une NDA pour ce mandat, je ne puis malheureusement aviser le client qu’il tirait son argent par la fenêtre…

Mes conseils pour les sites internationaux

Lorsque je rencontre des entreprises qui travaillent à l’international, j’essaie d’abord d’identifier le marché cible. Serait-ce le Canada ou les É.-U.? Si ce sont les É.-U., je privilégierai un hébergement en terre américaine. Ainsi, l’adresse IP du site sera en terre américaine et les requêtes Google faites en son sol auront préséance sur les sites hébergés au Canada. Je privilégie aussi les TLD locaux. Google préfère donner préséance aux contenus locaux plutôt qu’au contenu étranger. Finalement, pour la rédaction des contenus, il est aussi préférable d’utiliser une ressource du pays dans lequel on veut percer. Par exemple ça me fait toujours rire de lire le texte d’une entreprise qui se dit être au Québec et dont le contenu dira : Nous sommes fiers d’être sur Montréal. Tout de suite un québécois saura que le contenu a été rédigé par un Français et il risquera de perdre de l’intérêt pour la suite du contenu. L’inverse est aussi vrai pour un québécois qui rédigerait pour la France.

Finalement il est certainement possible d’assigner des métatags régionaux et linguistiques au sous-répertoires d’un site multilingue. Malheureusement il semble que Google ait encore bien de la difficulté à discriminer ces métatags et à positionner convenablement la portion d’un site dans la bonne langue et région linguistique pour une requête précise. Aussi, si vous voulez réellement pénétrer un marché hors de vos frontières, il est certainement judicieux d’y mettre les ressources financières, humaines et techniques qui maximiseront vos retombées d’affaires.

L’exception américaine à propos du Patriot Act

Justement ce matin je discutais avec un client qui a une présence continentale américaine. J’explique la logique des adresses IP et de l’hébergement US. Mais le VP TI me mentionne qu’il est très nerveux avec le Patriot Act et la possibilité que le gouvernement américain vienne pomper des renseignements confidentiels de l’entreprise. J’acquiesce et j’abonde tout à fait à ses craintes et je fais remarquer que pour la portion externe de leur présence Web, comme il n’y aura pas de données sensibles sur le site, ce n’est pas un enjeu. Par contre, pour la portion intranet qui elle peut contenir des infos sensibles et qui n’a pas besoin d’un référencement naturel puisqu’il sera caché derrière un pare-feu, de toute évidence il sera hébergé en sol canadien afin de minimiser les potentialités d’espionnage gouvernemental de leurs activités d’affaires. Ainsi, même s’il peut être très avantageux en terme de référencement de s’héberger aux É.-U., pour des infos sensibles et des secrets d’affaires, ce n’est probablement pas la décision la plus judicieuse et d’autres considérations pèseront plus dans la décision du lieu d’hébergement.

À propos du Patriot Act

Les données personnelles des Québécois sont-elles déjà scrutées par les Américains

iWeb hébergement, une belle réussite techno du Québec

À propos de référencement
Ma catégorie Moteur de recherche et référencement
Et
De l’importance capitale d’inclure une stratégie d’hyperliens dans ses processus d’affaires

De l’importance du SEO et d’une structure d’URL efficace pour des sites de commerce en ligne

Pourquoi, plus que jamais, le contenu est roi

Google Authorship, le comment, les bénéfices et wouhouhou, j’y suis finalement inscrite

Le référencement, c’est comme le jardinage

Google : les consignes d’analyses référencements à leurs employés

Trouver et rénover son chalet (ou sa maison), des sites pour s’inspirer

Après de longue, très très longue tractations, dépôt de documents de toute sorte, analyses, inspections diverses et négociations, c’est finalement ce soir que nous deviendrons OFFICIELLEMENT propriétaires de notre résidence principale. Nous acquérons un cottage, dans le bois, sur le bord d’un lac navigable, sans voisin latéraux et sans possibilité d’en avoir. Notre résidence est entourée de pins centenaires et la décharge du lac délimite notre terrain. Nous habiterons la région de Chertsey dans Lanaudière. Nous prendrons possession de celle-ci le 15 mars et je suis FOLLE COMME D’LA MARDE! Puisque j’ai eu un certain nombre de menaces (dont des menaces de mort), notre adresse, le nom du lac ou la photo de notre résidence ne sera jamais en ligne.

La recherche

Comme ça fait déjà 8 mois que je cherche et 4 mois que je négocie avec l’actuelle propriétaire du dit chalet, j’ai eu de nombreuses suggestions de mes amis médias sociaux, dont quelques perles.

Pour trouver sa demeure, le site indispensable est certainement Centris.ca. DuProprio était certainement très pratique aussi quoique l’éventail des choix était beaucoup plus restreint. Nous avons aussi travaillé avec Multi-prêt hypothèque qui nous a déniché un prêt ferme de 5 ans à 2.94% chez le prêteur virtuel First National.

L’inspiration

Nous devrons de toute évidence retaper le chalet. C’est une construction de 30 ans qui a été agrandie par la suite. Je disais sur Twitter que par exemple, notre salle de bain actuelle est de style western avec porte battante de saloon. La cuisine actuelle est aussi très petite, rustique et inadéquate. Ce n’est pas tout à fait notre style, disons. Donc pour s’inspirer, sélectionner des matériaux et planifier les rénos, le média social de rénovation Houzz.com est une source infinie de styles, couleurs, matériaux et de produits. Vous pouvez d’ailleurs y enregistrer vos préférences dans un « ideabook » que vous consulterez par la suite (voir le mien plus bas, je vous invite à y ajouter vos suggestions). Pour faire le plan de rénovation, comme ce sont des pros, des amis et mes clients depuis de nombreuses années, les spécialistes de DessinsDrummond seront mis à contribution.

Une autre source indéniable d’inspiration est le très beau FreeCabinporn.com. Ça permet entre autres d’illustrer l’ingéniosité des vacanciers et d’inciter à faire quelques trucs soi-même.

Comme je suis gourmande, que j’ai déjà fait du scoutisme et que le bricolage peut être une source de fierté, je m’inspire aussi des patenteux de l’émission Un chef à la cabane de la gang de Martin Picard, Le chef du restaurant Au pied de cochon puisque je songe aussi à me faire un fumoir. Une autre idée que je mijote est aussi de me construire (ou me faire construire) un four à pizza (four à pain) traditionnel(PDF). D’ailleurs, cette cuisine extérieure additionnelle risque d’être décorée avec un mur mangeable tel que celui du livre Edible Ladscape, Urban food gardens that look great.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bref, je risque d’avoir du fun pour de nombreuses années.
En conclusion, voici une photo de ma Charlotte qui prenait déjà ses aises sur le terrain, tandis que nous visitions l’intérieur et un petite vidéo de ce lac, en hiver.



La question du « beau » sur le Web, ou pourquoi ça me fait toujours rire

Immanquablement, lorsque j’ai un nouveau client, je peux facilement jauger sa connaissance (ou méconnaissance) du Web et l’emprise que les « agences de pub, comm., graphique, etceatera) ont sur lieu par l’insistance qu’il met dans la question « Je veux un bôôôôôôôôô site web ». Il ne me demande pas je veux un site web efficace, je veux des retombés d’affaires, comment faire pour acquérir des clients sur le Web, non l’insistance du questionnement se fait surtout sur « mon site va-t-il être beau? ».

C’est une question tellement répétitive et classique que ça me fait souvent sourire. Je réponds souvent par la boutade, si vous devez choisir entre un restaurant qui est beau et un restaurant qui est bon lequel préférez-vous? Ils me répondent inévitablement le restaurant qui est bon. Le Web c’est la même chose. Idéalement on veut manger dans un restaurant qui est bon ET qui est beau, mais si on doit choisir, le bon l’emportera haut la main. Mais avec bien des clients, avant qu‘on n’entre dans le pourquoi du comment, c’est plutôt le beau qui les fascine, qui les enthousiasme, qui les fait triper.

J’ai un client qui fait affaire avec une grosse agence de communication américaine. Il me montre le document de 40 pages que l’agence a préparé pour le nouveau site Web de mon client. Du blabla bien intéressant, du beau en « veux-tu en vla », on y parle même du « concept du site Web ». Cependant, à aucun endroit on ne parle de technologie utilisée!!! Aucune ligne sur le langage de programmation, le type de base de données, d’interface d’administration, de retombées d’affaires, d’objectifs d’affaires, de propriété du code source ou autres formalités “qui donnent mal à la tête”.

Parlant de restaurant, ça me fait penser à l’un de mes clients qui a déjà eu l’obsession du beau, mais qui a finalement compris que son investissement se devait d’être pas mal plus que juste ça. Son site est en ligne depuis quelques semaines et vous savez quoi, il est particulièrement beau aussi. Il s’agit de LaPiazzetta.ca et bien que la mise en place complète de la stratégie en ligne ne sera complétée que dans plusieurs mois encore, déjà je suis fière de ce site parce que oui il est beau, mais surtout, parce qu’il sera d’une efficacité redoutable (réalisé par La Fabrique de blogue).

D’autres réalisations récentes, de certains de mes clients, qui sont aussi d’abord efficaces et dont l’aspect esthétique répond à leurs besoins :

Sherbrooke-Innopole (Mis en ligne par LubieVision)

MassageEmporium (Mis en ligne par équipe interne)

À lire aussi:

Chez DessinsDrummond:
La théorie du « Beau » vs « Efficace » via Michelle Blanc

Ici sur ce blogue:

Site de commerce en ligne et l’intérêt du beau

Est-ce que le « beau » design est important en ligne?

À propos de design et de Flash

Sur le Web, la magie et les miracles, ça n’existe pas

À propos des agences Web intégrées

Les 10 erreurs les plus courantes de design Web

Les 10 principes de design Web selon Google

Site de commerce en ligne et l’intérêt du beau

Cette semaine je rencontrais un groupe de propriétaires de chaines de magasins et quelques-uns de leurs employés de la haute direction pour discuter de médias sociaux et de sites web transactionnels. L’un de ces propriétaires, était accompagné de sa fille, qui était très active dans les discussions et qui voulait prouver à son père que les médias sociaux seraient une avenue intéressante en terme de marketing internet et qu’il devait rediriger une portion de ses investissements publicitaires vers ceux-ci. Elle avait tout à fait raison et n’hésitait pas à parler de ROI et à questionner fréquemment mes assertions lors de cette présentation. J’aimais sa fougue, son énergie et sa volonté à comprendre et à ouvrir le chemin du renouveau commercial pour l’entreprise qu’elle héritera sans doute un jour. À la fin de la présentation, on me demanda de présenter quelques sites que je trouvais bien montés. Je présentai quelques exemples puis je parlais de DessinsDrummond en spécifiant que ce n’était peut-être pas un beau site, mais qu’il était d’une efficacité incomparable. C’est alors que cette jeune gestionnaire se cambra et m’affirma que jamais elle, à titre d’internaute, n’achèterait sur un site aussi laid. De toute évidence, elle piqua ma fierté d’avoir contribué à l’essor remarquable de DessinsDrummond.

Petite pause pour vous expliquer que l’architecture d’un site qui inclut de nombreux hyperliens signifiants (c’est-à-dire avec des mots clés probants pour le domaine en dessous desquels il y a un hyperlien menant vers une page avec des contenus textuels ayant été soigneusement étudiés pour accroitre la possibilité d’apparaître dans les résultats de recherches) n’est peut-être pas une solution architecturale nécessaire pour tous secteurs d’activités. En effet, si vous êtes dans un secteur peu compétitif du Web, vous avez peut-être moins besoin d’optimiser votre site pour avoir une chance d’apparaître dans les moteurs de recherche. En outre, si vous avez un site de nature informationnelle, plusieurs autres questions vont se poser. Vous pouvez d’ailleurs déjà vous donner une idée préliminaire de la compétitivité Web de votre secteur économique et relisant mon billet Comparatif par industrie de l’efficacité des sites Web.

Mais si je reviens à la question du beau pour les sites transactionnels, je rappellerai ce billet Est-ce que le « beau » design est important en ligne? qui relate une expérience assez éloquente d’un design très léché versus celui un peu plus grossier. Mais la réponse que j’ai donnée était de comparer le site de DessinsDrummond à celui de Zappos. Pour votre information, Zappos est somme toute semblable à DessinsDrummond en termes de mots-clés et de navigation. Zappos est dans un secteur extrêmement compétitif et a réalisé l’exploit (que l’on croyait impossible) de vendre des chaussures en ligne (c’est-à-dire sans que les gens les essayent avant d’acheter). Je rappelle aussi que Zappos vient d’être acheté pour 1.2 milliard (par Amazon, un autre site Web laid) et que les ventes en ligne de zappos en 2009 étaient de 1 milliard. Je vous informe aussi que les ventes deDessinsDrummond sont maintenant tributaires du Web à 90 %. Pour des sites qu’on juge généralement laids, moi je trouve ça plutôt intéressant. La question que je posais à cette jeune gestionnaire est-ce que vous voulez un site transactionnel pour flatter votre égo ou pour faire du cash?

Je rappelle aussi ce que je disais dans mon billet À propos de design et de Flash

J’aime dire de temps à autre que le plus grand designer du millénaire était sans doute Léonard de Vinci et qu’il utilisait le fusain et la feuille blanche. Tout ça pour démontrer que le design n’est pas tributaire du médium, en l’occurrence Flash, avec lequel les designers aiment expérimenter.

Je vous invite aussi à visiter le site transactionnel d’un autre de mes clients (qui lui est beaucoup plus beau) http://www.massageemporium.com/.

Pour continuer la réflexion, vous pouvez lire ou relire les billets :

Sur le Web, la magie et les miracles, ça n’existe pas

À propos des agences Web intégrées

Les 10 erreurs les plus courantes de design Web

Les 10 principes de design Web selon Google

Le problème des artistes avec le Web

Les artistes ont de gros problèmes avec le Web. Tout d’abord, il y a la question épineuse des droits d’auteur. Cette question a maintes fois été couverte dans ce blogue mais jamais aussi bien que ne l’a fait Attali dont je parle dans le billet Attali et l’argumentation pour le téléchargement gratuit. Mais l’autre problème de beaucoup de catégories d’artistes, une fois qu’ils ont décidé d’y être, est d’y être convenablement. C’est que Google n’est pas très gentil avec les artistes. Ce n’est pas de sa faute mais il ne voit pas les bandes sonores, les vidéos, les peintures, les dessins et les plans. Pour qu’il puisse arriver à les voir, il faut un enrobage de textes, de textes et de textes (vous comprendrez ici que le Web est d’abord et avant tout un médium textuel) dans une architecture perméable aux engins de recherche (c’est-à-dire qui permet à Google de faire son travail) et ça prend aussi beaucoup, mais vraiment beaucoup d’hyperliens externes qui agissent comme des votes de confiance (signifiant à Google la pertinence du site en question) qui sont répartis à plusieurs endroits de votre site. C’est ce qu’on appelle le Deep linking percentage. Il faut donc que les internautes puissent hyperlier vos contenus textuels à différents endroits du site et ce, même si vous poussez du vidéo, des chansons ou des images. C’est pourquoi un blogue en sous domaine, par exemple, permet d’augmenter le nombre de pages d’un site et d’aller chercher ces fameux hyperliens.

Malheureusement, les artistes parlent souvent à d’autres artistes du Web qui croient encore aux vertus du Flash. J’ai déjà suffisamment vomi ici sur le Flash pour ne pas vous refaire encore une fois le même discours. Mais j’ai déjà aussi démontré avec mon exemple de Léonard de Vinci que le talent n’est pas tributaire du médium, voire d’une technologie. J’ai déjà aussi maintes fois parlé de l’un de mes clients chouchou, DessinsDrummond, qui est en fait un site Web, voire une architecture médias sociaux, qui justement rencontre les problèmes des artistes. Ils vendent des plans de maisons qui, tout comme les vidéos, les enregistrements sonores ou les peintures, sont aussi invisibles à Google. Mais que ça m’attriste de rencontrer des artistes qui n’ont pas encore compris ça!
À ce propos, on me demande si je veux bien interviewer une peintre de réputation internationale, à propos de sa présence Web et médias sociaux. Son site est tout en Flash, son blogue externe et non lié au site est sur Blogspot et patati et patata. Quelle tristesse…

Le Web 2.0 chez les organisations

Je vous ai maintes fois parlé de mon client DessinsDrummond qui est un exemple reconnu d’utilisation Web 2.0 dans le secteur du commerce de détail. J’ai maintenant le plaisir de vous annoncer que très prochainement, mon client Tourisme Mauricie mettra en ligne (sous peu) un bijou de site Web et d’applications Web 2.0 dans le secteur touristique. Mais ces jours-ci, je travaille sur l’utilisation Web 2.0 dans les secteurs médical, associatif et même bancaire. Voici donc quelques signets qui pourraient aider ceux qui aimeraient étendre les bienfaits de cette philosophie communicationnelle à différents secteurs d’activités économiques. Parce que le Web 2.0, au-delà du pâté chinois (mash-up) de technologies Web qu’il contient, est d’abord et avant tout une question d’ouverture à ses différents publics et d’ouverture aux dialogues dans un esprit de transparence.
Le Web 2.0 médical
Cet automne, Toronto aura la chance d’accueillir le Medecine2.0 Congress : Web 2.0 in Health and medecine. Afin de s’y préparer, vous pouvez lire How web 2.0 is changing medecine.
Web 2.0 examples in medicine

Application Website Purpose
Bloglines
www.bloglines.com RSS reader
Citizendium
www.citizendium.org/ Expert wiki
Connotea
www.connotea.org Online reference organiser
Del.icio.us
http://del.icio.us Website tagging
Flickr
www.flickr.com/ Photo sharing
Ganfyd
http://www.flickr.com/ Medical wiki
Google blogsearch
http://blogsearch.google.ca Blog searches
Google health
www.google.com/coop/topics/Health Create your own search tool
MedWorm
http://medworm.com/ RSS aggregator
SlideShare
http://slideshare.net Slide sharing
Wikipedia
http://en.wikipedia.org/wiki/ All purpose wiki
YouTube
www.youtube.com/ Video snippets

D’ailleurs, pour suivre un peu l’actualité Médicale Web 2.0 vous pouvez toujours visiter le wiki francophone Medecine 2.0 ou encore naviguer au travers des Top 50 health 2.0 blogs.

Le Web 2.0 bancaire
L’un des secteurs d’activités qui a toujours innové en ligne et qui est l’un des plus actifs au niveau transactionnel est certainement l’industrie des services financiers et des banques. Lorsque l’on sait le coût des mots-clés Adwords associés aux services financiers, on n’est pas surpris d’apprendre que le blogue http://www.bankaholic.com/ a été vendu pour la modique somme de $15 millions de dollars. C’est que le Web 2.0, comme je l’ai expliqué dans le chapitre bloguer pour vendre(PDF) du livre Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires, permet de facilement atteindre les premiers rangs des résultats de Google et que ça vaut son pesant d’or. De plus, comme l’explique Capitaine Commerce dans son billet Banques et médias sociaux: quelles leçons ?

• Les clients communautaires demeurent clients 50% plus longtemps que les autres
• 43% de visites sur les forums évitent l’ouverture d’un contact “””plus lourd””” dans les relations de support
• Les utilisateurs communautés dépensent 54% plus que les autres
• Le support via le web coûte 20 x moins cher que les supports classiques (téléphone, courrier, magasin)
• Les utilisateurs communautaires préfèrent les forums aux contacts mail ou téléphone

Ce sont donc quelques-uns des arguments qui peuvent inciter les banques à faire le virage d’ouverture 2.0. Plusieurs d’entre elles sont déjà dans le bain et se retrouvent lors de BarcampBank afin d’échanger et d’apprendre des collègues innovants. Je vous invite aussi à suivre l’évolution Web 2.0 de ce secteur sur The Bankwatch (je vous invite à y lire How to Web 2.0 your bank) ou encore sur Netbanker.

Les associations Web 2.0
Très peu de choses semblent écrites sur les Associations 2.0 et cela est d’autant plus surprenant que les associations sont en déclin partout dans le monde et que le gros responsable de ce déclin est justement le Web et le Web 2.0. Les motivations les plus importantes pour se joindre à une association sont souvent de faire du réseautage et d’acquérir de la connaissance. Or, il est maintenant très facile de combler ces deux besoins gratuitement via le Web. C’est donc à mon avis l’une des épées de Damoclès qui plane au-dessus du monde associatif et c’est ce qui me surprend de ne trouver que très peu de choses au sujet des associations et du Web 2.0. D’ailleurs, sur ce sujet, Seth Godin était très ironique ce week-end. Dans Beware of trade guilds maintaining the status quo :

Whenever a trade association raises the barricades and tries to lobby their way into maintaining the status quo, they are doing their members a disservice. Instead of spending time and insight and effort reinventing what they do and organizing for a better future, the members are lulled into a sense of security that somehow, somehow, the future will be just like today.
The key takeaway isn’t that the lobbying doesn’t work (though it usually doesn’t). The problem is that the lobbying takes your attention away from the changes you can actually control and implement. Simple example: why doesn’t the NYSRA have a staff of unofficial inspectors who help their members get an A when the real inspector comes around? Why didn’t the RIAA help the record industry figure out how to transform into an industry that would embrace and leverage file sharing?
You don’t have to like change to take advantage of it.

Mais pour les associations qui auraient une vision positive de l’avenir et qui voudraient l’embrasser, je suggère de relire mes billets Web 2.0 et question existentielle des associations touristiques parti 1 et parti 2 ou encore de suivre les conseils de schipul.com :

1. Allow your members to create and post relevant articles

2. Record your meetings, speakers at conference events or training seminars and podcast / vodcast them on your site

3. Start an association blog using active members of your association as authors

4. Open a rating or commenting system for your Web site content

5. Shoot and share event photos

6. Incorporate a wiki for collaboration purposes

Isabelle Maréchal, mon entrevue avec cette grande dame de la radio

Bienvenue à mes nouveaux lecteurs venant de l’émission Isabelle Le matin du 98,5 FM. J’espère que vous trouverez une foule d’infos sur mon blogue et je vous invite à naviguer dans celui-ci, notamment à l’aide des diverses catégories que vous trouverez à la droite de votre écran. Pour les potes qui n’ont pas entendu cette entrevue où je discutais de commerce électronique, de vol d’identités, du CRTC, de DessinsDrummond, d’économie numérique et de Barack Obama, vous trouverez les fichiers MP3 de cette entrevue.
Partie 1 à partir de 0:45min.
Partie 2

Mon Boomerang à moi

Ça me fait toujours drôle d’aller aux Boomerangs et de passer l’année à vomir sur les sites Flash. Je persiste et signe, beaucoup des sites gagnants sont des sites de merdes. À cet effet, je ne vous parlerai pas du grand gagnant parce que j’ai déjà dit que je n’en parlerai pas et que le strict fait de dire que je n’en parle pas a fait (il semble) bouillir de rage une des VP de l’entreprise (mon dieu, une chance que je n’en ai pas parlé et que je ne me suis pas vidé le cœur. Elle aurait bin fait une syncope. Mais cette même VP n’as jamais eu la délicatesse de me dire une petit merci quand au contraire je lichais abondamment et gracieusement son président. C’est ça la vie de « bitch bloguesque ». Quel persiflage!) C’est différent pour les pubs numériques. Je n’ai rien contre les pubs en Flash (je n’ai rien pour non plus). Moi la pub, ce n’est pas mon dada et comme consommatrice, je ne les regarde pas anyway. Quelles soient en Flash, en HTML, en image ou en carton au coin de la rue sur un lampadaire avec une face de politiciens, je m’en fou et je trouve que ça dérange le décor réel ou virtuel. Mais voilà que le party Boomerang, c’est le lieu de rencontre de bin des potes que je n’ai que rarement le temps de voir, de serrer la pince, de blaguer et d’agacer avec leur techno Flash. Comme ce Fellini des médias interactifs Martin Ouellette (l’un de mes mentors philosophique et non technologique), à qui je tirais la pipe. « Pauvre Martin, petite année pour toi, tu n’as gagné que quatre Boomerangs cette année? ». Faut tout de même dire que la gang à Martin, Provokat, ne sont que huit et que le nombre de ces trophées par tête de pipe qu’ils remportent au fil des ans, doit faire sérieusement chier ces multinationales de l’éphémère avec leurs centaines d’employés qui en plus de faire de l’inutile, ne sont pas foutu d’être reconnus par leurs pairs.

Je dois aussi confesser avoir été traitée comme une reine. C’est d’abord Médias Transcontinental qui m’offrit le billet et le transport en limo et champagne, jusqu’à la grande fête de la pub. C’est mon ancien ex-associé et grand copain Guillaume Brunet qui eu la délicatesse de me cueillir et j’eus ainsi le plaisir de rencontrer sa présidente Nathalie Larivière. Madame Larivière est une femme réellement charmante qui même si elle est l’une des capitaines d’industrie les plus en vue au Québec, est resté d’une simplicité et d’une accessibilité désarmantes (entre vous et moi, nous avons même parlé chiffon). Quelle belle rencontre. Puis, rendue sur les lieux, ce sont les gens de Yahoo-Québec qui m’accueillirent à leur table d’honneur sur le parterre et poussèrent la délicatesse via Patrice Laing, de me féliciter publiquement d’avoir, avec mon franc parlé à TLMEP, fait avancer un peu plus la cause du numérique au Québec. J’étais rouge de gêne (mais heureusement, il faisait noir). Puis finalement, tous ces copains que j’étais si heureuse de voir, que j’aime tant agacer, qu’il me fait vraiment plaisir de côtoyer. C’est donc un mautadit de beau party et cette année, il y avait assez de boissons et de bouffes pour satisfaire le millier d’invités qui y étaient.

Le gros velours de mes Boomerangs est qu’à la sortie de l’événement, nous recevons un exemplaire de la revue InfoPresse de décembre et que la pub Big Idea Chair de Yahoo (sur deux pages) y était, en plus d’un article de fond sur les blogues d’affaires mettant entre autres en vedette mon client chou chou DessinsDrummond.com et son blogue, dans le grand spécial Boomerang de l’année. Quelle douce ironie…

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Ha oui, l’autre petit velours est que la bannière du livre collectif Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires (qui pollue en ce moment mon sidebar, faut que je sois constante tout de même) est l’un des grands gagnants Boomerang de cette année. Merci encore à Martin Ouellette pour ça…

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Ce billet témoigne aussi de la grande ouverture à la critique d’InfoPresse qui ne m’en a jamais voulu d’être si cassante avec eux. Même qu’hier, le PDG Bruno Gautier me dit qu’il aimerait bien qu’on prenne un café un de ces quatre. C’est dire à quel point ils ne sont pas susceptibles…

La tristesse de travailler avec des gens allumés

Lors d’un meeting avec la direction et les employés de DessinsDrummond.com, je fis un jour cette sortie :

Je viens ici, je dis ce qu’il faut faire, je reviens un mois plus tard et c’est déjà fait! C’est quoi ces affaires là? Je n’ai même pas la chance de me répéter, bande de trop efficaces!

Un autre de mes anciens clients qui est vites « en mautadit » et avec qui je n’ai plus de mandats parce qu’il a compris ça fait un méchant moment est Pierre Bouchard d’Indico communication. C’est un pro des relations publiques traditionnelles qui s’est mis au blogue et qui les utilise maintenant comme outil de gestion de l’opinion publique lors de projets immobiliers d’importance. Il a eu un succès retentissant avec Le marché du Vieux-Longueuil et il récidive avec un projet immobilier pour Couche-Tard et un autre pour alimentation Métro.

Bravo cher Pierre pour cette vision proactive de ce à quoi peuvent servir les blogues dans un contexte de gestion de la communication et de l’opinion publique. Son étude de cas du marché du Vieux-Longueuil est ici et y-a-t-il des clients dans la salle qui veulent une consultante et qui ne sont pas très vite à assimiler les apprentissages? J’aimerais presque ça avoir des clients nono…

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Reçu via Twitter

Billet intéressant. Je travaille pour le gouv. Celui qui paie 3 fois pour le même rapport ! Payant pour toi, mais plate à mort!

Bon, alors je répète ma question, Y-a-t-il des fonctionnaires qui veulent une consultante?