Pourquoi Twitter est supérieur à Facebook dans une optique de marketing et relations publiques?

Pourquoi Twitter est supérieur à Facebook dans une optique de marketing et relations publiques? Pour différentes raisons que j’ai déjà exprimées dans une myriade de billets que je vous remets en fin de mon argumentaire. Mais je vais plutôt ici vous faire un petit récapitulatif (partiel) de certaines différences que j’observe.

Facebook:
C’est pour la masse, mais cette masse n’a que peu de chance de voir vos contenus de page Facebook à moins qu’il ne soit vos amis (et seulement eux auront accès à vos contenus). Le processus permettant de faire croitre les « amis » est long et dispendieux. Vous pouvez décider de faire un concours pour attirer des amis, mais il faut débourser plusieurs milliers de dollars et les conditions sont contraignantes. La très grande majorité des contenus de Facebook sont hermétiques au reste du Web. Vos contenus peuvent disparaître n’importe quand. Il est difficile de fouiller dans vos archives et la pérennité de celle-ci est loin d’être certaine.
Twitter :
C’est pour les « early adopter », le 2e groupe le plus influent du Web après les médias traditionnels c’est-à-dire les recherchistes, les journalistes, les super blogueurs, les faiseurs de tendances. Dans un processus de marketing ou de relations publiques, il semble très pertinent d’entretenir un dialogue avec ceux qui peuvent réellement multiplier l’impact d’un contenu dans les médias trad., dans leurs blogues et sur les moteurs de recherches. Twitter est complètement ouvert au reste du Web. Il n’est pas nécessaire d’être « ami » avec quelqu’un pour voir son contenu. Les contenus mis en ligne sur Twitter apparaissent dans les moteurs de recherche dans la nouvelle fenêtre de ceux-ci pour les contenus du « web en temps réel ». Twitter a une myriade d’outils d’extraction de données et de contenus. Le trafic vers un site Web généré par twitter est supérieur à celui généré par Facebook. Les recherches par sujet sur Twitter sont de beaucoup supérieures que celle de Facebook. À ce propos, j’ai un nouveau client qui est guide de chasse à l’ours noir. Une requête « bear hunt » dans Twitter (ou l’un des très nombreux outils de recherches externes à twitter) fait apparaître rapidement des centaines de clients potentiels et d’interlocuteurs (et de détracteurs) vivement intéressés par le sujet. Faire la même chose dans Facebook est d’une lourdeur désarmante.
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et le toujours pertinent
Les compagnies sur Twitter et Twitter comme outil de marketing et de relations publiques

Je vous invite aussi à lire ou relire mes billets Pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires et Des précision sur Pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires.

Mais que peut bien venir faire une recette dans un blogue marketing Internet?

Mais que peut bien venir faire une recette dans un blogue marketing Internet, comme pour mon dernier billet La recette de sauce Ragu Bolognèse de Robert Freson?
Je dis à tous mes clients qui lancent un blogue d’affaires qu’ils doivent se faire une catégorie « Personnel et peut-être même hors sujet » ou un truc du genre. De savoir sortir de sa ligne éditoriale de temps à autre est, à mon avis, un point fort d’une présence blogue d’affaires efficace. Ça démontre que vous n’êtes pas que borné sur votre sujet, ça ouvre une perspective différente, amusante et idéalement positive sur votre personnalité, ça permet au lecteur d’interagir avec vous différemment et ça humanise le blogue et le blogueur. Mon billet le plus lu l’an dernier sur mon blogue était mes restaurants préférés de Montréal. Lorsque je parle de statistiques, comme par exemple dans mon billet Évolution de l’utilisation des médias au Canada, il n’y a pas tellement de commentaires possibles à ajouter. Par contre, pour un billet comme mes restaurants préférés de Montréal, tout le monde a une opinion là-dessus et peut facilement ajouter son propos. En tout cas, moi c’est l’un des ingrédients de la recette du succès de mon blogue et vous pourrez toujours inclure les ingrédients qui vous plaisent dans votre propre présence Web…

MAJ
Autre détail intéressant: ça permet aussi à d’autres blogueurs, lecteurs et, ou médias qui ne sont pas nécessairement intéressés par votre niche de vous découvrir et de vous créer des hyperliens qui permettront (par défaut) à vos autres contenus de mieux se positionner dans Google et de peut-être vous amener de nouveaux clients. À ce propos, un client me demandait « les totos que tu ne connais pas dans Facebook, est-ce que tu les flush? » Je lui répondis, tu ne sais jamais qui est réellement ce « toto », qui sont ses contacts ou qui est son conjoint et son pouvoir d’influence sur les autres. Il m’est souvent arrivé d’avoir des clients qui m’étaient référés par des amis Facebook, Twitter ou lecteur de mon blogue qui eux, ne travailleront jamais avec moi. C’est ça aussi la beauté du réseautage…

MAJ2
Comme preuve additionnelle de ce que j’avance, le billet La recette de sauce Ragu Bolognèse de Robert Freson vient d’être repris sur Twitter par @RicardoCuisine qui ne fait vraiment pas dans ma ligne éditoriale. Case proven and closed…

De la connerie de 3wmarketing.ca

La nouvelle entreprise 3wmarketing.ca a fait une grosse connerie hier. C’est qu’ils ont mis en ligne un blogue et ont décidé de pomper les fils RSS de plusieurs bonzes du Web dont celui de votre un peu moins humble servante, Adviso Conseil (la boîte que j’ai jadis cofondée), le blogue de l’AMM, CanoëKlik, celui de Guillaume Brunet (mon ancien associé), Éric Baillargeon, Kaufman et bien d’autres encore.

Mais quelle était leur connerie?

Vous n’avez besoin de la permission de personne pour republier le fil RSS de quelqu’un. Cependant, si le fil RSS contient l’entièreté du contenu du billet (versus un fil tronqué qui ne contient que les premières lignes) et que vous mettez ça en ligne, vous devenez de facto, une personne qui contrevient aux droits d’auteurs. Contrevenir aux droits d’auteurs est passible de poursuites criminelles dans tous les pays. En tant qu’éditeur, vous avez un droit de citation, mais ce droit n’inclut pas l’entièreté d’un billet (à moins évidemment que l’auteur ne vous ai cédé par écrit ses droits au préalable). De plus (ceci n’est pas un avis juridique) le droit de citation doit inclure un contexte. Vous devez donc expliquer avant ou après, les circonstances qui vous inclinent à citer un passage. Pour contourner ce genre de situation, plusieurs éditeurs prennent le fil RSS d’un autre éditeur, mais ne gardent que les deux ou trois premières lignes de leurs billets et s’assurent de conserver les redirections et de citer convenablement les auteurs. De plus, il y a une différence entre être un blogueur personnel (comme le blogue que vous lisez présentement) et être un blogue associé à une corporation. Dans ce cas, vous faites une utilisation dite « commerciale » des contenus et vous devriez parler à votre avocat afin de comprendre comment la licence Creative Common qui stipule « pas d’utilisation commerciale » s’applique à vous.

Mon fil RSS est repris à la grandeur de la planète et j’en suis fort aise. Cependant, si les éditeurs qui le reprennent commettent le moindre des impairs et bafouent mon droit d’auteur, je deviens très très très maligne. Tellement, qu’hier, je me suis amusée à envoyer mes copains Twitter et Facebook, défigurer leur site de merde à la tronçonneuse avec l’aide de l’application Netdisaster.

Moins d’une heure après avoir pété ma coche, tous les contenus externes de ce nouveau blogue étaient retirés. Ce sont peut-être des imbéciles, mais au moins ils réagissent vite. Ce qui est inquiétant est qu’ils se présentent comme des experts du Web et que des entreprises qui n’y connaissent rien pourraient les engager et se mettre dans « le caca mou » avec des gens qui s’improvisent « experts ». C’est d’ailleurs un des gros problèmes du Web puisque quelqu’un qui a un cours de programmation HTML au CEGEP ou quelqu’un qui s’est tapé une Maîtrise Scientifique en commerce électronique sont tous deux des experts! Par contre, comme la M.Sc. commerce électronique est chapeautée par la faculté de droit de l’UdeM, par la Faculté des arts et des sciences, Département d’informatique et de recherche opérationnelle et par HEC Montréal, si vous employez l’un de ses finissants, vous serez assurés que celui-ci aura reçu une formation juridique appliquée aux affaires électroniques, qui sans en faire un avocat, l’éclairera sur des pratiques d’affaires respectant le droit. D’accord, je prêche là pour ma paroisse, mais néanmoins, ça fait une méchante différence!

Pour ou contre le microblogage en termes marketing

Je ne me posais pas encore la question puisque je n’observe et n’expérimente le phénomène que depuis quelques semaines. Mais ce sont des billets d’Éric Baillargeon et de Damien Vanachter qui m’incitent à prendre parti. Il est clair que les entreprises se devront de monitorer ce qui se dit sur eux dans la microblogosphère et qu’à l’instar de Club Med, ils pourraient même y prendre une part active. Cependant, comme le remarque à juste titre Éric:

Mais avec le micro-blogging qui limite nos messages à moins de 200 caractères en général, l'utilisation de service de compression d'URL devient une plaie pour tous ceux qui suivent leurs statistiques de fréquentation de leur site.

Des dizaine de milliers de référents sont rendus ainsi invisible à chaque jour. Et plus votre site cible la "Geekosphère", plus c'est vrai.

Cependant, pour les URL que vous raccourcirez vous-mêmes, vous pouvez toujours utiliser Tweetburner afin d’en suivre les statistiques. Mais il est vrai que si quelqu’un d’autre pointe vers votre propriété web à l’aide de ces outils, ça va compliquer l’analyse des référents. À contrario, comme le souligne Damien :

Mais en ce qui concerne tout le reste, et notamment les discussions que nous lançons sur nos blogs et celles auxquelles nous participons ci et là sur la toile, il apparaît de plus en plus futile de vouloir “contrôler” l’endroit où elles prennent place (cfr. l’activité de ce week-end sur la blogobulle tech US en ce qui concerne des services comme FriendFeed ou Shyftr). Il s’agit en quelque sorte du “step 2″ dans l’ère de la participation (le 1er étant la libération des contenus et leur syndication par flux RSS).

Tout comme refuser de mettre des liens dans ses articles (par peur de “faire fuir SON audience”) conduit inexorablement à faire de son site un cul-de-sac sans intérêt, tenter de canaliser l’ajout de commentaires exclusivement “sur” ceux-ci castre la discussion, l’empêche d’essaimer, de “faire des petits”, de quitter en fait le giron de son initiateur pour trouver écho ailleurs, autrement, avec d’autres arguments, d’autres intervenants, dans d’autres langues …

Finalement, le microblogage, tel qu’il s’exprime notamment dans Twitter, changera encore une fois les potentialités d’actions marketing et de suivi statistiques, mais une chose est certaine, comme l’affirme d’ailleurs Damien :

En bref, tout cela n’est qu’une question de “lâcher prise”, d’acceptation d’une perte de contrôle … si les médias traditionnels ont dû faire leur deuil du monopole de l’information, les bloggeurs vont à présent devoir faire le leur de celui de la conversation.

Et les marketeurs aussi, évidemment…

Les tendances, innovations et menaces qui affecteront le commerce électronique et le marketing Internet en 2007 Partie 2

Comme suite aux tendances, innovations et menaces qui affecteront le commerce électronique et le marketing Internet en 2007, voici la partie 2 qui s’intéresse aux Tendances.

Les tendances


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Les tendances, innovations et menaces qui affecteront le commerce électronique et le marketing Internet en 2007 (partie 1)

Pour la deuxième année, c’est avec plaisir que je vous partage les menaces, tendances et innovations que je perçois poindre à l’horizon pour 2007. Ce ne sont pas des prédictions (quoique si vous relisez mes tendances pour 2006, je ne me suis pas beaucoup trompé). Ce sont plutôt des observations tirées des prédictions des autres, de la littérature et des nombreuses idées qui ont germé dans mon esprit tout au long de l’année. Allons-y donc gaiement! Pour 2007, …

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Les faits du marketing par engins de recherches

Advertising Age, met en ligne l’excellent document Advertising Age – Search Marketing Fact Pack 2006 (PDF). Une foule de métrique (Américaine) y est révélée, et elles auront une importance capitale pour les entreprises canadiennes aussi. Entre autres perle, le top 12 des tactiques de référencement pour 2007 (traduit librement).

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Marketingrama, un digglike marketing francophone

Philippe d’Accesoweb nous informe de l’existence d’un agrégateur de nouvelles marketing francophone (ce que l’on appelle aussi un digglike, puisqu’il copie le principe de Digg). Il s’agit de Marketingrama.info.

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L’IA peut vouloir vous faire plaisir et pas nécessairement vous dire la vérité

J’ai eu une étrange aventure avec un étudiant brillant et très déterminé. Je lui ai d’ailleurs ajouté un demi-point pour sa détermination, pas pour sa réponse. C’est que dernièrement avait lieu les examens intra dans mon cours à HEC. J’y parle beaucoup des avantages du marketing de contenus et je donne de nombreux exemples en ligne et hors ligne. Or, durant l’examen, j’avais la question « donnez-moi deux exemples de marketing de contenus hors-ligne. »

Sa réponse :

Hors ligne.
Bien qu’aujourd’hui la majorité du marketing de contenu hors-ligne soit fait avec l’intention de le diffuser en ligne, on peut essayer de séparer les deux. En 2014, Coca-Cola a lancé une campagne nommée Hello Happiness Phone Booth. A l’époque, des milliers de travailleurs arrivaient à Dubaï à la recherche d’opportunités, mais avec un salaire moyen d’environ $6 par jour et devant payer presque $1 pour faire des appels, il était presque impossible de maintenir un contact régulier avec leurs familles. Coca-Cola a donc installé des cabines téléphoniques avec le logo et l’identité de la marque, permettant aux travailleurs d’échanger le bouchon d’une bouteille Coca par un appel téléphonique. Cela fut un énorme succès. En créant une expérience mémorable aux travailleurs, Coca a mis en pratique les valeurs de la marque (bonheur, partage) et a pu renforcer les liens avec les consommateurs ; tout en augmentant les ventes.

Red Bull sont aussi experts à mettre en pratique les valeurs de la marque. En étant présents lors des plus grands événements sportifs et compétitions extrêmes, la vision de la marque comme étant dynamique et intense est encore plus renforcée. Non seulement les athlètes sponsorisés, mais aussi les spectateurs vivent les expériences physiques immersives. Par exemple, lors d’une compétition de surf, un ami à moi qui a fait du bénévolat pour l’événement, était complètement vêtu avec l’uniforme de Red Bull, a participé à des stands et m’a même révélé s’être senti comme un athlète extrême. Et toute cette image que Red Bull veut passer par les événements qu’ils organisent ou participent, se reflète donc sur leur produit et atteint leur public cible.

Puis voici son courriel pour faire changer sa note parce que je ne trouvais pas qu’il avait donné une bonne réponse (avec sa permission de publier en caviardant son identité) :

Bonjour Madame,
J’espère que vous allez bien.
Nous avons discuté aujourd’hui sur la correction de l’examen et je n’ai malheureusement pas pu vous convaincre. Pourtant, même si j’ai compris votre point concernant ma réponse à la question 5, je ne suis toujours pas très convaincu… J’ai même demandé à Chat GPT ce qu’il en pensait, et voici sa réponse (à la fin du courriel).

Je ne veux vraiment pas vous embêter avec tout cela, c’est juste que je me suis extrêmement appliqué pour cet examen et j’ai vraiment besoin d’une meilleure note. En fait, j’ai été accepté pour un master, mais à condition que je maintienne ma moyenne et que mes notes soient supérieures ou égales à 8, ce qui n’a pas été le cas.
De plus, pourriez-vous aussi m’expliquer pourquoi je n’ai eu que la moitié des points à la réponse 1b), s’il vous plaît. Mon examen est en pièce jointe.

Je vous souhaite une excellente semaine et suis encore désolé du petit travail en plus que je vous donne.
Cordialement,


 

Ma réponse à son courriel

Cher XXX

Je vais te donner un autre point de vue “plus éclairé” de ce même Chat GPT. Mais comme j’en ai parlé dans le cours, il arrive que l’Intelligence artificielle “hallucine” et merci de l’avoir prouvé une fois de plus.
🙂

C’est d’ailleurs pourquoi, ça prend toujours “quelqu’un qui s’y connait” pour interpréter les réponses de l’IA et la rediriger dans la bonne direction lorsqu’elle dit n’importe quoi pour te faire plaisir.

voici donc la démonstration

Très cordialement

User
Vous êtes un expert marketing de très haut niveau. Un étudiant universitaire confond le marketing de contenus, la publicité et le marketing événementiel. Alors afin de lui simplifier la vie Pourrais-tu lui expliquer ce qu’est le marketing de contenu et en quoi il diffère du marketing événementiel ou des « stunts » publicitaires ou de la publicité? Merci de ton aide précieuse.

Chat GPT
Bien sûr, je serais ravi de clarifier ces concepts pour vous.
Le marketing de contenu, le marketing événementiel et la publicité sont tous des aspects essentiels du marketing, mais ils ont des objectifs et des approches différents :

1. Marketing de contenu : Le marketing de contenu consiste à créer et à diffuser du contenu pertinent, utile et attractif pour attirer et engager un public cible spécifique. Ce contenu peut prendre diverses formes, telles que des articles de blog, des vidéos, des podcasts, des infographies, des livres électroniques, etc. L’objectif principal du marketing de contenu est d’établir une relation avec les consommateurs potentiels en leur fournissant des informations précieuses qui répondent à leurs besoins ou à leurs problèmes, et ce, sans nécessairement promouvoir directement un produit ou un service. L’idée est de créer une connexion émotionnelle ou intellectuelle avec le public pour renforcer la confiance et la crédibilité de la marque.

Marketing événementiel : Le marketing événementiel implique la création et la promotion d’événements en direct ou en ligne pour atteindre des objectifs marketing spécifiques. Ces événements peuvent être des conférences, des salons professionnels, des webinaires, des ateliers, des séminaires, des concerts, des festivals, etc. L’objectif du marketing événementiel est d’engager directement avec le public cible, de générer des leads, d’accroître la notoriété de la marque, de renforcer les relations avec les clients existants ou de lancer de nouveaux produits ou services. Les événements offrent une plateforme pour interagir en personne avec les clients potentiels et existants, ce qui peut souvent conduire à des relations plus solides et à des conversions plus élevées.
Publicité : La publicité consiste à promouvoir activement un produit, un service ou une marque en utilisant divers canaux de communication payants tels que la télévision, la radio, les journaux, les magazines, les médias sociaux, les panneaux d’affichage, etc. Contrairement au marketing de contenu, la publicité est généralement plus directe et promotionnelle. Elle vise à attirer l’attention du public, à susciter un intérêt pour le produit ou le service, à générer des ventes et à accroître la notoriété de la marque. Les annonces publicitaires sont souvent créatives et percutantes pour capter rapidement l’attention des consommateurs dans un environnement concurrentiel.

En résumé, le marketing de contenu se concentre sur la création de contenu informatif et engageant pour attirer et retenir l’attention du public, le marketing événementiel implique la planification et l’exécution d’événements pour interagir directement avec le public, tandis que la publicité consiste à promouvoir activement un produit ou un service à travers divers canaux payants. Chacune de ces stratégies peut être efficace selon les objectifs et le public cible d’une entreprise.

User
Qu’est qu’est-ce qu’un “stunt publicitaire” dans un environnement physique et en quoi diffère-t-il du marketing de contenus?

Chat GPT
Un “stunt publicitaire” est une stratégie publicitaire qui implique la création d’événements, de performances ou d’actions spectaculaires et souvent surprenantes dans un environnement physique, dans le but de susciter l’attention des consommateurs et de générer du buzz autour d’une marque, d’un produit ou d’un service. Contrairement au marketing de contenu, qui se concentre sur la création de contenu informatif et engageant, le stunt publicitaire vise à captiver et à impressionner le public par des moyens souvent non conventionnels.

Voici quelques caractéristiques du stunt publicitaire et comment il diffère du marketing de contenu :
1. Spectaculaire et surprenant : Les stunts publicitaires sont conçus pour être remarquables et surprenants. Ils peuvent impliquer des performances en direct, des événements inattendus ou des installations artistiques qui captent immédiatement l’attention du public.

Objectif de buzz et de viralité : L’objectif principal d’un stunt publicitaire est de générer du buzz et de la viralité autour de la marque, souvent en utilisant les médias traditionnels et sociaux pour amplifier l’impact de l’événement.

Courte durée et effet immédiat : Les stunts publicitaires ont tendance à avoir un effet immédiat et une durée de vie relativement courte. Ils visent à susciter une réaction rapide et à créer un effet mémorable à court terme.

Moins informatif, plus divertissant : Contrairement au marketing de contenu, qui cherche souvent à fournir des informations utiles et pertinentes aux consommateurs, les stunts publicitaires sont plus axés sur l’aspect divertissant et spectaculaire, avec moins d’accent sur la transmission d’un message spécifique.

En résumé, les stunts publicitaires sont des actions spectaculaires conçues pour attirer l’attention et générer du buzz autour d’une marque, tandis que le marketing de contenu se concentre sur la création de contenu informatif et engageant pour attirer et retenir l’attention du public sur une période plus longue. Bien que les deux approches puissent être utilisées pour renforcer la notoriété de la marque et susciter l’intérêt des consommateurs, elles diffèrent dans leur exécution et leurs objectifs principaux.

VOILÀ

Comment je gagne ma vie, un nouveau billet 13 ans plus tard

En 2011 j’écrivais le billet Comment je gagne ma vie? Consultante, conférencière et auteure. Sur LinkedIn, la copine Monique Lo me faisait remarquer que je pourrais faire une mise à jour et ajouter « enseignante ». C’est tout à fait d’à-propos puisque pour une 2e année j’enseigne aussi à HEC Montréal le marketing entrepreneurial et à l’École des Dirigeants de HEC Montréal, la communication marketing.

 

Mais il y a quelques semaines, un copain camionneur est venu dîner chez nous. Il me posa la même question. Mais qu’est-ce que tu fais exactement Michelle? La réponse est large, tout comme l’est ma pratique.

 

En fait, je suis une spécialiste du marketing numérique, du commerce électronique et des médias sociaux. Dans un sens plus large, je m’intéresse aussi à la cybercriminalité, aux technologies web, à l’économie numérique et à une foule d’autres sujets qui touchent le web, mais dans une optique de conseil de gestion.

 

Par exemple, l’un de mes clients actuels est un organisme paragouvernemental de génie civil. J’ai d’abord fait un diagnostic et un rapport de l’état de leurs présences web et social (diagnostic technologique et qualitatif) et je les aide à peaufiner leurs stratégies numériques et à sélectionner des technologies (dans ce cas-ci une technologie de notification de masse pour avertir les usagers de l’état des infrastructures). Pour un autre client, une petite entreprise agricole, j’aiderai le propriétaire à se positionner efficacement et à croitre ses revenus grâce au marketing de contenus. Pour une autre organisation, je discutais lors d’une conférence, de la criminalité urbaine et des médias sociaux. Cette conférence a été entre autres pertinente pour mes clients puisque durant la dernière année j’ai testé pour un autre client international dans la gestion des risques pour le commerce de détail, des technologies de monitorage des médias sociaux dans un contexte de prévention des crimes interne d’une très grande entreprise de commerce de détail.

 

Mes mandats sont donc très diversifiés, autant pour des PME, organisations gouvernementales, que pour de très grandes entreprises et ce que j’apprends dans un contexte particulier, peut m’être très utiles dans un autre contexte et un autre secteur économique. C’est d’ailleurs ce que je suis en train d’apprendre lors d’un cours Technology Entrepreneurship: Lab to Market que je suis présentement à Harvard. On y voit d’ailleurs à quel point l’innovation est souvent de prendre une technologie, une application, un principe technique, déjà utilisé avec succès dans un type d’industrie, pour l’appliquer à une autre industrie. Ainsi, nous avons réalisé que la technologie utile à la fabrication de ciment, la capacité de mélanger différentes composantes d’agrégats avec une viscosité différente, a pu être utilisé dans l’industrie alimentaire pour faire du beurre d’arachide duquel on avait préalablement soutiré l’huile, et qui se trouvait avec une problématique de mélange d’agrégats à viscosités différentes.

 

Il en est de même pour ma pratique. Ce que j’ai appris dans la mise en marché d’un service chirurgical haut de gamme me permet d’aider un entrepreneur dans le secteur de l’automobile ou dans celui d’un manufacturier/transformateur des composants chimiques de la marijuana à des fins médicales.

 

D’ailleurs, d’enseigner à HEC et de suivre moi-même des cours à Harvard, est un autre moyen de parfaire mes connaissances et de me confronter à la réalité des jeunes générations. Ils questionnent mes enseignements qui sont résolument pratiques, et mon cours à Harvard me permet d’approfondir une certaine démarche d’innovation et une structure mentale me permettant de sortir des biais cognitifs inhérents à une surspécialisation qui nous enferme dans des limites et un cadre mental défini et dont il est difficile de sortir.

 

En outre, j’ai aussi une partie de mon offre de service qui offre de la rédaction de blogues pour différents secteurs économiques, avec l’aide de pigistes membres de l’Association de journalistes indépendants du Québec, avec des contrats annuels. Ainsi, j’ai déjà exécuté des mandats dans le secteur médical, récréotouristique ou de la vente automobile.

 

Je pourrais imager ce que je fais comme étant un médecin généraliste de la santé de vos présences web et médias sociaux, doublés du conseiller technologique, d’innovation et de modèles d’affaires reposants sur le web.

Au plaisir de vous avoir vous aussi comme client 🙂