Le business case du placement de produit sur un blogue

Le business case,  du placement de produit sur un blogue, va énormément varier d’un blogueur à l’autre ou même d’un produit à l’autre. Il est donc difficile de faire un cas d’école pour tout. Cependant, comme pour le placement de produit dans une émission de télévision ou dans un film ou même, par extension, pour une commandite venant d’une vedette (et dans les blogues il y a des vedettes), il est avant tout question de match, de public cible, de « fit » entre la personnalité et le produit et de sous. Si une vedette endosse un produit dans un contexte de commandite ou de porte-parole, il y a un transfert ou association de la popularité du porte-parole avec celle du produit. Ainsi, si un champion international de plongeon est commandité par une compagnie de fast-food, on pourrait croire que ce champion aime bien manger là (même si ce n’est probablement pas le cas et qu’il a besoin de sa commandite pour payer son entraînement). Reste que l’association mentale se fera très probablement à des niveaux inconscients et que ça vaut de l’argent…
Pourquoi je vous parle de ça? C’est parce que j’ai mis en ligne le billet Pub de voiture sur mon blogue? Placement de produits, serait plus adéquat et qu’on me demande dans les commentaires de justifier le business case de ce que j’avance dans ce billet. Tout d’abord, comme c’est souvent le cas, il m’arrive de puiser dans mon expérience personnelle pour faire des billets. Dans ce cas-ci, on voulait faire de la pub de voiture sur mon blogue. Le CPM qu’on m’offrait était déjà en deçà de ce que j’ai déjà avec la pub actuelle et venant de LesAffaires.com. Aux fins de discussion, l’an dernier, lors de la défunte Régie des blogueurs d’affaires de transcontinentale, j’avais plus ou moins 800 $ de revenu publicitaires par mois. Ce montant correspond à la location d’une très grosse voiture pour un mois. Aussi, une pub d’un mois disparaît tout de suite une fois que j’enlève le code. Par contre, un billet écrit avec mes talents de référencement, se trouve en première page de Google pour un certain temps, et reste dans mes archives indéfiniment. De plus, un billet frappe plus l’imaginaire et risque plus d’influencer une décision d’achat qu’une publicité. Une série de billets, encore plus. Aussi, une voiture qui servirait d’outils de commandite dans le cadre d’une campagne de placement dans mon blogue, pourrait aussi être identifiée comme tel et fournir un support promotionnel additionnel dans la vraie vie. Aussi, dans mon cas particulier, mes présences Twitter et Facebook augmenteraient encore ce « package deal » qui pourrait être négocié avec un annonceur. Finalement, si on parle en plus d’une commandite (dans laquelle je deviens porte-parole) une campagne médias traditionnelle additionnelle pourrait sans doute être aussi jumelée à la campagne.
Un business case est donc très certainement crédible.
Pour les critiques
On me dit que j’y perdrais de ma crédibilité. Une commandite, un placement de produit et être porte-parole sont toutes des choses différentes qui peuvent fonctionner de manière concourante sans pour autant que je ne perde de crédibilité. Tout d’abord, il faut que j’accepte. Ce qui n’est pas chose faite (à preuve, j’ai refusé le placement de pub qu’on me proposait). Deuxièmement, on peut acheter du placement de produit sur mon blogue, mais on ne m’achète pas pour autant. Je vais aviser mes lecteurs que je suis payée pour tester un produit et que je vais donner mon opinion neutre là-dessus. Je l’ai toujours fait et je vais continuer de le faire. D’ailleurs, on s’insurge dans les commentaires que je veuille remplacer les journalistes automobiles. On oublie de noter que plusieurs d’entre eux sont déjà achetés par de nombreux voyages des compagnies automobiles comme l’a déjà, à juste titre fait remarquer, un chroniqueur automobile de Radio-Canada (dont j’oublie le nom, mes excuses) à Tout le monde en parle. Leur avis est en outre technique, le mien serait plus émotif et biaisé et ça serait présenté ainsi. Ça en enlèverait pas pour autant sa valeur et son potentiel d’influence sur les consommateurs. Je me souviens en outre d’une émission de télévision dans laquelle un chanteur populaire vantait les mérites de la Prius dans une discussion avec l’animateur. Je songe encore à cette marque à cause de ça (si je me souviens bien le chanteur était Claude Dubois). Finalement, on me parle d’impartialité alors que j’ai toujours été partiale. C’est d’ailleurs l’une de mes marques de commerce. Je dis ce que je pense et j’avoue d’emblée, mes biais.

En conclusion, je suis en discussion avec bien des entreprises sur un tas de choses, y compris des placements de produits, porte-parole et autre et les choix que je ferai ou pas, seront dictés par des considérations financières, de relations publiques, du bon sens et du fit possible. Le point de mon billet et du précédent est que la pub n’est plus vraiment regardé ni à la télévision (sauf encore pour les chaînes de nouvelles continue et de météo parce difficilement pré-enregistrable avec mon enregistreur numérique personnel), ni dans les journaux et encore moins sur les panneaux routiers, il m’apparait donc de plus en plus probable et même souhaitable que la pub se transpose désormais dans les blogues, tv, médias sociaux et autres, avec des formes plus originales et adaptées.
Pour les insultes qui étaient aussi en commentaire dans mon billet précédent, je vais y revenir plus tard…

MAJ
Je vous rappelle que je suis régulièrement invitée (gratos) pour assister à des événements de toutes sortes (valant de quelques centaines à un millier de dollars) et principalement techno, pour que j’en parle ici, ou dans Twitter, si le cœur m’en dit. Je le fais souvent de bonne grâce parce que j‘ai le goût d’y aller et que ce qui s’y trouve est intéressant. Par ailleurs, cet été, on m’a offert, sans que je ne demande quoi que ce soit, toute une gamme de produits d’entretien capillaire, après que j’ai mentionné dans Twitter, avoir bien hâte de pouvoir me laver les cheveux. J’ai essayé le produit en question et me suis empressée de dire à quel point mes cheveux étaient maintenant plus beaux (ce qui est vrai). J’en ai parlé dans Facebook et Twitter et plusieurs copines (et moi-même) achetons maintenant ce produit. Le placement de produit peut donc prendre plusieurs formes. Dans Facebook, je parle aussi souvent des designers québécois. Je le fais parce que j’ai le goût de le faire et que j’aime les fringues. N’empêche que depuis, plein de designers se sont mis copains avec moi et plusieurs aimeraient maintenant que je parle de leurs produits. J’ai été présidente d’honneur des Célébrations de la fierté de Montréal et ce que je portais lors de la parade de la fierté était aussi commandité. Ça a été mentionné dans le site de l’organisation et c’est ce que je portais ce week-end lors de ma conférence à PodCamp. L’idée de placement de produits n’est donc pas si « flyée » que ça. C’est juste qu’on en parle peut-être pas assez et que ça ne fait peut-être pas beaucoup de fric aux agences de pubs. Mais moi j’aime bien briser les mythes et parler d’innovations et de manière différente de faire les choses…

Twitter pour les entreprises sans buts lucratifs

Comme suite à mon billet GE innove avec un Tweet Squad, madame Gyslaine Desrosiers (qui incidemment est présidente de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec et ma cliente) me pose la question en commentaire :

Personnellement, je n’arrive pas encore à comprendre ce que Twitter peut apporter à une entreprise sans but lucratif. De plus, je m’interroge sur l’investissement de temps que requiert cet outil du web 2.0

Voici donc, une tentative de réponse.
Tout d’abord, même les entreprises à but non lucratif ont des objectifs d’affaires à atteindre. Ces objectifs peuvent être :
-de recruter de nouveaux membres
-d’inciter les membres à appuyer une action ou une position sociale ou politique
-de faire une campagne de financement
-d’identifier les influenceurs qui parlent de vos enjeux ou de votre organisation et d’entrer en dialogue avec eux
-de faire la promotion d’un message, une idée, d’une position, d’une cause, etc.
Twitter peut devenir un outil très performant pour tout type d’organisations, qu’elles soient à but lucratif ou non. Je vous invite d’ailleurs à relire mes nombreux billets de la catégorie Twitter ou le microblogging pour vous rendre compte que Twitter peut être utile en terme de monitorage, marketing, relations publiques, branding, référencement et création de trafic et de bien d’autres manières encore. Mais pour être vraiment spécifique quant à la question d’utiliser Twitter pour des OSBL, Chriss Brogan en fait un bon résumé :

Use Twitter for Good
• Quick Human Answers- Ask folks on your friend’s list which digital camera to buy for under $300 US, and you’ll get back a stream of responses.
• Conference / News Briefings- The last several major tech events were covered by Twitter. I heard about the Apple iPhone faster through Twitter than I would via blog surfing. Similarly, I’ve watched people in San Francisco report earthquakes that took news sources hours to confirm.
• Friendsourcing- Last Tuesday, I asked about a web designer for a project. I got back 14 emails in 10 minutes from different sources on Twitter. It’s a great place to find folks to help with things. We once helped a friend out of a bind when he got stuck at an airport, strictly by Twitter. (I write about friendsourcing on my blog).
• Micro-Attention-Sharing- Lots of us use Twitter to direct folks to blog posts we’ve written, news we find needs sharing, or entertaining things we’ve found on the web (Twitter has a built in function to use tinyurl.com to shrink URLs to keep it under 140 characters). It’s *like* using del.icio.us to share, but it’s instant, and you wouldn’t drop 100 links on someone in Twitter in a given day.
• Direct People to Good Causes- I’ve seen plenty of posts of someone doing a walk for hunger or a collection for diabetes. Twitter allows people to use their friend lists to propagate that information faster, and try to draw more direct help down to a problem.
• Bonus- As advertised, Twitter answers the question “What are you doing?” It means that you can stay in touch with others without being intrusive. Just follow their twitters.

Je suggère aussi de suivre @nonprofitorgs sur Twitter, puisque comme il présente dans sa bio :

The mission of this Twitter profile is to serve as a portal to all nonprofit organizations on Twitter [by only following nonprofit organizations].

Autres ressources
Mashable : 26 Charities and Non-Profits on Twitter
The digiactive guide to Twitter for activism
(PDF)

Tourisme Mauricie à l’ère du Web 2.0

Que voulez-vous, mes clients qui ont le courage de la communication bidirectionnelle, de l’authenticité, qui choisissent le code source ouvert (qui écoutent et mettent en pratique mes conseils, finalement) deviennent très souvent des clients chouchous. C’est ce que j’ai le grand plaisir de vous annoncer avec le nouveau site de Tourisme Mauricie et avec leur présence sur les médias sociaux. Ça fait déjà plus d’un an que la formidable équipe de Tourisme Mauricie travaille sur le projet et c’est aujourd’hui (en fait, ça fait déjà quelques jours mais c’est aujourd’hui que je vous en parle) que l’ensemble très Web 2.0 de la présence de Tourisme Mauricie est maintenant en ligne. Je suis très, très fière d’avoir humblement participé à la mise en ligne de ce site qui deviendra l’étalon-échelle de ce que peut être un site touristique Web 2.0…
Voici d’ailleurs les détails du communiqué de presse qui sera d’abord diffusé sur Twitter et Facebook, envoyé aux blogueurs, puis communiqué à la presse (ils sont même Web 2.0 dans les relations publiques, c’est tout dire…).

Shawinigan, le 14 avril 2009 – Afin de se positionner aux premières places des stratégies Internet actuelles en tourisme, Tourisme Mauricie présente sa toute nouvelle plateforme Web intégrant le nouveau portail de l’association, ainsi qu’un blogue répondant aux nouvelles tendances communicationnelles des consommateurs. Jumelée à ces nouveaux outils, une stratégie de positionnement, de référencement et d’indexation dans les moteurs de recherche permettra à Tourisme Mauricie de maximiser le rendement de ces nouveaux outils dans l’univers Web.

S’assurer que l’internaute nous trouve

L’Internet joue un rôle essentiel dans le processus d’achat de produits touristiques par les consommateurs. « Selon les données les plus récentes du Réseau de veille en tourisme, 75 % des voyageurs branchés magasinent sur le Web avant de procéder à leurs achats. Aussi, ils sont de plus en plus nombreux à rechercher des avis des autres voyageurs afin de consolider leurs décisions. L’intégration d’un blogue sur le nouveau portail répond directement à cette tendance. Il est donc vital d’être le plus près possible des consommateurs quand ils magasinent leurs vacances sur le Web » souligne madame Laurent, directrice marketing. Elle ajoute : « Notre portail Web se veut par conséquent pratique, efficace et bien référencé afin de faciliter les recherches des futurs voyageurs sur Internet. Pour ce faire, nous nous sommes entourés de conseillers et fournisseurs qui figurent parmi les meilleurs, soit madame Michelle Blanc (M. Sc. commerce électronique et consultante en marketing Internet) pour la stratégie, et toute l’équipe d’ADN Communication pour la conception et l’implantation des tactiques d’optimisation sur les moteurs de recherche ».

La vision de Michelle Blanc pour Tourisme Mauricie

« La philosophie derrière tourismemauricie.org en est une d’ouverture à la communauté élargie, aux touristes et au monde, et est encapsulée en ce que nous appelons communément le Web 2.0. Le site mettra donc en valeur les attraits des membres de Tourisme Mauricie, mais aussi toutes les autres facettes touristiques, culturelles, naturelles, humaines de ce que la Mauricie a à offrir, et ce, en permettant la discussion bidirectionnelle avec les internautes. Si ça existe en Mauricie, le site en parlera éventuellement… » Pour soutenir cette approche du Web, on peut déjà retrouver Tourisme Mauricie depuis quelques temps sur des réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter et autres.

Maximiser la force du nombre

« Suite aux recommandations expertes de madame Michelle Blanc, ainsi qu’au travail de sensibilisation de l’équipe marketing de notre organisme, nous n’avons pas eu d’autres choix que de conclure que la stratégie Internet de Tourisme Mauricie était désuète et non-adaptée aux nouvelles réalités de l’environnement Web » mentionne monsieur Lacerte, président du conseil d’administration. « Il nous est apparu évident que Tourisme Mauricie avait besoin d’une véritable plateforme Internet, capable de bien représenter l’ensemble de nos produits reposant sur plus de 515 membres. Nous sommes donc confiants que ce nouveau portail régional assurera aux entreprises membres de l’association, ainsi qu’à toute la Mauricie touristique, une présence Web efficace, tout en maximisant la force du nombre » ajoute-t-il.

En complément d’information, je vous invite aussi à lire Web 2.0 et question existentielle des associations touristiques partie 1 et partie 2 et, pour les geeks, vous serez probablement surpris d’apprendre que le site au complet et le blogue en sous domaine sont montés à partir de la plate-forme WordPressMU.

Mon jeune dinosaure préféré

Que je suis choyée! Mon jeune dinosaure préféré, Jean-François Coderre Codère de RueFrontenac (mais oui ce journal en ligne du syndicat des journalistes qui manifestent durant le lock-out du Journal de Montréal), fait une sortie dans son article Internet et les lunettes roses. Mais l’essence de son argumentaire se retrouve aussi dans les commentaires de mon billet Pour ces journalistes qui vomissent sur Twitter et sur les blogues (mais oui j’aime bien ça me pogner avec lui, le taquiner et lire ses réactions démagogiques) :

J-F Coderre Codère:

Pardonne-moi Michelle, mais je ne suis pas certain de comprendre. On devrait donner le ciel pour les 7% (aux États-Unis, je me demande bien combien c’est ici) qui partagent des liens via Twitter, mais ignorer complètement les 14,4% de Québécois qui n’utilisent JAMAIS Internet (NETendances de ce matin)?

Combien de lecteurs vont sur Cyberpresse à cause de leur nouveau fil Twitter? Combien y vont à cause de l’édition papier?

Tout ce que je dénonce, c’est ce manque de proportions omniprésent dans les analyses de la progression du Web.

Et en passant, je n’ai pas vomi sur Twitter. J’ai juste dit que c’était con

Michelle Blanc

Jeff, je te pardonne et je vais t’expliquer. Ce qui fait qu’un site de nouvelles fait de l’argent c’est, entre autres, son achalandage et celui-ci vient, entre autres, de Google et Google t’envoie encore plus de monde s’il y a déjà beaucoup de monde qui hyperlient vers toi. C’est un des principes de base de ce que l’on nomme le référencement naturel. La loi du Web ce sont les hyperliens. Pour ce qui est de Twitter, je vais encore te l’expliquer. Twitter rejoint un petit groupe d’individus et il n’est pas encore mainstream. Mais ses utilisateurs sont le 2e groupe le plus influent du Web après les médias trad., c’est à dire les supers geeks et les supers blogueurs qui y vont pour s’inspirer pour leur billet qui seront ensuite mis en ligne avec des fameux hyperliens qui redirigeront d’autres internautes vers le contenu du journal en ligne. Finalement, oui il y a des gens qui ne vont pas en ligne, oui il y a des illettrés et c’est pour ça que c’est bien toutes ces photos dans ton journal. Ça les aide, au resto, à faire semblant qu’ils savent lire… Mais que tu le veuilles ou non, dans Newspaper il y a “news” et “paper”. Ceux qui insistent pour les News auront un avenir radieux et ceux qui s’accrochent à Paper, leur avenir sera peut-être moins jojo….

MAJ
Dans le TheDailyTelegraph (mais ils disent probablement n’importe quoi puisqu’ils ne sont pas membre de la FPJQ et qu’ils écoutent sans doute des gourous du Web) on peut lire dans l’article Is the G20 summit a turning point for Twitter?:

All the world’s atwitter. Or so it has seemed over the last few months anyway. But with the G20, finally Twitter has shifted from being the story to becoming a tool with which to tell the story.

It could be argued that this shift began with the Hudson plane crash but very quickly the “Twitter angle”, that the news had broken in a tweet, was everywhere. Suddenly a rash of stories cropped up about news being broken on twitter, not to mention great excitement every time Stephen Fry so much as sneezed.

As the G20 protests spread through the City, Twitter is finally being widely recognised as a great way to follow events as they unfold.

Humm, étrange réaction de la communauté journalistique British?

MAJ2
Mes excuses Jean-François Codère d’avoir mal écrit ton nom. Ma faute, ma très grande faute

À propos des agences Web intégrées

La semaine dernière je reçois un appel de la CEIM qui fait un sondage pour une nouvelle agence Web intégrée qui veut s’installer à Montréal. Ils veulent savoir ce que j’en pense et s’il y a un marché pour ça. Mais oui il y a un marché pour ça! Il y a un marché pour un paquet de concepts. Une agence Web intégrée c’est une agence qui se présente comme étant bonne dans tout et qui sait faire d’un bout à l’autre du spectre les différents métiers du Web. Ils font de la stratégie, de la production, du design, de la rédaction spécialisée, du marketing Internet incluant le référencement et le placement par mots-clés, de la bannière et des médias sociaux. Ils font de l’ergonomie, de l’analyse comportementale, du « eye tracking » du sondage en ligne et des relations publiques. Ça me fait songer à ces restaurants grecs qui font de la cuisine italienne, chinoise et canadienne. Il y en a plusieurs à Montréal et ils vivent de leur concept. Mais moi si je veux manger de l’Italien je vais dans le quartier italien manger chez quelqu’un de spécialisé dans cette cuisine. C’est une question de choix. J’ai comme de la misère avec des gens qui font de la stratégie et dont la conclusion est d’utiliser la techno avec laquelle mon staff est habitué de travailler…
Mais c’est sans doute juste moi…

MAJ
Ha oui, j’oubliais, certaines sont même aussi bonnes dans la pub traditionnelle. On est intégrée ou on ne l’est pas? Un beigne et un cappuccino avec ça?

MAJ2
Le gros plus des restos grecs qui font de la cuisine canadienne, chinoise et italienne, c’est qu’ils ont inventé la pizza et le spaghetti au smoked-meat. C’est déjà ça…

MAJ3
D’une copine sur mon mur Facebook

Wow je suis loin de mes années en publicité/marketing, mais en vous lisant tous et toutes je me tiens à jour. Je ne sais plus de qui j’ai lu cela, mais j’ai beaucoup aimé la pizza au smoked-meat, car les agences web à mon avis, sont ce mélange, mais servi dans une assiette en porcelaine…

De l’importance d’une saine présence Web incluant les médias sociaux

Concernant le quiproquo que j’ai avec une certaine entreprise et à la puissance de mon référencement, je disais en commentaire :

L’un des éléments de l’équation est certes que mon blogue est très performant. Mais l’autre élément est que la présence de cette entreprise sur le web est médiocre (avec entre autres des sites en Flash). Si l’entreprise était réellement présente efficacement avec ses sites Web et sur les médias sociaux notamment, plusieurs des premières places de Google seraient naturellement prises par elle plutôt que par les autres…

À ce propos, une recherche sur Google avec mes nom et prénom fait apparaître dans les résultats plusieurs de mes différentes présences Web : sur mon blogue, Twitter, Dailymotion, Wikio et autres. Une entreprise qui désire soigner son image sur le Web devrait peut-être aussi songer à être efficace sur le Web avec ses propres sites Web (exit le Flash), mais aussi à démultiplier sa présence sur plusieurs outils gratuits, qui se réfèrent à son point central, étant le site principal. Ma vision du web est qu’il est comme l’univers. Votre site principal est un soleil qui a besoin de vos planètes (les médias sociaux) qui gravitent autour de lui. Mais ce soleil doit aussi être en relation avec d’autres soleils (sites d’autorité dans votre domaine, médias, et cetera) d’autres constellations et ainsi de suite. Les hyperliens externes pointant vers votre site principal sont d’importance capitale. Mais d’être aussi présent sur divers médias sociaux, avec l’utilisation du Brand de votre entreprise, favorise aussi le fait que pour une requête avec celui-ci, c’est vous qui apparaissez à divers endroits cruciaux des résultats de recherche. Vous reléguez ainsi au second rang, ceux qui parlent de vous, que ce soit en bien, ou en mal…

Je ne suis pas une fille de pub

Petite mise au point pour spécifier que je ne suis pas une fille de pub. Moi la pub je m’en fous. J’en ai fait que très rarement (avec des résultats par contre parce que j’aime bien ça les résultats). Pourtant, je fais entre autres beaucoup de mandats stratégiques d’acquisition de clients sur le Web (au niveau tactique via le référencement, les pubs Adwords ou les stratégies conversationnelles Web) et j’aime bien le marketing d’attraction ( pull) plutôt que celui « in your face » (push) que propose la pub. Je n’ai rien contre la pub, je ne la regarde que très très rarement et je la trouve la plupart du temps insipide et inutile. Comprenez bien cependant qu’il y a pourtant de la pub dans un bandeau supérieur de mon blogue et que si des gens sont assez convaincus pour me payer le gros prix qu’on me paie déjà pour que le bandeau apparaisse, je suis très capable de vivre avec le paradoxe de faire apparaître de la pub sur mon blogue et d’encaisser le chèque. Voilà, je dis ça comme ça parce qu’on m’a parlé de pub à plusieurs reprises aujourd’hui. En passant, ma meilleure pub à moi est le blogue que vous lisez présentement et ironiquement, il ne contient pas de pages décrivant dans le détail les services que j’offre. Pourtant, ma clientèle vient principalement de mon blogue et les clients semblent très bien comprendre ce que je peux faire pour eux. Peut-être que je suis une fille de pub finalement, mais que la pub que je fais est bin différente de celle traditionnelle qu’on a l’habitude de ne vouloir pas voir…

Les médias sociaux joueront le même rôle que jouaient les films durant la grande dépression

« Les médias sociaux joueront le même rôle que jouaient les films durant la grande dépression » est une citation étonnante qu’on prête à Cate Riegner, VP  recherche de Netpop Research LLC dans l’article SocNets Grow 93% Since 2006; Poised to Play Role in Recession de Marketingcharts.com.  Elle rajoute aussi :

The growth of social networking is still accelerating and the bonds consumers are developing with friends and groups of like-minded people are just beginning to shape behaviors. Companies need to be there, talking to both their existing and potential ‘fans.’ Brands that experiment in social advertising now will be in the best position to leverage these important media channels when the economy turns the corner.”

Il est clair que les médias sociaux deviennent rapidement des catalyseurs d’opinions et que les opinions à propos des entreprises, de l’économie, des gouvernements, de la culture et de tous les autres aspects de la vie y sont discutées et que ces discussions ont un impact sur les perceptions des gens qui y prennent part. La publicité sur ces réseaux est encore à ses premiers balbutiements et déjà, pour certaines niches, ça peut être très lucratif d’y être. Je cherche toujours cependant LE modèle d’affaires d’une présence corporative (et je ne parle pas d’une pub ici) qui rapporte substantiellement. Cependant, bien que je n’ai pas encore été témoin d’un modèle d’affaire média sociaux efficace et qui m’aurait flabbergasté, il est crucial pour les entreprises d’y être et d’expérimenter avec  ces nouveaux médiums. Cela étant dit, il est aussi évident qu’une présence comme celle de Barack Obama, ou qu’une initiative comme les pros du party (groupe de jeunes qui aiment bien une marque de bière) peuvent générer des retombés d’affaires très évidentes. Mais ces cas typiques et encore très isolés peuvent difficilement se traduire en méthodologie efficace pour l’ensemble des entreprises ou organisations. Mais tout comme lors des débuts du référencement, du positionnement AdWords ou de toutes les autres innovations marketing internet, les premiers qui y sont et qui finissent par comprendre la mécanique seront aussi ceux qui prendront une longueur d’avance sur leur compétiteur…

Mes 20 billets coups de cœur de cette année

Comme dans les prochains jours je risque fortement d’être moins active sur mon blogue (sinon Bibitte va me tuer), je vous propose mes 20 billets coup de cœur (par ordre antéchronologique) de ce que j’ai écrit cette année. Vous remarquerez que ce sont presque tous des billets d’humeur et de réflexion et que mes billets plus techniques et statistiques n’y sont pas. C’est que je m’implique émotionnellement plus dans mes billets d’humeur. J’aime bien les autres, mais on ne peut pas tellement être personnel avec une statistique, quoique…

  • Mélancolie du Grand Antonio
  • La FPJQ et les fabricants de fouets, même combat
  • À propos « des vrais métiers »
  • La perte de contrôle salutaire
  • Le Président Barack Obama
  • Chier dans ses culottes
  • De la communication unidirectionnelle dogmatique à la communication multidirectionnelle égalitaire
  • La crise financière américaine pourrait aider le Web
  • Les partis politiques canadiens et les médias sociaux. Un concours de kékette
  • Culture en péril et démocratie périlleuse
  • Réponse à un expatrié qui renie ses origines
  • De l’utilité du blogue comme outil de catharsis
  • Le leurre du référencement des sites Flash
  • Pourquoi accepter des gens qu’on ne connaît pas sur Facebook? Prise 2
  • Web 2.0 et question existentielle des associations touristiques
  • Minuit
  • Les compagnies sur Twitter et Twitter comme outil de marketing et de relations publiques
  • Du blogue et de la patate
  • La destruction virtuelle, une forme d’art … ou de besoin?
  • Je n’irai pas par quatre chemins.
  • Conférencière sur le Commerce électronique et Web 2.0

    Demain a lieu l’événement Rencontre entrepreneuriat jeunesse 2008 qui rassemble les conseillers en entrepreneuriat de la province, qui font parti des SAJE (Service d’aide aux jeunes entrepreneurs), J’y serai donc conférencière sur le sujet Commerce électronique et Web 2.0. Comme cela est mon habitude, ma présentation Comment utiliser le Web pour l’acquisition client (PDF) est disponible pour votre plaisir ou votre information (et parce qu’ironiquement, de mettre mes présentations en ligne, en plus de fournir des idées à la compétiton, ça m’aide surtout au niveau de mon propre référencement).