Immanquablement, lorsque j’ai un nouveau client, je peux facilement jauger sa connaissance (ou méconnaissance) du Web et l’emprise que les « agences de pub, comm., graphique, etceatera) ont sur lieu par l’insistance qu’il met dans la question « Je veux un bôôôôôôôôô site web ». Il ne me demande pas je veux un site web efficace, je veux des retombés d’affaires, comment faire pour acquérir des clients sur le Web, non l’insistance du questionnement se fait surtout sur « mon site va-t-il être beau? ».
C’est une question tellement répétitive et classique que ça me fait souvent sourire. Je réponds souvent par la boutade, si vous devez choisir entre un restaurant qui est beau et un restaurant qui est bon lequel préférez-vous? Ils me répondent inévitablement le restaurant qui est bon. Le Web c’est la même chose. Idéalement on veut manger dans un restaurant qui est bon ET qui est beau, mais si on doit choisir, le bon l’emportera haut la main. Mais avec bien des clients, avant qu‘on n’entre dans le pourquoi du comment, c’est plutôt le beau qui les fascine, qui les enthousiasme, qui les fait triper.
J’ai un client qui fait affaire avec une grosse agence de communication américaine. Il me montre le document de 40 pages que l’agence a préparé pour le nouveau site Web de mon client. Du blabla bien intéressant, du beau en « veux-tu en vla », on y parle même du « concept du site Web ». Cependant, à aucun endroit on ne parle de technologie utilisée!!! Aucune ligne sur le langage de programmation, le type de base de données, d’interface d’administration, de retombées d’affaires, d’objectifs d’affaires, de propriété du code source ou autres formalités “qui donnent mal à la tête”.
Parlant de restaurant, ça me fait penser à l’un de mes clients qui a déjà eu l’obsession du beau, mais qui a finalement compris que son investissement se devait d’être pas mal plus que juste ça. Son site est en ligne depuis quelques semaines et vous savez quoi, il est particulièrement beau aussi. Il s’agit de LaPiazzetta.ca et bien que la mise en place complète de la stratégie en ligne ne sera complétée que dans plusieurs mois encore, déjà je suis fière de ce site parce que oui il est beau, mais surtout, parce qu’il sera d’une efficacité redoutable (réalisé par La Fabrique de blogue).
D’autres réalisations récentes, de certains de mes clients, qui sont aussi d’abord efficaces et dont l’aspect esthétique répond à leurs besoins :
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L’éternelle guéguerre Twitter/Facebook est littéralement un sujet inépuisable. Ce sont 2 outils complémentaires dans un coffre à outil marketing moderne, that’s it. Ce genre de généralisation ne rend pas service à ceux qui sont déjà tout mêlés là dedans.
J’aimerais voir des données, des stats qui démontrent que pour une entreprise les efforts mis dans Twitter seront plus payants que dans Facebook. J’ai l’impression que cette conclusion provient de ta pratique personnelle au sujet du produit “Michelle Blanc” et oui, peut-être que dans ton cas précis, Twitter est un meilleur investissement que Facebook mais tu es dans le B2B et ca s’adonne que tes cibles d’affaires sont justement ces super-influenceurs, early adopters, journalistes etc. Si on prend, un PME manufacturière, une petite entreprise de service, un Gym, une OSBL, une cause, etc ou n’importe quelle organisation qui doit faire du B2C, Facebook est un outil beaucoup plus naturel et convivial pour rejoindre notre cible.
Dans l’ordre de priorisation de l’utilisation des médias sociaux, si j’avais à généraliser, je recommanderais sans gêne de mettre son temps dans Facebook et lieu de Twitter.
Voici donc ma réponse, très cher Étienne.
Tout d’abord, tu as raison, idéalement pourquoi choisir l’une ou l’autre plate-forme? Idéalement, il faut être sur les deux (trois, quatre ou cinq puisqu’il y a une panoplie de médias sociaux qui peuvent répondre aux besoins d’un objectif d’affaires et d’une organisation). Mais si on doit maximiser ses efforts, il faut discriminer quelle plate-forme on priorise, la question de la différence des plates-formes se posera donc très rapidement.
Deuxio, tu as tout à fait raison, mes impressions viennent aussi de mon expérience personnelle. Ce que je dis à mes clients, je ne l’ai pas seulement lu dans un livre (ou écrit moi-même dans un livre, hehehe), mais je l’ai d’abord expérimenté et je suis un laboratoire vivant de médias sociaux. Cependant, quoi que tu ailles raison en disant que ma cible principale soit le B2B, je te rappelle que je suis maintenant aussi B2C puisque mon livre, Les médias sociaux 101, s’adresse à monsieur madame tout le monde et que mes conférences attirent une vaste gamme de gens. Ma pratique se transforme donc un peu. De plus, mes clients eux sont autant dans le B2B, que le B2C ou que le B2G, le G2C ou tout autre acronyme désignant l’organisation émettrice et ses interlocuteurs primaires.
Finalement, les fameuses données prouvant hors de tous doutes que Twitter est supérieur à Facebook ne sont pas disponibles pour un tas de raisons. L’une qui est très pratique pour mon argumentaire, mais qui est tout de même la réalité est que mes clients n’aiment pas réveiller leur compétition en fournissant des stats et études de cas qui prouvent à quel point « la croyance populaire » est à côté de la track. Par contre, je vais tout de même répondre à ton questionnement en poussant un peu plus ma démonstration.
Twitter and Facebook are both good at what they do. Twitter is like Times Square on New Year’s Eve – noisy and open to all. Facebook is more like a party invitation with an RSVP. Where would you rather go?
-facile à naviguer et mettre à jour et hyperliens pour promouvoir n’importe quoi
-une portée au-delà du cercle restreint des amis ou des admirateurs
-Tout le monde peu suivre la discussion (sauf si profil barré ou si un utilisateur est barré)
-un outil de communication direct et une réponse instantanée
-Vous n’avez pas besoin d’être inscrit nulle part pour lire les infos Twitter qui peuvent même être liés à un lecteur RSS
-La plate-forme est très interactive et disponible via des API ouverts
-Énormément d’applications externes sont développées
-Des revenus potentiels de messages SMS venant de réseaux sans fil (même si Twitter dit ne pas encore recevoir de dividendes)
-des revenus publicitaires et ou par inscription possible
-Les couts d’opération de Twitter sont minimes comparativement à Facebook (ce qui lui donne un avantage de coût comparatif)
Twitter les contre
-Fonctionalités limitées, trouver des gens, envoyer de brefs messages, messagerie privée
-Limite de 140 caractères par message
-Une courbe d’apprentissage plus longue et ardue que Facebook
-Trop d’emphase est mis sur le nombre de Followers
-Une plus petite base d’usages que Facebook
-Un modèle d’affaires encore nébuleux
Facebook les pour
-Applications plugiciel, trouver des gens, faire des connexions, courriels, chat, partage de photos, vidéos, textes
-La plupart des gens comprennent rapidement la valeur de se mettre en relation avec ses amis, famille et certaines personnes se servent de Facebook plutôt que le courriel ou le chat traditionnel
-Différents niveaux de transparence possible de l’information partagée
-Plus d’emphase mis sur la qualité de la relation vs la quantité de relations
-Une base d’usagers énorme et encore en croissance
-Demande un grand investissement de temps et d’argent avant d’atteindre des bénéfices durables
-Un modèle « opt in » qui demande aux usagers de d’abord se connecter
-moins de réponses immédiates à moins d’être branché continuellement
-La pluralité des plugiciels et d’applications lourdes peut limiter la portabilité et faire exploser la structure de coûts
J’ajouterai aussi que dans un contexte d’affaires, sur une page par exemple, on a aucune idée des statistiques réelles de Facebook. On parle par exemple du nombre d’impressions du message d’une page. Qu’est-ce que ça veut dire? Pas grand-chose en fait. Par exemple, est-ce le nombre de fois que le message d’une page est apparu sur la timeline d’un usager? Est-ce qu’il a lu votre message, a-t-il besoin de défiler sa page pour le voir? Nous n’en savons strictement rien. On ne parle pas ici de message vu, mais bien d’impressions. De plus, Facebook me rappelle un peu la folie des entreprises au tour de l’an 2000 avec le Web. Ça nous prend un site Web alors on dépense et on croit que par magie des retombés d’affaires arriveront. Alors on cré une page Facebook et on espère que parce qu’on y est, les retombés d’affaires viendront toute seule. De plus, comme je le mentionne, les conditions d’utilisation de Facebook et les API qu’ils mettent à la disposition des développeurs externes changent constamment, ce qui met sérieusement en péril la pérennité des contenus qu’on y expose et des applications tierces qu’on y développe.
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Pourquoi Twitter est supérieur à Facebook dans une optique de marketing et relations publiques? Pour différentes raisons que j’ai déjà exprimées dans une myriade de billets que je vous remets en fin de mon argumentaire. Mais je vais plutôt ici vous faire un petit récapitulatif (partiel) de certaines différences que j’observe.
Facebook:
C’est pour la masse, mais cette masse n’a que peu de chance de voir vos contenus de page Facebook à moins qu’il ne soit vos amis (et seulement eux auront accès à vos contenus). Le processus permettant de faire croitre les « amis » est long et dispendieux. Vous pouvez décider de faire un concours pour attirer des amis, mais il faut débourser plusieurs milliers de dollars et les conditions sont contraignantes. La très grande majorité des contenus de Facebook sont hermétiques au reste du Web. Vos contenus peuvent disparaître n’importe quand. Il est difficile de fouiller dans vos archives et la pérennité de celle-ci est loin d’être certaine. Twitter :
C’est pour les « early adopter », le 2e groupe le plus influent du Web après les médias traditionnels c’est-à-dire les recherchistes, les journalistes, les super blogueurs, les faiseurs de tendances. Dans un processus de marketing ou de relations publiques, il semble très pertinent d’entretenir un dialogue avec ceux qui peuvent réellement multiplier l’impact d’un contenu dans les médias trad., dans leurs blogues et sur les moteurs de recherches. Twitter est complètement ouvert au reste du Web. Il n’est pas nécessaire d’être « ami » avec quelqu’un pour voir son contenu. Les contenus mis en ligne sur Twitter apparaissent dans les moteurs de recherche dans la nouvelle fenêtre de ceux-ci pour les contenus du « web en temps réel ». Twitter a une myriade d’outils d’extraction de données et de contenus. Le trafic vers un site Web généré par twitter est supérieur à celui généré par Facebook. Les recherches par sujet sur Twitter sont de beaucoup supérieures que celle de Facebook. À ce propos, j’ai un nouveau client qui est guide de chasse à l’ours noir. Une requête « bear hunt » dans Twitter (ou l’un des très nombreux outils de recherches externes à twitter) fait apparaître rapidement des centaines de clients potentiels et d’interlocuteurs (et de détracteurs) vivement intéressés par le sujet. Faire la même chose dans Facebook est d’une lourdeur désarmante. Pourquoi les gens retwittent-ils? Ces organisations qui ne comprennent pas Twitter Twitter, comment suivre des milliers d’usagers et les Twittersnobs Les moteurs de recherche en temps réel LeLab VOXtv, chronique Twitter explication et l’impact sur les médias Twitter, le profil sociodémo, les bénéfices et le point de vue de son CEO Questions réponses à propos de Twitter 7 raisons pour lesquelles les gestionnaires de produits se doivent d’être sur Twitter Twitter pour les entreprises sans buts lucratifs Pourquoi les entreprises se plantent sur les médias sociaux en général et Twitter en particulier
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Alors, allons-y. Le Web 2.0 est une série d’observations des sept compétences qui ont permis aux survivants de la bulle techno des années 2000, de devenir florissante en 2005 et a été inventé par Tim O’Reilley cette même année. De mes archives, le billet de 2005 Qu’est-ce que le Web 2.0, est assez explicite sur ce que c’est. Comme je l’expliquai aussi en 2007 dans le billet Qu’est-ce que le Web 2.0, redux, les médias sociaux sont une conséquence du Web 2.0, mais ne sont pas le Web 2.0. Les médias sociaux sont donc différentes technologies qui permettent à un néophyte, le partage d’information, la création et mise en ligne de contenus et l’interaction sociale. Visitez Wikipedia à l’onglet médias sociaux pour en avoir une définition plus étoffée (et merci au contributeur qui a ajouté l’une de mes conférences en pièce jointe à cette définition. Juste avant que mes détracteurs ne l’effacent). Les réseaux sociaux (qui sont souvent mis pour synonyme des médias sociaux) sont quant à eux l’ensemble des intervenants individuels ou organisationnels faisant partie d’un même groupe social (le réseau social) sur un ou des médias sociaux. Voilà,
En prime, le réseautage social est l’acte de faire des relations avec des individus ou des organisations (via les médias sociaux par exemple) et le web social est un ou plusieurs lieux de socialisation en ligne.
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Étant donné ma notoriété et mon statut de nouvelle femme, de plus en plus souvent je reçois des messages haineux sur Twitter, dans mon courriel, sur Facebook ou autre présence Web. Comme il est suggéré dans l’approche valorisée par la US Air Force et dont je parle dans les billets US Air Force, Vos enjeux de relations publiques 2.0 peuvent difficilement être pires que les leurs et La US Air Force fournit des outils pour les blogueurs d’affaires, il est suggéré de ne pas réagir aux trolls et aux intimidants (dans le sens anglophone de haters ). Dans un contexte d’affaires, cela est très certainement justifié. Par contre, dans un contexte personnel (et quelquefois dans un contexte d’affaires) cela peut être plus difficile s’il s’agit de menaces, de diffamation, d’intimidation ou simplement parce que l’harceleur touche un point sensible avec une méchanceté évidente. Ici et ailleurs, j’ai quelquefois réagi à ce genre de connards. J’ai intenté une poursuite au civil en diffamation et fait deux plaintes officielles à la police, seulement que dans les derniers douze mois. J’ai aussi mis en évidence certains de ces contenus haineux sur ce blogue et ailleurs. Le problème avec ça est que ça peut donner l’impression que je suis une tigresse aux aguets qui réagit à tout bout de champ. Les gens voient mes réactions, mais n’ont pourtant aucune idée du flot d’insultes et de contenus méprisant dont je ne parle pas et sur lequel je ne réagis jamais.
On dira aussi « elle voulait être veudette, ça vient avec donc pourquoi elle joue à la victime? ». C’est un bon point sauf que je ne joue pas à la victime. Je suis effectivement une victime de messages haineux (et même de menaces de mort) et ce n’est pas parce que je suis devenue populaire que ces intimidations soient justifiées ou justifiables. Dans tous les cas, je me dois de me protéger et de développer des mécanismes de gestion du mépris. J’en parle avec mon psychologue et évidemment, de relativiser le mépris, de le comprendre, d’imaginer sa (ou ses sources), de focaliser sur la montagne de messages positifs et d’amours que je reçois tous les jours ça aide énormément. Je vais aussi débuter des cours de Yoga afin de me protéger de ses énergies négatives. Mais je viens de découvrir le triangle dramatique, dit aussi Triangle de Karpman qui pourra certainement m’aider (et sans doute vous aidez aussi) à agir avec plus d’efficacité sur ces messages haineux. Le triangle de Karpman qu’est-ce que c’est Wikipedia dit :
L e Triangle dramatique, dit aussi Triangle de Karpman, est une figure d’analyse transactionnelle proposée par Stephen Karpman en 1968 qui met en évidence un scénario relationnel typique entre Victime, Persécuteur et Sauveur (ces rôles étant symboliques, une même personne peut changer de rôle).
C’est une schématisation qui tend à exprimer que si une personne utilise un de ces rôles (par exemple la victime), elle entraîne l’autre à jouer un rôle complémentaire (le Sauveur ou le Persécuteur). L’expression de ce scénario permet de déceler la mécommunication : on peut souvent l’utiliser pour exprimer les mécanismes ayant généré un conflit.
(…)
Un exemple : S1 affirme à S2 : ” Tu n’as pas honte de refuser de manger ces bons haricots verts ? Quand je pense aux efforts que Pépé a faits pour les semer, les desherber, et les ramasser alors qu’il a mal au dos, tu me fais de la peine ! ” Dans cet exemple, où le grand-père (décrit en Victime) est bien sûr absent, le parent S1 qui gronde l’enfant S2 aurait tout aussi bien pu évoquer la personne qui a fait l’effort de cuisiner, ou n’importe qui d’autre, comme victime du bourreau… Nous ressentons dans de telles circonstances l’envie de dire : ” mais ça n’a rien à voir ! ” au manipulateur S1, qui se fait passer ici pour un Sauveur, alors qu’il fait pression de manière indue (il serait possible de parler de l’utilité qu’il y a à goûter de chaque plat, ou d’avertir l’enfant que s’il refuse totalement les haricots il n’aura pas à réclamer une seconde part de dessert, etc. ce qui serait une manière moins détournée de gérer le refus d’un enfant de manger ce qui est proposé…).
Comment s’en sortir ?
Lorsque vous estimez être pris dans une situation de triangle dramatique, et ce quelque soit le rôle que vous y jouiez, vous avez la capacité de vous en sortir. Le moyen le plus radical est la fuite. Quoique nécessaire dans certaines situations, cette attitude risque de ne pas résoudre le problème qui se répétera à l’envi.
Voici une technique en cinq étapes pour non seulement vous dégager personnellement d’une telle situation inconfortable mais aussi pour la désamorcer efficacement, pour le bien de tous. Cette technique part du postulat que les trois protagonistes sont si étroitement reliés entre eux que le changement de comportement d’un d’entre eux aura un impact sur les autres.
– Etape 1 : Tout d’abord, il convient de ressentir le déplaisir croissant suscité par le jeu de pouvoir en action. La prise de conscience de ce malaise va nous pousser à réagir et à provoquer un changement, quitte à devoir traverser un moment d’inconfort.
– Etape 2 : Avant de réagir, il est utile de prendre du recul par rapport à la situation et d’identifier le rôle présent de chacun, y compris de nous-même.
– Etape 3 : Nous établissons mentalement une stratégie d’intervention selon nos aptitudes, notre humeur du moment, les autres protagonistes et la situation en jeu : humour, expression de notre ressenti à propos de la situation, recherche d’intentions positives derrière les comportements, symbolisation des interactions en cours, usage de métaphores, etc.
– Etape 4 : Nous exprimons clairement notre analyse de la situation, non plus en nous acharnant sur le contenu mais en communiquant sur l’interaction elle-même. Un moyen efficace pour recevoir l’assentiment des autres protagonistes vis-à-vis de cette démarche, est d’énoncer des faits incontestables relatifs à l’interaction, non pas pour juger mais pour dépassionner le débat et rétablir une communication « neutre ». Nous insistons ensuite sur les points d’accord et remercions chaque protagoniste pour sa contribution à restaurer un climat de relation équilibrée.
– Etape 5 : Finalement, nous vérifions que chacun se sente confortable avec les points d’accord tout en essayant de les élargir le plus possible et de mettre en place un nouveau « modusoperandi » entre les protagonistes.
Avec un peu de pratique, ce processus devient de plus en plus naturel. Appliqué dans le cadre de l’entreprise, il s’avère également bien utile dans notre vie familiale et notre environnement social.
Bon maintenant que j’ai vue la théorie est qu’elle semble impeccable, il ne reste plus qu’à la mettre en pratique dans un contexte d’utilisation des médias sociaux. Les menaces seront toujours dirigées vers la police et la diffamation vers mon avocat, mais pour le reste, je vais continuer d’ignorer ou encore je vais interagir comme je le faisais déjà souvent (de manière inconsciente) avec :
humour, expression de notre ressenti à propos de la situation, recherche d’intentions positives derrière les comportements, symbolisation des interactions en cours, usage de métaphores, etc
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(…) Je suis déçu. Non pas que vos propos ne soit pas justes, mais il semble qu’ils passent à coté de la question. Vous avez senti l’attaque vis-à-vis les média sociaux de façon plus forte que la question du “rien” qui est le réel sujet..? Oui, il y a du “rien” dans d’autres média. Mais ne me dites pas “Les médias sociaux sont corrects parce que dans la télé y’a aussi des niaiseries”. Expliquez-moi plutôt en quoi les médias sociaux ont une part d’utilité. Répondez à M. Foglia comment ce média, tel ses prédécesseurs, amène une pertinente avancée pour notre société. Je sais que ces avantages doivent exister, qu’elles sont en train de s’établir. J’espérais une réponse structurée qui en ferait la synthèse, ce qui tournerait mieux le journaliste en bourrique que cette montée de lait du genre “les autres sont pas mieux!”. (…)
Or comme je le mentionne dans ma réponse à M. Foglia, le livre Les médias sociaux 101, a répondu de manière assez développée à la question « en quoi les médias sociaux ont une part d’utilité ». Je n’ai donc pas le goût et ou la patience de répéter ici ad nauseam, les mêmes choses que je dis déjà depuis 10 ans. De plus, comme je le mentionne aussi, l’insidieuse guéguerre « les médias sociaux ne sont pas pertinents (inclure aussi les blogues) comparativement au travail des journalistes » est un débat déjà fait, mort et enterré. Par contre, comme l’indique Marc Snyder, il est peut-être bon, encore une fois, de répéter de façon succincte, certains des avantages et inconvénients des médias sociaux.
En réponse à F Desjardins, qui demandait à Michelle de “(répondre) à M. Foglia comment ce média, tel ses prédécesseurs, amène une pertinente avancée pour notre société, je dirais qu’il y au moins quatre choses qui me viennent à l’esprit:
La facilité et le faible coût de publication et de distribution: Les précédents médias cités par Michelle étaient réservés aux créateurs et/ou consommateurs de contenu extrêmement privilégiés (sur les plans monétaire ou intellectuel).
La rapidité de publication et de distribution: Un exemple patent est la valeur de Wikipedia par rapport à celle de l’Encyclopédie Britannica. Un des deux devient caduc assez rapidement; je vous laisse deviner lequel.
L’interactivité: Vous avez pu commenter le billet de Michelle (et elle aurait pu choisir de vous répondre) et je peux commenter votre intervention. Aucun des médias cités par Michelle ne le permettaient.
La consommation asynchrone: Les médias sociaux, je les consomme quand je le choisis, sur la plateforme que je choisis. Pas la radio, pas la télé. (…)
À ces avantages je rajouterais :
La création de relations personnelles et de conversation grâce aux médias sociaux. Par exemple Yulbiz, Yulblog, de tweetup et une ribambelle d’autres événements dans « le monde non virtuel» ont lieu à chaque jour sur la planète et permettent à des gens de se rencontrer et de jaser « à échelle humaine » et viennent directement des médias sociaux.
La culture du remixage permet de copier-coller différents éléments trouvés sur le web et de créer de nouveaux contenus, produits et services. C’est aussi de cette culture qu’est issu ce qu’on appelle les « widgets » et les « mashups », que moi j’appelle le pâté chinois et qui pourrait permettre par exemple d’utiliser une carte Google pour montrer où sont situé géographiquement et à peu de coûts, les différents libraires indépendants au Québec (si ceux-ci étaient plus au fait des médias sociaux).
L’augmentation de la transparence et de l’imputabilité des organisations privée et publique. Grâce aux médias sociaux, les organisations travaillent maintenant plus difficilement en vase clos et les différentes arnaques qu’ils utilisent pour duper les gens sont maintenant mise à jour de façon directe et régulière, les forçant à devenir plus éthiques et transparentes.
Les désavantages :
L’infobésité qui nous fait perdre des fois d’excellents contenus qui peuvent ne pas être mis en valeur à cause du trop grand flux d’information. Cependant, ce désavantage est compensé par le mécanisme d’autorégulation du Web que sont les hyperliens externes qui agissent comme des votes de confiance et qui font percoler (expression de mon collègue blogueur Martin Lessard) les contenus de qualité au-dessus de la masse, dans les moteurs de recherche et dans les contenus des médias sociaux (comme sur les raccourcisseurs d’hyperliens de twitter par exemple).
L’anonymat qui peut être une plaie des médias sociaux et qui dans certains cas permet les contenus haineux, les bitcheries facile et la polarisation des débats qui serait généralement plus sains.
La cyberdépendance qui quelquefois affecte les usagers qui n’ont pas encore pris conscience qu’une des fonctions fondamentales des outils de technologie de l’information est le bouton « off ».
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Parmi les nombreuses présentations de haut calibre de l’édition 2010 de la conférence LeWeb de Loïc Le Meur, l’une de celle que j’attendais avec impatience était celle de Jeremiah Owyang de Altimeter Group. L’élément de la présentation qui a le plus attiré mon attention est la pyramide du ROI. Il est en effet évident qu’il faut parler de ROI, avec le langage et les mesures qui conviennent au niveau hiérarchique auquel on s’adresse.
Le hic de cette approche, est que pour ce faire, les médias sociaux, leurs objectifs et l’atteinte de ceux-ci via les mesures de rendements, se doivent d’être présents. Ce qui est encore trop rare dans nos marchés. Par exemple, si on veut mesurer l’impact des médias sociaux sur les ventes (comme le suggère le graphique) il faut déjà que les outils de mesure de la conversion soient installés, que la présence médias sociaux soit suffisamment importante, en terme de volume et de durée dans le temps et que la maturité de tous ces éléments soit effective. Ce dont je rêve, mais que je n’ai malheureusement pas encore rencontré dans ma pratique. J’ attire aussi votre attention sur la diapo qui illustre les différents modèles de mise en œuvre des médias sociaux en entreprise.
De même que sur celle qui explique les moyens que les entreprises sondées par Altimeter Group, mettent à la disposition de leurs ambitions d’atteindre la maturité d’une présence sur les médias sociaux.
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Imaginez le bombardement d’une école ou d’un hôpital accidentellement. Imaginez la mort d’alliés sous les balles amis de la US Air Force. Imaginez la propagande continuelle d’organisations terroristes et de pays ennemis. Imaginez aussi les pressions continuelles de groupes pacifistes, de gauchistes, de mères éplorées antiguerres et de groupes et groupuscules politiques adverses à vos actions. On peut difficilement trouver pire scénario de relations publiques tumultueuses à gérer. Vos crises de relations publiques corporatives à côté de ça peuvent sembler bien insignifiantes. Elles peuvent toutefois, dans certains cas, être vraiment dramatiques et mettre votre entreprise en péril. On se souviendra par exemple de la crise de la listériose chez Maple Leaf Foods que j’avais documentée dans mon billet Maple Leaf Foods et la listeria, ce que j’aurais fait de plus. J’y notais qu’ils avaient réagi exactement comme l’approche de gestion de crise traditionnelle en relation publique le suggérait. Mais les temps ont changé et l’ère du web ne laisse plus de place à ce genre de réaction qui jadis était gagnante. Je faisais remarquer que :
(…) lorsque les gens cherchent listeria dans Google, Maple Leaf n’y est pas. Si on cherche Mapel Leaf, ce sont les actualités qui nous sont présentées en premier, sans qu’il soit possible de voir les nouvelles venant de Maple Leaf. Qui plus est, les mots clés Listeria et Maple Leaf ont été achetés « Merchant Law Group LLP » qui sollicite des signatures pour faire un recours collectif contre la compagnie. Maple Leaf elle-même n’est pas présente. Étant à l’ère du web, les méthodes de gestion de crises traditionnelles, auraient avantage à être mise à jour et à positionner convenablement le message de l’entreprise dans Google et dans les autres outils de recherches Web.
Il n’est pas nouveau que les forces armées sont souvent prises comme modèle des méthodes de gestion d’entreprise.
Flux des réponses à offrir lors d'un commentaire sur un blogue d'affaires
Je vous rappelle donc que comme l’indique le graphique suivant, la US Air Force a pris conscience que l’opinion publique se forge à l’intersection des médias de masse et des médias personnels que sont les médias sociaux et que c’est le terreau de prédilection pour la propagande ennemie.
La US Air Force se doit donc de ne pas se mettre la tête dans le sable et de réagir aux attaques de relations publiques, là où les enjeux et messages potentiellement contraires se trouvent, c’est-à-dire sur les médias sociaux. Ils ont donc décidé d’outiller les membres de l’aviation américaine avec une politique communicationnelle médias sociaux clairs, ils ont formé leur personnel à ces fins et pris littéralement d’assaut les médias sociaux que sont Facebook, YouTube, Twitter, Flickr et les blogues avec une multitude de présences Web qui sont recensés sur le site http://www.af.mil/socialmedia.asp . Ils ont aussi exprimé la politique média social avec ces points :
No Classified Info
Replace Error With Fact ,Not Argument
Admit Mistakes
Use Your Best Judgment
Avoid The Offensive
Avoid Copyright
Trademarks – Don’t Breach
Don’t Violate Privacy
Avoid Endorsements
No Impersonations
Use Disclaimers
Stay In Your Lane
Link
Que l’on retrouve dans l’excellent document Social media and the Air Force (PDF). Avec vos gros enjeux de relations publiques beaucoup moins graves que ceux d’une organisation comme la US Air Force, vous vous attendez quoi pour être aussi des médias sociaux?
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Il semble que les médias sociaux dans l’entreprise soit le sujet du jour. En effet, Tendance.com met en ligne un graphique tiré de l’étude de econsultancy qui dévoile que
Investment in social media
Even though 83% of companies (compared to 86% in 2009) expect social media spending to increase over the next year, the actual amount being spent is still very modest in real terms. What is holding back investment?
In some cases, social media activity has failed to meet expectations or has been discontinued because of a failure to establish appropriate metrics to measure success. Lack of integration within business
Another issue which has become apparent this year is the difficult many companies are having integrating activities relating to social media with other parts of their business.
Some 40% of companies say they have “experimented with social media but have not done much”, while just over a third say they have done an “average amount”.
Direct traffic is still regarded as the most important metric for assessing social media activity.
45% of responding companies don‟t have any internal policies or guidelines for the use of social media.
C’est très intéressant comme perspective, mais il ne faut pas oublier qu’on parle ici d’entreprises américaines. Je soupçonne que chez nous, on est très loin de ce constat. Par ailleurs, Jeremiah Owyang de Web-strategist partage le billet Analysis: 2011 Corporate Social Strategy Will Focus on Corporate Website Integration qui inclut un intéressant graphique sur l’intégration des médias sociaux, toujours chez les entreprises américaines, mais qui ont plus de 1000 employés. Il hyperlies ce billet sur Roadmap: Integrating Social Technologies with your Corporate Website (Slides) qui fait état d’exemples américains probants, d’intégration des médias sociaux selon une matrice bénéfice/enjeux qu’il avait développée spécifiquement pour ça.
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