Les tendances, innovations et menaces qui affecteront le commerce électronique et le marketing Internet en 2006

Pour terminer l’année en beauté, quoi de mieux que de se projeter dans le futur et tenter d’anticiper ce à quoi 2006 nous prépare. C’est dans cet esprit que je vous présente cette série de réflexions sur Les tendances, innovations et menaces qui affecteront le commerce électronique et le marketing Internet en 2006. Je ne suis certes pas devin et mes observations doivent être prisent pour ce qu’elles sont : des observations. Cependant, des indices nous permettent d’anticiper l’évolution du commerce électronique et du marketing Internet pour 2006. Commençons donc!

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Primeur : la grippe aviaire devrait augmenter les ventes en ligne, le commerce électronique et le recours au gouvernement en ligne.

Dans un récent billet, je citais le New York Times qui prédisait une hausse substantielle des ventes en ligne reliée à la hausse du prix de l’essence. Je me permets donc de jouer les devins et de vous faire mes propres prédictions. Lire la suite…

L’industrie hôtelière, le marketing internet et le commerce électronique

Dans un billet récent, je m’élevais contre l’inertie apparente des hôteliers à conquérir leurs clients qui se retrouvent massivement sur le Web. Ayant participé à une étude canadienne d’envergure sur l’industrie hôtelière en ligne au Canada, nous avions noté une difficulté à obtenir un portrait juste de l’adoption des affaires électroniques par les prestataires de services. Nous avions cependant été abasourdis de constater la vigueur et la portée des intermédiaires étrangers en sol Canadien.

Comme suite à ce billet et à un article du journaliste Laurier Cloutier de La Presse, j’ai reçu un courriel de madame Nancy Gilbert de la CITQ, dont voici quelques extraits :

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Pourquoi le Canada perd-il ses plumes en commerce électronique ?

Selon le Economist Intelligence unit, le Canada perd des points dans le classement général mondial de préparation au commerce électronique (e-readiness ranking) à cause de plusieurs éléments qu’ils mesurent.

La préparation de Canada en commerce électroniques

En 2005, nous avons encore reculé et sommes passés de la 11 à la 12 place ex-equo avec l’Allemagne. C’est bien tant mieux le chiffre 13 porte malheur! À l’analyse de nos résultats, nous pouvons observer que les éléments suivants, semblent être ceux qui inexorablement, nous repoussent du peloton de tête.

Adoption par les entreprises et les consommateurs qu’ils mesurent par :

–État des dépenses en TI en proportion du Produit intérieur brut;

–niveau de développement du commerce électronique;

–degré de transactions en lignes;

–qualité de la logistique et des systèmes de livraisons

–et la disponibilité de financement d’affaires adéquat

et

Environnement social et culturel qu’ils mesurent par :

–le nineau d’éducation

–la litératie Web/Internet;

–le degré d’entrepreneuriat Web;

–les compétences technologiques de la main-d’oeuvre

–et le degré d’innovation.

Connectivité et la qualité des infrastructures qu’ils mesurent par :

-le degré de pénétration

>-de la connectivité basse et haute-vitesse;

>-de la téléphonie-mobile;

>-de l’Internet;

>-des ordinateurs personnels ;

-de l’abordabilité d’Internet et;

-de la sécurité des infrastructures Internet.

Que peut-on faire pour changer la situation ? (mon humble avis)

>•Militer pour le développement de débit en ligne, le micro-paiement et les autres mécanismes de paiements qui favoriseront les transactions des consommateurs.

>•Instruire les consommateurs et minimiser les effets pervers de la couverture médiatique à sensation qui présente trop souvent des points de vue qui effraient inutilement les entreprises et les usagers (par exemple le vol d’identité qui est un phénomène on ne peut plus réel. Onse fait plus volé dans nos poubelles que sur le Web. Mais c’est sur le Web que ce vol d’identité se concrétise.)

>•Déplacer les investissements gouvernementaux, des infrastructures vers les entreprises et les services de gestion du commerce électronique (je prêche pour ma paroisse)

Et

>•Arrimer les statistiques du commerce électronique au fédéral et au provincial (afin que l’on sache de quoi il en retourne au niveau local)

>•Convaincre le gouvernement de l’importance d’outiller les entreprises en commerce électronique

>>Niveau financier

>>Niveau du savoir

>•Valoriser la planification, la stratégie et la recherche (encore pour ma paroisse)

>•Valoriser les applications et la vision centrée usager

>•Trouver le corollaire de l’objectif d’affaires en avantage usager

>•Parler à la bonne personne en utilisant le bon canal au bon moment

>•Être créatif

Pour ce qui est de nos problèmes de connectivité et de qualité d’infrastructure, le Canada s’ennorgeuille d’être l’un des pays les plus branchés. Peut-être reste t-il les coûts inhérents à l’Internet à régler ?

Ce texte est mise-à-jour d’une conférence que j’ai faite devant l’Association des professionnels en affaires électroniques Virage Internet doit-on encore séduire ou imposer ? en avril 2005

Haro sur les mythes du commerce électronique (partie V)

Mythe 9 : La publicité sur Internet n’est pas efficace

La publicité sur Internet a une efficacité incontestée. Qui plus est, contrairement aux autres médias, les mesures de rendements associés au Web sont significatifs. À titre d’exemple, pour mesurer l’impact et le prix d’un panneau routier, les agences se fient à des analyses de la circulation en face de ce panneau et à des sondages de notoriété comme suite à une campagne d’affichage massive.

Sur le Web, vous pourrez évidemment savoir le nombre d’expositions d’un bandeau publicitaire (l’équivalent de l’analyse de la circulation, mais en temps réel) et vous pourrez mesurer l’augmentation de la notoriété tout comme pour les autres médias. Cependant, vous pourrez aussi déterminer combien de gens ont été suffisamment intéressés par votre pub pour cliquer dessus (ce que l’on appelle le click-through ). La publicité Web vous permettra aussi de recueillir de précieuses informations personnelles sur les gens qui ont cliqué sur votre publicité et ont continué le processus jusqu’à compléter un questionnaire qui leur est spécialement destiné. Vous pourrez donc engendrer un dialogue avec votre client. Ce qui se révèle difficile, voire impossible, avec les autres médias.

Un autre facteur important de la publicité Web est la segmentation des clientèles. Vous pouvez grâce au Web choisir de manière très précise l’auditoire auquel votre publicité s’adresse. Cette caractéristique introduit le concept du « one-to-one marketing » ou marketing personnalisé.

Le Web est aussi un médium particulièrement riche en matière de concepts publicitaires. Sur le Web, vous pouvez diffuser des vidéos comme l’a fait BMW avec des pubs de Guy Ritchie. Le Web vous permet aussi de faire de «l’ advergaming » qui est un type de publicité alliant les jeux vidéos à la publicité comme ce qu’a fait Miller Lite. Vous disposez aussi de nombreux formats de publicité de type bandeau qui peuvent être statiques, animées et même interactives. Vous pouvez aussi faire du marketing par courriel. Dans tous les cas, l’un des avantages les plus marquants de la publicité Web est la possibilité de garnir une base de données des précieux renseignements clients.

La pub en ligne est-elle vraiment efficace? Selon un article (*) de Janis Mara de clickZ, les ventes en magasin sont clairement affectées par les pubs en ligne. Elle mentionne que pour un budget de publicité allouant au moins 5% à une présence en ligne, les retombés de ce placement sont plus efficaces de 30% que les autres médias sur les ventes générées.

En termes de coût, le Web est très avantageux comparativement aux autres supports. D’ailleurs, si les autres médias bénéficiaient de la justesse des mesures associées au Web, leur prix diminuerait très certainement.

Mythe 10 : Être présent sur le Net suffit à remplir le carnet de commandes

Être présent sur le Web est certainement une étape importante pour éventuellement vendre sur le Web. Cependant, plusieurs autres éléments participeront à une présence efficace. Tout d’abord, un client doit être en mesure de vous trouver sur le Web. Il vous trouvera principalement via les moteurs de recherches tels que Google, Yahoo ou MSN. Pour bien se positionner dans ces moteurs, il faudra utiliser des techniques de référencement permettant d’optimiser le site et son contenu. Par la suite, il faut aussi que le site Web réponde aux besoins de l’internaute en terme de facilité de navigation (ergonomie), de fonctionnalité (analyse fonctionnelle) et de contenu (analyse de densité et analyse de pertinence du contenu). Finalement, une fois que le client aura complété une transaction, vous aimeriez certainement qu’il revienne ? Dans ce cas précis nous parlerons alors de gestion de la relation client (mieux connue sous le vocable CRM Customer Relationship Management ), de marketing relationnel (marketing par courriel) et de programme de fidélisation. Avoir un site Web n’est donc qu’un des éléments d’une stratégie globale.

Le Web s’enrichit chaque jour de dizaine de milliers de nouveaux sites et les sites existants se perfectionnent et raffinent leur présence continuellement. Le Web grandit et se complexifie chaque jour. Votre présence Web doit donc continuer d’évoluer en fonction de ses propres critères internes, mais aussi en fonction de son environnement qui n’est pas immuable.

(*)Mara, Janis, New Study Links Online Ads, In-Store Sales , ClickZnews, Mars 2004

Haro sur les mythes du commerce électronique (partie IV)

Mythe 7 : une présence Internet ne sera pas efficace et rentable à moins d’investir des sommes considérables

Un budget de développement Web peut représenter quelques milliers de dollars mais peut aussi représenter des sommes beaucoup plus élevées. Les montants ou les efforts investis dans une opération Web ne seront rentables que si, au départ, des objectifs d’affaires ont été établis. La rentabilité d’une présence Web se chiffre de différentes manières; cependant, toutes les mesures d’efficacité d’un investissement Web se feront à l’aide de métriques identifiées au préalable. Le web est d’ailleurs l’un des médiums les plus riches et les plus efficaces en termes de mesures d’efficacité. Il est donc primordial de savoir d’abord pourquoi on veut être sur le Web et quels objectifs on veut atteindre avec sa présence. Par la suite, il deviendra plus facile d’identifier les outils qui nous permettrons de mesurer notre efficacité virtuelle et comptable (tangible et intangible), donc le fruit de notre investissement . D’ailleurs, une présence Web peut être très efficace, rapporter beaucoup et n’avoir coûter que quelques milliers de dollars. Cependant, pour profiter de ce type de scénario, une étude minutieuse des processus d’affaires à numériser, une planification attentionnée des activités à être développées et une gestion attentive de la mise en place seront des atouts précieux.

Un exemple

Un fleuriste aimerait fidéliser sa clientèle locale et augmenter ses ventes. En magasin, il donne un questionnaire à ses clients, les invitant à s’inscrire à un outil à valeur ajoutée qui les avisera une semaine au préalable que l’anniversaire de l’un de ses proches ou qu’une fête importante approche. Par la suite, le fleuriste utilise une application courriel qui contacte le client une semaine avant la date de chacun des anniversaires et à chacune des fêtes traditionnelles (semaine des secrétaires, fête des mères, Pâques etc…), pour lui rappeler qu’un moment important s’en vient. De plus, dans son courriel promotionnel, il développera une fonction «faites suivre à un ami» qui aura pour but d’augmenter sa base de clientèle (pour les fêtes traditionnelles). Le fleuriste pourra vérifier l’impact de son activité d’affaires électroniques en vérifiant le taux d’ouverture de ses courriels et en suivant l’évolution de ce taux d’ouverture à chacune des interventions de masse. Il pourra aussi indiquer dans son courriel une offre exclusive associée au courriel afin de valider l’impact des courriels sur son chiffre d’affaires (par exemple 5% de rabais pour ceux qui impriment le rabais courriel et l’apportent au magasin). À la fin de l’année, il pourra aisément faire l’adéquation entre les coûts d’opération de son activité et les gains tangibles (ventes) et intangibles (par ex. augmentation de la notoriété ou de la satisfaction clientèle, suite aux commentaires des clients). Ce type d’opération ne nécessite qu’un investissement minimal, il ne requière pas nécessairement de site Web et peut se rentabiliser à très court terme. Il a toutefois requis un effort de réflexion, de planification, d’identification de mesures de rendement et une certaine compréhension des divers mécanismes d’affaires électroniques.

Mythe 8 : un site transactionnel est la seule façon de vendre sur Internet

Le web ne se résume pas qu’à posséder son propre site Web. Il existe une foule d’activités qu’il est possible de faire sur le Web. Plusieurs de ces activités peuvent résider sur des portails gratuits ou peu dispendieux. Par exemple, vous pouvez vendre pratiquement n’importe quel produit sur un site comme eBay.com et ce, sans avoir de site Web vous même. Vous pouvez aussi vendre des produits ou des services sur différents portails de verticales industrielles. À titre d’exemple, l’APCHQ (Association professionnelle des constructeurs d’habitation du Québec) vient de lancer le portail go-affaires.com, où les entrepreneurs et les différents corps de métiers de la construction peuvent inscrire leurs besoins, produits ou services gratuitement. Plusieurs autres verticales industrielles offrent des services semblables. Il existe aussi différentes bases de données permanentes qui recensent les entreprises qui ont pris la peine de s’y inscrire. À titre d’exemple, vous pouvez vous inscrire gratuitement sur les sites de l’ICRIQ au Québec et de Stratégis au Canada. Plusieurs acheteurs, entreprises et consommateurs visitent régulièrement ces listes afin d’y trouver de nouveaux contacts, produits, services ou fournisseurs potentiels.

Sur le Web, vous pouvez avoir votre propre place d’affaires, vous retrouvez dans un centre d’achat virtuel (ex, http://magasiner.sympatico.msn.ca/, http://www.vitrineq.com/, etc.). Vous pouvez aussi vous retrouver sur différents forums qui discutent d’entreprises et des vertus de transiger avec eux (ex. tripadvisor.com), ou même créer votre propre journal (appelé Blogue ) et partager avec la communauté la passion qui anime votre entreprise.

Haro sur les mythes du commerce électronique (partie III)

Suite des 10 mythes du commerce électronique les plus fréquents…

Dans les articles précédents nous avons présenté les mythes suivants :

1- Les affaires électroniques se remettent difficilement de la chute des .com
2- Le B2C accapare la majorité des ventes sur Internet
3- Les affaires électroniques = vendre sur Internet
4- Un site informationnel n’engendre pas de retombées d’affaires
5- Il est dangereux de donner sa carte de crédit sur Internet

Mythe 6 : Le Web est un médium d’image

La fin des années 90 et le début des années 2000 ont connu une explosion de la demande pour les sites Internet. Plusieurs entreprises de communications, boîtes de design et programmeurs variés ont saisi cette occasion et ont offert leurs services pour combler cette demande instantanée. Nombre de ces nouveaux fournisseurs ont réagi de manière appropriée et ont offert des services de production adéquats. Leur offre a évolué de façon constante pour s’adapter et apprendre de la nouvelle réalité.

Malheureusement, plusieurs autres spécialistes de l’image ont tout simplement calqué des concepts hautement graphiques, destinés à l’imprimé et à l’audio-visuel, et les ont mis en ligne pour leur client. Ils ont perçu le Web comme la continuité virtuelle de leurs concepts développés précédemment pour d’autres médias. Ils ont utilisé des technologies d’animation (tel que le Flash de Macromedia) à toutes les sauces et ont abondamment illustré ces sites avec des concepts hautement étudiés et reposant sur des images léchées à souhait. Cependant, ces concepts, ces images et plusieurs de ces technologies sont peu utiles voire nuisible à une visibilité Web ou à la réalité de ce nouveau médium.

Bien que les éléments de design dans un site sont en soi très utiles dans la perception qu’aura l’internaute du professionnalisme, du sérieux et même de la pérennité d’une entreprise, le Web est avant tout un médium de contenus. En effet, la technologie Flash ou encore une image statique contenant des mots seront difficilement accessible (voire invisible) aux moteurs de recherches qui constituent l’une des principales sources de nouveaux internautes pour un site. Ces fichiers sont souvent lourds et prennent un temps interminable à télécharger pour un internaute ayant une connexion basse vitesse. Je dois cependant ajouter qu’il n’est pas impossible de référencer ces types de site. Par contre, la majeure partie du contenu d’un tel site restera invisible à ces mêmes moteurs et des liens directs (vers une page en particulier) ne pourront exister. Finalement, les sites avec un design « trop recherché » peuvent rendre la consultation difficile pour bon nombre d’internautes, qui doivent constamment apprendre à naviguer sur de nouvelles interfaces au lieu de s’habituer à des interfaces respectant des standards bien établis.

En conclusion, les qualités esthétiques et le design d’un site sont primordiales pour développer une identité forte ( branding ) et peuvent participer à l’établissement de la confiance de l’internaute par rapport à l’entreprise. Cependant, n’oubliez jamais qu’une grande proportion des internautes cherche des mots, des textes, de l’information et des descriptions. L’image agit donc comme support au texte et non le contraire.

Haro sur les mythes du commerce électronique (partie II)

Étant donnée la nature de notre firme, il n’est pas rare de se faire interroger sur les affaires électroniques. Plusieurs de ces questions prennent pour postulat ce que nous vous présentons comme des mythes. Nous avons donc recueilli les 10 mythes des affaires électroniques les plus fréquents et nous vous expliquerons pourquoi ces postulats devraient être relégués aux oubliettes. Cet article est divisé en plusieurs parties. Vous trouverez dans celui-ci, le quatrième et le cinquième mythe.

Dans l’article précédent nous avons présenté les mythes suivants :

1- Les affaires électroniques se remettent difficilement de la chute des .com
2- Le B2C accapare la majorité des ventes sur Internet
3- Les affaires électroniques = vendre sur Internet

Mythe 4 : Un site informationnel n’engendre pas de retombés d’affaires

Notre site présente différents types de contenus informationnels issues de nos différentes recherches et analyses. Dans une perspective marketing, ces contenus sont divisés en ce que l’on pourrait appeler des contenus génériques, appâts et à valeur ajoutée . Les contenus génériques présentent diverses informations d’intérêts sur l’entreprise. Les contenus appâts sont des extraits de documents plus volumineux (et à valeur ajoutée) et ont pour fonction de présenter suffisamment de matière pour susciter l’intérêt du visiteur à télécharger les documents à valeur ajoutée. Les documents à valeur ajoutée sont des documents avec une teneur informationnelle suffisamment forte pour qu’ils incitent un visiteur à nous laisser volontairement ses coordonnés en échange du document.

Dans ce cas-ci, vous comprendrez assez facilement que la création de la base de données issue des informations recueillies des visiteurs qui téléchargent nos documents est un élément important de la création de retombées d’affaires de notre site informationnel. En effet, lorsqu’un visiteur s’inscrit sur notre site, il nous fournit ses coordonnées ainsi que la permission de le rejoindre plus tard à des fins promotionnelles. Cette permission ainsi que la politique de vie privée qui l’accompagne nous permettront de solliciter le visiteur dans une démarche marketing et de le transformer éventuellement en client.

De plus, lorsque nous le rejoindrons sur une base individuelle ou personnalisée, nous saurons exactement ses champs d’intérêts selon les contenus qu’il a sélectionnés. Cela facilitera grandement la pertinence et les chances de succès de notre première discussion avec lui. Les retombées d’affaires seront par la suite des questions d’appoint, d’opportunité et de talent. Cet exemple illustre comment une entreprise peut bénéficier de retombées d’affaires avec un site informationnel. Il est important de remarquer que plusieurs autres stratégies permettront d’obtenir aussi des résultats probants.

Mythe 5 : Il est dangereux de donner son numéro carte de crédit sur Internet

Il est dangereux de donner son numéro de carte de crédit sur Internet, au restaurant, à la station-service et dans une multitude de circonstances. Dans le monde réel (par opposition au virtuel) ce sont souvent des individus qui manipulent votre carte de crédit. Nous avons tous entendu de nombreuses histoires d’horreur à propos de clients ayant laissé leur carte de crédit à l’employé d’un commerce quelconque, pour s’apercevoir un mois plus tard que la transaction qu’ils avaient autorisé pour un certain montant se révèle finalement une transaction totalement différente, générant des pertes. Par contre, dans le virtuel, ce sont principalement des machines qui manipulent vos données. Elles ne vous connaissent pas et traitent des millions de transactions par semaine. Bien que ces machines n’aient que faire de vos renseignements personnels, elles sont parfois manipulées aux profits de fraudeurs bien humains.

Cependant, tout comme dans le monde réel, les transactions Web non autorisées sont généralement protégées par les compagnies émettrices de cartes de crédit. À titre d’exemple, Mastercard Canada offre un programme «Responsabilité zéro»1 qui vous protège des pertes subites en cas d’utilisation frauduleuse sur Internet si :

– votre compte est en règle;
– vous avez exercé une vigilance raisonnable pour protéger votre carte;
– vous avez n’avez pas signalé deux activités non autorisées ou plus au cours des 12 derniers mois.

Toutefois, tout comme dans le monde réel, il est important de prendre des mesures de sécurité appropriées avant de donner ses informations de crédit sur le Web. D’ailleurs, l’Association des Banquiers Canadiens explique sur son site2 les précautions d’usages à prendre à ce sujet.

Voir http://www.mastercard.com/canada_fr/education/zero/

Voir http://www.cba.ca/fr/viewdocument.asp?fl=3&sl=65&tl=136&docid=499&pg=1

Haro sur les mythes du commerce électronique (partie I)

Étant donné la nature de notre firme, il n’est pas rare qu’on nous questionne sur le commerce électronique. Plusieurs de ces questions prennent pour postulat ce que nous considérons comme des mythes. Nous avons donc recueillis les 10 mythes des affaires électroniques les plus fréquents et nous vous expliquerons pourquoi ces postulats devraient être relégués aux oubliettes. Cet article est divisé en plusieurs parties. Vous trouverez ici les trois premiers mythes.

Voici les 10 mythes du commerce électronique

1. Les affaires électroniques se remettent difficilement de la chute des points com
2. Le B2C accapare la majorité des ventes sur Internet
3. Les affaires électroniques = vendre sur Internet
4. Un site informationnel n’engendre pas de retombées d’affaires
5. Il est dangereux de donner sa carte de crédit sur Internet
6. Le Web est un médium d’image
7. Une présence Internet ne sera pas efficace et rentable à moins d’investir des sommes considérables
8. Avoir un site transactionnel est la seule façon de vendre sur Internet
9. La publicité sur Internet n’est pas efficace
10. Être présent sur le Net suffit pour remplir le carnet de commande

Mythe 1 Les affaires électroniques se remettent difficilement de la chute des .com

Déjà en 1996, Forrester prévoyait des chiffres de ventes d’entreprise au consommateur (B2C) de l’ordre de $12,1 milliards US pour l’an 2000. À l’époque, plusieurs analystes avaient des prédictions tout aussi élevées et plusieurs critiques dénonçaient vertement ces chiffres comme étant largement trop optimistes. À la lecture du tableau qui suit, vous remarquerez que Forrester, tout comme les autres firmes, s’est effectivement trompé. Ces firmes avaient presque toutes sous-évalué de près de la moitié les ventes à venir. Vous remarquerez aussi que les ventes réelles entre 2000 et 2003 ont été marquées par une progression constante et significative. Ce fait démontre clairement que la chute des sociétés point-com n’a pas affecté significativement la poussée et l’adoption des affaires électroniques.

Année Prévisions Ventes réelles

2000 $ 12,1 $ 27,9

2001 $ 17,3 $ 36,9

2002 $ 28,8 $ 45,5

2003 – $ 86,9

B2C Ventes : prévisions 1996 vs. réelles
(Marché américain, en milliards) (*)

Mythe 2 Le B2C accapare la majorité des ventes sur Internet

Contrairement à ce que l’on serait porté à croire, c’est le commerce interentreprises (B2B) qui est le moteur significatif des échanges d’affaires électroniques. En effet, selon Statistique Canada (**), il y a eu pour 3,3 milliards $ de ventes B2C au Canada en 2002 pour 10 milliards en mode B2B. D’ailleurs, la prépondérance significative des ventes B2B par rapport aux ventes B2C est un phénomène généralisé qui se vérifie dans tous les pays.

Mythe 3 Les affaires électroniques = vendre sur Internet

Les affaires électroniques incluent certainement la vente de produits et de services sur l’Internet. Cependant, un grand nombre d’activités, autres que la vente, sont aussi inclues sous le vocable « affaires électroniques ». L’Office québécois de la langue française définit affaires électroniques comme étant un «mode de fonctionnement qui consiste à transformer les principaux processus commerciaux d’une entreprise, en y intégrant les technologies Internet».

Cette définition sous-entend que toutes les fonctions traditionnelles de l’entreprise sont potentiellement affectées par les affaires électroniques. À titre d’exemple, pour les ressources humaines, il est possible de faire du recrutement en ligne (e-recruting), du partage de connaissance en ligne, de la formation à distance (e-learning), de la gestion d’horaires en ligne, etc. Les autres fonctions, telles que la finance, l’approvisionnement ou les ventes et le marketing, sont aussi touchées de façon différente par une multitude d’applications et de procédés numériques. Il est important toutefois de comprendre que chaque entreprise, en fonction de ses produits et services, de son secteur d’activités et de sa configuration de modèle d’affaires, aura avantage ou non à développer certaines fonctions traditionnelles de son entreprise en version électronique.

À suivre.
(*) Source: Forrester Research 1996 et U.S. Department of Commerce Feb. 2003
(**)Source, Enquête sur le commerce électronique et la technologie, Statistique Canada, avril 2003

Guides pour le commerce en ligne

En ces temps de confinement, de plus en plus d’entreprises, qu’elles soient B2C ou B2B , qu’elles vendent des produits ou des services, grossistes ou détaillants, s’intéressent finalement à la vente en ligne. Je dirais ENFIN puisque ça fera bientôt 20 ans que je les incite à le faire. Pour ces retardataires, la marche peut être haute. En fonction de la qualité des services internet de leur localité (ce qui est encore loin d’être un acquis en région), des prestataires de technologies Web (ils peuvent toujours sortir de leur région s’ils ne trouvent pas les fournisseurs qui leur conviennent) et de leur propre connaissance du sujet, de très nombreuses questions se poseront. C’est pourquoi j’ai colligé ici, certains des nombreux guides pour le commerce en ligne qui sont disponibles en ligne.

Je rappelle que d’avoir un site Web n’est souvent que le début de la démarche et que de le faire vivre et d’en faire la promotion, contrairement à ce qu’on peut croire, sera le gros du travail et la grosse dépense. Tout comme dans le monde physique, ce n’est pas parce que vous avez loué ou acheté un espace commercial et que vous y avez installé une pancarte magasin que par miracle, les acheteurs arriveront. Il en est de même pour le Web. Ça vous prendra une stratégie marketing, du personnel, une gestion du point de vente et de l’inventaire et un travail acharné pour en retirer des bénéfices. En outre, comme je l’explique lors de mes ateliers Web et médias sociaux, vous pourriez même vendre en ligne sans même avoir votre propre site transactionnel et utiliser des services tels qu’Amazon, eBay, Etsy, Alibaba et autre. D’ailleurs, j’ai déjà fait une émission de radio avec un entrepreneur qui une fois en ligne sur Amazon pour vendre ses antiquités de la IIe guerre mondiale, vendit ses deux magasins physiques pour s’y consacrer et acheta un 2e entrepôt pour satisfaire à la demande qu’il avait créée. Je connais aussi plusieurs entrepreneurs qui grâce à un efficace marketing de contenus sur le blogue et site informationnel, suscitent les ventes hors-ligne qui se feront en magasin ou au téléphone. Tous les modèles sont donc possibles. D’ailleurs, pour des raisons de pérennité de l’investissement marketing, j’ai toujours valorisé le marketing de contenu à la publicité en mentionnant que ce sont de gros efforts qui génèrent des retombées à moyen et à longs terme, mais que pour le court terme, la publicité demeurera un incontournable. Déjà, il y a plus de 10 ans, dans le chapitre du collectif Pourquoi bloguer, je présentais Bloguer pour vendre qui jetais les bases de cette approche du marketing de contenus.

Quel que soit l’approche de commerce en ligne que vous privilégierez, la mesure de rendement ultime sera toujours faites-vous des ventes ou pas? Après 12 mois vous pourrez mesurer si effectivement l’investissement que vous avez fait en vaut la peine ou pas. Cependant, il est aussi bon de rappeler que même Amazon, a attendu 10 ans avant de commencer à être rentable. Alors il faut regarder les objectifs à long terme, évaluer la justesse des décisions et des stratégies qu’on a prises afin de ne pas se conforter à croire « que le Web c’est de la marde parce que j’y ai investi sans retombée» alors que les raisons d’échecs peuvent être multiples.

Voici donc certains guides qui pourraient vous être utile

Bloguer pour vendre

10 étapes pour réussir son entrée Web

Le guide de création de crédibilité d’un site Web de Standford

Comment mettre en place une initiative d’achat local dans sa région ou sa localité?

Questionnaire Médias Sociaux pour membres de la haute direction d’une organisation

Comment accroitre son branding sur le Web

Le ROI du marketing de contenu

CEFRIO Guide de référence sur les processus d’affaires et les équipes à mettre en place pour sa boutique en ligne

BDC : Guide commerce électronique : Livre numérique gratuit: réussir en commerce électroniqueDécouvrez comment augmenter vos ventes grâce au commerce électronique

Poste Canada : La vente en ligne au Canada en 2020, Les facteurs qui maximisent l’expérience client

Pour aller plus loin

Rich snippet, schema, https et autres baguettes magiques du référencement

Le push et le pull marketing expliqué par le karaté et le judo

La règle de trois en marketing ou en publicité