Mon entrevue avec MC Gilles dans Urbania, LA BREBIS NOIRE

Crédit photo: Marie-Claude Hamel | Leitmotiv Studio

C’est avec grand plaisir qu’avec la permission d’Urbania, je peux  reproduire ici l’entrevue que le très gentil MC Gilles a faite avec moi, pour la dernière édition du magazine.
Source La Brebis Noire, Urbania
Par MC Gilles

Michelle Blanc est une des «gourouses» du marketing internet au Québec, en plus d’être la twittereuse la plus populaire de la province. Autrefois connue sous le nom de Michel Leblanc, elle a partagé en temps réel son opération de changement de sexe sur les réseaux sociaux, en parlant entre autres de ses problèmes de constipation et de moule vaginal. Rencontre entre MC Gilles et la sommité la plus colorée du web.

Est-ce que je me trompe ou tu es un peu comme la Paris Hilton du web au Québec?
Quel beau compliment!

Près de dix mille personnes te suivent sur Twitter. C’est quand même incroyable quand on sait que la majorité de tes commentaires portent sur ta vie privée. Est-ce que tu es la même personne en ligne que dans la vraie vie?
Oui et non… Je suis toujours authentique. Les gens me disent: «Michelle, t’es tellement transparente, tu dis tout». C’est faux! Sur Twitter, j’ai une transparence relative, c’est moi qui décide de ce que je mets en ligne.

Mais qu’est-ce que tu ne mets pas en ligne? On connaît même la marque de ton auto et le nom de ta blonde?!
On connaît juste son SURNOM, Bibitte. Même si les gens ont de la misère à me croire, je me censure beaucoup. Quand j’ai twitté live ma transition et ma chirurgie pour devenir une femme, par exemple, j’ai pas mis de photos ou de vidéos, et y a pas beaucoup de choses que j’ai pas dites. Quand j’ai eu mon diagnostic, j’ai engagé des gens de relations publiques pour leur demander comment gérer ça. Parce que, mon brand, c’est moi, pis là, j’avais un méchant problème… Quand tu changes de sexe, tu peux pas dire au monde: «Mes seins ont poussé parce que j’ai mangé trop de crème glacée!»

C’est là que Mirador est entré en jeu?
Eux autres, ils m’ont dit: «Michelle, t’en parles pas. Tu feras une entrevue dans un média sérieux, quand t’auras ta chirurgie faciale». Mais j’ai un autre de mes chums qui m’a dit: «Au contraire, tu as le don de la communication, tu as le devoir d’ouvrir ta gueule. C’est un sujet qui a besoin d’être vulgarisé, s’il y a quelqu’un qui peut le faire au Québec, c’est bien toi!» Il FAUT que tu en parles. Donc, j’ai choisi des plateformes où j’avais le temps d’en discuter intelligemment: sur le web, sur mon blogue, sur mon profil Facebook et mon compte Twitter.

Au fait, d’après toi, quelle est la différence entre Twitter et Facebook?
Facebook c’est qui tu connais, Twitter c’est ce que tu connais! Facebook, c’est monsieur et madame tout le monde, Twitter, c’est les initiés «hot», comme nous autres. C’est vrai, à peu près toute la population du Québec est sur Facebook, mais seulement 2% est sur Twitter. Mais ce 2% là, c’est le deuxième groupe le plus influent du web, après les médias traditionnels: les supers geeks, les supers blogueurs, les journalistes et les faiseurs de tendances.

Mais toi, sur Twitter, tu suis près de 8000 personnes. Comment tu fais pour «follower» tout ce monde-là?
Mettons que je suis dans un show où il y a 2000 personnes. Bref, pendant le show, la probabilité de discussion est phénoménale, mais j’vais pas arrêter de vivre parce que j’ai pas capté les 2000 conversations qui ont eu lieu durant le spectacle au complet! Twitter, c’est la même chose?: c’est une rivière d’informations et faut pas que t’essaies de la boire, parce que tu vas te noyer.

Malgré tout, en ce moment, on est en train de manquer un paquet de bons twits, non?
Mais c’est vrai pour tout: pour la télévision, pour le web… Essaies-tu de lire le web en entier?! Twitter, c’est pareil.

Tu encourages le débat dans des twitfights notoires. Est-ce que les médias sociaux encouragent une nouvelle forme de prise de becs?
J’aime la polémique documentée. Tu peux me traiter de conasse, mais explique-moi pourquoi je suis une conasse. Les insultes gratuites ne sont pas acceptées.

Au fait, est-ce que tu frises naturel?
Oui! Tu sais, je vis une deuxième puberté. Je suis en train de tout redécouvrir. Mon style, le maquillage, mes cheveux… J’expérimente même de nouvelles couleurs!

Vas-tu twitter ça?
Je twitte toutes sortes d’affaires. Twitter, c’est un peu comme un fumoir dans une entreprise. Si tu passes ta journée là, tu ne travailleras pas, pis en plus, tu vas puer le criss. Mais quand t’es là, que tu es vraiment là, il existe une réelle transmission d’informations. Les médias sociaux, ce sont des médias «conversationnels», comme un fumoir. Quand t’écris tes statuts dans Facebook ou dans Twitter, si tu parles toujours au «Je» et au «Nous», ça devient un monologue. C’est pourquoi, dans le fumoir, c’est important de toujours faire du «Je», «Tu», «Il», «Nous», «Vous» et du «Ils».

Mais 8000 personnes, ç’t’un méchant fumoir!
Ça fait ben d’la boucane mais c’est ça qui est passionnant! L’histoire que le web isole les gens, c’est complètement faux. Le web permet aux gens de se rencontrer et de partager des passions qui peuvent être excessivement nichées.

Noisette Sociale, son incompréhension 2.0 et putasserie des blogueurs

C’est drôle les retours de la vie, les clans dont je parlais dans mon dernier billet, les histoires « non-officielles » qui façonnent celles qui le deviennent. C’est encore plus drôle de jouir d’archives, de les faire travailler et de s’en servir à bon escient. Vous me direz « mais qu’est-ce que le bon escient »? Et je pourrais en discourir (comme je le fais déjà ici depuis belle lurette) de longs moments. Parlons-en donc de bon escient. Madame Sociale (du blogue Noisette sociale) ou devrais-je dire Noisette, a une belle plume. Elle se fait des fans. Elle fait même la démonstration qu’à plusieurs égards, on peut être pertinent et se faire un auditoire, en n’ayant pas à s’afficher publiquement et d’écrire en plein jour, avec son nom. Je trouve même ça très bien puisque dans ma famille, ma conjointe, pour des raisons professionnelles, écrit sous le pseudonyme de Bibitte Électrique. Il y a donc bien des raisons légitimes d’écrire sous le couvert de l’anonymat. Mais même les pseudonymes peuvent se faire usurper et les auteurs qui se cachent derrière, peuvent aussi en être blessé. D’ailleurs, pour revenir à cette chère Noisette, on se connaît un peu. On s’est déjà rencontré pour de vrai. Elle m’avait dit sa façon de pensée comme suite de la polémique dans laquelle son pseudo avait été impliqué et que j’avais résumée dans mon billet À propos de la putasserie des blogueurs. Ce n’était pas un cas d’autoplogue, mais un cas de « plogue directe » mettons. Elle ne l’avait pas digéré. Voilà donc pour l’histoire « non officielle ». L’officielle s’en vient donc.
Madame sociale dit dans son blogue, dans le billet Incompréhension 2.0 :

C’est ainsi que j’ai appris que tout le monde s’est enflammé autour d’un article de Nathalie Petrowski. En lisant certaines réactions, je me pensais de retour à l’époque des gladiateurs. Non mais tant que ça?
Les réactions étaient tellement vives et outrées que j’ai pris la peine de relire son article 2 fois, puis 3 et puis 4… et même 5 pour être certaine que j’avais bien compris toutes les subtilités de sa prose et ma foi… je ne comprends pas.
Quelqu’un peut m’expliquer en quoi son article est choquant?

Si j’ai bien compris, il ne faut jamais insérer l’expression « auto-promotion » quand on parle du 2.0… sauf si on est un expert du 2.0.
Et là, je suis tombée sur la réaction de Michelle Blanc qui avait été accusée, en gros, d’être la reine de l’auto-promotion, réaction que j’ai trouvé excessivement excessive (et là je me trouve drôle) et en lisant les commentaires du type « Bravo, tu as tellement raison », j’ai eu un malaise. Son billet fielleux n’était pas, à mon avis, justifié et même justifiable. Et de vouloir faire un mauvais nom sur le web à Nathalie Petrowski en faisant du référencement abusif, j’ai trouvé ça pas mal trop fort pour une simple mention dans un article de journal qui lui, ne sera pas référencé longtemps et ne risque pas d’entacher sérieusement la réputation de Michelle Blanc

Alors, tout comme pour l’article de madame Petrowski, je suis nommée personnellement, On n’y parle pas de blogueurs en général, On parle de Michelle Blanc. C’est moi ça. Je le prends donc personnel et me fait un plaisir de donner un petit cours de 2.0, question d’améliorer la compréhension des mesdames.
Dans votre critique vous parlez de référencement abusif. Le référencement abusif, pour votre info, est ce que l’on appelle dans le jargon du « black hat SEO ». Il s’agit en fait d’utiliser des techniques qui vont à l’encontre des politiques aux webmasters qu’édictent les engins de recherches comme Google par exemple. Ce que j’ai fait avec madame Petrowski, est du référencement blanc, optimisé, respectant les paramètres des engins de recherches. Je comprends très bien le référencement et je pense que dans ma réponse, j’instruis madame Petrowski et vous-même sur la marche à suivre pour être efficace sur le Web. Je trouve même ça très didactique et ça vient en plus contredire l’assertion qu’elle fait, que je ne suis qu’en mode « autoplogue ». Deuxièment, le corolaire de mon bon référencement, est le sien qui est mauvais. Ce n’est pas de ma faute si les archives de La Presse ne sont pas en ligne et si madame Petrowski n’est sur aucun média social, afin de s’assurer que les premiers résultats de Google seront tenus par elle. Si elle ne sait pas « s’autoploguer » sur le Web, ça s’apprend et je suis disponible pour lui enseigner. Vous madame Sociale, vous êtes tout de même très bonne à ce chapitre.

Pour l’argument de l’article de journal qui ne sera pas référencé longtemps, vous avez totalement raison. Mais ça, c’est de la faute à La Presse. Les articles de Branchez-vous! par exemple, sont référencés depuis les 10 dernières années. Monsieur Pierra, son créateur, est une personne très allumée sur ces questions. Par contre, je vous soulignerais que le gruau que me servit madame Petrowski est  possiblement lu par des centaines de milliers de personnes et que ça risque de prendre des mois avant que le Web, n’équivalent en terme de tête de pipe, un nombre égal de lecteurs que celui des insultes gratuites qu’elle m’a servies. C’est encore malheureusement l’un des points faibles du web par rapport au média traditionnel.
Finalement, si vous ne comprenez pas pourquoi cet article est choquant pour moi, je vous ramène à mon billet À propos de la putasserie des blogueurs et à votre propre réaction à celui-ci et il me semble que ça devrait vous allumer des lumières dans la tête.

Madame Sociale dit aussi :

J’ai remarqué que dès qu’un journaliste traditionnel ose critiquer un tant soit peu les réseaux sociaux, les façons de faire 2.0 ou tout ce qui tourne autour de ça, il y a un mouvement général d’auto-ostracisation et je pense que c’est lié à cet espèce de traumatisme du passé.

(…)

Les blogueurs disent souvent qu’ils sont ouverts au débat, qu’ils aiment la discussion et tout ça et dès qu’on remet le moindrement en question leur médium, ça joue aux vierges effarouchées.

Je répète encore ici que ce débat, celui de la futilité du Web versus la pertinence des grands médias, est un débat éculé, qui a été fait maintes fois et dont je pense que la majorité des blogueurs sont fatigués de répondre. Si des interlocuteurs pertinents arrivent avec des arguments nouveaux, une perspective positive, des questions plutôt que des accusations, je suis certaine que le débat pourrait renaître pour le bénéfice des journalistes qui angoissent de leur avenir. C’est une question de perspective sans doute. De mémoire aussi, c’est pourquoi les archives deviennent si importantes. Vous pourrez d’ailleurs en avoir un bref aperçu en relisant ma réponse à Simon Jodoin dans le billet Simon Jodoin, une réponse à ses récriminations.

Directrice des communications médias sociaux pour Stephen Harper, Premier ministre du Canada

Hier soir je reçois un téléphone de Stephen Harper, le premier ministre du Canada. C’était déjà une première pour moi. C’est que monsieur Harper me demande de devenir sa directrice des communications médias sociaux, pour lui-même et pour son gouvernement. Il veut aussi que j’assiste à certaines réunions à titre de conseillère spéciale économie numérique et politique des technologies de l’information pour le conseil privé. J’en suis flabbergastée. Sur le cul, sans mots. J’ai donc pris la route pour rejoindre ma Bibitte d’amour et en discuter avec elle. Je suis consciente que mon expertise en est une de pointe, que je peux certainement aider le premier ministre dans ses communications limpides avec les citoyens, que ma condition de transsexuelle aidera son gouvernement à se rapprocher des groupes de pression GLBT et qu’à l’instar de Nicolas Sarkozy qui s’était adjoint les services de Loïc Le Meur lors de sa campagne présidentielle, monsieur Harper reconnait que de travailler avec les meilleurs d’un domaine est certainement une voie positive. Après avoir dormi sur la question, je plonge et j’accepte ce défi de taille. J’ai longuement discuté avec monsieur Harper et lui ai fait part de ma vision d’une saine communication sociale qui se doit d’être bidirectionnelle, authentique, et directe. Il est tout à fait d’accord avec ces préceptes qu’il veut réellement mettre de l’avant. C’est pourquoi il m’a donné la permission de vous faire ce billet ce matin et de vous informer qu’un communiqué officiel sortira un peu plus tard aujourd’hui. Je vais entreprendre ce nouveau défi à temps partiel puisque je dois terminer des mandats en cours avec d’importants clients. Mais à partir du 1 juillet, je serai définitivement en poste, à temps plein, pour servir mon pays. J’ai aussi la permission de continuer ce blogue et de mettre en pratique pour moi-même, ce que je vais mettre en pratique pour monsieur Harper et son cabinet. En outre, monsieur Harper insiste pour que je développe une politique médias sociaux (incluant Facebook) qui soit ouverte mais sécuritaire, pour les membres du gouvernement et leurs attachés politique (le cas Leo Housakos a été une gifle pour monsieur Harper). Nous mettrons sur pieds plusieurs blogues (incluant une politique éditoriale des commentaires déclinés de celle de mon blogue et plus politiquement correcte), rafermiront le dialogue avec les citoyens via Twitter, et Facebook et utiliseront de façon innovante Flickr, YouTube, Slideshare, LinkedIn. Je sais que nous sommes le premier avril et que c’est un moment étrange pour sortir cette nouvelle mais les nouvelles arrivent lorsqu’elles arrivent et je n’y peux rien.

MAJ

Bin oui, c’est ma blague du premier avril. Comment certains auraient-ils pu croire que je lâcherais ma pratique de consultante et de conférencière que j’aime tant et qui me fait très bien vivre merci, pour aller faire tourner un ballon sur mon nez (sur un air bien connu) à Ottawa? Surtout pour travailler pour l’un des gouvernements les plus rétrogrades en matière de droits des Gais, lesbiennes, bisexuels et transsexuelles. D’un autre côté, c’est aussi vrai qu’avec les gaffes communicationnelles et médias sociaux qui s’accumulent du côté d’Ottawa, il est clair qu’ils ont besoin d’aide et que je suis en mesure de les mettre dans le droit chemin. Je le fais d’ailleurs pour plusieurs entreprises qui requièrent ma discrétion et je respecte tout à fait ce choix. Il; est vrai que si les concurrents savent que je suis consultante dans une organisation, ils sont sur les dents. Je remercie tout de même tous ceux qui m’ont souhaité bonne chance et qui ont cru en ce canular, mais j’aime trop mon indépendance pour la laisser aller pour si peu. De plus, je n’ai jamais affiché mes couleurs (quoiqu’il appert que je suis plus de droites, que de gauches disons) parce que j’aime trop fesser sur tous les partis politiques pour me peinturer dans le coin. Quoi qu’il en soit, j’ai bien ri de voir toute cette bouillabaisse lever ce matin et comme cette année le 1er avril coïncide avec le jeudi saint, vous trouverez sans doute la force de me pardonner

Cette « nouvelle » a aussi été reprise par LCN

Le Lab VOXtv – Chronique : géolocalisation, médias sociaux et le phénomène « Foursquare »

Pour ma vingt-et-unième chronique à l’émission LeLab, je discute avec Philippe Fehmiu de Barack géolocalisation, médias sociaux et le phénomène « Foursquare ».: La voici donc :

Géolocalisation, médias sociaux et le phénomène « Foursquare »

Je vous invite aussi à revoir et à relire mes billets :
Foursquare, le futur des médias sociaux

Laika Montréal, déjà 10 ans

Ma Bibitte d’amour

De l’usurpation d’identité sur les médias sociaux II

Dans mon récent billet : De l’usurpation d’identité sur les médias sociaux je disais :

Ça fait longtemps que le cybersquatting existe pour les célébrités et pour les grandes marques. Ne prenez donc pas de chance et sécurisez donc vos noms de marque sur tous les médias sociaux (même si vous ne vous servez pas de ces comptes pour l’instant). Commencez aussi à monitorer vos marques sur les médias sociaux afin de vérifier ce qui se dit et la médisance à propos de vous et de votre marque. Si vous laissez le champ libre à n’importe qui de prendre votre place, il y a de fortes chances que cela arrive et c’est toujours plus facile d’agir que de réagir…

Or ce week-end, ma conjointe dont je parle souvent ici et dans mes comptes Twitter et Facebook,sous le nom de Bibitte, (elle a même une chronique musicale annuelle) a été victime d’une usurpation d’identité. J’utilise depuis des années le sobriquet d’amour que je lui donne, Bibitte ou encore Bibitte électrique, pour parler d’elle. J’utilise ce subterfuge littéraire parce qu’elle exerce un métier, qui pour qu’elle soit efficace, se doit de conserver le plus possible son anonymat. Nous en avons maintes fois discuté et sommes arrivés à la conclusion que d’utiliser « Bibitte » est une manière positive de parler d’elle, sans pour autant compromettre son identité ou encore m’empêcher de parler de celle qui est la personne la plus importante de ma vie. Or des connards se servent de son image littéraire pour me faire chier et pour faire de l’humour de bas étage (voire de sous-sol). J’ai une bonne idée de qui il s’agit, mais je n’ai vraiment pas de temps à perdre pour me battre avec des imbéciles de cette espèce. J’ai donc pris les grands moyens et combattu le feu par le feu. Ces connards avaient ouvert un compte twitter du nom de BibitteBlanc et ils lui faisaient dire des conneries telles que :

Son livre, c’est pas mal du copié-collé-traduit de trucs qu’elle a lu sur des sites américains, vous savez… #jeudiconfession
http://twitter.com/BibitteBlanc/status/10348476612
Bon. J’ai un début de rhume. Je lui avais dit que c’était tôt pour se balader en décapotable. “Hey! J’passe à Vox! Tu m’dois respect!” snif
http://twitter.com/BibitteBlanc/status/10091813083
C’est ELLE qui veut déménager dans le Mile-End. Elle parle d’un DJ cowboy dans son sommeil maintenant… en bavant. #inquiétude
http://twitter.com/BibitteBlanc/status/10030835755

J’ai donc ouvert à Bibitte un compte Twitter de même qu’un profil Facebook. Je suis ravie de constater qu’après une journée d’activité, la vraie BibitteElectric a déjà 10 fois plus de Followers Twitter que le subterfuge de bas étage dont elle a été victime. Je vous demande donc d’être indulgent avec elle si elle ne vous répond pas rapidement puisqu’elle ne twittera et facebookera que le Week-end, et avec mon aide. C’est qu’elle ne tape que difficilement encore sur son nouveau Laptop et qu’elle n’a son premier compte courriel que depuis quelques mois. Le Web ce n’est vraiment pas son truc. Elle ce qui la branche (à part moi) c’est la musique alternative (et moi je m’en fou).

Morale de cette histoire :
Même des images littéraires et des représentations d’êtres qui vous sont chers peuvent être usurpées par de petits esprits mesquins, jaloux et vils. La meilleure défense sur les médias sociaux est de prendre ou de reprendre sa place et d’exposer ouvertement son authenticité, soit-elle littéraire ou pseudonymique. Les internautes savent être fair-play et reconnaître la vérité du mensonge et les blagues de mauvais goût auront toujours un auditoire, mais il sera de beaucoup moindre que celui de la délicatesse élémentaire…

De l’importance du pâté chinois dans une stratégie médias sociaux

Le pâté chinois c’est magique (pour les potes d’outre-Atlantique c’est la version québécoise du hachis parmentier). J’ai déjà parlé de l’importance de Savoir déconner et j’ai aussi expliqué, Mais que peut bien venir faire une recette dans un blogue marketing Internet?
Les gens s’identifient à ce qui est universel, ils aiment déconner de temps à autre et ils veulent donner leur opinion lorsqu’ils le peuvent. J’ai donc fait un petit test hier soir et ce matin sur mes profils Twitter et Facebook et inscrivant les statuts suivants:

Bibitte dit que c’est un sacrilège mis moi mon pâté chinois je le mange avec du ketchup et épicé à part ça et je l’assume pleinement. http://twitter.com/MichelleBlanc/status/10193716671
Pour se venger, Bibitte dit qu’elle va maintenant mettre du ketchup dans ma soupe boeuf et orge que j’ai fait hier soir = hehehe http://twitter.com/MichelleBlanc/status/10197701699
Nouvelle polémique: Le pâté chinois avec du maïs en crème ou en grain? http://twitter.com/MichelleBlanc/status/10224900841

La réponse a été surprenante. Quelques centaines de réactions dont celles de la très respectée journaliste Marie-France Bazzo après que j’eu répondu à un twitt d’une autre journaliste, Thérèse Parisien.

De madame Parisien

@MichelleBlanc Alors il faut absolument que tu mettes la main sur la recette de pâté chinois très épicé d’Ethnée De Vienne.!

Ma réponse

@thereseparisien elle avait d’ailleurs déjà essayé la recette Paté chinois tex-mex de @MFBazzo http://bit.ly/4ompZs  c’était très bien http://twitter.com/MichelleBlanc/status/10196433832

Quelques-unes des réponse de Madame Bazzo :

@MichelleBlanc Est super épicé-chiplote,etc-, sqash,patates douces+ normales,haricots rouges et viande.(Je peux pas croire ce que j’écris!)
http://twitter.com/MFBazzo/statuses/10199909320
@thereseparisien @michelleblanc @ElaineElle Éh les filles, je prépare entrevue avec mon idole Robert Lepage,et là, je perd tte crédibilité!
http://twitter.com/MFBazzo/statuses/10202325926

Morale de cette histoire?
Il est difficile pour des internautes non-spécialistes de commenter et d’interagir sur des twitt ou statuts Facebook qui sont spécifiquement dans ma niche professionnelle et très spécialisée. Ils peuvent cependant se sentir interpellés par un élément universel sur lequel n’importe qui a une opinion. Ces éléments universels qui sont publiés de temps à autre, humanisent votre brand et permettent une interaction. Le nombre d’interactions sur un élément sans rapport avec votre ligne éditoriale permettra à vos contenus spécifiques et à votre présence médias sociaux d’être encore plus fort et d’encore mieux sortir dans les engins de recherches. Tout comme le ketchup dans le pâté chinois, il ne faut pas en abuser, mais ça assaisonne positivement le tout…

En prime: La recette de pâté chinois tex-mex de Marie-France Bazzo et celle déniché par Thérèse Parisien et venant d’Ethnée De Vienne, se trouvant toutes les deux sur le site de madame DiStasio

Et vous, votre pâté chinois vous le prenez avec ou sans ketchup? Et il est fait de maïs en grain, en crème ou une mélange des deux?

Journée internationale des femmes… Mon point de vue

C’est la première fois que je peux réellement et complètement me sentir interpellée en cette journée de la femme. Ma transition anatomique est déjà complétée (si ce n’est que pour mes cordes vocales qui se doivent d’être éventuellement opérées) et je peux fièrement revendiquer mon statut de femme. Mais je sais que cette journée est d’abord celle de la revendication de l’égalité homme femme et qu’elle représente le combat de l’affranchissement de la femme à plusieurs points de vue. D’ailleurs, ma copine Nadia Seraiocco m’interpelle dans son billet Journée internationale des femmes… Avez-vous des choses à dire?

Quelle résonnance a le mot féminisme pour moi?
En 2010, est-il toujours pertinent de parler d’égalité? Faut-il aborder la question autrement?
Nomme trois personnalités féminines qui t’inspirent… et trois femmes autour de toi que tu admires.
Crois-tu que les questions féministes (sur le travail, les rôles dans le couple etc.) doivent évoluer?
Comment les hommes (ou toi si tu es un homme) participent à une plus grande égalité entre hommes et femmes?
Comment vois-tu l’équilibre entre le rôle de femme, la carrière et tout le reste?
Est-ce que pour une mère la décision de se consacrer entièrement son rôle de mère, en mettant parfois le concept de carrière en attente, est en contradiction avec le féminisme?
As-tu l’impression que le femmes sont encore cantonnées dans des rôles socialement acceptables?
Si oui, que ferais-tu pour changer cela?
Le droit de choisir pour une femme, ça représente quoi pour toi?

J’y vais donc :
Quelle résonnance a le mot féminisme pour moi?


Ça a une nouvelle résonnance étant donné que ces questions ne me touchaient pas avant. Maintenant, je suis de plus en plus consciente de l’écart qui existe entre la condition masculine et féminine au travail. Je suis surtout consciente des stéréotypes sexuels qu’on impose aux femmes et aux stéréotypes qu’on tente (pour mon bien) de m’imposer en tant que femme. Une femme ne doit pas faire ceci ou cela, s’exprimer de telle façon et patati et patata. J’ai la chance d’avoir une pratique professionnelle florissante et d’être choisie par mes clients plutôt que ce soit moi qui choisisse mes clients. Cette position fait que je ne suis pas vraiment victime de discrimination basée sur mon sexe. Cependant, je suis certainement victime de discrimination basée sur ma condition de transsexuelle, mais ça, c’est une autre histoire. De plus, j’ai aussi décidé de ne pas me laisser imposer les stéréotypes sexuels que l’on m’impose et je réagis toujours promptement à des insinuations sexistes qu’on peut me faire.
En 2010, est-il toujours pertinent de parler d’égalité? Faut-il aborder la question autrement?

Oui il est toujours pertinent de parler d’égalité, mais j’ajouterais à ça la parité ou encore la complémentarité. Le mouvement féministe a eu un impact indéniable sur notre société et il reste encore bien des combats à faire. Le mouvement masculiniste est quant à lui encore bien faible et ce sont pourtant les hommes qui peuplent majoritairement les asiles et les prisons et qui se suicident massivement. La condition masculine n’est pas des plus roses non plus. Je valorise donc le dialogue de part et d’autre et je reconnais que quoique de plus en plus de femmes peuvent maintenant entrer dans un monde d’homme, il est souvent difficile, voire impossible pour un homme, d’entrer dans un monde de femme. L’homme avec des attributs ou des métiers féminins est encore très mal vu dans nos sociétés. À titre d’exemple, un homme qui se met une robe suscite le dégoût voire le mépris alors qu’une femme en pantalon est maintenant chose commune. Un homme qui fait un métier traditionnellement réservé aux femmes est souvent aussi perçu comme une « moumoune ». Il serait peut-être temps de combler ce déficit de perception? Aussi, je suis pour la complémentarité et la parité des sexes. Il est des métiers qui ne seront jamais très fréquentés par un sexe ou l’autre et il est des spécificités qui sont déterminées plus par la morphologie qu’autre chose. Mais il m’apparaît clair qu’à travail égal ou comparable, les deux sexes devraient avoir une rémunération semblable.
Nomme trois personnalités féminines qui t’inspirent… et trois femmes autour de toi que tu admires.
Mae West m’inspire parce qu’elle n’avait pas sa langue dans sa poche (et parce que je veux ne pas me donner de limite à ce que je peux ou ne peux pas dire). Coco Chanel m’inspire parce qu’elle a su foncer en dépit des normes et qu’elle a un style et un goût dont on parle encore aujourd’hui et Lynn Conway est la femme trans qui a probablement fait le plus pour démontrer à la face du monde qu’on pouvait réussir sa vie en étant une transsexuelle.
J’admire ma Bibitte d’amour, avec qui je suis depuis bientôt 16 ans, pour le bien immense qu’elle fait autour d’elle, pour sa grande humanité, son don de soi, sa douceur et son intelligence émotive. J’admire aussi Caroline Allard pour avoir ouvert des voies (et une voix) culturelles, philosophiques et littéraires encore innovantes et j’admire aussi ma défunte mère, Marie Vigneault-Leblanc pour avoir été une pionnière en psychopédagogie, pour avoir été une mère extraordinaire, pour avoir été une battante intellectuelle et pour avoir fait 3 jobs en plus d’être une cuisinière hors pair (elle faisait même son pain) et élever 6 enfants (puis 3 autres après son divorce et durant la période de son second conjoint de fait).
Crois-tu que les questions féministes (sur le travail, les rôles dans le couple, etc.) doivent évoluer?
Oui je crois que les questions féministes devraient maintenant inclure plus les hommes dans le débat.
Comment les hommes (ou toi si tu es un homme) participent à une plus grande égalité entre hommes et femmes?
Ils devraient participer au débat (je me répète).
Comment vois-tu l’équilibre entre le rôle de femme, la carrière et tout le reste?

Question difficile étant donné le peu de perspective que j’aie sur la question.
Est-ce que pour une mère la décision de se consacrer entièrement son rôle de mère, en mettant parfois le concept de carrière en attente, est en contradiction avec le féminisme?

Non, je ne le crois pas.
As-tu l’impression que les femmes sont encore cantonnées dans des rôles socialement acceptables?
J’ai l’impression que la plupart des tabous de cet ordre sont déjà tombés. Ceux qui restent sont ceux des hommes cantonnés dans les rôles socialement acceptables pour les femmes. On n’a qu’à se souvenir de l’épisode Jonnhy Weir pour s’en convaincre.
Si oui, que ferais-tu pour changer cela?
La discussion et la vulgarisation sont le meilleur moyen d’ouvrir les consciences.
Le droit de choisir pour une femme, ça représente quoi pour toi?
C’est le droit de choisir ou de ne pas choisir sa vie, ce qu’elle fait avec son corps (avortement, prostitution, sexe avec consentement, chirurgie plastique, changer de sexe), son métier, son amant, ses opinions.

Wouhouhou, les vacances, mes billets coup de cœur et heureuse année

Depuis un certain temps, j’utilise le néologisme Wouhouhou dans mes statuts Facebook et Twitter et c’est une expression que j’utilise dans la vraie vie, lorsque je suis particulièrement heureuse. Je suis de plus en plus heureuse dans ma vie de tous les jours, alors il y a de plus en plus de Wouhouhou. À tel point que c’est devenu une sorte de marque de commerce (et à la suggestion d’Étienne Chabot dans Facebook, j’ai acheté Wouhouhou.com et .ca, juste au cas) et que mes bons amis me disent que lorsqu’ils lisent un statut avec ce Wouhouhou, ils voient ma tête se promener de gauche à droite. Tout ça pour vous dire que je suis « folle comme d’la marde « (une autre de mes expressions de plus en plus commune) parce que ma Bibitte et moi partons demain pour 10 jours dans les Îles Turquoises et ce sera nos premières vraies vacances depuis deux ans. J’en profite donc pour vous souhaiter un 2010 vraiment extraordinaire, pour vous remercier de votre lectorat et de vos commentaires et pour vous faire un maudit gros bisou. Je me permets aussi de vous partager mes billets favoris de 2009 et en 2010, ma résolution est d’être encore plus mordante…

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Bixi ou l’art de scraper une bonne idée

Mais que peut bien venir faire une recette dans un blogue marketing Internet?

The proof is in the pudding

Plus de gens en mangent parce qu’elles sont plus fraîches et elles sont plus fraîches parce que plus de gens en mangent

Le Web est comme l’univers

Le JE, TU, IL des médias sociaux

La passion et les coûts marketing

Le Canada est le tiers-monde des technos usager

La règle de trois en marketing ou en publicité

De l’impact des médias sociaux en régions éloignées

La peur de partager son expertise

À propos des critiques

Communiqués de presse optimisés

Twittertrash, Twitterfight et Twitt

Oui, j’ai déjà crevé de faim, lancer une entreprise n’est pas facile

Québec-Scope, les 19 personnalités de l’année

Je suis native de Québec et fière de l’être. C’est pourquoi je suis particulièrement touchée que la rédaction du magazine touristique Québec-Scope s’en souvienne et surtout, qu’ils ont fait de moi l’une de leurs 19 personnalités de l’année 2009. Si vous cliquez sur l’hyperlien du magasine et que vous allez à la page 83, vous remarquerez une photo de moi enfant. C’était en fait la première fois de ma vie que je faisais du ski de fond, lors d’une classe neige en sixième année. Sinon, voici l’intéressant questionnaire auquel j’ai répondu pour ce gentil profil.

 

  1. Comment avez-vous démarré votre entreprise, votre carrière? J’ai effectué un retour aux études dans la quarantaine, ce qui a été un point tournant dans ma vie. Il y a aussi le fait que j’ai vendu ma première entreprise après trois ans, ce qui m’a permis d’en partir une autre.
  2. Quelles sont les difficultés perçues tout au long de votre parcours? Avoir changé de sexe et tout ce qui se relie à ça : la peur du rejet public qui s’est finalement avérée une fausse peur, car les gens ont trouvé que c’était une preuve d’intégrité.
  3. Quels conseils donneriez-vous à des jeunes qui débutent dans votre domaine? Il faut toujours essayer de trouver sa vraie passion… c’est tout ce qui nous permet d’être bons dans ce que nous entreprenons et, souvent c’est le meilleur moyen de faire de l’argent.
  4. Quelle est votre plus grande réalisation à ce jour? Avoir trouvé ma passion et je suis fière du statut que j’ai à ce jour.
  5. Racontez-nous une anecdote que vous avez vécue? Sur mon site internet, j’avais proposé aux internautes de voir l’ombre de Bibitte, ma conjointe, qui n’est pas connue publiquement et , juste pour voir son ombre, il y a eu 200 clics en l’espace de 15 minutes!
  6. Quelle est votre principale qualité? L’intégrité.
  7. Quel est votre principal défaut? J’ai le défaut de ma qualité… je suis « grande gueule ».
  8. Que détestez-vous par-dessus tout? La bêtise humaine et le mépris.
  9. Quel est votre passe-temps favori? Cuisiner,
  10. Qui est votre modèle, votre idole? J’en ai plusieurs! Entre autres, Jacques Nantel et, dans ma vie de tous les jours, ma conjointe, dont le surnom est Bibitte.
  11. Si vous étiez un superhéros (film, roman, etc.), qui seriez-vous? Fifi Brindacier pour son fort caractère et sa créativité.
  12. Quel est votre drink préféré? Pourquoi? Le scotch pour sa finesse. Et j’adore le duo cigare-scotch. Aussi, quand je vais à Paris, je me procure toujours deux bouteilles de Peuchet Fine Réserve de l’Empereur XO.
  13. Quel est votre restaurant préféré? Pourquoi? À Montréal, le Garde-Manger pour l’innovation du chef et l’ambiance. Et mon endroit favori à Montréal est le Laïka sur St-Laurent, un café internet chaleureux où j’aime me retrouver. J’y vais environ 3 fois par semaine.
  14. Qu’aimez-vous le plus de la ville de Québec? Son charme, sa beauté architecturale, ses rues et j’admire et développement urbain des dernières années. Plusieurs souvenirs d’enfance se rattachent à Québec.
  15. Quelle est votre ville préférée dans le monde (mise à part Québec)? Pourquoi? Ce n’est pas une ville, mais une île où le sable est blanc et doux comme de la poudre à bébé et l’eau est de couleur turquoise. C’est l’île de Long Island South Bahamas. J’aime aussi au Québec la rivière Ste-Anne, au pied du Mont Albert dans la Gaspésie qui est magnifique.
  16. Quel rêve ou projet aimeriez-vous voir se réaliser pour Québec? Il faudrait que la chicane entre Québec et Montréal cesse.
  17. Où serez-vous dans 19 ans? Je veux poursuivre mes passions… et avoir du fun… le reste suivra!
  18. Que représente le temps des Fêtes pour vous? La tristesse, car suite à mon opération, la moitié de ma famille ne me parlent plus. Je ne peux donc plus voir, entre autres, mes neveux et nièces.
  19. Quelle est votre résolution pour l’année 2010? Je désire être encore plus mordante.

15 femmes qui feront bouger le Québec, merci Les Affaires

Une autre grande respiration par le nez. Je me dois d’aller faire une couple de brassées de lavages afin de ne pas « péter plus haut que le trou » comme on dit en bon québécois. C’est que je suis grandement honorée de faire partie de la dernière édition spéciale du Journal Les Affaires. En couverture, on peut y lire le gros titre 15 femmes qui feront bouger le Québec. Voici donc ce qu’on y dit en intro :

Leur vision inspire leurs employés et clients; leurs actions permettent au Québec de se développer. Ces leaders ne font pas qu’influencer : elles changent le monde des affaires. C’est pourquoi, à l’occasion du Gala 2009 du Réseau des femmes d’affaires, qui a lieu à Montréal le 20 octobre, nous vous présentons notre sélection de 15 femmes qui feront bouger le Québec. Qu’elles proviennent des secteurs coopératif, des communications, de la recherche, de l’éducation, du capital de risque et qu’elles soient gestionnaires ou entrepreneures, ces dirigeantes ont toutes un point en commun : elles se sont imposées comme des modèles qui témoignent de la progression des femmes dans l’économie.

Plus spécifiquement, on mentionne :

La gourou des médias sociaux

“Mon blogue est mon seul outil de marketing. Je n’ai plus besoin de chercher des clients. Ce sont eux qui m’appellent.” Pas de fausse modestie pour Michelle Blanc. Après tout, elle est l’experte du marketing et des stratégies Internet au Québec, et une influente blogueuse.

Vidons tout de suite la question de son changement de sexe. Pourquoi en a-t-elle autant parlé dans son blogue ? “Comment faire autrement ? Ça ne passe pas inaperçu ! Et puis, j’ai fait ma marque dans les médias sociaux sous le prénom de Michel. Il fallait bien que je dise aux clients pourquoi ils avaient désormais affaire à Michelle.”

Selon elle, “les entreprises québécoises sont endormies” en matière de Net transactionnel. À preuve : de 40 à 60 % des dépenses en ligne des Québécois vont à l’étranger. Nos entreprises ont d’autant plus de difficulté à apprivoiser la bête qu’elles craignent d’être critiquées publiquement. Or, une bonne partie du magasinage se fait maintenant sur Internet. “C’est du bouche-à-oreille à puissance mille”, indique Michelle Blanc. Les entreprises ont intérêt à suivre la conversation et à y prendre part.

Elle donne l’exemple d’un client, Dessins Drummond, dont le président tient un blogue. Les clients peuvent lui adresser des questions auxquelles il répond. Un jour, il reçoit un mot d’une dame se plaignant que le très grand lit à deux places qu’elle a acheté ne passait pas dans les escaliers de sa maison. Le dirigeant a fait modifier les plans de ses maisons, améliorant ainsi son produit.

“Les entreprises paient des fortunes en groupes de discussion alors qu’elles peuvent obtenir gratuitement le même résultat sur le Web.”

Que dire sauf un gros merci à l’équipe rédactionnelle d’avoir songé à ma petite personne, félicitations aux autres sélectionnées et merci à la journaliste Nathalie Vallerand d’avoir rédigé ce trop gentil papier. Je suis rouge (ça va me donner un petit air bronzé pour quelques jours).

MAJ
Voici quelques twitts reliés à ce billet :

c’est drôle (et tout à fait normal) mais je suis toute émotive présentement. Vais aller voir ma Bibitte d’amour et relaxer un peu à St-Jean,
http://twitter.com/MichelleBlanc/status/4900791431
De recevoir tout ces honneurs, ça me fait songer à la mort. À celle que je ne me suis pas donnée … fiou
http://twitter.com/MichelleBlanc/status/4900820119
La résilience = pourquoi je suis encore en vie malgré les épreuves et comment celles-ci m’ont permis de grandir encore +
http://twitter.com/MichelleBlanc/status/4913422667