Le Lab VOXtv – Chronique : La question de la passion en marketing Web et capsule inédite PC vs Apple

Pour ma huitième chronique à l’émission LeLab, je discute avec Philippe Fehmiu de : La question de la passion en marketing Internet et dans la vie professionnelle. Cette capsule fut si « passionnante » à faire que Philippe et moi avons débordé sur une obstination Pc vs Apple. Cette capsule ne sera pas diffusée à VoxTV mais se retrouvera sur leur site Web et sur le mien. La voici donc :
Capsule sur la passion

Capsule d’obstination INÉDITE et passionnante : PC vs Apple

J’ai couvert le sujet de cette chronique dans mes billets :

Plus de gens en mangent parce qu’elles sont plus fraîches et elles sont plus fraîches parce que plus de gens en mangent
La passion et les coûts marketing

Conseils à ces nouveaux blogueurs qui veulent percer

Faire de l’argent avec la passion
10 conseils pour aider les médias à devenir numérique
La passion selon Brogan
Macbook Air, c’est de l’air

iPhone, non je ne vous en parle pas
Mac vs PC, la suite
Mac vs PC

Le Lab VOXtv : Chronique Dilemme des gestionnaires marketing et les avenues qui s’offrent à eux dans un environnement changeant

Pour ma septième chronique à l’émission LeLab, je discute avec Philippe Fehmiu du : Dilemme des gestionnaires marketing et les avenues qui s’offrent à eux dans un environnement changeant.

J’ai couvert le sujet de cette chronique dans mes billets :
Le dilemme des gestionnaires en marketing

Vivement le « mix marketing » incluant le « mix media » et la « convergence marketing »

Steve Rubel, mon entrevue lors de MIXX-Canada

Le Lab VOXtv Chronique les changements que vivent présentement les médias ?

Pour ma sixième chronique, à l’émission LeLab, je discute avec Philippe Fehmiu des changements que vivent présentement les médias

J’ai couvert le sujet de cette chronique dans mes billets :
Baladodiffusion du colloque sur l’éthique des médias

Questionnement sur le code déontologique des journalistes membres de la FPJQ

Pour ces journalistes qui vomissent sur Twitter et sur les blogues

Webdiffusion de ma conférence sur l’avenir des médias

Conférence sur « Et si j’étais propriétaire du Journal de Montréal? »

La crise appréhendée des journaux au Québec

À propos de l’expérience CNN/Facebook

Le Lab VOXtv Chronique Pourquoi nos entreprises sont en retard sur le Web ?

Pour ma cinquième chronique, à l’émission LeLab, je discute avec Philippe Fehmiu de : Pourquoi nos entreprises sont en retard sur le Web ?

J’ai couvert le sujet de cette chronique dans mes billets :
Le Canada est le tiers-monde des technos usager
Comment se prouve le retard de nos entreprises sur le Web?
Autre explication du retard d’adoption des médias sociaux par les entreprises
Pourquoi nos entreprises sont-elles en retard sur le Web?
Lettre ouverte au Premier ministre du Québec
Le Québec en retard sur le Canada sur le plan des acheteurs en lignes
Américanisation du commerce de détail en ligne canadien
Les dépenses numériques canadiennes foutent le camp à l’extérieur du pays
Pourquoi le Canada perd-il ses plumes en commerce électronique ?
e-Readiness Ranking 2006, de la pub médiocre

Le Lab VOXtv Chronique Pourquoi Facebook est une formidable base de données

Pour ma quatrième chronique, à l’émission LeLab, je discute avec Philippe Fehmiu de : Pourquoi Facebook est une formidable base de données ?

J’ai couvert le sujet de cette chronique dans mon billet : Facebook versus Google dans le contexte de l’achat de Friendfeed, qui lui-même fait référence à l’article de Wired Great Wall of Facebook: The Social Network’s Plan to Dominate the Internet — and Keep Google Out. J’avais aussi déjà donné une entrevue à propos de la commissaire à la vie privée et de Facebook dans le billet Entrevues sur la protection des renseignements personnels, le vol d’identité et le Web Stardom.

LeLab CanalVox, Chronique piratage et gratuité sur le Web

J’ai débuté des chroniques hebdomadaires à l’émission Le Lab de la chaîne Canal Vox, animée par Philippe Fehmiu. Ma première chronique, tournée de mon lieu fétiche, Le Laika Montréal, porte sur le piratage et le concept de gratuité sur le Web.

La culture et le choc des cultures numériques

Ce week-end je ferai pratiquement du bénévolat pour aider les artistes. Je donnerai une formation Web à plusieurs artistes de la galerie SAW à Ottawa. D’ailleurs, le site de cette excellente galerie (tout en Flash donc invisible aux moteurs de recherche) est symptomatique du choc des cultures des artistes non numériques avec ce qu’on pourrait appeler les artisans du web. Mais il y a pire. Les artistes souffrent beaucoup du Web. Pas juste parce que pour la très grande majorité ils ne le comprennent pas, mais parce que le Web, cette maudite invention, vient gruger chaque jour plus profondément dans leur poche, dans leur gagne-pain. Je les comprends. J’ai beaucoup d’amis artistes. Ce n’est pas facile pour eux en ce moment. Ce n’est pas facile non plus pour les journalistes. Ce ne sera pas facile bientôt pour les enseignants et pour plusieurs catégories de travailleurs. C’est que le web change la donne. Il la change lentement mais sûrement. Il change surtout les modes de rémunération et ce que nous appelons « platement » les modèles d’affaires.

Donc avant de continuer, je vais réécrire ici ce que j’ai déjà écrit dans mon billet : La difficulté des artistes avec le Web, en parlant d’un de mes potes qui est musicien reconnu internationalement.

(…)Quelques minutes plus tard, un autre pote qui lui est acteur vient me voir. Je lui raconte la mésaventure puis il me dit :

Tu sais Michelle, tu n’as pas été très à l’écoute. C’est très difficile pour les artistes présentement. Ils ne vendent presque plus de disque et contrairement à toi et tes conférences, faire des spectacles ce n’est pas payant. Ils ont une grosse équipe de tournée, des musiciens, des techniciens, de l’équipement, un manager, au bout du compte, ils ne touchent pratiquement rien. Je comprends qu’il ait pogné les nerfs. D’ailleurs, on a le même problème avec l’UDA qui n’arrive pas à se faire payer les pubs que les artistes font et qui passe sur le Web. Le web est en train de nous ruiner. La prochaine fois ferme ta gueule et écoute-le. Ne parle plus de Web.

Morale de l’histoire

Je compatis avec les artistes, je comprends que plusieurs n’usent pas du Web de la bonne manière et je suis consciente que ceux qui font le plus de frics avec les contenus en ligne, quels qu’ils soient, sont les fournisseurs de services internet qui ne paient aucune redevance à qui que ce soit et que c’est SCANDALEUX. Je comprends aussi que comme le mentionne Attali, les modèles d’affaires doivent changer et la culture qui a toujours été financé par le privée et le public, ne l’est pratiquement pas pour le web et les créateurs qui y déversent de nombreux contenus. Entre-temps, bien des gens sont pris dans l’étau du changement et n’arrivent plus à vivre de leur art et c’est d’une tristesse profonde.

J’aime les artistes et je suis prête à faire ma part pour les aider à capitaliser sur le Web plutôt qu’à le démoniser et à lutter avec acharnement contre les changements qui sont inévitables. Je suis donc prête à offrir mes services de consultante, à moitié prix, selon ma disponibilité aux regroupements d’artistes qui pourraient requérir mes services. Pour le reste, je ne peux malheureusement que compatir pour ceux qui malheureusement, sont pris dans le tordeur sans pitié du changement…

Pourquoi je vous parle de ça ? Sans doute parce qu’hier, ma Bibitte Électric chérie me dit : Michelle c’est toi qui avait dit à Luc De Larochellière cet été qu’il devait commencer à songer aux produits dérivés de son oeuvre pour faire plus d’argent ? Va lire sa déclaration dans l’article du Voir Manifeste pour la chanson de pointe.

(…)« Depuis l’avènement du gramophone, il a toujours été de plus en plus rentable d’être musicien jusqu’à aujourd’hui, où plutôt que de progresser, nos revenus régressent, lance Luc De Larochellière. Moi, quand un expert du Web me dit que de donner ma musique sur Internet va me faire vendre plus de t-shirts, j’ai juste envie de l’envoyer chier. Je ne suis pas un vendeur de t-shirts, mon travail est de composer des chansons, et cette musique a une valeur. »
(…)

J’étais en effet l’invitée de Penelope McQuade cet été, en même temps que Luc De Larochellière. Les recherchistes m’avaient demandé au préalable d’aller voir la présence de Luc De Larochellière en ligne. Elle était si moche que par respect pour monsieur De Larochellière, j’ai demandé au recherchiste de parler d’autre chose. C’est là qu’on me proposa de plutôt parler « de la musique en ligne ». J’ai en effet répété ce que je dis souvent : l’argent est maintenant dans les produits dérivés de l’œuvre plutôt que dans l’œuvre elle-même. L’argent est dans les spectacles, les ventes de CD sur place, les t-shirts, la musique pour la pub et regardez ce qu’est en train de faire Misteur Valaire pour vous inspirer (c’était donc une peu plus que strictement vendre des t-shirts). D’ailleurs encore la semaine passée, Guillaume Déziel, le brillant manager de Misteur Valaire récidivait pour son propre combat dans son article du HuffingtonPost L’aberration du droit d’auteur :

Culture, agriculture, droit d’auteur, brevet : même combat. Ce n’est pas ce qu’on invente qui a de la valeur; c’est ce qu’on en fait !

M’étant fait envoyer chier anonymement par monsieur De Larochelière (malgré que plusieurs centaines de milliers de personnes aient écouté l’émission où je suis supposé lui avoir dit de vendre des t-shirts) je reprends ici un commentaire du chroniqueur de Triplex, Laurent LaSalle, sur le mur Facebook de Marc Desjardins :

«Sur Internet, le contenu n’a plus aucune valeur. Pourtant, nos chansons et nos vidéoclips circulent en malade sur les réseaux sociaux.» En malade? Luc, un peu de sérieux…

Du système que ça prend pour faire rouler la machine

Comme vous le savez peut-être, je suis aussi auteure à succès. Mon Les médias sociaux 101 a en effet été best-seller durant 32 semaines au classement Gaspard/LeDevoir. Pourtant, je ne touche qu’environ $1.50 du livre vendu. Ce qui se résume à une intéressante avance puis plus rien. J’avais aussi le choix de m’autoéditer. Cependant, de s’autoéditer suppose que je ne serai qu’en numérique, pas en papier. Cela suppose que si je voulais être en papier, que j’avance moi-même les sommes nécessaires à l’impression, que je me monte un réseau de distribution, que je gère les stocks, que je monte moi-même ma campagne publicitaire, de relation publique, que j’engage un directeur littéraire, graphiste, réviseur et autre. Finalement, ça se résume à ce que je me monte une tout autre business parallèle. D’ailleurs, les éditeurs ont aussi des enjeux encore non résolus avec Apple (pour iTunes) et Amazon qui ne respectent pas les DRM et grugent un pourcentage indécent sur les éditeurs et les auteurs. De surcroit, mon livre ne se vend toujours pas en France, mais des discussions avancent (ironiquement) avec le marché chinois. Comme quoi mon livre qui est déjà en Français a plus de chance d’être traduit en chinois que d’être disponible en français en France. Mais c’est ça qui est ça et heureusement pour moi, je ne vis pas strictement de ma plume. On me dit aussi que ce qui se vend au Québec ce sont les bio et les livres de cuisine, mais que depuis 18 mois, étant donné la surabondance de livres de cuisine, les ventes de cette catégorie sont tombées de façon dramatique (heureusement pour moi ma bio va sortir l’automne prochain, peut-être avant que cette catégorie ne tombe aussi). Tout ça pour vous dire que les bio et les livres de cuisine ce n’est pas de la grande littérature. Ce n’est pas l’équivalent de ce que l’auteur  OLIVIER ROBILLARD LAVEAUX appelle « la chanson de pointe » dans son Manifeste pour la chanson de pointe, pour la littérature, disons. Mais c’est tout de même ça qui se vend. Tout comme la pop qui est peut-être une musique merdique, mais c’est elle qui se vend. On peut se draper dans le linceul « de l’artiste qui cré une œuvre originale et de pointe » et crever de faim, ou être extrêmement chanceux et trouver un mécène qui nous fait vivre, être déclaré génie par la population mondiale et faire bin du fric. La réalité est que ça risque rarement d’arriver et que pour tous les artistes, quelque soit leur art, le web est là pour foutre le bordel et révolutionner les manières de faire.

Je me rappelle aussi d’un pote de Québec qui durant des années a fait des sites Web pour l’industrie du cinéma québécois. Il a récolté de nombreux prix. Ces sites étaient tous en Flash et ne vivaient que quelques mois ou quelques années. Il les vendait pourtant plusieurs centaines de milliers de dollars. Il rit aujourd’hui de l’imbécillité du système qui finançait ses trucs à la con.

Le web dérange, il modifie, il retourne les gros joueurs, le corporatisme des éditeurs de musique, de livre, de tv, de cinéma, des regroupements d’artistes et de bien d’autres industries encore. Certains se font des concours pour se remettre des prix bidon pour leurs « œuvres web » et se rassurer que tout est toujours pareil. Ils font des sorties épisodiques contre ces méchants usagers (qui s’adonnent à être aussi des clients), mais rarement les entend-on réfléchir lucidement sur les modifications qu’eux même doivent entreprendre. Sans doute parce que ça ne fait pas encore assez mal…

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La difficulté des artistes avec le Web

Ce midi j’ai frappé un mur. Un de mes bons copains est musicien à succès. Il a déjà eu des succès sur la scène internationale et continue sa carrière qui est sur une belle lancée. Il m’apostrophe avec ce commentaire
« Ton invitation LinkedIn je m’en criss, les réseaux sociaux c’est de la merde »
«  Bin ce n’est pas grave, tu es mon chum pareil. Je n’ai pas besoin de LinkedIn pour te parler de toute manière, c‘est une application à partir de LinkedIn qui a été envoyée à tous mes contacts GMail »

Puis il s’excuse, on parle de choses et d’autres et je lui dit
« bientôt je vais parler de musique en ligne lors d’une émission de télévision et j’ai bien hâte d’exposer ma position sur le fait que l’argent est maintenant dans les produits dérivés de la création intellectuelle plutôt que dans la création intellectuelle elle-même »

Puis il s’emporte,
« la musique gratuite sur internet ça me fait chier »

Oui, mais tu sais qu’au début du siècle dernier lors de l’arrivée de la radio les artistes ne voulaient pas y jouer de peur que…

Il me dit oui, oui, je connais ton histoire et de toute façon toi tu es la personnification du point de vue du blogueur et moi du musicien on ne peut pas se parler, je criss mon camp tu me les pompes trop. Je ne suis plus capable de t’entendre salut, il se lève et s’en va en tabarnak

Quelques minutes plus tard, un autre pote qui lui est acteur vient me voir. Je lui raconte la mésaventure puis il me dit :

Tu sais Michelle, tu n’as pas été très à l’écoute. C’est très difficile pour les artistes présentement. Ils ne vendent presque plus de disque et contrairement à toi et tes conférences, faire des spectacles ce n’est pas payant. Ils ont une grosse équipe de tournée, des musiciens, des techniciens, de l’équipement, un manager, au bout du compte, ils ne touchent pratiquement rien. Je comprends qu’il ait pogné les nerfs. D’ailleurs, on a le même problème avec l’UDA qui n’arrive pas à se faire payer les pubs que les artistes font et qui passe sur le Web. Le web est en train de nous ruiner. La prochaine fois ferme ta gueule et écoute-le. Ne parle plus de Web.

Morale de l’histoire

Je compatis avec les artistes, je comprends que plusieurs n’usent pas du Web de la bonne manière et je suis consciente que ceux qui font le plus de frics avec les contenus en ligne, quels qu’ils soient, sont les fournisseurs de services internet qui ne paient aucune redevance à qui que ce soit et que c’est SCANDALEUX. Je comprends aussi que comme le mentionne Attali, les modèles d’affaires doivent changer et la culture qui a toujours été financer par le privée et le public, ne l’est pratiquement pas pour le web et les créateurs qui y déversent de nombreux contenus. Entre-temps, bien des gens sont pris dans l’étau du changement et n’arrivent plus à vivre de leur art et c’est d’une tristesse profonde.

J’aime les artistes et je suis prête à faire ma part pour les aider à capitaliser sur le Web plutôt qu’à le démoniser et à lutter avec acharnement contre les changements qui sont inévitables. Je suis donc prête à offrir mes services de consultante, à moitié prix, selon ma disponibilité aux regroupements d’artistes qui pourraient requérir mes services. Pour le reste, je ne peux malheureusement que compatir pour ceux qui malheureusement, sont pris dans le tordeur sans pitié du changement…

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Attali et l’argumentation pour le téléchargement gratuit.
Certaines entreprises culturelles peuvent en montrer en matière de marketing 2.0
Le problème des artistes avec le Web
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MAJ

À lire ABSOLUMENT (Que Nicole Bouchard me suggère sur mon mur Facebook), pour un autre point de vue:
Chez Marianne: Jean-Louis Murat (1/2): «Les médias se comportent comme des proxénètes avec le monde du disque.»

Twitter, déjà cinq ans et un web diffèrent grâce à lui

Il y a quatre ans, j’écrivais Twitter c’est pour les twitt. Depuis, j’ai complètement changé de perspective et écrit plusieurs centaines de billets à son propos. C’est que Twitter est difficile à appréhender (comme le montre le graphique plus bas) et qu’il devient efficace une fois qu’on obtient un effet réseau. Pour expliquer ça, c’est un peu comme si on est le seul à avoir un fax. On ne fera pas grand-chose avec un seul fax. Mais lorsque plusieurs personnes de notre réseau a un fax, il prend toute son utilité. C’est la même chose avec Twitter. Si vous ne suivez que quelques personnes qui eux ne twittent que sporadiquement, Twitter a l’air vraiment inutile. Mais une fois que notre réseau est établi et que nous suivons des centaines de gens qui ont des intérêts semblables aux nôtres, Twitter prend tout son sens.

Je rappellerais aussi que c’est grâce à twitter si nous parlons désormais de web en temps réel et qu’à la mort de Michael Jackson (comme j’en parlais dans le billet Les moteurs de recherche en temps réel), les moteurs de recherches ont dû s’adapter à cette nouvelle réalité. Ils se sont notamment adaptés aux infos en temps réels que l’on trouve sur Twitter, en signant des ententes avec elle, afin de pomper leur fil de données pour les faire apparaître dans leurs résultats de recherche. C’est d’ailleurs, à ce jour, la principale source de revenus de Twitter.
Je vous invite à fouiller vous-même dans ma catégorie Twitter ou le microblogging pour retrouver, de mes archives, les quelques centaines de billets que j’ai écrits à son propos ou encore à relire ces quelques billets que j’ai choisis pour vous.

Questions réponses à propos de Twitter

Ces organisations qui ne comprennent pas Twitter

LeLab VOXtv, chronique Twitter explication et l’impact sur les médias

Twitter, le profil sociodémo, les bénéfices et le point de vue de son CEO

Le « n’importe quoi » sur Twitter et dans les études à son propos

Le cas Twitter parmi les médias sociaux

À propos d’une éthique de Twitter

À propos du bruit dans Twitter

Twitter, le nouveau fil de presse?

Twitter pour les nuls

Pourquoi Twitter est supérieur à Facebook dans une optique de marketing et relations publiques?

Pourquoi Twitter est supérieur à Facebook dans une optique de marketing et relations publiques? Pour différentes raisons que j’ai déjà exprimées dans une myriade de billets que je vous remets en fin de mon argumentaire. Mais je vais plutôt ici vous faire un petit récapitulatif (partiel) de certaines différences que j’observe.

Facebook:
C’est pour la masse, mais cette masse n’a que peu de chance de voir vos contenus de page Facebook à moins qu’il ne soit vos amis (et seulement eux auront accès à vos contenus). Le processus permettant de faire croitre les « amis » est long et dispendieux. Vous pouvez décider de faire un concours pour attirer des amis, mais il faut débourser plusieurs milliers de dollars et les conditions sont contraignantes. La très grande majorité des contenus de Facebook sont hermétiques au reste du Web. Vos contenus peuvent disparaître n’importe quand. Il est difficile de fouiller dans vos archives et la pérennité de celle-ci est loin d’être certaine.
Twitter :
C’est pour les « early adopter », le 2e groupe le plus influent du Web après les médias traditionnels c’est-à-dire les recherchistes, les journalistes, les super blogueurs, les faiseurs de tendances. Dans un processus de marketing ou de relations publiques, il semble très pertinent d’entretenir un dialogue avec ceux qui peuvent réellement multiplier l’impact d’un contenu dans les médias trad., dans leurs blogues et sur les moteurs de recherches. Twitter est complètement ouvert au reste du Web. Il n’est pas nécessaire d’être « ami » avec quelqu’un pour voir son contenu. Les contenus mis en ligne sur Twitter apparaissent dans les moteurs de recherche dans la nouvelle fenêtre de ceux-ci pour les contenus du « web en temps réel ». Twitter a une myriade d’outils d’extraction de données et de contenus. Le trafic vers un site Web généré par twitter est supérieur à celui généré par Facebook. Les recherches par sujet sur Twitter sont de beaucoup supérieures que celle de Facebook. À ce propos, j’ai un nouveau client qui est guide de chasse à l’ours noir. Une requête « bear hunt » dans Twitter (ou l’un des très nombreux outils de recherches externes à twitter) fait apparaître rapidement des centaines de clients potentiels et d’interlocuteurs (et de détracteurs) vivement intéressés par le sujet. Faire la même chose dans Facebook est d’une lourdeur désarmante.
Pourquoi les gens retwittent-ils?
Ces organisations qui ne comprennent pas Twitter
Twitter, comment suivre des milliers d’usagers et les Twittersnobs
Les moteurs de recherche en temps réel
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Questions réponses à propos de Twitter
7 raisons pour lesquelles les gestionnaires de produits se doivent d’être sur Twitter
Twitter pour les entreprises sans buts lucratifs
Pourquoi les entreprises se plantent sur les médias sociaux en général et Twitter en particulier

et le toujours pertinent
Les compagnies sur Twitter et Twitter comme outil de marketing et de relations publiques

Je vous invite aussi à lire ou relire mes billets Pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires et Des précision sur Pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires.