Enflure et désenflure des médias sociaux

Tout comme autour des années 2000 avec l’apparition des premiers sites Web, nous vivons présentement une enflure et une désenflure des médias sociaux. Pour en faire dans les organisations, ça prend des spécialistes. Il faut des gens qui connaissent ça. Ouvrir un compte Facebook, Twitter ou un blogue, ce n’est pas de la « rocket science ». Mais pour avoir des retombées d’affaires, c’est un peu plus compliqué. Ça ne prend sans doute pas un doctorat pour être efficace, mais à contrario, je doute aussi que ça prenne un secondaire 5. Au tournant de 2000, le petit cousin pouvait faire un site Web pour $1000 et certains sites se vendaient plusieurs millions de dollars. Entre les deux, hier comme aujourd’hui, il y a certainement une moyenne.

Je lisais le profil de quelqu’un qui se présente comme un « techno-anthropologue du Web » (c’est comme l’autre qui fait son doctorat en théologie des médias depuis maintenant 10 ans…) et j’apprends avec désarroi que la commission scolaire des découvreurs s’apprête à offrir un cours d’animateur de communauté web (niveau secondaire 6). Comprenez que je suis pour que chacun se fasse une place au soleil, que je valorise l’innovation et que pour être efficace sur les médias sociaux, une bonne dose de jus de bras soit nécessaire (ce qui ne s’apprend pas nécessairement sur les bancs d’école). Mais entre s’inventer un titre pompeux et en donner un de facto à quelqu’un qui fait un cours de niveau secondaire 6, il me semble qu’il y a une méchante marge.

Vous, qu’en pensez-vous ?

MAJ

L’anthropologue Web (en l’occurrence Geoffroi Garon) ne la trouve pas drôle (de même que le théologien des médias Simon Jodoin). Ce qui est triste avec ces “fabulations pseudo-scientifique” est que ce sont pourtant deux personnes qui sont déjà bardés d’une maîtrise et qu’en principe, ils n’auraient sans doute pas besoin de s’inventer une nouvelle science pseudologia fantastica pour avoir de la crédibilité. C’est fou ce que l’insécurité chronique peut produire comme comportement…

N.-B.

M. Garon a à son crédit un bacc en anthropologie et une maîtrise en communication organisationnelle et communauté virtuelle. J’ai demandé à l’Association des anthropologues du Québec ce qu’ils pensaient “du titre” de leur confrère “techno-anthropologue” et je suis toujours en attente d’une réponse de leur part. Pour ce qui est de M. Jodoin, il a une M.A en théologie et est en rédaction de thèse de doctorat (soi-disant depuis 10 ans) tel qu’il le présente sur son profil LinkedIn:


Université de Montréal
Ph.D, Science des religions
1999 – 2002

Thématique de la thèse : Mythologie médiatique

Séminaires en sémiologie, anthropologie et communication

En cours de rédaction

Après avoir discuté avec Mme. Roy de la faculté de théologie de l’université de Montréal, Monsieur Jodoin n’est pas inscrit à la faculté de théologie depuis des années, il n’a jamais déposé de thèse et un étudiant a un maximum de 5 ans après ses cours obligatoire pour déposer sa thèse (ce qui dans le cas présent remonterais à 2007). Dans des cas exceptionnels, il peut avoir une extension de 2 ans. Toujours selon monsieur Jodoin (qui il appert, s’est aussi parjuré en cour supérieure) il serait toujours en rédaction de thèse en théologie des médias. Moi j’appelle ça de la christ de grosse BULLSHIT.

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Mon commentaire à Geoffroi Garon sur son billet: Je suis déçu de ceux qui attaquent sans considération

Cher Geoffroi,

Comme tu le notes, je n’ai pas mentionné ton nom par respect pour ta personne que j’estime et pour le travail intéressant que tu fais. J’ai d’ailleurs, un certain nombre de fois, fait la promotion de tes contenus, lorsque je les trouvais intéressant. Je souligne aussi, pour la galerie, que les titres de papesse, gourou, diva et autres épithètes qu’on aime bien me donner, ne sont pas de moi mais bien des autres qui m’en affuble. En outre, ce n’est pas parce qu’on a une certaine influence, qu’on doit se taire lorsqu’on a quelque chose à dire, de peur de froisser quelqu’un.

Cependant, il appert que ton titre de “techno-anthropologue du web”, n’existe nulle part et que tu es le seul sur la planète à t’en prévaloir. De là vient l’apparence d’une attaque personnelle. Je note aussi, qu’après avoir fait état de ma stupéfaction à voir ce titre sur twitter, tu m’as interpelé en privée, que je t’ai répondu avec des questions et que tu n’as jamais répondu, sauf dans un billet chez toi. Je souligne aussi le début de cette histoire. Une personne m’a téléphoné pour me demander si je voulais participer avec le “professeur d’université” et techno-anthropologue Geoffroi Garon. J’ai fait répéter pour être bien certaine d’avoir entendu. En plus de te prétendre “techno-anthropologue” (avec un billet (Lhassa de Sela) pour justificatif), tu es maintenant aussi prof d’université? Pas chargé de cours mais bien prof? J’ai aussi entendu parler d’un psychanalyste des marques qui lui avait quelques livres de publier pour au moins se donner une certaine légitimité. Son nom est Clothaire Rapaille. Je te croyais assez perspicace pour continuer la discussion avec moi en privée et tirer la chose au clair, réaliser que tu poussait un peu pas mal fort et maximiser tes forces réelles et tes atouts certains. Mais je vois que tu aime plutôt jouer les vierges offensées, continuer “à te prétendre” quelque chose que tu admet toi même ne pas être :

Je n’ai pas le diplôme officiel pour être reconnu comme anthropologue proprement dit, mais j’estime avoir une vision du monde très anthropologique et ça fait partie de mon positionnement comme consultant.

Je ne suis certainement pas des plus tendre et facile, cependant je ne dupe pas les gens avec de faux-fuyants que je m’adonne à trouver sexy. Bonne continuation

P.-S. ce commentaire sera sur le blogue de Geoffroi Garon une fois que son site fonctionnera et ou qu’il en fera l’approbation.

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Simon Jodoin est-il un fieffé menteur, ou simplement un imbécile? Dans sa plus récente chronique, Michelle Blanc et moi : Pour une théologie des médias. Il clame :

Toujours est-il que depuis hier Madame Blanc a sorti l’artillerie lourde. S’étant mis en tête que je revendiquerais le titre farfelu de « théologien des médias », elle me reproche maintenant d’être l’auteur de « christ de grosse BULLSHIT » (re-sic) allant même –ô diffamation, quand tu nous tiens, jusqu’à déclarer que je suis un « menteur compulsif », un « imposteur » qui souffre « d’insécurité chronique ».

Je ne sais trop où cette chère dame a pu lire que j’étais un « théologien des médias » mais bon, lorsque l’approximation et l’hyperbole sont la norme dans un discours, plus rien ne devrait nous étonner.

La beauté avec les procès est qu’ils viennent avec des notes. Ces notes sont colligés et proviennent d’enregistrement audio du greffier, puis deviennent disponibles pour le public. Or dans le jugement qui m’est défavorable et que je n’ai pas porté en appel étant donné que je paie moi-même mes avocats, (contrairement à monsieur Jodoin) l’honorable juge au paragraphe 31 de son jugement dit (citant Jodoin) (PDF) :

(…)Il a aussi complété ses études de doctorat en science des religions ; et s’est intéressé à la mythologie et à la théologie des médias.

Ou monsieur Jodoin a la mémoire courte et ne se souvient plus de ses propres mensonges, dans quel cas il a fait ce que l’on nomme un parjure, ou c’est un imbécile.

Michelle Blanc contre les journaleux et critiquistes, This time it’s personal

Un de mes potes qui est consultant en image publique me dit : Michelle ce qui est difficile en terme de gestion d’image avec toi est que tu es un personnage et maintenant une personnalité. Ce n’est pas facile à vivre et maintenant tu dois prendre conscience de ça. Ne change jamais parce que tu es bien comme tu es, mais tu dois prendre conscience de la place que tu occupes dans l’espace public. Ce n’est pas facile, c’est venu vite, mais c’est ça qui est ça.

À ce constat que me fit mon pote, j’ajouterai qu’une personnalité peut décider de ne pas regarder les critiques et les journalistes qui parlent d’elle. Elle peut faire filtrer « la nouvelle » par des aides de camps qui le font pour elle. Elle peut se protéger. Mais moi, ma job c’est de checker justement ça. De monitorer, de regarder ce qui se dit sur mon domaine d’expertise, et sur mon brand, c’est-à-dire moi. Ce n’est pas facile. Je vois pratiquement tout et je ne peux pas (et je ne dois pas) vraiment arrêter de faire mon emploi. Je ne réagis qu’à une infime portion de tout ce que je vois passer. Pourtant, bien des gens trouvent que je réagis déjà trop. S’ils savaient?

Par ailleurs, j’ai écrit les médias sociaux 101 dans lequel il y a un chapitre entier sur le journalisme et ses transformations comme suite à l’arrivée des médias sociaux. Aucun journaliste de la presse écrite et aucune critique ne se sont vraiment arrêtés dessus. Ce chapitre est tiré d’archives de ce blogue encore plus volumineuses et dont beaucoup de mes critiques et journaleux ne parlent pas vraiment, pour ne dire jamais. J’ai pourtant été très dure sur la FPJQ, j’ai valorisé la convergence et l’adoption des technologies par les journalistes et est souvent été baveuse envers les journalistes en général. J’ai cependant énormément d’amis et de clients parmi les journalistes. Je n’ai que très rarement interpellé directement des journalistes et ça a souvent été en réaction. Jamais en attaque gratuite. Cependant, j’ai été attaquée moi-même gratuitement très souvent par eux. Je suis une cible et j’aide d’une certaine façon la chose. Je suis « live », je suis baveuse et provocatrice. Sur près de 23000 twitts, j’en ai certainement une couple de dizaines de juteux. De « politically » très incorrect. Mais il en reste tout de même plus de 22 000. Si on veut représenter l’ensemble de mon oeuvre (appelons ça de même) intellectuellement on ne devrait pas, s’attarder à quelques twitts et les présenter comme étant l’exemple de tout ce que je fais. C’est pourtant ce que font plusieurs dinosaures de l’information (pour ne pas dire journaleux, critiquistes ou même parfois conards).

Dont j’ai publiquement réagi ici, il y a eu les histoires m’attaquant directement de

Nathalie Petrowski
Stéphane Baillargeon
Nicolas Langelier
• Simon Jodoin

et je note aussi une attaque indirecte (et donc encore plus insidieuse) de Richard Martineau dans Qui a peur du privé?

Trop d’information
La semaine dernière, une transsexuelle spécialisée dans les réseaux sociaux a utilisé Twitter pour annoncer au monde entier qu’elle avait eu sa première vaginite.
La prochaine fois que quelqu’un me dira que Twitter est une invention géniale qui va révolutionner le monde, je lui lance un tube de Préparation H par la tête…

Heureusement, il y a un balancier Web à ça. Je me suis permis de répliquer vivement à plusieurs de ces attaques et d’autres comme Mathieu Bédard de FacteurPub (dans son billet que je vous recommande de lire au complet  et intitulé à juste titre Les bornés), l’a fait à ma place, d’une manière qui me touche beaucoup.

(…) On se confine plutôt à des analyses de surface, à des jugements de valeurs, de Nathalie Petrowski à Stéphane Baillargeon hier dans Le Devoir (quelle sale petite attitude), on sent que Twitter agace, irrite.
(…)Prenons l’exemple de Michelle Blanc, qui ne fait visiblement pas l’unanimité dans les médias traditionnels, mais qui a toutefois l’honnêteté de livrer le fond de sa pensée à une époque où la rectitude politique mène la plupart des journalistes par le bout du nez. Au lieu de saluer son audace et de révéler au grand public l’importance de son rôle de pionnière des médias sociaux, elle qui se place littéralement sur la ligne de feu en utilisant sa propre personne comme laboratoire des médias sociaux, on s’amuse plutôt à la pourfendre en demi-teinte sans jamais réellement avoir le courage de livrer le fond de sa pensée. Non, je l’avoue candidement, je ne suis pas toujours d’accord avec elle et oui, parfois, elle m’irrite. Mon respect pour ce qu’elle est et pour ce qu’elle fait est par contre sans bornes, car elle ose naviguer en eaux troubles dans une mer incertaine où les conditions changent pratiquement en temps réel, elle défriche, elle vulgarise, se livre, en toute transparence. Elle s’expose. Elle révèle aussi à travers sa popularité grandissante le narcissisme agacé d’une certaine classe journalistique qui carbure plus à la gratification qu’à la livraison d’information pertinente.

Entretemps, je vais faire comme mon pote spécialiste de l’image me le conseille. Ne rien changer à qui je suis mais prendre conscience de la place que j’occupe maintenant dans la sphère publique. Je vais aussi prendre de grandes respirations par le nez et tenter le plus rapidement possible d’acquérir mon chalet dans le bois pour me ressources de temps à autre et m’éloigner salutairement de toutes ces conneries…

MAJ

Excellent billet d’Emmanuel Chila : Une vaginite serait-elle le talon d’Achille de Michelle Blanc? avec en prime, un entretien vidéo à ce sujet

Comment faire une liste de blogueurs et de twittereurs à inviter à vos événements de presse?

C’est une question qui m’est souvent posée par mes clients et qui l’a été aussi après que j’eu dévoilé en avoir fait une pour mon client Zoofest :

Termine une liste de blogueurs et twittereurs qui seront invités par Zoofest. Si vous recevez une invitation soyez pas surpris…

Tout d’abord, vous devez identifier la niche à laquelle vous vous attaquez. Supposons que ce soit la niche marketing internet. Identifiez qui sont les gros joueurs que vous connaissez déjà (c’est votre niche après tout) ou encore utilisez des listages de blogueurs par catégorie comme Toutlemondeenblogue ou Wikio. Le premier blogueur sur cette liste aura très probablement un défileur (ou encore une liste d’amis aussi apellé “blogroll”). Ce seront des gens à considérer. Vous pouvez aussi faire une recherche dans Google ou googleblog, avec les mots-clés que vous jugez opportun et vous suivez les blogueurs de défileur en défileur. Vous devriez idéalement avoir aussi une idée de l’auditoire de ces blogueurs. Les listages comme Wikio ou Toutlemondeenblogue vous donnent déjà une bonne idée de ça. Mais vous pourriez aussi vous servir de sites comme Alexa ou Wookank pour valider qu’ils aient un certain auditoire. Comme vous devriez déjà avoir une idée de votre propre trafic, en comparant les résultats de votre site à ceux des blogueurs, vous devriez avoir un ordre de grandeur adéquat. Quoi que si vous travaillez pour une firme de communication traditionnelle et que votre site est fait en Flash, cette comparaison pourra être très désavantageuse tel que je l’ai déjà démontré dans mes billets the proof is in the pudding I et II. Assurez-vous aussi que ces blogueurs sont dans votre zone géographique ou encore qu’ils pourront ou voudrons se déplacer pour entendre ce que vous pourriez avoir à leur dire. J’ai déjà « bitchez » après ces relationnistes de Paris qui ne cessent de m’emmerder avec leurs lancements, alors que je suis à Montréal. N’oubliez pas non plus, dans votre communiqué de presse, d’agir tel que je le suggérais dans mon billet Communiqués de presse optimisés et

Afin d’être réellement efficace dans vos communications aux blogueurs, vous devriez écrire un courriel personnalisé à chacun d’eux. Au préalable, prenez le temps de lire leurs billets précédents pour trouver l’angle communicationnel que vous leur présenterez. N’incluez pas votre communiqué à ce courriel, mais indiquez l’hyperlien ou le blogueur pourra le trouver.

Pour Twitter, c’est un peu le même processus de butinage de Twittereur à twittereur et cela se fait entre autres à partir des listes dont plusieurs twittereurs font parties et qui sont souvent classées par catégorie descriptives. Vous pouvez encore utiliser des outils comme Twitter.grader, Twopcharts ou une panoplie d’autres outils twitteriens et vous en avez une liste assez impressionnante chez Twitdom. Vous ne devriez sans doute pas négligé non plus un outil comme l’engin de recherche interne de twitter, puisque sous l’onglet « avancé » vous pourrez chercher des twittereurs par mots-clés et par distance en kilomètres d’un lieu géographique. Vous devrez valider dans tout les cas, que ces gens peuvent avoir un intérêt pour votre événement de RP, vous devrez les rejoindre par messagerie directe interne de Twitter (ce qui implique qu’ils doivent vous suivre) ou par l’adresse de courriel du site Web qu’ils mettent dans leur description ou encore par message public en dernier recours.
P.-S. Mon Némésis Simon Jodoin, juste après que j’eu envoyé le twitt qui est mentionné plus haut, lança sur Twitter :

Marcher=marcheur. Parler=parleur. Mentir=menteur. Danser=danseur. Skier=Skieur. Patiner=patineur. Fait que : Tweeter=tweeteur. #RéveilleBon

Je répondrais à ça que j’utilise Twittereur parce que le mot twitteur est trop proche de twitter pour qu’on voie réellement la différence, parce que la beauté avec les nouvelles expressions issues des nouvelles technologies est qu’elles permettent justement une certaine fantaisie et parce que moi ça me tente de dire twittereur et que de toute manière, l’Office de la langue française quant à elle, préfère microblogueur…

Pour mes ouailles Web 2.0 et autres zélotes

Cette semaine j’ai été traitée de papesse (et avec les polémiques qui entourent l’Église catholique ce n’est pas le plus gentil des compliments) et ceux qui m’ont défendus ou ont acquiescé à mon point de vue, de zélotes numériques. Quelle connerie! En gros, on me reproche mon coup de gueule qui ne répond pas aux récriminations de mesdames Bissonnette et Petrowski. Mes critiques, et il y en a tout de même plusieurs, s’en donnent à cœur joie de faire remarquer que je ne touche pas « le fond du débat » et que je ne défende pas « l’honneur des adeptes du Web 2.0 ».

En lisant Cyberpresse ce matin, j’ai bien aimé l’article de Jerôme Lussier Pertinents gazouillis, et ses remarques :

Le choix de faire comme si sa critique «n’avait jamais existé» relève davantage de la pitié que d’une crainte quelconque. Pour les journalistes, commentateurs et simples citoyens qui connaissent et comprennent ces nouveaux médias -Twitter en particulier-, il ne sert à rien de s’attarder à répondre aux nostalgiques de la dactylo.

En dénonçant haut et fort l’invasion barbare de Facebook et Twitter, c’est son propre décalage et sa superfluité croissante que Mme Bissonnette a criés au monde. Or bien peu de gens ont le temps de répondre aux critiques décalées et superflues; les chiens de l’establishment aboient, la caravane du progrès passe.

Pour mes propre critiques qui ne prennent le temps que de lire ce qui fait leur affaire (c’est-à-dire les deux premiers paragraphes d’un billet) je cite de nouveau ce que je disais à madame Petrowski :

Peut-être aussi que la blogosphère québécoise est lasse de ces guéguerres stériles qu’ont déjà fait ses collègues Franco Nuovo et Patrice-Guy Martin (il y a déjà quatre ans) avant d’eux-mêmes devenir blogueur et qui étaient des polémiques en retard sur les blogosphères Française et Américaine? Ce n’est qu’une hypothèse (sans doute teintée d’autoplogue)? Mesdames Bissonettes et Petrowski sont-elles de leur temps? Lisent-elles vraiment leurs collègues? Sont-elles dans une bulle hors du temps? Les gens de la blogosphère se doivent-ils de constamment répondre aux insignifiances que certains journalistes en mal de polémique soulèvent en retard du reste de la planète? À vous d’en juger. Pour moi ce débat est clos depuis déjà un sapré bon bout de temps et je pense que madame Petrowski est peut-être l’une des dernières dinosaures à ne pas savoir que cette guéguerre est morte et enterrée.

Je répète (bin oui, ironiquement je répète encore que je n’aime pas répéter) aussi ce que je disais dans cet autre billet :

Je répète encore ici que ce débat, celui de la futilité du Web versus la pertinence des grands médias, est un débat éculé, qui a été fait maintes fois et dont je pense que la majorité des blogueurs sont fatigués de répondre. Si des interlocuteurs pertinents arrivent avec des arguments nouveaux, une perspective positive, des questions plutôt que des accusations, je suis certaine que le débat pourrait renaître pour le bénéfice des journalistes qui angoissent de leur avenir. C’est une question de perspective sans doute. De mémoire aussi, c’est pourquoi les archives deviennent si importantes. Vous pourrez d’ailleurs en avoir un bref aperçu en relisant ma réponse à Simon Jodoin dans le billet Simon Jodoin, une réponse à ses récriminations.

Finalement, mes critiques peuvent continuer de faire preuve d’aveuglement volontaire et répéter que je ne m’attaque pas « au fond du débat » parce que je n’ai pas d’arguments. Ils auront donc sans doute raison (dans leur petite cervelle) et vous mes zélotes, serez donc de dupes suiveux qui n’ont pas de jugeotes.

Allez hop, au suivant… et pour moi c’est la fin de cette polémique même si Nathalie Petrowski n’a toujours pas daigné venir répondre à la réponse que je lui ai faite de son torchon. À un moment donné il faut que je tourne la page

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Je dirai aussi ceci à certains de mes critiqueux « journalisse wannabe » …

L’orgueil a cela de bon qu’il préserve de l’envie. Victor HUGO

Noisette Sociale, son incompréhension 2.0 et putasserie des blogueurs

C’est drôle les retours de la vie, les clans dont je parlais dans mon dernier billet, les histoires « non-officielles » qui façonnent celles qui le deviennent. C’est encore plus drôle de jouir d’archives, de les faire travailler et de s’en servir à bon escient. Vous me direz « mais qu’est-ce que le bon escient »? Et je pourrais en discourir (comme je le fais déjà ici depuis belle lurette) de longs moments. Parlons-en donc de bon escient. Madame Sociale (du blogue Noisette sociale) ou devrais-je dire Noisette, a une belle plume. Elle se fait des fans. Elle fait même la démonstration qu’à plusieurs égards, on peut être pertinent et se faire un auditoire, en n’ayant pas à s’afficher publiquement et d’écrire en plein jour, avec son nom. Je trouve même ça très bien puisque dans ma famille, ma conjointe, pour des raisons professionnelles, écrit sous le pseudonyme de Bibitte Électrique. Il y a donc bien des raisons légitimes d’écrire sous le couvert de l’anonymat. Mais même les pseudonymes peuvent se faire usurper et les auteurs qui se cachent derrière, peuvent aussi en être blessé. D’ailleurs, pour revenir à cette chère Noisette, on se connaît un peu. On s’est déjà rencontré pour de vrai. Elle m’avait dit sa façon de pensée comme suite de la polémique dans laquelle son pseudo avait été impliqué et que j’avais résumée dans mon billet À propos de la putasserie des blogueurs. Ce n’était pas un cas d’autoplogue, mais un cas de « plogue directe » mettons. Elle ne l’avait pas digéré. Voilà donc pour l’histoire « non officielle ». L’officielle s’en vient donc.
Madame sociale dit dans son blogue, dans le billet Incompréhension 2.0 :

C’est ainsi que j’ai appris que tout le monde s’est enflammé autour d’un article de Nathalie Petrowski. En lisant certaines réactions, je me pensais de retour à l’époque des gladiateurs. Non mais tant que ça?
Les réactions étaient tellement vives et outrées que j’ai pris la peine de relire son article 2 fois, puis 3 et puis 4… et même 5 pour être certaine que j’avais bien compris toutes les subtilités de sa prose et ma foi… je ne comprends pas.
Quelqu’un peut m’expliquer en quoi son article est choquant?

Si j’ai bien compris, il ne faut jamais insérer l’expression « auto-promotion » quand on parle du 2.0… sauf si on est un expert du 2.0.
Et là, je suis tombée sur la réaction de Michelle Blanc qui avait été accusée, en gros, d’être la reine de l’auto-promotion, réaction que j’ai trouvé excessivement excessive (et là je me trouve drôle) et en lisant les commentaires du type « Bravo, tu as tellement raison », j’ai eu un malaise. Son billet fielleux n’était pas, à mon avis, justifié et même justifiable. Et de vouloir faire un mauvais nom sur le web à Nathalie Petrowski en faisant du référencement abusif, j’ai trouvé ça pas mal trop fort pour une simple mention dans un article de journal qui lui, ne sera pas référencé longtemps et ne risque pas d’entacher sérieusement la réputation de Michelle Blanc

Alors, tout comme pour l’article de madame Petrowski, je suis nommée personnellement, On n’y parle pas de blogueurs en général, On parle de Michelle Blanc. C’est moi ça. Je le prends donc personnel et me fait un plaisir de donner un petit cours de 2.0, question d’améliorer la compréhension des mesdames.
Dans votre critique vous parlez de référencement abusif. Le référencement abusif, pour votre info, est ce que l’on appelle dans le jargon du « black hat SEO ». Il s’agit en fait d’utiliser des techniques qui vont à l’encontre des politiques aux webmasters qu’édictent les engins de recherches comme Google par exemple. Ce que j’ai fait avec madame Petrowski, est du référencement blanc, optimisé, respectant les paramètres des engins de recherches. Je comprends très bien le référencement et je pense que dans ma réponse, j’instruis madame Petrowski et vous-même sur la marche à suivre pour être efficace sur le Web. Je trouve même ça très didactique et ça vient en plus contredire l’assertion qu’elle fait, que je ne suis qu’en mode « autoplogue ». Deuxièment, le corolaire de mon bon référencement, est le sien qui est mauvais. Ce n’est pas de ma faute si les archives de La Presse ne sont pas en ligne et si madame Petrowski n’est sur aucun média social, afin de s’assurer que les premiers résultats de Google seront tenus par elle. Si elle ne sait pas « s’autoploguer » sur le Web, ça s’apprend et je suis disponible pour lui enseigner. Vous madame Sociale, vous êtes tout de même très bonne à ce chapitre.

Pour l’argument de l’article de journal qui ne sera pas référencé longtemps, vous avez totalement raison. Mais ça, c’est de la faute à La Presse. Les articles de Branchez-vous! par exemple, sont référencés depuis les 10 dernières années. Monsieur Pierra, son créateur, est une personne très allumée sur ces questions. Par contre, je vous soulignerais que le gruau que me servit madame Petrowski est  possiblement lu par des centaines de milliers de personnes et que ça risque de prendre des mois avant que le Web, n’équivalent en terme de tête de pipe, un nombre égal de lecteurs que celui des insultes gratuites qu’elle m’a servies. C’est encore malheureusement l’un des points faibles du web par rapport au média traditionnel.
Finalement, si vous ne comprenez pas pourquoi cet article est choquant pour moi, je vous ramène à mon billet À propos de la putasserie des blogueurs et à votre propre réaction à celui-ci et il me semble que ça devrait vous allumer des lumières dans la tête.

Madame Sociale dit aussi :

J’ai remarqué que dès qu’un journaliste traditionnel ose critiquer un tant soit peu les réseaux sociaux, les façons de faire 2.0 ou tout ce qui tourne autour de ça, il y a un mouvement général d’auto-ostracisation et je pense que c’est lié à cet espèce de traumatisme du passé.

(…)

Les blogueurs disent souvent qu’ils sont ouverts au débat, qu’ils aiment la discussion et tout ça et dès qu’on remet le moindrement en question leur médium, ça joue aux vierges effarouchées.

Je répète encore ici que ce débat, celui de la futilité du Web versus la pertinence des grands médias, est un débat éculé, qui a été fait maintes fois et dont je pense que la majorité des blogueurs sont fatigués de répondre. Si des interlocuteurs pertinents arrivent avec des arguments nouveaux, une perspective positive, des questions plutôt que des accusations, je suis certaine que le débat pourrait renaître pour le bénéfice des journalistes qui angoissent de leur avenir. C’est une question de perspective sans doute. De mémoire aussi, c’est pourquoi les archives deviennent si importantes. Vous pourrez d’ailleurs en avoir un bref aperçu en relisant ma réponse à Simon Jodoin dans le billet Simon Jodoin, une réponse à ses récriminations.

Le blogue, retour aux sources

C’est d’abord Hugh MacLeod dans son billet “Reclaim Blogging”: Why I’m giving up Twitter and Facebook puis le copain Mitch Joël dans Don’t Quit… Yet qui ont mis le doigt sur un bobo qui me ronge depuis un certain nombre de mois. Celui de « la dispersion médias sociaux ». En effet, je suis vraiment très active sur mon profil (s.v.p. pas de demandes sur mon profil, il est déjà plein) et ma page Facebook, sur mon compte Twitter, mon nouveau Google+, mon LinkedIn, mon yFrog, Flickr, Quora, Foursquare et.al. Je me dois d’utiliser et de comprendre chacun de ces outils (et les très nombreux autres que j’utilise aussi) afin de pouvoir en parler intelligemment. Ces nombreux profils de même que diverses obligations d’affaires, de stress inutiles (comme Jodoin par exemple), d’obligations personnelles et mon nouvel amour (Charlotte mon goldendoodle dont je vous partage des photos plus bas) grugent de mon temps (sans jeux de mots). Je blogue donc beaucoup moins que je n’avais l’habitude de le faire. Mais ça va changer. Je répète à tous mes clients que les médias sociaux sont des faires valoir et des outils de conversation qui doivent avoir entre autres comme objectif d’amener les gens vers votre propriété web principale (votre site ou idéalement votre blogue), mais cordonnier mal chaussé, j’avais oublié ce précepte CAPITAL pour moi-même. C’est primordial la conversation qu’on fait dans les médias sociaux. Mais c’est encore plus important d’avoir un chez-soi où on peut développer sa pensée critique, ses contenus, atteindre des objectifs d’affaires, mesurer et solidifier ses relations avec son lectorat premier. Ce lieu est mon blogue et je l’ai négligé.

Comme le mentionne Mitch Joël, certains cesseront d’être sur Facebook (dont la croissance stagne et décline présentement Is Facebook Use Plateauing? [STUDY]) pour n’être que sur le nouveau Google+ et d’autres comme le fera MacLoed, ne capitaliseront plus que sur le blogue. Comme le dit une pub bien connue, la modération a bien meilleur goût. Pour ma part, je vais d’abord écrire ici, puis le temps qu’il me restera, servira à continuer d’entretenir mes différentes présences médias sociaux. Parce qu’à force de jaser, de converser et de blaguer avec les potes virtuels (ce qui est très important), j’en oubli maintenant l’essentiel qui est de dire « quelque chose », d’avoir ma voix (avec plus de 140 caractères) et d’articuler une pensée et ou un message qui a une certaine profondeur. Je retourne donc aux sources et j’ai comme l’intuition que ce n’est que l’amorce d’un mouvement qui se fera plus important…




Les médias sociaux 101, Les billets qui sont dans le livre

J’amorce l’écriture de Les médias sociaux 201 et comme cadeau à ceux qui sont trop radin pour acheter le livre Les médias sociaux 101, voici une liste des principaux billets ayant servi à écrire le premier livre. Merci à Nadia Seraiocco qui a fait le travail de moine, de mise en forme du premier livre. Pour le deuxième, la formule est sommes toute similaire et je ferai ce travail d’adaptation de mes billets en chapitre par moi-même. Je vous en redonne des nouvelles…

Le découpage des chapitres :

On en apprend des choses grâce à la porno (Avant-propos) :

Vidéo :

https://www.michelleblanc.com/2010/03/06/le-lab-voxtv-chronique-porno-avancement-technologie/

Billets :

https://www.michelleblanc.com/2006/04/04/10-etapes-reussir-entree-web/

Introduction : Le réseau mondial des beaux frères

Vidéo :

http://www.voxtv.info/lelab/a09_e04_c04.html

Billets:

https://www.michelleblanc.com/2009/05/29/planifier-strategie-medias-sociaux/

https://www.michelleblanc.com/2009/12/16/soiree-grands-communicateurs-medias-sociaux/

https://www.michelleblanc.com/2009/04/27/pourquoi-ca-va-vous-prendre-gestionnaire-medias-sociaux/

https://www.michelleblanc.com/2009/05/04/medias-sociaux-parametres-affaires/

http://www.rebeccablood.net/essays/weblog_history.html

https://www.michelleblanc.com/2009/10/13/moteurs-de-recherches-temps-reels/

https://www.michelleblanc.com/2009/08/31/on-salit-mon-image-mais-on-corrige-positivement/

https://www.michelleblanc.com/2009/12/09/forrester-predit-mort-agences-de-communication-pub-desuete/

www.michelleblanc.com/2010/03/10/foursquare-futur-medias-sociaux/

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L’entreprise et les médias sociaux

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Faire de la politique 2.0 : on y arrive ou pas?

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Les agences traditionnelles

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Conférence de Martin Ouellette : http://video.google.fr/videoplay?docid=-7360175373144198015#

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https://www.michelleblanc.com/2009/05/12/morrow-communication-communication-de-morrons/

https://www.michelleblanc.com/2006/05/24/google-titres-ennuyeux-ecrits-pour-eux/

https://www.michelleblanc.com/2009/08/04/futur-du-marketing-et-pub/

https://www.michelleblanc.com/2009/04/01/changements-que-vivront-agences-pub-et-marketing/

Le journalisme et les médias

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https://www.michelleblanc.com/2009/01/06/10-conseils-pour-aider-medias-a-devenir-numerique/

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https://www.michelleblanc.com/2009/01/22/a-propos-experience-cnn-facebook/

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Les rapports interpersonnels

Vidéo

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Billets :

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https://www.michelleblanc.com/2010/03/10/usurpation-identite-medias-sociaux/

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https://www.michelleblanc.com/2009/11/03/twittertrash-twitterfight-et-twitt/

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https://www.michelleblanc.com/2010/04/18/simon-jodoin-andre-peloquin-bangbangblog-homophobie-songee/

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https://www.michelleblanc.com/2009/05/07/recette-sauce-ragu-bolognese-robert-freson/

Grandeurs et misères d’une Web star

Dans une récente entrevue avec MC Gilles, il me demandait si je voulais « devenir une vedette » et je lui répondis que non. Ce n’a jamais été mon objectif. Il continua en me disant que j’avais été connue à cause des médias traditionnels. Je lui répondis que si les médias traditionnels se sont intéressés à moi, c’était à cause de mon blogue. D’autres m’ont dit que j’avais du succès parce que j’étais une trans, je leur réponds toujours du tac au tac, si tu crois que c’est la solution, vas-y, change de sexe. La réalité est que j’ai toujours été médiatisée, mais dans des médias spécialisés, comme Les Affaires, La Presse Affaire, InfoPresse, Canal Argent, Direction Informatique, Strategis et autres. Ce sont ces médias qui ont de l’importance pour mes affaires. Mais après mon coming-out, ça a fait la première page de La Presse, puis est venu Arcand, puis Tout le monde en parle, puis je suis devenue une vedette. Mais ce n’est pas monsieur et madame tout le monde qui emploient mes services. Ce sont les gens d’affaires. La médiatisation à outrance qui est venue par la suite n’a certes pas été négative pour mes affaires (excepté un épisode dont j’ai déjà parlé), mais je continuerais certainement de très bien vivre sans ça. Cependant, cette médiatisation a peut-être réveillé le Ministère de la Santé afin qu’ils paient finalement pour les opérations de changement de sexe et a énormément aidé à démystifier la condition avec laquelle je vis.
Le côté noir de la médiatisation est que j’ai maintenant des « stalkers », que je suis une cible, que mes paroles sont maintenant scrutées à la loupe, que je fais des jaloux et que des gens en manque de gloires voudraient bien me déboulonner pour accaparer un peu de cette gloire. Aussi, je me fais souvent arrêter dans la rue, au resto et dans mes occupations courantes pour me faire dire à quel point je suis « inspirante ». Cette forme gentille de « vampirisme » et les formes beaucoup moins avenantes de « menaces directes et indirectes » et de transphobies épuisent énormément. Pour ma conjointe il est même plus difficile de « s’adapter à ma célébrité » qu’à ma transition. J‘ai d’ailleurs vraiment hâte d’avoir les moyens de m’acheter un chalet pour aller me cacher dans le bois et refaire mes forces de temps à autre. Ça vient avec « le territoire » comme ils disent.

Hier et avant-hier j’étais en Abitibi. J’y ai rencontré des gens vraiment gentils. En début de conférence je dis souvent que je suis contente que l’organisation qui m’a engagée aie la sagesse de reconnaître qu’au-delà de ma condition de transsexuelle, j’ai des compétences et qu’ils me paient pour venir les partager et que j’espère que les gens dans la salle aient eux aussi l’ouverture de donner une chance à d’autres personnes qui peuvent avoir des conditions particulières et qu’ils leurs permettent eux aussi de partager leurs compétences pour le plus grand bien de la communauté ». Ils m’ont donné une ovation et ça m’a grandement surprise et émue. J’étais sans mot. Mais j’ai aussi eu la chance de rencontrer Jean-Paul L’ Allier et de jaser avec lui. Je lui ai demandé comment il faisait pour vivre avec le mépris que des imbéciles lui envoyaient régulièrement alors qu’il était maire de Québec. Il me parla de la « radio poubelle » de Québec, de André Arthur, des nombreuses fausses rumeurs vraiment méchante dont il a été victime et il me dit » ça blesse profondément et il n’y a rien à faire. C’est très difficile pour la famille et ça l’a été pour la mienne. La seule chose qui te reste c’est ta dignité. Ça personne ne peur te la prendre et essaie le plus possible de ne pas leur répondre. Ça ne fait qu’alimenter leur mépris. Ces gens ne sont pas à la recherche d’une discussion, d’arguments, de la vérité. Ils sont à la recherche de cote d’écoute, de gloire. Essaie le plus possible de t’isoler de ça. Ça, m’a fait un très grand bien. Je ne sais pas si je vais être capable de vivre avec ça. C’est très pénible de vivre de la méchanceté, de la transphobie, de la mesquinerie et des « cheap shots » mais tant que ma vie ne sera pas directement menacée je vais tenter comme me le suggère Monsieur Lallier, d’essayé d’ignorer. Entretemps j’ai vraiment hâte d’avoir mon chalet pour pouvoir de temps en temps regarder l’eau d’un lac, le feu de camp, humer la forêt et oublier la connerie qui des fois s’impose à moi…